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"LA MALLE AUX TRESORS"
"LA MALLE AUX TRESORS"
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13 mai 2010

Les "FABRIQUES DE TERRAILLES" à Château-Arnoux au XVIIIe siècle.

Pour faire suite à mon aticle précédent :

La carrière d'Argile de Château-Arnoux

carri_re_d_Argile_4

LES GERLANDINS

Dans le même temps ou Moustiers est célèbre par ses luxueuses faïences, beaucoup plus modestement Château-Arnoux est le premier centre en Haute-Provence pour la fabrication de la vaisselle commune, celle de tous les jours, l'indispensable "Terraille".

Dans une statistique départementale de 1783 Château-Arnoux vient en tête pour cette activité avec huit fabriques devant Peypin qui en possède six et La Palud, près du Verdon qui en a cinq.

Cet artisanat à Château-Arnoux remonte évidemment à une époque plus ancienne et le sujet mériterait des recherches approfondies.

         Mais, en attendant, d'après l'excellent cadastre dressé en 1732 pour la communauté de Château-Arnoux, nous pouvons établir la liste des "potiers à terre" et "fabriques et terrailles" en activité.

Ce sont :

* au quartier de Charge Rosse, dans le Village :

- Gaspart ROUBAUD

- Michel RICARD

- Claude PULVERAIL, mais celui-ci à une date un peu postérieure. Il a donc pu succéder à l'un des précédents.

* au quartier de la Gabelle, en haut du village :

- Jean Gaspart GIRARD

- Pierre BRUNET

- Jean CHAUVET, remplacé un peu après 1732 par Michel CHAUVET.

* et enfin au quartier dit "aquo de Girard" :

- Pierre AUDIBERT

Ce sont donc en 1732 au moins sept artisans qui vivent de cette activité. N'oublions pas en plus, la présence d'une tuilerie au quatier de Champara. Toutefois les tuileries avaient en général une activité saisonnière.

En 1791, on a retrouvé dans les archives : un potier à terre, Marc Antoine HEYRIES qui au cadastre possède une terre de 2009 cannes (4018 m). Pour info : 1 canne = 2 m = 8 pans de 0.25 m.

En 1836, on recense 4 potiers à terre :

- Joseph SANTON 44 ans

- Michel ANDRE 57 ans

- Michel ANDRE 20 ans , fis du précédent.

- J.Joseph ANDRE 32 ans.

Que de cet artisanat, important à CHATEAU-ARNOUX, vienne le surnom de ses habitants voilà qui paraît tout à fait logique.

Ce surnom de "gerlandins" qui tend à devenir "jarlandins" est indiqué par Victor LIEUTAUD, Historien et notaire à Volonne en 1910, dans une longue liste où figurent tous les surnoms des habitants de la plupart des communes du département.

On peut penser qu''en effet, une spécialité des potiers de Château-Arnoux était la jarre, excactement la "gerle".

Cette industrie locale de la poterie disparaît avant la fin du XIXème siècle.

En 1902, il n'y a plus aucune fabrique à Château-Arnoux. Il en reste une seule à Peypin (Bontoux) et à La Pallud (Peisselon)

Le_four___poterie

Vous avez l'explication pourquoi dans la présentation de mon blog, j'ai mis ma petite fille en costume devant une Jarre de Château-Arnoux.

Il existe encore un four à poterie dans une maison du village. La proriétaire a eu la gentillesse de nous le faire découvrir :Un_four_priv__dans_le_village

Quelques poteries anciennes ont été prêtées par les habitants voisins, pour la circonstance le jour de l'inauguration du circuit du "Four au Moulin"

Quelques_poteries

Je pense que ces quelques explications sur les poteries vous auront plues.

C'est certainement parce que je suis "Gerlandine" ou "Jarlandine" que j'apprécie particulièrement les poteries ....

Source : Raymond Moulin Annales de Haute-Provence

  Bulletin sur Château-Arnoux N° 303 et recherches Patrimoine

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24 mars 2010

FETE DU COSTUME AU CHATEAU DE SAUVAN : Date à retenir dans votre agenda

l_Orient_d_un_Gentilhomme_06

 

 

Prix de l'entrée : 6,00 € durant cette journée

( gratuit pour les personnes costumées )

Renseignements : 04 92 75 05 64 (le Château)

06 13 15 39 01 (Mme Rivière)

 

Parking prévu à l’extérieur du château

Château de Sauvan (près de Forcalquier)

Route d’Apt à MANE 04300

 

Fête du costume Dimanche 06 juin 2010

dans les jardins

10 h ouverture du marché aux textiles anciens

11h défilé costumé autour de l’obélisque

Apéritif offert aux personnes costumées

Piquenique tiré du sac

15 h inauguration de l’exposition :

L’orient

d’un gentilhomme 

14 août 2010

LE CHATEAU DE LANGEAIS

Vie et splendeur d'une résidence seigneuriale entre TOURS et SAUMUR.

Histoire et architecture du château royal de LANGEAIS :

Le rois Louis XI ordonne la construction de langeais en 1465. Le château a fait partie du domaine royal jusqu'à Louis XIII, puis a appartenu à plusieurs familles qui l'ont toujours entretenu. L'homme d'affaires Jacques Siegfried l'achète en 1886; Il le restaure et le meuble superbement avant de le donner à l'Institut de France, qui en a la garde depuis 1904.

L'aspect extérieur du château avec ses mâchicoulis et ses hautes toitures, est inchangé depuis le Moyen Age.

LE_PONT_LEVIS_DU_CHATEAU_DE_LANGEAIS

A l'intérieur, les pièces sont garnies de carrelages tous différents, reconstitués sur des modèles du XVème siècle. Les cheminées des salles d'apparât sont finement sculptées. Une d'elles est ornée d'un chemin de ronde miniature d'où dépassent les têtes des gardes du château.

Le_ch_teau_de_LANGEAIS_C_t__Jardins

Le triomphe du meuble gothique :

Les lits, les coffres aux serrures ouvragées, les chaires et les crédences de syle gothique flamboyant constituent avec les tapisseries un ensemble unique en France qui redonne vie au Moyen âge.

les_tapisseries

La Tour de Foulques Nerra, plus vieux château de France.

Foulques Nerra, le féroce compte d'Anjou, s'empare de Langeais en 994. De là, il s'attaque à Tours détenue par son rival le Compte de Blois. Dans l'enceinte bâtie par Foulques, une grosse tour sert de résidence. Sa haute façade domine encore la tour du château de Louis XI.

Premier_donjon_construit_en_994

La Salle du Mariage

Soyez les témoins du mariage qui unit la Bretagne à la France

Mariage_de_Anne_de_Bretagne.

Le 6 décembre 1491, Anne, Duchesse de Bretagne, âgée de 14 ans, épouse à Langeais le roi de France Charles VIII. Anne arrivée secrètement dans la nuiit, revêt sa robe de drap d'or garnie de cent soixante peaux de zibeline. Le mariage est célébré à sept heures du matin.

Reconstitué en son et lumière avec quinze personnages d'un réalisme saisissant. Le mariage est raconté par Jean Favier.

J'ai beaucoup aimé la visite de ce château et je vous le recommande.

Le pont de Langeais

Arpès le château, je pense qu'il va de soit, que je vous montre le Pont de Langais. un très beau pont au décor gothique de 1937. Il a été inauguré en 1849, détruit en 1859 (foudre), 1871, 1940, reconstruit en 1861, 1874, 1937, 1951; C'est un pont suspendu de 359 m. Trois travées de 90 m - deux travées latérales de 44.3 m.

le_pont_de_langeais

3 décembre 2010

JEAN COUTAREL sera dimanche à SISTERON

J'invite toutes les personnes qui ne le connaissent pas, à aller découvrir Jean-COUTAREL, ce dimanche, à SISTERON et ceux qui Le connaissent, j'en suis sûre seront ravis de retourner l'entendre. il joue du galoubet et du tambourin d'une façon extraordinaire. J'ai eu la chance de l'entendre à plusieurs reprises : c'est un personnage complet : il conte, il chante et il joue avec dextérité.

COUTAREL

oui,je sais, certaines d'entre vous qui lisent mon blog, se trouvent à des kilimètres d'ici, certaines même sont bloqués dans la neige, alors pour que vous ne soyez pas  trop frustrées, j'essaie de vous mettre quelques vidéos,

voici une présentation de ce personnage avec un film de PROVENCE TV

Jean Coutarel Artiste provençal
envoyé par provencetv. - Films courts et animations.

28 septembre 2010

CARLUC : un Prieuré vénéré de tout temps ....

Ce samedi 25 Septembre : première journée conviviale et culturelle, de la toute nouvelle association :

"Lou coumitat dei Félibre bas-aupen"

Découverte du prieuré de CARLUC, commentée par notre Majoral : Miquèu BENEDETTO.

Mémoire bâtie :

A l'écart des grands mouvements industriels et urbains, la Haute-Provence conserve l'empreinte intacte de l'homme dans la pierre. C'est pourquoi aujourd'hui nos villages se visitent aussi comme des monuments, des musées vivants à ciel ouvert où la mémoire résonne encore. Après les vieux métiers dimanche dernier à Allemagne-en-Provence. Aujourd'hui je vous présente notre balade de Samedi.

CARLUC

"Un site où la nature et les ouvrages des hommes sont intimement mêlés"

Situé sur la RN 100 entre Reillanne et Céreste.

_0001_1_

4 km avant Céreste, prendre un petit embranchement sur votre droite, en venant de Reillane, Vous traverserez un petit pont romain sur l'Encrême ainsi que le Petit Carluc et le Grand Carluc, et au moment où vous vous aprêterez à rebrousser chemin croyant que vous vous êtes perdus, poursuivez sur quelques centaines de mêtres encore, prendre sur votre droite et sur ce chemin vous découvrez en face de vous un grand portail en fer forgé avec des fléchages de randonnées, C'est l'entrée d'un Mas privé mais si vous tournez la tête sur votre gauche vous découvrirez avec surprise la chapelle mystérieusement cachée entre les arbres.

CARLUC_1

 

CARLUC

"Le mot est étrange, il vient de la nuit des temps, avec des consonances de magie noire, aussi bien que d'enchantement. Il évoque le roc, l'eau, le bois : roc sacré, eau sacrée, bois sacré.

Quant au lieu, il est lui aussi empreint de mystère, Il ne laisse pas indifférent : on aime ou on fuit. Chacun est assis au creux de lui-même et cela n'est pas toujours supportable. Même mutilé, ruiné, profané, ce site rayonne encore très fort.

L'on ne parle pas de Carluc au passé, On dit : qu'est-ce qui se passe ici ? Pourquoi avons-nous froid dans le dos et à la fois envie de nous arrêter et de faire silence ? Revenu chez soi, on a envie de revenir, d'interroger plus attentivement ces pierres, ces arbres, ces eaux.

C'est que Carluc est notre Chalieu, notre Maison-Dieu, notre Charité-Dieu. C'est véritablement l'un de nos bois sacrés, l'un de nos hauts lieux provençauix, comme Calès, Montmajour, Venasque, Buoux ou Ganagobie, avec lesquels Carluc a tant de points communs : la même assise de molasse entaillée à des époques antiques, les mêmes sources sacrées, les mêmes chênes verts séculaires, les mêmes lézards bleus à tête de dragon, les mêmes tombes énigmatiques alignées à même le roc ... sans doute aussi les mêmes hommes, les mêmes ermites, et tout cela mélangé dans la grande fresque d'une histoire ininterrompue, dont votre venue est simplement le dernier épisode, important. Pour vous

Pour répondre à vos interrogations, Guy Barruol vous apporte sa science d'archéologue, l'abbé Luquet vous invite au rêve et Jean-Pierre Peyron à la marche autour de Carluc, chacun pour faciliter l'approche d'un lieu hors du commun. Mais ils vous laissent en plein mystère, devant la source sacrée, au seuil de l'hypogée, au pied des falaises mystiques. C'est à vous de trouver, de lire avec le coeur, d'imaginer ou d'écouter. A vous d'écouter Stefanus et Crescentia, à vous d'interroger les pierres et les arbres, les tombes des prieurs ou celles de ces enfants alignés côte à côte, celle des tâcherons, des moines, des paysans ou des pélerins qui ici ont trimé, ont aimé, ont prié, voués par alternances à Dieu et au Diable, comem vous et moi, dan sl'éternelle quête d'amoiur et de lumière

Carluc, site initial et site initiatique, à la fois bâptismal et sépulcral, terre de nuit sous un ciel de lumière, vas-tu seulement déconcerter un peu plus nos esprits fatigués, ou bien vas-tu pouvoir enfin nous dérouter des chemins trops banals où nous nous enlisons ? ...

Tout ce que nuos 'n'avons pas écrit ici, c'est à toi de nous le dire."

P.M.

(c'est la préface d'une brochure qui a été publiée en 1980, à l'occasion de l'Année du Patrimoine, avec le concours du Parc Naturel régional du Luberon et de l'Association pour la Sauvegarde et l'animation du prieuré et du site de Carluc. Les Alpes de Lumière N° 68)

Je vous invite à découvrir Carluc sur ce diaporama. Vous retrouverez les photos dans l'album de gauche avec les légendes que j'ai pu donner. et peut être aurez-vous envie de venir découvrir cet endroit ?

Pour les visites guidées du Prieuré de Carluc, s'adresser à l'Office de Tourisme de Céreste. www.cereste.fr

 

 

Un lieu vénéré de tout temps.

Carluc a quelque chose de fascinant. Etrange et en même temps reposant. Cet endroit a inspiré la vie spirituelle depuis plus de 2000 ans.

Ancien site de culte druidique, il s'est transformé, comme c'est souvent le cas, en un lieu de culte chrétien vers le Vème siècle. Puis il fut abandonné et devint bien plus tard propriété de l'Abbaye de Montmajour.

Au XIème siècle le Prieuré fut édifié à la demande de l'abbé de Montmajour Archinric qui y aurait été inhumé en 1021.

 

Une étape sur les routes de Compostelle et de Rome.

CARLUC_18A proximité de l'ancienne via Domitia, qui reliait Rome à l'Espagne, Carluc est devenu au moyen âge un important lieu de passage de pélerins qui voyageaient entre l'Espagne et l'Italie.

 

Prieuré et aménagements rupestres.

Outre le Prieuré lui-même, ce qui retient immédiatement l'attention, ce sont ces nombreuses tombesCARLUC_33 antropomorphes souvent de petites tailles, creusées dans le rocher.

Dans le prolongement de la nécropole, on découvre une galerie taillée dans le roc débouchant sur ce qui devait être une autre église de plan carré.

On peut également observer divers aménagements rupestres qui appartenaient sans doute à des constructions à usage d'habitation et les restes d'un rempart.

 

Cette agréable journée s'est terminée par une partie de pétanque. Merci à notre Majoral, et Président : Miquèu BENEDETTO qui a été un guide parfait, comme d'Hab ! ..

 

 

 

 

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20 décembre 2010

LA CRECHE VIVANTE A L'ESCALE

Dernière ligne droite avant "NOUVE". Vendredi c'est le grand jour de la crèche vivante à l'ESCALE (Petit village des Alpes de Haute-Provence sur les bords de la Durance). Je vous y donne rendez-vous. Si vous passez par là, vous m'y trouverez avec toute ma petite troupe de santons vivants. Ils sont un peu moins nombreux cette année, et dommage, je n'aurai pas d'agneau vivant, mais je pense que les enfants présents seront les meilleurs.

Nous avons fait l'essayage des costumes mercredi, et depuis j'ai bien travaillé, ils tous fins prêts, lavés, rapassés, amidonés et fichus posés à "quatre épingle". portant l'étiquette au nom de chacun.

Vendredi j'ai donné rendez vous à tout ce petit monde à 17 H. pour s'habiller rapidement. Ca va être le feu pendant une heure.

Nous aurons - Marie - Joseph - et Jésus (j'ai mailloté mon bébé avec un molleton et une vraie ceinture brodée, un bavoir brodé et un petit béguin en trois pièces) Trois anges - trois bergers - un chasseur - un meunier - trois fileuses - une marchande d'ail - une gitane et un petit Ravi. et peut être quelques retardataires qui vont se manifester d'ici là.

et j'ai préparé mes offrandes. Tiens une question devinette, qui saurait me dire combien il y a d'offrandes ? et après, je vous donnerai le texte que je vais lire au moment des offrandes.

Ci-dessous, un aperçu de la crèche de l'année dernière.

CRECHE_VIVANTE_2009

20 décembre 2010

UN OURS A NOEL ........ de 1850 à 1980

Mon amie Jany est allée visiter une exposition qui se tient actuellement à MARSEILLE sur les Ours, Ces petits ou grands Doudous que nous avons tous eu étant enfants. Merci Jany de m'avoir envoyé ces photos

L'objet des premières tendresses est en effet l'ours en peluche.

Les enfants sont attachés à leur peluche, c'est souvent avec le hochet le premier objet que l'on voit dans leur lit, la première forme, le premier contact tactile avec un objet. la peluche a un effet sécurisant : la serrer contre son coeur donne du courage, elle devient un confident et un consolateur. L'ours, le lapin ou le chien écoute l'enfant avec bienveillance, il ne contrarie jamais et sourtout ne rapporte rien aux adultes. La douceur, la tiédeur sont appréciées des enfants transformant  les peluches en jeu de sensation.

De toutes les peluches, l'ours à la préférence.

Quand j'étais enfant j'avais un gros nounours tout marron et je l'ai conservé très longtemps.

nounours_2

NOUNOURS_1

Symbole de puissance et de férocité, traqué par les chasseurs, exhibé par les montreurs d’ours, relégué dans les zoos et réserves, l’ours est toujours au centre de débats parfois passionnés, qu’il s’agisse de sa réintroduction dans certaines régions ou de la menace de sa disparition dans l’Arctique. Comment cet animal sauvage a-t-il pu se transformer en jouet, tendre compagnon des enfants ? C’est l’histoire d’une peluche aux pouvoirs magiques et la plus produite au monde, que la Maison de l’Artisanat et des Métiers d’Art, en partenariat avec le Musée des Ours et Poupées de Lens-Lestang, a choisi de raconter au travers la présentation de plus de 400 ours, pour les fêtes de fin d’année

Vous pouvez voir cette exposition du 10/12/2010 au 26/01/2011 à la maison de l'Artisanat de Marseille. C'est l'histoire d'une peluche aux pouvoirs magiques ......quel régal pour les enfants !

22 novembre 2010

EXPOSITION BRODERIE SUPERBE

Pendant ce week-eend pluvieux, hier dimanche avec ma fille MARYCASTOR, nous sommes allées visiter l'expo Broderie de l'atelier "Trois petits points et puis brodez" de Malijai. J'avais préparé mon appareil photo, mais je l'ai oublié sur la table au moment de partir. Quel dommage ! HeUreusement Marycastor avait le sien dans son sac, je vous invite à aller découvir cette très belle expo sur son blog. (Lien colonne de droite) Un coup de chapeau à toutes ces petites mains qui sont de véritables artistes. Jugez-en par vous même !

Broderie_Malijai

et par la même occasion vous découvrirez

le Blog des Fées Maison réalisé par Marycastor.

Il s'étoffe et prend de la bouteille, si je puis dire....Bravo  ma fille !

N'oubliez pas de lui laisser un petit commentaire.

31 octobre 2010

MA POUPEE DE COLLECTION : Une S.F.B.J. N° 230

Charmante_Arl_sienne_3Aujourd'hui, dimanche classé orange, le déluge dehors. J'ai pris le temps de déshabiller la poupée dont m'a fait cadeau mon ami Daniel. Cette belle arlésienne que je vous ai déjà présentée. Je lui ai retiré une à une très délicatement toutes les pièces de son costume. Je les ai lavées à la main puis je les ai mises à sécher sur un torchon pendu à mon radiateur. Pendant ce temps je l'ai observée et j'ai découvert  ce que je cherchais : sa marque de fabrique qui était cachée par son ruban de velours autour du cou.

Ma poupée Arlésienne,

est une S.F.B.J. N° 230 PARIS. Taille 5 (37 cm).

En fait, cette poupée est un peu moins ancienne que je le pensais, mais elle est tout de même centenaire et je sais à présent que c'est une vraie poupée de collection.

La S.F.B.J. : Société Française de Bébés en Jouets est fondée le 6 mars 1899. Elle déclare dès sa fondation: " Nous nous sommes rendus acquéreurs de toutes les importantes fabriques de bébés".

En fait, il sagit des plus importants fabricants de poupées : Boucher, le créateur du "Bébé géant", Fleischmann et Bloedel des Allemands installés à Paris et possesseurs de l'usine de " l'Eden Bébé"; les deux frères Gaultier, célèbres pour leurs poupées et bébés marque "F.G."; Genty, le créateur du "Bébé de Paris", Paul Girard, le successeur de la maison Brun Gobert qui a la fabrique du "Bébé Colosse" ; Emile Jumeau, le célèbre créateur du "Bébé Jumeau", Pintel et Godchaux qui ont fait le "Bébé Charmant", Frédéric Remignard qui a lancé "Le Petit Chérubin" et Arthur Wertneimer qui a créé "le Baby".

Les grands noms de l'industrie française dispraissent. Ils sont remplacés par les initiales "S.F.B.J.; Les moules de fabrication de Gaultier, Jumeau..; continueront à servir. La poupée va se démocratiser....... mais la grande nouveauté de cette Société est de produire des "Bébés caractères" .... Il existe un grand nombre de modèles de "Bébé caractères. Toutes ces têtes sont généralement marquées des initiales de la société et elles portent un numéro qui va de 226 à 252., alors que les têtes représentant les fillettes portent les numéros 60 ou 301. le modèle le plus courant est le poupon tête caractère s'asseyant, bras et jambes coudés : sa tête est en porcelaine : on le considère bouche fermée, bien qu'il laisse apparaître deux dents. Il porte en creux le n° 236;

En 1925, il est proposé dans sept tailles différentes allant de 21 à 62 cm. Les tailles vont par numéros pairs Donc je situe ma poupée entre 1899 et 1925. elle est antérieure à cette classification car elle porte le N 5. (impair)

La S.F.B.J. a produit un très grand nombre de modèles de poupées et de bébés. Depuis quelques années les collectionneurs se penchent sur leur cas. La diversité et les différentes qualités des poupées et bébés rendent bien difficile un classement exhaustif.

La S.F.B.J. a fermé ses portes en septembre 1957

Depuis toujours, la poupée de fabrication française, par la finesse de son exécution et l'élégance de son habillement a eu le privilège de plaire et de s'imposer dans le monde entier.

Recherches : "les poupées anciennes : Robert Capia"

 

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Admirez au passage les deux belles poupées de mon amie "Femme 1900"

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27 décembre 2010

DES PETITS PRESENTS...... font toujours plaisir...

Même si de plus en plus j'essaie de m'éloigner de ce NOEL "Société de consommation", Il n'en demeure pas moins que Noël est une période propice pour témoigner notre affection aux personnes que nous aimons avec de petites attentions qui font toujours plaisir, vous n'allez pas me dire le contraire. Et en ce jour de NOEL, j'ai eu la chance d'avoir moi ausi quelques présents :

CADEAUX

auquel s'ajoute un tablier de cuisinière que j'ai porté quasiment tout le jour : cuisine et vaiselle obligent ......en ce jour de fête!!!

30 décembre 2010

PHOTOS D'ECOLE .... Souvenirs, souvenirs

En recherchant des photos lors de la préparation de l'exposition sur l'histoire de la Cité de Saint-Auban, j'ai retrouvé des photos de classe. et j'ai créé un album photo d'écoles. Si vous en avez, n'hésitez pas à me les communiquer avec les années et les noms. Je pourrais ainsi les rajouter.

Maternelle - Ecole PAUL LAPIE Saint-Auban

60211838_m_1_

(pour ceux qui ne m'ont pas reconnue sur cette photo. Je suis la plus grande au milieu.

Ecole Libre des Filles 1961 :

Ecole_Libre_des_Filles_1961

Sur celle ci, je suis tout en haut à droite (pas très souriante ...).

et sur la photo ci-dessous, cherchez la miss aux plus belles nattes.

Il y a vraiment une différence entre les deux, mais je ne me rappelle plus la classe.

60211899_m_1_

Ci-dessous, une photo prise la dernière année de l'école libre des filles à Saint-Auban. J'étais cette année là en Classe de 5ème. C'était en 1966 - (Je suis la deuxième en haut en partant de la gauche)

Ann_e_1966__Classe_de_5_me

Ma dernière photo de Classe : Année 1970/1971 2ème année Sténo-Dactylo Section BEP Paul Arène SISTERON

Tu as trouvé Martine, C'est bien moi au deuxième rang.

19701971_2_me_Ann_e_St_no_Section_BEP_Paul_Ar_ne_SISTERON

12 mars 2011

SOUVENIRS, SOUVENIRS

 

Toute seule cet après-midi, j'ai fait un peu du rangement dans tous mes classeurs. que de souvenirs ! Plus de quinze ans d'archives, de recherches sur le costume et la culture provençale. Que de documents collectés pour les expositions que je réalisais lors du Printèms prouvençau.... Une amie aujourd'hui disparue, m'avait confiée des photos de famille. C'était le 21 Août 1925 à Moustiers Sainte-Marie. Nostalgiques déjà à cette époque du costume que portaient leurs mères une cinquantaine d'années en arrière, Il y avait déjà un rassemblement chaque année à Moustiers Saint-Marie où ces dames des Basses-Alpes revêtaient le costume.

Je vous laisse découvrir les photos ci-dessous et j'attends vos commentaires.

21_Ao_t_1925___Moustier_Sainte_Marie

  

Photos_anciennes_costume

5 janvier 2011

Des traditions qui perdurent ......

...Les traditions ont la vie longue et le mois de janvier réserve encore de bien belles surprises à ceux et celles qui ont la nostalgie de cette période de l'année .... Telle est la phrase que j'ai relevée hier dans le journal La Provence.

Effectivement les fêtes de Noël sont passées mais le mois de janvier, c'est la période où l'on prend le temps de faire la "Ronde des crèches" dans les communes environnantes. Je vous avais fait découvrir quelques crèches comme celle de Banon, de Mane dans mes articles du mois de Janvier 2009.

Je vous fait découvrir ci-dessous la crèche réalisée par NANOU du 05 à Upaix

(Association Castrum de Upaysio)

Cette crèche se peuple de quelques santons supplémentaires chaque année.


Diaporama : CRECHE 2010 - Diaporama

Dans de nombreuses communes, c'est aussi le moment des concours de crèche.

Je vous présente ci-dessous la crèche de notre ami Daniel qui participe au concours cette année

Je tiens à préciser que dans la crèche de Daniel, tout fonctionne. La forge et le moulin à huile tournent.

Le couvreur qui monte à l'échelle ses tuiles sur le dos... Le mineur qui sort de la mine semblent vraiment réels...

Félicitations Daniel pour cette belle réalisation.

CRECHE_DANIEL_1

creche_daniel_2

CRECHE_DANIEL_3

CRECHE_DANIEL_4

VUE_D_ENSEMBLE

25 janvier 2011

LA CRECHO BLANCO - LI RELEVAIO

La crècho de la Candelouso o crècho blanco

 Lou 2 de febrié, jour de nosto-Damo de la Candèlo o bèn la Candelouso.

En aqueste jour, la Glèiso festo dos soulennita : li relevaio (40 jour après la neissènço) de la Vierge e la Presentacioun de Jèsu au tèmple. Es la fin dóu tèms calendau (de Nouvè) dins la liturgìo. 

Je vous invite à relire mon article du 2 février 2010 où je vous expliquais la Crèche blanche.

Aujourd'hui, je vais vous parler des

"RELEVAIO" : LES RELEVAILLES

La mère, après l'accouchement, ne devait pas sortir de chez elle et ne devait pas effectuer certaines tâches ménagères.

Considérée comme impure, elle devait garder la chambre jusqu'à ce qu'elle assiste à la bénédiction de ses relevailles. Comme la Vierge, elle attendait le 40ème jour pour être purifiée.

La femme choisira le jour :

- plutôt le mardi, jeudi, samedi.

- surtout pas un 13 du mois.

- Si possible le 2 février, car c'est 'lanniversaire des Relevailles de la Vierge Marie.

Les relevailles se faisaient entre femmes.

La mère était accompagnée à l'église par les femmes qui avaient assisté à l'accouchement : La"bono fremo" (accoucheuse), la marraine portait l'enfant (qui a été baptisé), les parentes ...

Au seuil de l'église, la mère à genoux tenant un cierge dans la main recevait la bénédiction du prêtre qui tout en récitant des prières purificatrices, imposait l'étole sur la mère et l'enfant ; ensuite, l'assistance écoutait la mese.

La mère portait soit un pain qu'elle faisait bénir et qu'elle partageait avec le prêtre, soit, faisait un cadeau pour l'église (vase, chandeliers...)  La femme étant purifiée retrouvait sa place dans la communauté. Un repas rassemblait les femmes à la maison. La marraine apportait un gâteau décoré d'emblèmes (berceau, poule ...) qui était partagé entre les convives.

COUTUMES :

Cette cérémonie des relevailles était d'une grande importance pour la femme et la communauté provençale.

La femme accomplissait cet acte même si son enfant mourait avant la cérémonie.

La famille faisait un simulacre des relevailles lorsque la mère mourait au moment de l'accouchement ou de ses suites.

PRESENTS SYMBOLIQUES OFFERTS A L'ENFANT :

Après la messe des Relevailles, la mère pouvait rendre visite à la famille, aux voisines et pouvait recevoir chez elle.

A cette occasion, on offrait au bébé des présents accompagnés de la formule :

Que Dieu te benesi e te fague

Dré coum'uno brouquèto

23Plein coume l'uou

Sage coume la sau

Dous coume lou méu

Boun, coume lou pan

Saras lou bastoun de veillesso de tei parènt.

12 décembre 2013

LES TREIZE DESSERTS .....

Voici la présentation de mes treize desserts. Une tradition chez moi : vous y retrouvez aussi les merveilles, la pompe à huile et la bûche à la crême de marron commandées chez le PatIssier. (à défaut du "cacho Fio") Bonne préparation !

 

TREIZE_DESSERTS_1

 

TEIZE_DESSERTS_2

TREIZE_DESSERTS_3

LA_POMPE

Mais comme les grands esprits se rencontrent..., comme je vous parlais des treize desserts, Jean-Paul m'envoie la Vidéo ci-dessous dans laquelle Miette nous explique la fabrication du nougat noir et Vincent vous commente les treize desserts mieux que moi. Merci Jean-Paul pour ce film. Je vous souhaite moi aussi de très bonnes fêtes de NOEL à tous les quatre ainsi quà tous les visiteurs de mon blog.

21 décembre 2010

L'ORANGE DE NOEL....

Avec le temps que nous avons en ce moment, on aime bien rester chez soi au coin de la cheminée, mais les après-midi de week-end "tout gris" sont parfois un peu longues, et les programmes TV plutôt décevants, alors rien de tel que de mettre un DVD et regarder un beau film "inoubliable". C'est ce que nous avons fait dimanche en fin d'après-midi.

Mes amies blogueuses commencent un peu à me connaître et savent que j'aime lire les bons romans qui ont pour cadre notre terroir, et bien il en est de même pour les films. Les films policiers ou de science fiction, les films d'horreur ne font pas partie de ma sélection. mais "l'Orange de Noêl", quelle  belle histoire ! De plus son titre est d'actualité. C'est l'histoire bouleversante et passionnante d'une jeune institutrice à la veille de la 1ère guerre mondiale.  Cécile, lutte contre l'intolérance et l'ignorance.

Septembre 1913 : Cécile est nommée institutrice dans un petit village de Corrèze. C'est une jeune femme libre et indépendante, elle boit de l'absinthe, se lave nue et fume ... A peine arrivée, elle se heurte à l'hostilité de tous les villageois. Ici, chaque bras compte pour les travaux de la ferme et l'école est mal acceptée. Parce qu'elle croit en sa mission, elle s'attache à Malvina, "l'idiote du village", qu'elle enmène jusqu'au certificat d'études. Elle rencontre aussi l'amour avec Pierre, le frère de Malvina.

C 'est un film de Jean-Louis LORENZI avec Sophie Aubry et Jean-Yves Berteloot (acteur charmant, ce qui ne gâte rien), qui date de quelques années déjà, mais qui a obtenu la Nymphe d'or, meilleur film, meilleur réalisateur, 5 nominations aux 7 d'or. A mes amies blogueuses qui ont les mêmes goûts que moi, je leur conseille. Je pense que comme moi, elles prendront du plaisir à le voir ou le revoir.

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3 avril 2011

CE WEEK-END : Stage de recontruction de muret en pierre sèche.

TOUT L'ART DE LA CONSTRUCTION A SEC

A l'initiative de l'Association du Patrimoine de PEYRUIS, durant ces deux jours de week-end, une quinzaine de participants se sont retrouvés pour s'initier à la reconstruction de murets en pierre sèche. Très bonne ambiance et journées très instructives. Mon mari a été trés satisfait de ces deux jours de stage. Aujourd'hui, dimanche, un groupe assez important de personnes intéressées se sont retrouvées à 10 H 00 devant l'église pour une balade au Champ de Gau et encourager au passage les stagiaires à l'ouvrage.

Ci-dessous quelques photos pour vous présenter les lieux. Le champ de Gau est un ensemble de jardins en terrasse, avec des "bancau" qui existent depuis 1787. La canal a été construit en 1880. A noter que les chemins d'accès à ces jardins sont en calades ou en terre battue. Les voitures n'y ont pas accès. C'est un endroit très bien abrité d'où l'on a une très belle vue.

 

STAGE_DE_PIERRE_SECHE_A_PEYRUIS

 

12 h 30 : Un apéritif bienvenu suivi d'un pique nique.

14 h 30 :au foyer rural, pour les personnes qui ne participaient pas au stage, une conférence sur le Champ de Gau a été animée par l'UTL (Université du Temps Libre) de Peipin.

 utl

Pendant quelques mois ces personnes ont planché sur la pratique du Jardinage sur ces jardins parcellés allant de 100 à 2 000 m², en terrasse. Pour ce faire elle ont pris contact avec un "Informateur" qui a été leur "fil rouge": Plusieurs sujets ont été mis en évidence.

1586, première date où il est mentionné une terre, une étable, un pré et une maison dits « Goult ». Au XVII

èmeSiècle de nombreux actes attestent à Peyruis, de la présence de la famille de Goult ou d’Agoult-

Comment apprendre à regarder ce qui nous entoure ? Les relations qu'entretiennent les jardiniers avec la nature. Pourquoi les jardiniers jardinent ?

Anthopologie de la nature : le rapport de l'homme avec la nature.

A travers un diaporama, nous avons pu voir le bâti de ces jardins : cabanons, poulaillers, La mitoyenneté, certains jardins sont très fermés alors que d'autre au contraire appellent à la convivialité. Certains murs sont soutenus par des arceaux de pierre. Nous en retrouvons tout le long en longeant le petit chemin. Des bancs situés aux carrefours des chemins vous invitent à une petite halte pour admirer le paysage, une vue superbe sur le village de Peyruis, le château et de l'autre côté les Pénitents des Mées. Chaque jardin possède un bassin. Certains ont des poissons rouges et je me suis laissée dire que certains étaient très vieux et très gros. Ces bassins sont approvisonnés soit par des sources ou le canal.

Le portrait type du jardinier de ces jardins, essentiellement masculin, propriétaire à la retraite qui en général est profondément attaché à la terre C'est la contunuité de la philosophie d'une vie. Le bon jardinier aime bien cultiver et avoir un beau jardin. Envie de perpétuer une tradition, une continuité de le l'histoire familliale.... un lieu intime en dehors de la maison ...mais un jardin bien sûr demande de temps, du travail car c'est un combat quotidien contre la nature.

et remettre en place un bancau qui s'est effondré, représente un travail laborieux et très onéreux.....

Voilà les quelques éléments que j'ai relevés auourd'hui. La bourse aux plantes et graines/ Vide-jardins initialement prévue n'a par contre pas pu avoir lieu faute de participants.

Un week-end bien rempli, mais très enrichissant.

Merci à Luc FIGUIERE, Président de l'Association du Patrimoine de PEYRUIS pour l'organisation de ce week-end et à Loys GINOUL, le spécialiste. Vous pouvez le retrouver sur son site :

http://pierreseche.over-blog.com 

 Luc vient de me faire parvenir les photos avant et après. Vous pourrez ainsi juger du travail réalisé pendant ce stage :

PaChamp_de_Gau_2___3_Avril_001_1_

 

PaChamp_de_Gau_2___3_Avril_130_1_

BONNE SEMAINE A TOUSBUTTER_1_1_

 

2 novembre 2010

La pâte de coings ..... pour les gourmands

Connaissez-vous le fruit jaune du cognassier ???? le coing. Chaque année à pareille époque, comme le faisait mes grand-mères et ma maman avant moi, je fais la pâte de coings pour les fêtes de noël. Je l'intègre dans mes treize desserts et petits et grands se régalent. Je m'y suis mise cet après-midi. Quel travail ! non traités, ces fruits étaient très verreux. Le plus long a été de les trier. j'en ai attappé des ampoules. Malgré une bonne part déchets, j'ai quand même obtenu 4 kgs de pâte de coings. Dommage, je ne peux pas vous la faire goûter.

P_te_de_coings

A voir la couleur, je pense qu'elle est réussie,

mais ça c'est mon mari qui va le me dire : c'est son péché mignon, il va falloir que je la planque !!!!.

p_te_de_coing_2.

3 septembre 2010

PORTES ET FENËTRES ..... Un patrimoine

PORTE A PORTE

Mon amie blogueuse, Anne de "Provence et ailleurs" m'a donnée envie de créer également une catégorie "PORTES ET FENETRES" de chez nous. Nos photos ne sont pas les mêmes, mais elles pourront se compléter. Toutes ces portes toutes plus belles les unes que les autres nous devons les protéger. Elles font partie de notre patrimoine.

Pour commencer, je mettrai quelques portes de RIEZ LA ROMAINE que j'avais fixées sur mon objectif lors de notre Sortie avec l'Association du Patrimoine.

Pour commencer, celle ci-dessous est très ancienne :

riez_22

Je vous ai agrandi l'annotation qui figure sur la porte :

RIEZ_23

Celle ci dessous, est celle de l'Hôtel de MAZAN, demeure du XVIème siècle :

riez_17

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PORTE_CONCOURS_2

A chaque maison provençale correspond sa porte d'entrée, dont les dimensions varient selon le rôle qu'elle jouait jadis.

La porte de maison de maître est surplombée d'un imposte, à un ou deux vantaux, souvent constitués d'ouvrages moulurés.

La porte d'entrée de la maison paysanne est faite de deux épaisseurs de planches et d'une seule épaisseur pour les granges et les écuries.

Porte_concours_1

porte_1

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:

Porte_Riez_2

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4 juin 2011

BALADE DANS MON JARDIN entre deux averses ...

Aujourd'hui, Samedi 4 juin, il pleut, il pleut, si dans certaines régions c'est la sècheresse, chez nous c'est le déluge.

juste une petite éclaircie en début d'après-midi où j'en ai profité pour faire une petite balade autour du gazon et enlever quelques escargots qui dévorent mes plantes. Demain notre département des Alpes de Haute-Provence est classé orange. Ce n'est vraiment pas de chance s'il pleut car à 10 h 00 nous avons rendez-vous à Forcalquier pour la fête des Oléiculteurs. Croisons les doigts pour que le soleil montre le bout de son nez demain matin. Je mettrai mon costume provençal d'artisane mais il serait peut-être plus judicieux de prendre la cape à la place du chapeau de paille. Qu'en pensez-vous ?

jardin 2

jardin

 

4 mai 2011

COIFFES DU BRIANCONNAIS

Ne sont-elles pas belles ces dames de la montagne haut-alpine ? he oui, samedi j'ai la chance d'admirer et de voir de très près les coiffes que portaient les femmes dans le briançonnais. Elles portaient toutes la "'cornette" une coiffe très courte mais très épaisse en gros tissus piqué avec un renflement assez rond et conséquent sur le dessus de la tête. c'était pour y fixer leur chignon à l'intérieur. C'était leur coiffe de travail, basique. Elles avaient toutes la même. Les jours de sorties ou le dimanche pour la messe, elles mettaient une seconde coiffe en dentelle aux fuseaux très amidonée et raide qu'elles fixaient avec une épingle et l'enfilaient comme une chaussette par dessus leur cornette. (une astuce, maintenant que peu de femmes portent le chignon, devinez ce que j'ai découvert à l'emplacement du chignon ???????? une pelote de laine ... ...

2

C'est avec cette deuxième coiffe que chacune se différenciait un peu en y apportant sa touche personnelle en y incorporant un ruban de couleur. une dentelle différente

 

 coiffe_du_brian_onnais

En ce temps là la dentelle était beaucoup utilisée pour agrémenter les coiffes. "Il était impossible de se présenter en cheveux". et je me suis laissée dire que par leur motif, il était possible de dater la coiffe ainsi que l'occasion pour laquelle elle a été confectionnée. qu'il est intéressant de se plonger dans la vie d'autrefois !!!! et quand on pense qu'avec les fuseaux on avance que de quelques millimètres par heure ....;

Eh quand je dis "enfilée comme une chaussette", je ne me trompe guère. La photo ci-dessous est un peu floue car j'ai voulu la prendre de trop près, mais cette mamie m'a montrée de près la pose de sa coiffe en retirant la coiffe dessus de celle de dessous . Si ces dames briançonnaises lisent cet article, je suis preneuse de renseignements et précisions complémentaires sur leurs coiffes qu'elles peuvent m'envoyer par mail. Et si j'ai commis une erreur de présentation, qu'elles ne se gênent pas de me le dire pour que je puisse rectifier. Il n'y a que par le partage que l'on peut assurer la transmission et conserver le savoir ...

3

 

Ce qui donne ceci. Dans la présentation des quatre coiffes ci-dessus, regardez celle de droite en bas. J'ai compté quatre rangs de dentelle tuyautée très très serrée. Il y a encore une dame dans leur village qui sait se servir du fer à tuyauter. Mais lorsque cette personne ne sera plus là, qui saura le faire ? Il faut abosulement garder ce savoir faire.

Je vous rappelle ce qu'est un fer à tuyauter. Mon amie "Garigondy" a fait un article récemment à ce sujet :

"Le fer à tuyauter est composé de branches toutes cylindriques tandis que le fer à friser comprend un cylindre et une gouttière dans laquelle la tige vient se loger." A ne pas confondre.

Ci-dessous une photo que je lui ai piquée : Ce sont de très belles pièces à 2, 3 et même 5 branches.

Je m'y suis essayée, mais je n'ai pas trouvé la bonne température.. où il n'y a aucun effet ou ça brûle.... je ne m'aventurerais pas à essayer de tuyauter la jolie coiffe ci-dessus. J'aimerais bien que ces dames de Briançon m'envoient une photo de la personne entrain de faire ce tuyautage....

 

fer_tuyauter

24 juin 2011

Les demoiselles de Provence ..... Patrick De Carolis

..."A ma mère qui a tant aimé la Provence et le chant des cigales".....

C'est la phrase que vous découvrirez sur la première page de livre écrit par ce journaliste, créateur et présentateur de l'émission "Des Racines et des Ailes". Vous voyez qui je veux dire ..... Patrick de Carolis et oui, il est né à Arles et connaît bien la Provence dans laquelle il aime à retrouver ses racines.

Et bien ma fille.... Marycastor, pour la fête des Mères, m'a offert ce livre (Roman de 433 pages) en reprenant la même phrase....!

Je vous avais déjà parlé de ces demoiselles de Provence..... et bien mes ami(e)s, je me régale. Farniente l'après-midi au bord de la piscine, en surveillant les miennes de demoiselles ..... je me retrouve à FORCALQUIER en Eté 1231

Je vous conseille ce livre qui est très agréable à lire et pas du tout barbant comme certaines oeuvres historiques, c'est vraiment un roman :  l'histoire et la vie du Comte de Provence, Raimon Bérenger aux côtés de son épouse, la comtesse Béatrice et de leurs quatre filles dans le château comtal sur les terres de Forcalquier :

.. Tout autour s'échelonnent des moutonnements calcaires couverts du manteau vert sombre des forêts de chênes jusqu'à la montagne de Lure au Nord, à la muraille du Luberon au Sud-Ouest, à la vallée de la Durance à l'Est. Un franc soleil y répand sa poudre d'or et lâche ses effluves de chaleur sur la plaine de la Laye qui étale en contrebas es terres à froment tachetées cà et là de carrés de lavande mauve....

C'est bien chez nous que  se déroule "L'histoire" . C'est dans le bois de Saint-Maime que certaines choses se passent ..... puis ces demoiselles , une après l'autre se marient .......

 

Les demoiselles de Provence

1 juillet 2011

Louis Guillaume FULCONIS

LOUIS GUILLAUME FULCONIS
(1818-1873)

Statuaire - Une vie d'amitié

(Provence, Algérie, Normandie, Paris)

 

Premier sculpteur français de l’histoire de l’Algérie, premier statuaire du " gothique retrouvé " normand et premier sculpteur élu par Roumanille et Mistral pour le Félibrige des Primadiés, Louis Guillaume FULCONIS s’est montré pionnier en sculpture ethnographique comme en sculpture néogothique. Il a donné à la Catalogne et à la Provence, et par là à tous les Méridionaux, leur symbole commun le plus fort, la Coupo Santo, ouvert à tous les hommes et les femmes de bonne volonté.

Son arrière-petit-fils a réuni de nombreux documents inédits issus d’archives privées et publiques qui, à travers l’itinéraire aventureux de son arrière-grand-père, participent de l’histoire de l’Algérie du début de la présence française, puis de l’histoire du Second Empire et de son art.
Ses engagements et ses amitiés permettent aussi d’évoquer l’histoire de l’Église et de la Franc-maçonnerie en France et en Algérie. Il aura également vécu, avec son jeune fils, le siège de Paris et la Commune et tous deux, par leurs correspondances et leurs mémoires, en apportent un vivant témoignage.

Pièces justificatives, catalogue des œuvres, et leurs notes, illustrations, forment le fond de l’ouvrage. On voit ainsi que l’auteur a souhaité retracer non seulement l’histoire d’un personnage mais plus encore celle d’un temps, en des lieux pleins d’Histoire, multipliant les digressions et les références. Dans l’important index figurent de nombreuses localités autour des étapes majeures de Saint-Étienne-de-Tinée, Avignon, Marseille, Alger, Oran et l’Algérie, Rouen et la Normandie, Paris, ainsi que nombre de personnes, des plus illustres aux plus humbles, le plus souvent amis de Louis Guillaume FULCONIS. C’est cette importance de l’amitié dans la vie de l’artiste qui justifie les notes conséquentes réservées à ces proches. Un homme n’est-il pas fait autant des mystérieuses parcelles de ses ancêtres que des parts indicibles de ses amis ?

L’ouvrage, des tous derniers tirés à Paris, fin mai 2005, sur les presses de l’Imprimerie Nationale (ISBN 2-9523511-0-4), au moment de l’abandon des lieux historiques, à 1095 exemplaires cousus numérotés, se présente en format 24 x 30 x 4,5 ; 685 pages dont 96 pages comportant 384 illustrations.

Prix : 67,00 €

Si vous voulez vous le procurer, envoyer un bon de commande avec un chèque à l'adresse ci-dessous ::

 BON DE COMMANDE

 À imprimer et à adresser, avec le règlement par chèque à :

 Monsieur FULCONIS André, Grand rue, 84750 SAINT MARTIN DE CASTILLON.

Je soussigné,

NOM Prénom :

Rue :

Code Postal :                          Localité :

Téléphone :                          Courriel :


souhaite recevoir …. exemplaires de LOUIS GUILLAUME FULCONIS, 1818-1873, statuaire, une vie d’amitié (Provence, Algérie, Normandie, Paris) :                                                x 67 € = €

 
Participation aux frais de port (France), (10 € de un à trois exemplaires) :                                                x 10 € = €

L’expédition se faisant en " Colissimo suivi XL " pouvant contenir trois exemplaires, les frais de port s’entendent de un à trois exemplaires réglés en même temps .

 

(1 ex. : 77 €) (2 ex. : 144 €) (3 ex. : 211 €).
 
 Total à régler par chèque établi à l'ordre de André Pierre FULCONIS

Prénom, nom et âge du dédicataire (si une dédicace est souhaitée) :


 Date :

 Signature :

 

28 juin 2011

LE COSTUME EN HAUTE-PROVENCE

Nadine (de Trans en Provence) nous commente le costume en haute-provence dans un de ces derniers articles. Vous pouvez voir cet article en cliquant sur le lien ci-dessous :

http://www.transenprovence.org/article-le-costume-des-habitants-de-la-haute-provence-60962952-comments.html#anchorComment

Toutes les deux nous sommes animées par la même envie de recherche, d'en savoir chaque fois un peu plus,et de parfaire nos connaissances de la vie de nos aîeux et le costume en fait partie. Nous avons les mêmes sources .... nous consultons les mêmes documents mais comme je l'en ai informée dans mon commentaire sur son article, je voulais porter à votre connaîssance un fascicule édité par "les Amis des Arts" à Reillanne en 1975. Je l'ai retrouvé en fouillant à la Bibliothèque. 

Voilà que que j'en ai relevé :

costume provençalLE COSTUME DE HAUTE-PROVENCE

D'une façon générale, dans presque toute la Haute-Provence, l'habillement est assez simple, de caractère médiocre tout au long du XVIIIème siècle. On peut appliquer cette remarque à la noblesse et à la bourgeoisie.

Le XVIIIème siècle est le siècle de la misère, aussi le vêtement populaire reflète cette pauvreté d'un pays "que la nature semble avoir séparé du reste de l'univers par l'aspérité du climat, la difficulté des chemins et l'ingratitude su sol" (voir Viguier "Les débuts de la Révolution en Provence" - page 65)

Les classes sociales ne se distinguent pas par le costume, les artisans des villes ou les marchands aisés tout comme la petite bourgeoisie portent des vêtements modestes, sans aucun luxe : ils sont toujours hors de la mode courante et la survivance d'une forme ancienne ; seuls quelques attributs ou quelques détails les différencient. Artisans, marchands cossus ou bourgeois disposent, peut-être d'un ensemble plus grand de vêtements pour leur usage.

Au cours du XIXème siècle, peu de changements sont apportés dans la manière de s'habiller.

LE COSTUME BAS-ALPIN

 du début du XVIIIème siècle au Début du XIXème siècle.

Il avait la réputation d'être grossier au moins quant à l'étoffe. Il est à remarquer, qu'aux XVIIème, XVIIIème, et XIXème siècles, où les moyens de communications avec les grands centres étaient assez précaires, chaque village avait ses artisans qui fournissaient le maximum des objets indispensables à l'existence de la population.

Ainsi pour le linge et les vêtements, l'artisanat du lin, du chanvre et de la laine était en plein épanouissement.

Il y avait, en Haute-Provence, une grande quantité de moutons qui fournissaient la laine brute en abondan ce "Pendant l'hiver - écrit Achard dans son Dictionnaire des communes de Provence  -les habitants de la campagne et plusieurs même de la ville (Barcelonnette) font des cadis et d'autres étoffes de laine, d'autres fabriquent des toiles. les femmes filent la laine et le chanvre".

Chaque femme, autrefois, savait se servir du fuseau et du rouet et préparait son fil au tisserand. les pièces de laine tissées servaient à confectionner les capes, et autres vêtements dont on se revêtait à l'époque.

"la variété par rapport aux habillements n'est pas bien grande - poursuit Achard -Tous, si l'on en excepte une certaine classe de personnes, hommes et femmes sont habillés de drap du Pays - Plusieurs le portent avec sa couleur naturelle, d'autres font donner à leur étoffe des couleurs de fantaisie, telles que le vert, le bleu, la garance ..."

Ce qu'observe Achard à propos de la vallée de Barcelonnete peut s'appliquer à presque tout le territoire de la Haute-Provence.

LE COSTUME MASCULIN

 

Les hommes portaient les "braie" (pantalons) de cadis roux, de cardeillat ou même de bure serrée au mollet par des guêtres de même drap et serrés à la taille par la "taiollo" ceinture de drap de couleur rouge, grise ou bleue.

Ils avaient un justaucorps ou gilet que recouvrait une veste courte. L'étoffe des vêtements est toujours du cadis ou de cardeillat. Elle est teinte en gros bleu, vert  bouteille ou reste "couleur de bête".

La vogue durable de ces gilets ne s'explique que dans les pays ou manteaux et vestes restent déboutonnés.

La veste a été portée plus d'un siècle, de 1780 environ à 1880.

Les hommes même de condition modeste, ont une préférence pour le chapeau de feutre, souple, assez large, et le portent en toute saison.

Les bergers portaient la "roupo", manteau à col montant, à pèlerine courte couvrant les épaules.

Les mantaux sont davantage portés par les hommes que par les femmes.

Les vêtements chauds étaient surtout à l'usage des travailleurs, des paysans exposés aux intempéries : on les usait jusquà la trame, aux champs, sur les chantiers.

Les guêtres, attirail purement masculin, recouvraient les bas de laine en hiver et complétaient la culotte.

Je ne peux copier l'intégralité de cet ouvrage, mais je vous invitre fortement à en prendre connaissance. On le retrouve à la bibliothèque. Bonne recherche sur le costume et bonne lecture ..... mais aujourd'hui, nous avons un livre plus récent avec des pièces aussi authentiques des dernières années du port du costume, c'est celui d'Eliane Michel que je vous ai présenté plus en avant sur mon blog.

 

14 juillet 2011

LE CHATEAU DE SAUVAN

Un Petit  bijou, je vous l'ai déjà présenté en 2009 et dernièrement le 15 MAI 2011 lors de l'exposition de Broderie. Aujourd'hui, tout comme les frères ALLIBERT qui ont passé trente années de leur vie à restaurer et embellir cette demeure prestigieuse, je suis très inquiète quant à son devenir. Il faut absolument que l'Etat protège ce Patrimoine et j'espère que des négociations vont voir le jour, car il faut arrêter de tout massacrer. C'est un devoir de mémoire, c'est notre histoire ....Arrêtons de délapider toutes nos richesses. Tout fout le camp. Ci-dessous, article paru dans la presse de ce lundi.

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