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"LA MALLE AUX TRESORS"
"LA MALLE AUX TRESORS"
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4 septembre 2015

C'est reparti pour le scrapbooking ......

Une nouvelle animatrice AZZA vient de s'installer sur la commune .... aussitôt dit aussitôt fait, ayant envie de progresser dans ce domaine, je me suis inscrite et j'ai suivi mon premier après-midi de cours hier, jeudi. J'ai été sa première élève, nous avons un peu papoté pour faire connaissance mais j'ai quand même fait ma page avec l'utilisation de la craie et je me suis servie pour la premirèe fois de ma page millimitrée pour travailler.... forcément, un travail plus régulier ...quand pensez-vous ?

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Si vous vouliez suivre des cours avec Nathalie,

voici le lien de son blog :

 http://nathaliemacioszek.blogspot.fr

 

 

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22 octobre 2016

Une très belle cape "Ramoneur" réalisée par Marie ....

Vous êtes nombreuses à me contacter directement  sur mon blog pour me demander "moults" renseignements, notamment sur le port du costume provençal et sur la réalisation de certaines pièces. Je suis loin d'être un "génie" en la matière, mais je suis ravie quand je peux répondre à vos questions et vous apporter une aide, aussi petite soit elle, pour vous aider dans la réalisation de votre projet. Dernièrement, Marie voulait confectionner une cape Ramoneur. Néophite en la matière, elle était un peu perdue, mais elle s'en est très bien sortie. Elle m'a envoyée une photo de son chef d'oeuvre que je partage avec vous.... ne serait-ce que pour encourager certaines d'entre vous qui hésiteraient encore à se lancer. 

Un grand Bravo à Marie pour cette très belle pièce qui complètera son costume provençal.

cape ramoneur de Marie

20 février 2017

"Baby Azteca" : un cardigan Bébé pour le printemps

Coucou les Filles, Pas beaucoup de créations en ce moment, pas vraiment le temps de faire tout ce que je voudrais mais mes journées sont tout de même bien remplies, pleins de câlins à ma petite Lina, un peu de broderie avec ma dernière coiffe dans un message précédent, quelques pages de scrap que je vous ai présentées et voici mon ouvrage-Tricot de Février : un cardigan pour le printemps Taille 18 Mois en "Mérino Baby Plus" (laine vierge) de chez Katia. Coloris 209 (j'ai trouvé qu'il irait bien avec une petite robe ou pantalon en jean) Vous trouverez les explications dans le catalogue N° 78 KATIA Automone/Hiver Modèle 24  à la page 72. Voilà je vous ai tout dit. J'ai utilisé trois pelotes pile et des aiguiles de 3 1/2.

GABARIT DUO ESSENTIEL 2modèle Katia

18 mai 2009

Présentation du Costume de Haute-Provence

PLANNING des prochaines sorties/projets 2010

Je vous ai déjà décrit succintement les différentes pièces d'un costume, aujourd'hui, je prends un peu de temps pour vous en dire un peu plus.

Avant d'étudier un costume, il faut connaître sa situation géographique, son histoire, l'environnement et les conditions de vie des gens qui le portent.

Ce sont les souvenirs de mes grands-parents et les réflexions de certaines personnes qui m'ont poussée à rechercher et découvrir auprès de personnes passionnées et dans les livres un peu de l'histoire des tissus et du costume. J'ai toujours envie d'en savoir d'avantage...

Notre Pays : la Provence se divise en deux : il faut faire la différence entre la basse Provence et la haute Provence, au-delà de la limite des Oliviers.

Notre Provence est une région de contrastes, qui rime avec soleil et ciel bleu, mais le climat est parfois rude.

Il a fallu que nos ancêtres soient ingénieux et travaillent dur de leurs bras.

Chez nous, il y avait des troupeaux de moutons nombreux qui donnaient de la laine que l'on filait dans sa couleur naturelle, blanche, noire ou brune. La filature de la laine est le travail exclusif des paysannes et des bergères et se fait uniquement au rouet ou à la quenouille. Elles tricotaient à cinq aiguilles, les bas, les chaussettes et les mitaines. (à noter : la pratique du tricot à deux aiguilles ne s'est répandue que très récemment : c'est pourquoi, on ne retrouve pas dans le costume des hauts tricotés). Les paysans occupés l'été aux travaux des champs, deviennent artisans tisserands l'hiver. Ils fabriquent des cadis, étoffes de laine servant de vêtements pour la population des campagnes. Le chardon cardère est employé pour carder la laine, les draps et les bonnets dans les manufactures locales. Quand il faisait très froid l'hiver, nos aïeules n'hésitaient pas à superposer les vêtements. Elles empilaient jupons sur jupons, pelures sur pelures.

Le chanvre poussait aisément un peu partout.

plus rare, plus précieux, le lin.

Les plantes "tinctoriales" étaient reconnues et utilisées depuis l'antiquité. la plus connue d'entre elles était la garance (rouge). la Garance d'excellente qualité avait beaucoup de succès. Des petites usines se créaient où on réduisait les racines en poudre avant de vendre la garancine ainsi obtenue à des courtiers. Les garanciers de la région apportaient leurs racines au moulin. Celles-ci,  une fois débarrassées de la terre qui les recouvrait en partie, étaient mises à sécher à l'extérieur, puis dans des salles d'étuve durant deux ou trois jours. Une fois dépourvues de toute trace d'humidité, les racines passaient au robage, première opération consistant à les briser à l'aide de petites meules en bois ou en pierre en morceaux de quelques centimètres de longueur.

Venait ensuite l'opération la plus importante, le broyage des racines entre deux meules. La poudre de garance ainsi obtenue était alors tamisée afin de la débarrasser des éventuelles impuretés résiduelles, puis mise en tonneaux.

Les Provençaux, par instinct naturel d'élégance, adaptèrent tous ces produits pour en faire au fil du temps un art typique.

Ainsi, depuis les Romains, la Provence est reconnue pour être un pays de laine, mais aussi pour la fabrication des tissus.

Le filage qui se pratiquait depuis des temps reculés dans les foyers diminue peu à peu. Des fabriques de draps s'établissent. Marseille file une partie des laines, du lin, du chanvre, du coton et de la soie qu'elle reçoit de notre région.

Depuis le XIIIe siècle, on élève le ver à soie. La sériciculture et le tissage de la soie s'implantent dans le Comtat Venaissin et chez nous. C'est le Roi René qui a donné un soin particulier à la culture des mûriers et a protégé l'art de filer la laine et celui de tisser les draps. Bon nombre de communes avaient planté des mûriers en bordure des places.

Dans nos maisons anciennes on peut découvrir dans les greniers des dizaines de trous régulièrement espacés dans les murs. Dans ces trous étaient fichés des bâtons qui soutenaient les claies sur lequelles on élevait les vers à soie. (Magnan c'est le nom que porte le ver à soie - Magnanerie : chambre d'élevage - magannarelle : femme ou jeune fille chargée de l'éducation du magnan).

A Château-Arnoux, nous avions des magnaneries.

L'élevage du ver à soie et le filage des cocons tiennent une grande place dans nos familles provençales. Des filatures de soie sont installées un peu partout chez nous : Sainte-Tulle, Manosque - Céreste - Forcalquier. les enfants de 7-8 ans y travaillent. Avant 1841, il n'existe aucune règlementation du travail des enfants.

Avant de parler de costume, il faut connaître un peu :

I. L'histoire de l'indiennage :

L'Inde est depuis des millénaires un pays grand producteur de coton. La fibre de coton une fois tissée, se prête particulièrement bien à l'impression. Les toiles des Indes faisaient partie du décor des gens de qualité. On chercha à imiter le procédé qui permettrait la fabrication de ces étoffes aux couleurs si riches, légères, convenant à l'habillement du peuple du Midi et si décoratives pour l'ameublement. Marseille fut la première ville à en fabriquer en France.

II. Les toiles piquées. Faire la différence entre le piqué de Marseille, le Boutis provençal et le trapunto.

Dès leur plus jeune âge, les filles apprenaient à coudre de leur mère. Ce savoir féminin était transmis de génération en génération. Epingles, fil, aiguilles et ciseaux étaient leurs compagnons quotidiens. Le clavier, cadeau que l'on faisait à la nouvelle épouse, soutenait bien sûr les clefs de la maison, mais aussi les inséparables ciseaux. Les femmes de Provence brodaient leurs vêtements. Parmi les façons de faire, le piqué et le boutis sont les plus caractéristiques.

a) La jupe piquée : "lou coutihoun pica"

Le cotillon piqué devient l'élément le plus typé des costumes féminins de Provence. La jupe piquée est un peu plus courte que les autres jupes de dessus. Les indiennes constituent en grande majorité le décor de dessus. Les plis canons donnent un mouvement balloné sous une taille fine.

Ces jupons piqués sont de toute évidence des objets de luxe. Mais comme dans tous les phénomènes de mode, ces élégantes jupes aristocratiques furent adoptées par les bourgeoises puis peu à peu par les femmes du peuple. Ces cotillons piqués devinrent l'élément le plus caractéristique des costumes féminins de Provence entrant ainsi dans la tradition. Mais dans nos campagnes, on trouvait peu de jupons piqués, mon aïeule n'en avait pas dans sa malle .... Par contre, j'ai retrouvé des jupons paysans trés épais, des couvertures en piqué ....et des courtepointes ....

Jupons_piqu_s_18_me

Façon de faire : sur un grand cadre de bois on tendait une toile plus au moins grossière ou une indienne de doublure ou parfois même une étoffe rapiécée était réemployée puis une couche de bourre de coton, d'ouate qui allait permettre le relief ; puis une belle étoffe de qualité, une belle indienne. Sur l'étoffe du dessus, on dessinait au bleu le décor de piquage. Alors une main sous l'ouvrage et l'autre dessus, à l'aide d'une aiguille à deux pointes, la piqueuse allait matelassser l'ensemble en travaillant au point avant, le plus simple point de couture. C'est ainsi que préparaient leur trousseau les jeunes filles de chez nous : les jupons, les courtepointes, les couvertures....

b) En revanche, le décor en relief de la broderie au boutis était d'un tel raffinement que l'on utilisait une étoffe unie de soie ou de coton et une toile de doublure légèrement tendue. De même manière que pour le piqué on dessinait le décor que l'on recouvrait de fines coutures au point avant ou parfois même au point arrière et à l'aide d'une boutis on enfilait des mèches de coton entre les piqûres pour donner le relef. C'est ainsi que l'on retrouve de nombreuses pièces en boutis, des jupons, des corsets souples, des caracos et de nombreuses pièces de layette. Le boutis se fait généralement avec deux pièces de batiste et on y voie par transparence.

c) On peut observer sur toutes ces pièces de costume des façons de faire, notamment les "plis canons" qui font le dos des montages des jupons, jupes et robes dans toute la Provence ; les passepoils gansés à l'épaule, à la taille des robes et l'habitude de border le bas des jupons et robes d'une tresse.

C'est bien dans la permanence de ces façons de faire, qu'il faut chercher l'idée de tradition dans ce domaine de la couture.

A noter : l'apparition des broderies anglaises coïncide avec l'abandon du costume. (remarque importante pour les personnes qui refont des costumes : pas de broderie anglaise).

III. LES CHALES :

Au XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles, les manteaux n'existaient pas. De belles étoffes chaudes ou légères qu'on appela "châles de cachemire" arrivaient des Indes. Leur succés fut considérable. Dès que l'Impératrice Joséphine en eut lancé la mode, toutes nos femmes provençales, de la plus élégante à la plus modeste se sont réchauffées dans ces grands châles. Les plus beaux venaient en effet du Cachemire. Ils étaient faits de fin duvet de chèvre du Tibet, tissés artisanalement mais atteignaient des prix fabuleux. Trés vite et pour en réduire le prix de revient on imita ces châles en les adaptant aux techniques européennes de tissage. Les châles français furent "tissés au lanc et découpés" sur les métiers Jacquard des fabriques de Paris, Lyon et Nîmes. Paris tissait les plus beaux, en pure laine de cachemire, Lyon mêlait la laine et la soie et Nîmes se réservait surtout la production de châles populaires destinés à une clientèle locale. D'autre part, Mulhouse imprimait des décors cachemire sur des étamines de laine, mettant ainsi le châle à la portée des bourses les plus modestes.  Fonction décorative et utilitaire, le châle est courramment employé contre le froid. Jeté rapidement sur les épaules, le châle de laine protège les paysannes des intempéries. De nombreux ex-votos confirment le port de ce vêtement par les femmes provençales. Dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle.

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En laine, le fond est de couleur sombre, noir, bordeaux foncé, marron. On trouve souvent les franges sur deux côtés seulement du châle. Des petits motifs tissés, tels que fleurs stylisés, aubergines, motifs géométriques les décorent. Une bordure de largeur variable et de motifs et couleurs différents cerne le châle. Certains sont simplement à carreaux tissés, d'autres reproduisent les motifs typiques des cachemires.

Aujourd'hui, il est trés difficile de se procurer des châles de ce genre.

l'Hiver, dans la vallée de la Durance, les dames portaient la cape dite "de Manosque" et la majorité des hommes, la cape de berger en gros drap de laine.

Cape_de_berger

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PS : Comme toutes les personnes passionnées du Costume provençal, pour parfaire mes connaissances et rédiger mes explications, j'ai consulté entre autres les quatre ouvrages incontournables que Garibondy cite dans son blog. Elle les énumère en Page 4. Nous avons les mêmes sources documentaires. Je vous invite à cliquer sur le lien Costume provençal à droite, pour en prendre connaissance.

En plus de ceux qu'elle a énumérés, je vous conseillerais de lire un Roman "Terres de France" : "Les chemins de Garance". Françoise BOURDON fait revivre dans son roman un pan du patrimoine provençal : la garance. Tout un monde réssuscite sous sa plume où s'entrecroisent les destins des ouvriers agricoles, des teinturiers et des garanciers, tous animés par l'amour de leur métier. C'est un roman de pure invention mais qui intègre son action dans la réalité historique, et qui fait allusion à des personnes, des organismes et des manifestations qui ont réèllement existés. J'ai apprécié cet ouvrage.

J'ai également dans ma bibliothèque  un autre ouvrage : "Couleurs et étoffes"' une passion provençale de Claude FAUQUE - Aubanel. Vous y trouverez des explications sur la laine et les chardons ..... L'éducation des vers à soie .....les bonnes drogues, à commencer par le sumac, qui donnait une belle couleur fauve et que l'on peut cueuillir encore au pied du Garlaban, sur les chemins de Pagnol......L'épopée des indiennes .... les travaux de piqué .... et bien sur la mémoire vivante : Mistral, le grand prêtre de la Tradition - Folco de Baroncelli, L'inventeur de la Camargue .... Jeanne de Flandreysy, l'Egérie provençale.

Avec "Boutis de Provence" et "En jupon piqué et Robe d'Indienne" de Michel Biehn, ce sont de magnifiques livres que l'on ne se lasse pas de feuilleter, de lire et relire.

Je vous encourage fortement à aller voir la boutique de Michel Biehn à l'Isle sur Sorgue. Les passionnées ne seront pas déçues.

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Une étape importante dans l'entretien du Costume :

LE REPASSAGE

On appelle repasseuse, l'ouvrière qui, après que le linge a été lavé par la bugadière (la lavandière ou plus tard par la blanchisseuse), en enlève les plis et lui donne du brillant et de la raideur en passant et repassant sur l'étoffe, enocre humide et quelquefois empesée, un fer chaud qui la sèche subitement, écrase et resserre les fils froissés, gonflés et distendus par les opérations de lavage.

La repasseuse n'a pas seulement à passer le fer sur le linge, elle a aussi à lui donner l'apprêt, c'est-à-dire l'emplois, dissolution d'amidon dans laquelle on trempe les parties qui doivent être empesées. La science de la repasseuse consiste à bien préparer cet empois, à le maintenir dans un état convenable de fluidité à savoir manier le fer avec adresse, de façon à ne pas laisser des parties plus brillantes ou moins fermes les unes que les autres.

Le linge à repasser doit être soigneusement enveloppé, jusqu'au moment où l'on procède au repassage. Quand vient ce moment, on humecte au degré convenable seulement la quantité de linge qui peut être repassée en une fois ; on retourne le linge à 'lendroit et on le table. Pour le tabler, il faut, après l'avoir humecté d'eau bien claire, le secouer et le dérider en l'étirant dans tous les sens puis le plier en deux ou en quatre, et l'entasser puor que l'humidité le pénètre partout également.

Il convient que le linge soit séparé par espèces : en repassant tout de suite une série de pièces de même nature, on expédie mieux et plus vite la besogne. On mettra donc à part les chemises d'homme, celles de femme et les jupons, les cols, les mouchoirs de poche etc ... Toutes les pièces qui doivent être plissées ou empesées seront également mises à part, les cols, les poignets et le devant des chemises d'homme sont mis à l'amidon cru. Pour les étoffes claires, on emploie l'amidon cuit au degré d'épaisseur convenable, puis on les enveloppe dans un linge sec.

Avant d'employer les fers au repassage, il convient de les essuyer soigneusement sur un linge ; s'ils ne coulent pas bien, on les frotte avec un peu de cire. La repasseuse, pour repasser le linge uni, doit choisir le moment où le feu est le plus ardent et où le fer est le plus chaud ; lorsque le fer a perdu de son ardeur, elle repasse les petits objets.

La bable destinée au repassage doit être suffisamment large et plus haute que les tables ordinaires. On étend dessus une couverture de laine pliée en double ou en triple, et par dessus la couverture une nappe en toile assez fine et unie : la couverture et la nappe seront fortement tendues au moyen de cordons qui se rattachent sous la table. A défaut de table, on peut disposer de la même manière une planche qu'on place sur des tréteaux.

Le linge, à mesure qu'il est repassé, doit être plié à l'endroit et uniformément, c'est à dire que les ièces semblabels seront pliées dans la même forme et dans la même dimension ; il faut adopter une juste mesure : plié trop grand, le linge est embarrassant pour être rangé dans les armoires ; plié trop petit,il ne peut être solidement empilé.

Pour donner au linge une fermeté, un brillant ou teinte satinée qu'on n'obtient pas en employant l'amidon seul, on mélange à l'amidon un huitième de son poids de sel de borax, ou quelques grammes d'acide stéarique. On Pulvérise le borax, on le fait fondre dans un peu d'eau, on le mélange à l'amidon et on fait cuire le tout ensemble en remuant. Quand à l'acide stéarique, on en jette envirin 40 grammes dans l 'empois nécessitant un demi-litre d'eau et arrivé à l'état d'étullition.

Borax : sel d'acide borique hydraté de sodium.

Extrait de : "Le Savoir faire et le Savoir Vivre"

Guide pratique de la vie usuelle à l'usage des Jeunes Filles.

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9 avril 2009

Mon initiation à la culture provençale

Enfant déjà, lors de la fête de l'école, j'étais heureuse de m'habiller en provençale pour chanter les "marchés de Provence". C'était en Juillet 1958 : Le marché de Babenville à l'école Paul-Lapie de Saint-Auban.

 

 

 

C'est tout naturellement, qu'en 1997, avec mon mari, lui aussi provençal de naissance et de coeur, nous avons adhéré au groupe folklorique des "Dansaire de Sant-Dounat", association qui a vu le jour en 1996, oeuvrant pour le maintien de la culture et des traditions provençales.

Depuis ce jour là, j'ai été membre du bureau et du CA de cette association dont j'ai assuré le poste de secrétaire pendant une dizaine d'années. En plus de la danse, que nous répétions tous les vendredis, j'ai suivi les séances de langue provençale tous les 15 jours, le lundi, et j'ai été co-responsable du costume. J'ai participé, chaque année au mois de mars, à la manifestation organisée par "L'Unioun prouvençalo", justement pour sensibiliser la conscience identitaire des provençaux. Je me suis investie dans de nombreuses expositions temporaires d'une semaine : "7 jour per pouvenço" suivant le thème imposé. Aujourd'hui, cette manifestation s'intitule "Lou Printèms prouvençau". (voir diaporama dans album photo)

PLANNING des prochaines sorties/projets 2010

En 2004, j'ai passé et obtenu mon premier niveau à la Fédération Folklorique Méditéranéenne. Ma marraine, une personne trés engagée dans le Folklore local, est une personne exigeante, qui a de la rigueur et une grande connaissance de nos traditions.

Depuis, ce jour, j'ai rédigé plusieurs dossiers pour la "Revue Folklore de France" : (que l'on peut retrouver sur Internet)

- N° 283 en 2005 : "Une marche des Rois aujourd'hui"

- N° 285 en 2005 : "Prouvenço, Terro dis Art" : L'art du conte - l'art visuel - la broderie ancienne et moderne - la dentelle - L'art de la Coiffure - l'art de savoir faire la dentelle avec des planchettes et du contreplaqué...

- N° 288 en 2006 : "Sports et Jeux en Provence" Historique des jeux et du jouet "vieux comme l'humanité" - classification des jouts (une poupée de 1830) - les boules - la Fanny - les tarraïettes provençales - le jeu de billes (Suétone)

- N° 290 en 2006 : "Roumavage à Sant Dounat" Patroun de Mountfort - Donat d'hier et d'aujourd'hui : une solide humilité.

- N° 292 en 2007 : "Quouro li rode parlon prouvençau: Lou Lavadou - La bugado".

- N° 296 en 2008 : "Cuisinons les produits de Provence"

et en "lengo nostro" dans "Li Nouvello di Prouvenço" : une présentation de l'association :

- N° 143 du 25 février 2008

Après douze années de présence très active, une page est tournée : depuis la dernière A.G. de février 2009 pour x raisons, j'ai donné ma démission du secrétariat et nous avons également démissioné du CA.

Ci-dessous, une photo du groupe qui animait, sur demande, les fêtes de village, les repas de famille : mariages ou anniversaires, clubs du troisième âge, les feux de la St jean, fêtes des vieux métiers, de l'olivier ...C'est une des dernières photos du groupe sur laquelle j'apparais.

groupe 

Petite mise à jour : Suite à l'A.G. de 2011 : grands changements dans ce groupe. Nouveau Président, nouvelle secrétaire et nouvelle activité : dessin - peinture ....!!

Aujourd'hui, je suis des séances de provençal auprès de l'Association "Gavoutino" de Château-Arnoux, et continue à oeuvrer pour la maintenance mais de  façon beaucoup plus ouverte et plus large.

Félibresse c'est tout naturellement que j'adhére à la création du "Comitat dei Felibre bas aupen" en 2010 : Première A.G. le 5 mars 2011. j'en suis la secrétaire adjointe.

Janvier 2011 :  à l'invitation de la Cabiscole, Janino MOLLET, Présidente de "l'Escolo félibrenco OSCO MANOSCO", et de ses membres, avec mon mari nous prenons l'adhésion au sein de ce groupe et reprenons les répétitions de danses provençales.

 

 

Num_riser0005Num_riser0004Juillet 1958

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4 mars 2016

Petit coussin rond en boutis rebrodé agrémenté de petites perles verre .......

Et si je vous montrais mon dernier ouvrage..... un petit coussin rond Déco pour chambre de petite princesse .....!

coussins déco

 

 

Imagination, création ...... le coussin de Micheline revisité par Mamie JO

Le fil blanc N° 21 de janvier 2013

Petite précision à l'attention de Monique qui m'a envoyé un message,

sur le petit coussin rond, j'ai rebrodé le contour du boutis au point de chaînette avec du fil rose

en fixant deux petites perles de verre rose à chaque pointe.

20 mars 2016

Une nouvelle coiffe provençale à gauto en préparation .....

Pour le marché de la création à Saint-Auban, vous trouverez sur mon stand - entre autres travaux d'aiguilles - mes dernières coiffes.

Je viens à l'instant de terminer la broderie d'un fond, je vous le livre en l'état. bien sûr, il n'est pas encore lavé, ni repassé, ni amidonné. Je vais à présent découper ma passe. Mes attaches sont déjà prêtes et je vais essayer de trouver une dentelle dans mon petit stock, qui commence à s'appauvrir. Forcément à force d'y piocher ..... Au fait poursuoi pas ! je vous lance un appel à vous les mamies qui liriez mon message, je recupère toutes les dentelles, de préférence anciennes et de coton, ainsi que des vieux chemisiers en coton. Qu'on se le dise. Chez Mamie JO tout a une seconde vie.

 

préparation d'une coiffe à guato

8 mars 2016

Aujourd'hui : Journée de la Femme .......

ETRE UNE FEMME, UNE AVENTURE

 

Femmes de tous les horizons

Osons dévoiler nos chansons

Partager nos espérances

Nos actions, nos divergenses

C'est nous qui portons l'avenir

A travers nos larmes et nos rires

Pétries d'amour et de messages

Nous, femmes aux multiples visages .

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Si nous sommes semblables malgré nos différences

Dans toutes nos blessures, nos joies et nos souffrances

C'est qu'un même idéal nous fait pousser des ailes

Pour propager l'amour, voler vers l'essentiel.

Bonne soirée à vous toutes....!

22 avril 2016

HISTOIRE DU COSTUME : quelle histoire ! à travers les siècles et les pays. Tout savoir sur ses origines et son évolution.

Surprise ! Voilà que l'on m'a fait un très beau cadeau hier au soir : un bel ouvrage qui a trouvé sa place dans ma "Malle aux Trésors " et devinez le titre ????

 

On peut dire que mes amis (messieurs) me connaissent bien, oui oui, car après "Les anciens costumes des Alpes du Dauphiné" d'Edmond Delaye" qui m'avait déjà été offert par ami, voici qu'un second monsieur a pensé à moi. Voici :

 

 L'Histoire du Costume

en occident de l'Antiquité à nos jours.

de François Boucher

 

Des âges les plus reculés de la Préhistoire, à travers l'Antiquité de l'Orient, de la Grèce et de Rome, depuis le Moyen-Age des cathédrales, des châteaux-forts et des tournois, pendant la Renaissance et sous le Roi-Soleil, au Siècle des Lumières des philosophes et des Salons, durant l'évolution industrielle du dix-neuvième siècle jusqu'à l'époque moderne où se mêlent création industrie et technique, l'Histoire montre que, tout au long des millénaires écoulés, dans la paix comme à travers les guerres, artistes et commerçants, individux et nations ont toujours enrichi le Costume, en lui apportant toutes les formes, toures les couleurs, toutes les matières, toures les richesses du monde.

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Je vais en faire mon livre de chevet pendant quelques temps ...... 447 pages.... je n'en suis pas encore à bout ..... des illustrations magnifiques.

 

 

 

25 avril 2016

Une bonne table : LA BONNE ETAPE à Château-Arnoux.

Je vous en ai déjà parlé et vous ai montré plusieurs photos du jardin. Une étape à ne pas manquer sur notre commune : LA BONNE ETAPE

Entrée

la BONNE ETAPE 7

la BONNE ETAPE 1

la BONNE ETAPE 2

lA PISCINE

 

Une bonne table et un extérieur très sympas, ne trouvez-vous pas ???

Il se trouve que notre Ami, Jany GLEIZE vient d'écrire un livre :

Si vous voulez le découvrir et vous le faire dédicacer que je vous invite à venir nous rejoindre : 

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SAMEDI 7 MAI 2016

 

MEDIATHEQUE LOUIS-JOSEPH,

CHATEAU-ARNOUX SAINT-AUBAN

 

ENTRE 10 HEURES ET MIDI,

JANY GLEIZE

DEDICACERA SON LIVRE ET PARLERA DE SON AMOUR

 DE LA BONNE CUISINE, DE LA PROVENCE ET DE SES PRODUITS.

IL EVOQUERA AVEC VOUS L’HISTOIRE DE LA BONNE ETAPE,

LE JARDIN DE LEGUMES ET DE SENTEURS,

 SES RECETTES DE CŒUR, ET BIEN D’AUTRES CHOSES ENCORE…

 

 

 

Une carrière bien remplie, une étoile au Michelin, un amour de la bonne cuisine mais surtout de la Provence et de ses produits, c'est tout cela que nous propose le chef Jany Gleize. Un livre en forme d'état des lieux, de conscience d'un héritage familial et professionnel (Gleize s'est notamment formé auprès de Michel Guérard, Alain Chapel, Jo Rostang ou encore Pierre et Jean Troisgros) accompagné par le regard fraternel du chef et de ses commentaires. Tandis que la première partie se dresse comme un inventaire historique de sa cuisine (la maison Gleize, le chef, ses inspirations et la relève, le jardin potager "Jean Rey", les produits favoris, les conseils de conservation et les ustensiles) parsemé de recettes (champignons de pin à la grecque, tapenade jarlandine, vinaigrette de la garrigue, griottes confites au vinaigre), la deuxième partie est elle entièrement consacrée aux recettes du chef, et compile une cinquantaine de classiques ou de créations : des entrées (fleurs de courgettes farcies sauce "pomme d'amour" et caviar d'aubergines, oeuf de poule brouillé aux truffes dans sa coque, foie d'agneau tendrement cuit, oeuf de poule à la purée de violets, foie gras de canard mariné à la mauresque...), des plats et garnitures (baudroie en nage de légumes riche de verveine menthe, bourride d'escargots de la Robine aux légumes d'aïoli, homard bleu rôti à la coriandre poivres et tomate émulsionnée, filet et côte d'agneau de Sisteron à feu d'enfer carottes légumes verts jusqu'à la sariette, galettes de socca, pieds et paquets Tante Gaby...), et les fromages et desserts (tomme de chèvre fraîche à la truffe noire de Provence et poire au vin rouge épicé, soupe de pêches blanches à la verveine, délice aux marrons d'Ardèche à la Bernar Venet, tarte à la courge et aux amandes de Provence...). JANY GLEIZE - LA BONNE ETAPE

 

23 novembre 2010

"CADEAUX FAITS MAISON" par "Les Féesmaisons"

Restriction budgétaire oblige !!!, les Fées maisons ont décidé que cette année les cadeaux seraient "faits maisons".

Alors : du travail sur la planche.

J'en suis à ma troisième écharpe. Dommage rupture de stock. Impossible de varier les couleurs, mais tant pis. On repèrera

ainsi les Fées maison......

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Ces écharpes sympas sont réalisées en laine Ondas de chez KATIA

Rien de plus simple.

 

echarpe_1

Lydierose m'adresse un commentaire en me demandant les explications.

Voilà les explications que je peux donner pour réaliser l'écharpe ONDAS

Dimensions : 15 cm de largeur x 100 cm de longueur.

Fourniture Ondas : Col. 74 : 1 pelote = 1 écharpe.

(en fait c'est une pelote de ruban enroulé. On ne tricote qu'avec le bord du ruban et lorsqu'on l'ouvre, c'est ce qui fait ces vagues.)

Aiguilles 4 à 4,5

Réalisation : Monter 9 m. Tric au point mousse en laissant une séparation approximative de 2,5 cm entre chaque maille. Une fois la pelote finie. Rabattre toutes les mailles.

A noter : se tricote toujours sur le bord du ruban. Afin de faciliter l'ouvrage, piquer l'aiguille d'abord dans la maille et ensuite ouvrir le ruban. Cette mesure doit être appliquée à chaque maille.

23 novembre 2010

SACS A TARTES ..........

Merci à vous les filles sympas qui avez mis des tutos sur vos blogs. Grâce à vous, j'ai essayé d' en réaliser un.

Tissu choisi et acheté par  Marycastor pour un des cadeaux faits maison. Réalisation "bibi". Pour un premier, je l'ai assez bien réussi. Pour ne pas perdre la main, je vais en faire d'autres, Mais je laisserai le soin à Marycastor de préparer les tartes faites maison au moment de les offrir.

CADRE_SAC_A_TARTE

19 décembre 2010

ECHARPE POUR HOMME ..

Après ma dizaine d'écharpes Femmes, me voilà plongée dans mes écharpes pour homme. Toujours en laine KATIA, car nous n'avons plus que cette marque sur place. Pelote "Marathon" que je tricotte avec du 4 1/2 - Coloris Tintada (gris clair)  Côtes 2 m envers 2 m endroit contrariées (sur nombre de mailles imper) ainsi le dessin est identique des deux côtés. Celle-ci est pour cher et tendre mari.

PS.

Petite précision sur le point : tu as raison Mauricette, c'est bien la côte anglaise. je n'avais pas donné le nom, car les novices ne connaissent pas le terme côte anglaise, mais une maille endroit, une maille envers, c'est le BA BA, et la plupart connaissent. L'avantage de la côte anglaise elle est identique des deux côtés et ne s'enroule pas sur les bords.

Et Anne, tu as tout faux. Ce n'est pas du tout un point de riz. Je tricote toujours 2 m endroit - 2 m envers à chaque tour, sur un nombre de mailles impair. Il en résulte que seule la 4ème maille est toujours à l'endroit. Voir sur le modèle. On voit bien qu'il y a qu'une seule maille endroit qui suit et monte tout le long.

Le point de riz, si tu le fais sur deux mailles, tu tricotes sur un nombre pair, tu fais deux m. endroit, deux m. envers, mais le rang d'après, tu fais l'inverse, deux m. envers, deux m. endroit. Il n'y a pas de maille qui suit et le dessin ne fait pas une côte, mais un damier. ¨Compris les filles ?

Je ne suis pas une pro du tricotage, mais j'ai toujours tricoté. (je n'étais pas plus haute que trois pommes, ma maman me faisait tricoter les habits pour mon poupon, et ma mamée, elle m'apprenait à faire des fleurs soit au crochet soit au tricotin, sans parler de la broderie......)

A vos aiguilles, une écharpe rien de compliqué   ! c'est tout droit.

ECHARPE_HOMME

21 décembre 2010

DECOR DE CRECHE VIVANTE : Jour J - 3

Après la neige, que d'eau, que d'eau. Aujourd'hui, il a plu tout le jour. Suite à mon message d'hier, cet après-midi je suis allée à l'église de l'Escale préparer le décor pour la crèche vivante. Qu'en pensez-vous ? Nouveau cette année, le fond de scène. Pas mal cette idée de grotte et je vous présente mon petit Jésus. Effectivement Femme 1900 me dit que le Petit Jésus ne devait pas être si bien habillé, peut-être, mais comme je ne peux quand même pas le présenter tout nu, j'ai pensé que présenter un bébé mailloté était ce qu'il y avait de mieux.

J'ai disposé mes petits bancs pour que les enfants puissent se mettre en place directement. c'est qu'il faut essayer de  penser à tout.

. .DECOR_DE_CRECHE

22 juillet 2010

Quand je fais la Bugade avec mes "Sabots" .....

Le_drap_6___Copie___Copie

L'art et le savoir faire d'un métier d'hier pour des sabots et des galoches d'aujourd'hui.

Atelier situé au coeur de l'Auvergne entre Murol et Saint-Nectaire.

Suite à mon article du 9 juillet où je vous présentais une très jolie paire de sabots chinés à la brocante, pour répondre à mon amie Garibondy, je vous présente aujourd'hui les sabots que je mets avec mon costume paysan. Je les ai achetés, il y a juste 4 ans, chez un Sabotier que j'ai découvert lors d'une escapade gourmande de trois jours du 21 au 23 juillet 2006 à Saint Nectaire en Auvergne.

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Le_drap_6___Copie

Nous avions réservé une chambre à l'Hôtel Mercure de Saint-Nectaire et pendant trois jours, nous avons découvert le charme de ce coin d'Auvergne que nous ne connaissions pas. C'est ainsi que sommes arrivés à SAPCHAT, un petit village niché entre les montagnes et les sources d'Auvergne et surprise, un Atelier Artisanal comme je les aime :

ScannedImage_5

Depuis que j'avais envie d'une paire de sabots ... mais en fait aujourd'hui, je regrette de ne pas avoir pris également une paire de galoches ! Mais que sont les galoches ? : des chaussures à semelles de bois mais avec le dessus cuir. Elles sont plus confortables tandis que les sabots sont creusés dans la pièce de bois. C'est la différence. Nos paysans avant avaient des sabots. Les galoches étant plutôt portées par les enfants.

ScannedImage_6

SAPCHAT, village plein de couleurs et de senteurs, Sapchat, village natal d'une grand-mère maternelle, village refuge des citadins en vacances mais aussi de deux parisiens venus s'y installer des années auparavant. Il n'existait plus de sabotiers ni de galochiers aux alentours. Dans une région où le sabot et la galoche furent si liés à la terre, comment redorer leur blason si ce n'est en les faisant revivre ? ... Les citadins sont devenus galochiers, simplement. Des années d'incertitude, de luttes et de découragement, mais aussi deux enfants pleins d'élans et de rires, des amis fidèles à tous les moments. Petit à petit, les galochiers ont fait leurs preuves. Après avoir essuyé des regards dubitatifs, ou ironiques, des yeux différents se sont posés sur eux.

Aujourd'hui, on vient les voir travailler ; les plus "vieux" se souviennent des galochiers de leur enfance, rappel nostalgique d'un passé heureux ou malheureux, ils se souviennent ... "L'odeur du cuir, le bruit du marteau, les gestes d'un parent galochier ..." Nous avons préservé cette activité parce que nous voulions que ce vieux métier nous permette de vivre, mais aussi et surtout parcequ'il nous plaît et nous souhaitons que nos enfants se souviennent eux-aussi de l'odeur du cuir, du bruit du marteau ... Il nous fallait croire pour prouver qu'un morceau de bois et un morceau de cuir pouvaient chausser l'homme saturé du 20ème siècle. Nous y avons cru - pari gagné !

(Texte recopié sur leur plaquette)

à la disposition des visiteurs

Si d'aventure vous passez dans ce coin, n'oubliez pas de leur faire une petite visite.

Leur atelier a été honoré par la visite de M; Gérard KLEIN

pour l'émission TV "Va Savoir" et il est cité dans le Guide Vert Michelin

ScannedImage_7

..photo_ecoliers_sabots_1_

Je vous invite à aller jeter un coup d'oeil sur un site que j'ai trouvé très intéressant :

www.le-temps-des-instituteurs.fr

Allez voir dans la rubrique : Documents, puis cliquez sur la tenue de l'écolier.

Vous y découvrirez les sabots et galoches .....!

BONNE LECTURE A VOUS TOUS !.

Un commentaire me permettra de connaître  vos impressions ....

12 février 2011

ELLE BRODE ...... ELLE BRODE ......

Mon amie "Femme 1900" a travers tout le travail de recherche qu'elle a effectué pour la création de son futur musée, a récolté un nombre inimaginable de modèles de broderies qu'elle a eu la très bonne idée de regrouper dans un nouveau blog qu'elle vient de monter. Un travail titanesque. Imaginez le nombre de photos qu'elle a du prendre, scanner et saisir sur son blog. des heures de patience. Amies brodeuses, il faut absolument que vous alliez lui rendre visite et lui laisser un petit commentaire. Je sais bien que les soirées sont très longues l'hiver dans la Creuse, alors que l'épais manteau neigeux recouvrait la campagne environnante, mais elle a très bien sû les remplir, en tout cas le résultat est là :

http://elle-brode.over-blog.com

Ci-dessous une broderie ancienne sur laquelle je suis entrain de cogiter. Peut-être vais-je récupérer le modèle de la broderie et les perles en verres pour me faire un fichu de bastidane. Qu'en pensez-vous ???

broderies_anciennes

11 novembre 2010

CALENDRIER DE L'AVENT

Pendant les vacances de La Toussaint lors d'un après-midi shopping à GAP, avec ma fille, nous avons acheté quelques coupons de tissus pour les futurs ouvrages des "féesmaison". Mon regard s'est posé sur des planches de calendriers de l'avent à confectionner (marque anglaise). Parmi plusieurs modèles proposés, celui-ci m'a beaucoup plu et je me suis laissée tenter.

Vu le temps pluvieux et froid de ces derniers jours, je me suis attelée à cet ouvrage, et coupe et recoupe et assemble et pique. J'ai doublé ma planche support avec un tissu satiné vert et entre deux, un morceau de ouate et j'ai disposé dessus toutes les petites poches numérotées dans le désordre ! .....

Voilà le résultat. Je l'ai terminé cet après-midi. Qu'en pensez-vous ? mais je n'ai fait qu'un calendrier alors que j'ai deux petites "souris", Il va falloir que je mettre deux petits présents par poche...... J'ai piqué le montage photo à Marycastor.

Calendrier_de_l_Avent

11 novembre 2010

VESTE SANS MANCHES EN LAINE VELOURS

Je vous présente mon ouvrage "tricot" de la semaine, une veste sans manche bien chaude en laine velours,  tricotée avec des aiguilles N¨°7, pour ma petite fille "Chacha" Elle l'a aussitôt revêtue et elle vient de partir avec. Je n'ai pas fait de manches pour qu'elle soit plus facilement portée pour réchauffer un anorak ou être mise à la place d'un pull dans les classes surchauffées. Je suis entrain d'y faire un bonnet avec la laine restante.

veste_velours

veste_vue_de_dos

 

Réponse au commentaire de Mado, puisque son adresse email aparemment n'est pas bonne, mais la réponse profitera ainsi aux autres :

 

Bonsoir Mado,

¨Pour ce gilet qui est tout droit, pas besoin de patron ni d'explications."

J'ai simplement monté des mailles un nombre suffisant en mesurant sur un autre pull, j'ai fait quatre rangs au point mousse et j'ai ensuite tricoté tout driot au point de jersey. Je n'ai même pas fait de diminutions pour les enmanchures. et en haut pour les diminutions des épaules, j'ai divisé mon nombre de mailles restantes en trois. et J'ai diminué mes épaules en divisant le tiers en trois fois. et j'ai laissé les mailles de l'encolure (le tiers des mailles au milieu) sur une grosse épingle en attente.

Après j'ai repris les mailles de l'encolure et du tour des enmanchures en faisant quatre rangs au point mousse pour la finition.
La laine velours étant assez épaisse on ne distingue pas trop les points. Inutile de faire un point fantaisie. Mais je peux vous dire que cet ouvrage est très doux et chaud..

Il n'y a plus qu'à .... Bien à vous

Joëlle de LA MALLE AUX TRESORS
 
 

29 novembre 2010

LA VALSE DES ECHARPES ........!

Ma mercière a enfin reçu de la laine Katia noire pour les écharpes. Je me suis empressée d'en tricoter trois pour les mamies fées. J'en ai tricoté sept au total et j'ai commencé mes emballages cadeaux. Il n'y aura pas de jalouses, chacune aura la sienne dans son assiette. qu'en pensez-vous ?? A présent, il faut que je pense aux messieurs.

Dans son commentaire ci-dessous, Isabelle trouve que cette laine n'est pas facile à tricoter. Effectivement quand j'ai commencé la première écharpe, je me suis demandée si j'allais m'en sortir. Mais en fait, il ne faut pas s'embêter à être trop minutieuse. Il faut laisser 2cm 1/2 entre chaque maille, J'ai mesuré la première maille, mais après il faut faire au pif. C'est pareil pour prendre la maille du bord :  un fil, deux fils ,??? là est la question qu'on se pose. Pour que ce ne soit pas trop fragile, je déroule et je pique dans le petit rebord qui reste, je ne pose pas la question à savoir combien il y a de fils. En fait, il ne faut pas s'embêter. Maintenant j'ai pris le coup. Pour ma part, je ne tricote que le soir en gros de 19 H 00 à 22 H 00 en regardant la télé. Je fait une écharpe en deux soirs. Tu ne m'a pas dis Isabelle si tu avais fini ton écharpe ?

Je trouve ce modèle sympas. Les écharpes sont tendances cet hiver, mais as-tu vu le prix d'une écharpe en boutique ??? et même sur le marché. Cela vaut la peine d'un peu s'embêter. La mère NOEL a tellement de petits présents à faire....

ECHARPE_1

15 mars 2011

PHOTOS D'ECOLE A SAINT-AUBAN

En complément à mon article du 30 décembre 2010 dans lequel je vous montrais mes photos d'école, lors de l'exposition de la cité de Saint-Auban, j'ai retrouvé d'anciennes photos prises à l'école libre des garçons datant de 1940 : Peut-être que des "papés" aujourd'hui se reconnaîtront . Cette école était située sur la Place Pechiney au coeur de la cité, sur la place où se trouvaient tous les commerces. la cour n'était pas encore recouverte de bitume mais était à  même le sol battu, un terrain idéal pour jouer aux billes :

 

Ecole_des_Gar_ons_3_1940

 

Ecole_des_Gar_ons_4_1940

Ci-dessous, une photo "choc", et rare, mais qui a existé, pendant la guerre, aux abords de l'école privée il y avait des tranchées ...Je connais une dame qui a été très émue quand elle a vu cette photo et elle a d'ailleurs voulu que je lui la fasse tirer. car cela lui rappelait des souvenirs et quels souvenirs .....! Ces enfants partent à l'école avec le cartable d'un côté et le  masque de l'autre ....! Les garçons étaient tous en culotte courte, portaient le béret et un bon nombre avaient la blouse.

 

 a_l__cole_avec_le_masque

1 mai 2011

CIGALE D'ARGENT POUR NOTRE AMI, LOUIS BONNET

C'était jour de grande fête, hier à Oraison pour tous les félibres de notre département. Un des nôtres, Louis BONNET a été nommé Cigale d'Argent. Ci-dessous article paru dans la presse de jeudi qui vous permet de découvrir le personnage de "Loulou" (pour les amis) :

ScannedImage

 

Rendez-vous était donné à la salle de l'Eden à 16 h 00. Le groupe des Fileuses d'Oraison avait très bien décoré la salle et félicitations à Suzon qui avait confectionné de très belles cigales qui étaient venues se poser sur les pans de murs parmi de jolies fleurs aux couleurs de la Provence. 

 deco_de_la_salle

Sur le côté de la salle on pouvait découvrir une rangée de "chevaux" bien décorés dans l'attente d'être montés par leurs cavaliers .....!

1

En l'absence du Capoulié, c'est Le Majoral, Miquèu BENEDETTO qui a présidé cette manifestation :

 

 

 9

Au rang des officiels, René MARTEL, Sendi de la maintenance de Prouvenco, la 1ère adjointe au Maire d'Oraison, deux conseillers généraux, Messieurs CLEMENT et SARDELLA qui par leur présence sont venus témoigner leur amitié à Loulou.

A chacun de lire son texte puis c'est le moment de "l'espingoulado"

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devant une assistance nombreuse.

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après les remerciements de Loulou en provençal, un de ses fils présent lui a rendu hommage, quelques mots très touchants en lengo nostro. Loulou a été un excellent professeur et le fiston un bon élève car il parle parfaitement le provençal.

cigale_d_Argent_Loulou_BONNET_018

 

A noter dans la salle parmi les nombreuses personnes présentes, outre "Lou coumitat dei Felibre bas aupen" et Le groupe des "Fileuses d'Oraison", qui nous accueillait, la présence de groupes amis, tels que "Lou Païs Briançonnais" et un groupe Auvergnat.

Ci-dessous : le responsable du groupe Briançonais annonçant la prestation des danseurs :

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Nous nous retrouvons avec des danses des Hautes-Alpes  :

 brian_on

 

Brian_on_Suite

S'en est suivie la lecture d'un poême sur la cigale écrit par notre conteur "Momont des Colinnes". Vous le connaissez déjà, je vous l'ai présenté l'année dernière. Il a lui aussi la cigale d'argent.

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A la fin du poème, une entrée fracassante, celle des "Fielloue d'Auresoun" avec une danse très particulière que je vous laisse découvrir :

La_danse_des_chevaux

La_danse_des_chevaux_2

Le groupe des Fileuses d'Oraison nous a agréablement surpris. Il a beaucoup travaillé cette année. Ce groupe peut, à présent, vous présenter un spectacle de danses très complet, avec des figures assez compliquées. Les Fileuses nous présenté un échantillon de leurs danses, entre autre :

* le quadrille provençal, qui n'est pas simple : "La quadrilha"

(j'ai eu la chance d'apprendre cette danse avec Lucienne PORTE MARROU'

Air : la Noça à fricota tel qu'on le dansait au Calen de Marseille.

 Le_quadrille

 C'est un quadrille à cinq figures chacune se composant de  :

1 - Saluts (8 mesures)

2 - Première partie (16 mesures)

3 - Contrepartie (16 mesures)

Première figure : "lou Pantalon"

Deuxième figure : "l'Estiu"

Troisième figure : "La Galina"

Quatrième figure : "La Pastorèla"

Cuinquième figure : "Lou Canestèu"

 * "la Polka Tabocha". C'est une polka des terres froides : de la région Nord de l'Isère.

La_Polka_tabocha 

 La Tabocha serait le faiseur de Galoches : Chaussures montantes en cuir sur une semelle de bois.

chez nous : la taboucho : vieux sabot

 et enfin "Le Coquelicot" qui est aussi une danse difficile.

un quadrille à cinq figures

lE_COQUELICOT

Première figure : "Passejada" : La Promenade

Deuxième figure :"Lei Banastas" :  Les corbeilles

Troisième figure : "Vira-Vira"

Quatrième figure : "Lei Visitas" : Les visites.

Cinquième fiture : "La galopa" : Le galop.

 

 J'avais commencé à apprendre cette danse avec les dansaire, mais c'est super car je vais pouvoir la maîtriser avec les fileuses, afin de pouvoir la danser avec elles. En tout cas, Chapeau pour cette belle prestation... !

Ce groupe était accompagné au galoubet et tambourin par Miquèu et Loulou.

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Le mot de la fin par la Présidente du groupe Les Fileuses d'ORAISON : Madame Colette BEAUDUN, "Coco" pour ses amis qui remercie tous les participants et nous invite à poursuivre ce moment très convivial autour d'un apéritif dînatoire ......

 coco

Puis la remise des bouquets :

 Remise_des_bouquets

Et bien sûr la photo souvenir :

 photo_souvenir

 Fin de l'après-midi - Première partie.

Pour mes amies blogueuses qui me cherchent, je suis sur le rang du haut.

11 mai 2011

EXPOSITION BRODERIE : L'ART DE LA TABLE (suite et fin

Je vais continuer la visite de cette magnifique exposition en commençant par une nappe intitulée :

"Pierre de Ronsard"

Cette nappe est réalisée avec un tissu Aida de laine entièrement au point de croix.

Nom de la brodeuse : Madame GAY Odile de MANE

Cet ouvrage a nécessité 450 Heures de travail - 61000 Points - 80 Echevettes.

Je vous laisse évaluer le prix de cette nappe....!

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 foug_re

 

ton_de_gris

 

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Cette nappe ci-dessous, N° 38 a été appelée "SURF". elle est réalisée dans un tissu de lin blanc. Points enmolyés : satin, tige et cet ouvrage a encore été réalisé par Madame Genevière RICHARD de Saint-Auban.

 

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 Ci-dessus nappe de lin bis au points de tige, de noeud et de passé empiétant.

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Ci-dessous, une nappe appelée "Capucine"

en tissu de lin blanc

Point de tige, de noeud et passé plat empiétant.

réalisée par Madame BALLIN Marie-claude d'APT.

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et pour finir, n'hésitez pas à agrandir cette nappe pour voir les détails de la broderie, il s'agit de celle réalisée par Madame Maryse RENAULT elle-même, meilleur ouvrier de France en 1989

 

053

Vous la voyez ci-dessous de dos devant sa table.

meilleure_ouvri_re

 

Nous remercions Madame Maryse RENAULT, tout d'abord d'avoir permis à toutes ces brodeuses de talent d'exposer leur travail, mais surtout, d'avoir permis au public de pouvoir admirer cette exposition d'Art de la table qui est certainement une des plus belles de la région.

J'espère que toutes mes photos vous auront plu. Bien à vous.

12 mai 2011

Un peit pensionnaire dans mon jardin......

Tranquillement assise sur ma terrasse, devinez qui je viens de voir arriver presque à mes pieds ???? un petit hérisson pas du tout effarouché. En bonne hôtesse que je suis, je lui ai souhaité la bienvenue avec une petite coupelle de lait et incroyable mais vrai mon petit visiteur m'a rendu la politesse, en faisant honneur à cette collation qu'il a très appréciée.

h_risson

13 mai 2011

MINI POCHON

minipochonMarrycastor des FéesMaison est toujours pleine d'idées. Ya qu'à ..... C'est très facile à dire.

Le dernier petit livret qu'elle m'a ramené traite des "rangements à coudre : "Jeu de Fil - Le temps apprivoisé" de Cécile Franconie. A la page 40, vous y retrouvez le modèle de petits pochons, comme celui-ci que je viens de réaliser. Des rangements malins à confectionner en un tour de main pour un atelier bien rangé.

Quelques coupons colorés, du fil et une aiguille, un soupçon de fantaisie .....

 

24 mai 2011

J'avais dix ans en Août 1944 ......

Pour toutes les personnes qui sont intéressées par l'histoire de notre terre bas-alpine, je vous présente un ouvrage que l'auteur vient de me remettre avec une dédicace car je vais l'offrir à ma maman qui est née en 1932. Il s'agit de Monsieur Robert BLANC, né en 1934, aujourd'hui jarlandin que je connais très bien et je dois dire que je suis époustouflée, car son ouvrage est d'une grande richesse documentaire. C'est un travail de mémoire et un témoignage de l'époque des années 40 qui a pour sujet les bombardements de Sisteron en août 1944 et des ses environs. J'y ai découvert également des photos du pont de Volonne et de Château-Arnoux, d'où un intérêt pour la jarlandine passionnée de patrimoine que je suis.

En effet, Monsieur Robert BLANC est né et a grandi dans la cité de Paul Arène durant cette période trouble. Ce livre n'est pas un ouvrage littéraire, car il n'est ni écrivain, ni historien, mais une oeuvre bâtie à partir de ses souvenirs d'enfant de 10 ans, sur des faits qui se sont produits dans la vallée de la Durance et sur les bombardements de Sisteron : les dates des 15, 16, 17 et 19 août sont gravées à jamais dans sa mémoire.


Soixante-sept ans exactement ont passé, depuis ces évènements tragiques. Monsieur BLANC avait neuf ans et demi en 1944, à partir de ses propres souvenirs, par recoupements et d'après des témoignages d'amis qui ont vécu ces moments difficiles, il a voulu résumer en quelques pages toutes ces actions. Il a voulu rétablir certains faits à leur juste valeur.

Il a estimé qu'il avait un devoir de mémoire d'exposer ce qu'ont fait de beau, de grand, les F.F.I. la défense passive, les pompiers de Sisteron,....... ces héros anonymes tombés gratuitement pour libérer notre patrie et sauver des vies.

Ce livre, a nécessité cinq années d'un travail passionné.

ROBERT_BLANC

 Je ne vous en dirais pas d'avantage pour que vous puissiez le découvrir si vous en avez envie. Vous pouvez vous le procurer à l'Office de Tourisme de Sisteron.

je vous fait part uniquement de la Conclusion de M. Robert BLANC :

" Voilà pourquoi en ce 15 août 1944,

 les cigales de Paul Arène se sont tues dans le coeur des Sisteronais.

Voila pourquoi 60 ans après,

 nous les Sisteronais nous aimons notre SISTERON.

Mais les Sisteronais, avec leur coeur, leurs mains, leur courage ont reconstruit SISTERON.

Voila pourquoi SISTERON est devenue la plus belle ville de notre département

 et la PERLE DE LA HAUTE PROVENCE".

 

 

 

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