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"LA MALLE AUX TRESORS"
"LA MALLE AUX TRESORS"
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30 avril 2009

CIRCUIT ANDALOU du 22 au 29 avril 2009

Circuit_Andalou_031Circuit_Andalou_027Bonjour à toutes les personnes qui sont venues rendre visite à mon Blog pendant mon absence. Depuis une dizaine de jours, plus d'ordinateur, plus de de télé, le dépaysement complet, en effet, mon mari m'a offert un voyage en Andalousie où je rêvais d'aller depuis longtemps. Si vous le voulez bien, je vous  enmène y faire un tour avec mon Blog.

Arènes de RONDA

Premier jour : Départ en avion de Marignanne à 12 h 20. Arrivée à Torremolinos à 14 H 15 où nous sommes attendus par une guide. Transfert en car de l'aéroport à l'hôtel "LOS PATOS" à BENALMADENA. Hôtel de 9 étages, mais trés agréable et grand confort. Après avoir pris possession de notre chambre et nous être rafraîchis, découverte des abords. A proximité de l'hôtel en bordure de plage "El Castillo BIL BIL" rénové en 1930. Mais depuis 1980, c'est le Conseil Municipal qui est devenu propriétaire de ce château et l'a transformé en Centre Culturel. (voir photo dans album à gauche°

Deuxième jour : BENALMADENA/SEVILLE : 190 km.

Départ pour Ronda, la plus symbolique des villes andalouses, qui, par son romantisme, a participé à la renommée de l'Andalousie.  L'arrivée sur Ronda est assez spectaculaire. Dans cette zone trés montagneuse,  à 739 m, la ville d'une aveuglante blancheur couronne un plateau rocheux coupé à vif par un précipice : l'impressionnante gorge du Tajo. Avec un à-pic de plus de 100 m, elle divise la ville en deux parties : d'un côté "la ciutad", la vieille ville aux maisons blanches et de l'autre, "mercadillo" la ville moderne avec église et couvent. Visite des monuments de ce village perché : sa cathédrale, sa Plaza de Toros et ses vieux quartiers. A 50 km de la Costa del Sol, Ronda conserve un centre historique charmant parsemé de palais et de lieux de culte dont l'église Santa-Maria, mélangeant différents styles. Ce sont sans doute, les bandoléros (bandits) qui ont le plus concouru à donner une image légendaire à la la ville et à sa région.

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Circuit_Andalou_028Galerie du Costume aux arènes de RONDA

Nous avons visité les arènes de Ronda, les plus anciennes et les plus élégantes d'Espagne, où naquit, entre le XVIIe et XIX siècles, l'école tauromachique à pied, stricte et classique, de Pedro Romero.

Puis continuation en direction de Séville. En fin d'après-midi, nous arrivons à un hôtel en pleine campagne à 10mn de Séville : l'Hôtel "Torre de Los Gusmanes".

Je dois vous dire que pendant ce circuit nous avons été déçus par plusieurs points :

- la restauration  n'a pas été ce qu'elle aurait dû être et pas du tout en adéquation avec le décor qui lui était souvent somptueux. Nous n'avons pas eu droit aux bonnes recettes espagnoles.

- groupe trop conséquent (nous étions 52 personnes) Pour certaines visites, il fallait partager le groupe en deux avec second guide. Les places dans le car étaient trés sérrées et de ce fait pas trés confortables. C'est vraiment dommage.

-les Hôtels trop exentrés : on est pris en otâge. Pas de distractions le soir à moins de payer un supplément pour un programme proposé au dernier moment. Cela a été le cas ce soir là pour une visite commentée de Séville by night. Mais, ceci dit, c'est une ville magnifique.

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Circuit_Andalou_043Circuit_Andalou_045Place d'Espagne.

Troisième jour : Visite de SEVILLE. "Quien no vio Séville, no vio maravilla" Qui n'a pas vu Séville, n'a pas vu de merveille !. Capitale de l'Andalousie,  Séville est le Siège de la Junte d'Andalousie, Gouvernement autonome depuis 1981. Elle est établie sur le Guadalquivir qui l'a traverse du Nord au Sud.

Le car nous dépose en face la Place d'Espagne.

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Visite du quartier de Santa Cruz, c'est l'ancien quartier juif, c'est le quartier sévillan et le quartier des monuments par excellence. Il regroupe la cathédrale, la Giralda et l'Alcazar qui est représentatif du style andalou. Traversée du parc Maria Luisa, c'est le plus grand espace vert de Séville.

Découverte de la Giralda : Symbole universel de la ville, la Giralda fut en son temps le minaret de la Grande Mosquée de Séville. Elle mesure 97 mètres de haut et elle est couronnée d'une girouette appelée Giraldillo, gigantesque figure de bronze qui représente la Foi victorieuse, et qui donne son nom à la tour. Il est absolument indispensable de monter en haut de la Giralda pour profiter de la meilleure vue panoramique de la ville.

Visite de la cathédrale : Séville possède le plus grand temple gothique du monde, et le troisième de l'ère chrétienne. La Cathédrale de Séville repose sur l'emplacement de l'ancienne Grande Mosquée de la ville au XIIème siècle. De dimensions grandioses, elle abrite en son intérieur des trésors artistiques d'une incalculable valeur. A l'intérieur, les visiteurs peuvent également contempler une urne d'argent dorée qui contient le corps intact du roi chrétien Fernando III Le Saint, patron de la ville et le mausolée où -dit-on- repose la dépouille de Christophe COLOMB. Tout est d'une grande richesse. C'est impressionnant.

A treize heure, repas dans un Restaurant de Séville de l'autre côté du Guadalquivir : "Restaurante San Marco, en una casa del siglo XVIII frente de la Torre del Oro y a orillas del Gadalquivir".

Aprés-midi : temps libre. Nous sommes parties à la découverte de l'Alcazar : L'Alcazar est le premier palais de la ville de Séville et il est formé d'un ensemble de palaces, raison pour laquelle on l'appelle également Reales Alcazares. L'Alcazar fut siège de pouvoir et résidence royale (et aujourd'hui celle des actuels rois d'Espagne). L'intérieur est un mélange d'éléments artistiques de style musulman, gothique, baroque et Renaissance. Non moins magnifiques sont ses jardins, où la muraille de l'eau et les fleurs recréent une ambiance paradisiaque.

19 H 00 Retour à l'hôtel "Torrre de Los Guzmanes."

Quatrième jour :  SEVILLE/CORDOUE : 145 Km

Sur le trajet arrêt et visite de CARMONA sur les collines qui s'étendent à l'Est de Séville. Carmona domine la plaine fertile du Guadalquivir. D'abord Kar-Hammon, à l'époque punique puis Carmo sous l'Empire romain, c'est une ville millénaire dont le coeur bat à l'intérieur des remparts. Une trés belle balade à la découverte de plusieurs monuments et des églises aux formes trés élégantes. Un cadre qui servit au Carmen du réalisateur Francesco ROSI.

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Repas de midi pris dans un petit restaurant en bordure de route.

En début d'après-midi, arrivée à CORDOUE. Ville fascinante, inscrite au patrimoine de l'humanité, pour découvrir l'âme maure de l'Andalousie. Grâce au riche passé de ses civilisations, Cordoue fut à deux reprises élevée au rang de capitale. Visite de cette ville mi-romaine, mi-maure et de ses monuments : la mosquée, monument typique du style califal transformé en cathédrale au XVIème siècle, la Mezquita avec ses 19 nefs, le trés beau quartier juif "La Judéria", ses ruelles et façades blanches aux murs fleuris et les murailles de la ville. Un moment de temps libre pour flâner à notre rythme.Cordoue est une trés jolie ville.

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La cathédrale de Cordoue est un témoin vivant de notre histoire....

En soirée Repas et chambre dans un autel en bordure de route à la sortie de Cordoue.

Cinquième jour : CORDOUE/GRENADE  170 km.

La pluie est au rendez-vous. Arrivée à Grenade en fin de matinée pour le repas à l'hôtel : Hôtel CAMINO (voir dans galerie photos). Le temps se relève en début d'aprés-midi, Mais il fait froid. Nous sommes au  pied de la Sierra Nevada, encore recouverte de neige par endroit. On sort les pulls et le parapluie. Au programme pour l'après-midi, visite de l'époustouflante Alhambra sur son écrin rocheux. Résidence des rois Maures, elle est sertie de palais mauresques et de patios avec la célèbre "cour des lions" (mais qui est en travaux). Nous n'avons pu visiter le palais, mais nous avons pu faire les jardins qui méritent le détour.

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Perchée sur une haute colline, l'Alhambra domine la ville. On y accède par la porte de la Justice après être monté par la cuesta de Gomérez. L'Alhambra est plus qu'un palais. C'est une remarquable cité, entourée de murailles. L'espace comporte des forteresses, des appartements royaux, des casernes, des jardins ... Elle fut construite au IXe siècle comme simple forteresse. Son nom provient de l'arabe "al-hamra", la rouge, en raison de l'argile rouge utilisée pour sa construction. (voir album photo).

Sixième jour : GRENADE/ et Retour sur BENALMADENA par MALAGA - Arrêt à NERJA

Départ pour NERJA, Station aux rues bordées de palmiers, réputée pour son "balcon de l'Europe", belvédère avec vue sur la montagne et la mer. Visite des célèbres grottes préhistoriques "Cueva de Nerja" habitées durant l'âge de bronze. Repas au Restaurant en face de la grotte.

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Aprés-midi retour à l'hôtel "LOS PATOS " à BENALMADENA.

Septième jour : Prévu comme journée libre. Mais la Guide nous propose deux excursions contre un supplément bien sûr.

Soit pour la journée : Excusion à Gibraltar.

Soit la demi-journée : Découverte du Port de MARBELLA et du petit village blanc de MIJAS. Nous avons opté pour la seconde, et n'avons pas été déçus. Bien au contraire. Départ à 8 h 15.

MARBELLA: 116 000 habitants, C'est le centre touristique le plus important de la Costa del Sol Depuis des années, un microclimat privilégié et des kilomètres de plages attirent à Marbella un tourisme international. Accueillant principalement des vacanciers, des magnats du pétrole aux nouveaux milliardaires russes en passant par les stars du chow-biz, Marbella rime avec faste et glamour, tendance mesurable à la quantité de palaces luxueux, de boutiques prestigieuses, de terrains de golf et de yachts amarrés aux pontons du port de plaisance de Puerto Banus. (voir album photo à gauche)

Il existe aussi un Marbella plus tranquille, la ravissante partie "Village blanc" bien entretenue, plus intime voire plus secrète que l'on peut découvrir au travers de minuscules ruelles et petites places.  Nous avons traversé la plaza de los Naranjos parsemée d'orangers et l'esplanade de marbre de l'avenida del Mar ou figure une collection complète de sculptures rendant hommage à Salvador Dali. Bien agréable Marbella !

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Nouveau départ pour MIJAS. Petit village blanc situé au pied de la sierra de Almijara, on monte un peu en hauteur à seulement 15 km de la mer et nous sommes accueillis par des ânes-taxis. Magnifique petit village où nous aurions aimé rester la journée. C'est l'heure de l'apéritif, on nous dirige vers une cave pour la dégustation du vin de Malaga. Un moment de temps libre. Nous nous dirigeons vers le Mirador del Compas et l'ermitage de la Virgen de la Pena. La statue de cette vierge, patronne de Mijas, est vénérée dans cette église creusée dans le rocher, à côté du mirador del Compas. La légende raconte que la statue de la Vierge cachée pendant 5 siècles fut découverte en 1586 par un maçon et ses deux enfants bergers, qui furent guidés jusqu'à cet endroit par une colombe.

Devant la grotte, un  panorama exceptionnel, un jardin trés fleuri qui sert de belvédère. On aperçoit toute la côte, la mer et au loin le rocher de Gibraltar.

C'est déjà 13 h 00. Retour vers l'hôtel de Medalmalbena pour le déjeuner.

Aprés-midi libre : il fait un temps splendide, on longe la plage de sable gris sur 3 km jusqu'au port de plaisance. C'est déjà la fin de notre séjour.

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Huitième jour :  C'est le retour. Déjeuner à 7 h 00. Transfert à l'aéroport Départ Malaga 9 h 35 avec LUXAIR. Arrivée Marseille 11 h 30.

Si je peux faire une synthèse : La Costa del Sol, ce n'est pas vraiment l'Andalousie, pour découvrir l'andalousie authentique, il faut aller faire un tour dans les terres. Par exemple à Mijas. IL s'agit d'un village blanc comme on peut les admirer sur les cartes postales. Ses balcons fleuris, ses rues qui serpentent nous font découvrir les richesses naturelles de l'Andalousie.

Des oliviers, des vignes à perte de vue, des cultures de céréales de partout. Il n'y a pas une seule parcelle de terrain en friche. Tout est cultivé et entretenu. Des propriétés immenses. .......et tout est trés propre. Je n'ai pas vu un seul papier sur le sol.

Je suis revenue enchantée et j'ai encore toutes ces images colorées dans la tête. Le paysage est magnifique. Je vous encourage à y aller, le meilleur moment est le mois de Mai, car tout est en fleur et il ne fait pas encore trop chaud. Mais je suis revenue exténuée. Je vous dis "bonne soirée" ! J'attends vos commentaires.

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18 avril 2009

Mes Canevas

Parmi les broderies, bien sûr, il ne faut pas oublier les canevas qui ont eu leurs heures de gloire, même si on ne les retrouve plus guère dans la décoration des maisons d'aujourd'hui, ils demeurent malgré tout de véritables chefs-d'oeuvre. (Rendez-vous dans l'album photo de La Broderie)

18 avril 2009

BULLETIN N ° 2

Printemps 2009     A télécharger

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17 avril 2009

BULLETIN PATRIMOINE N° 1

Dans un message précédent, je parle de mon adhésion à la cause patrimoniale. Etant à l'origine de ce bulletin d'information de l'association, je le mets à disposition des personnes qui sont intéréssées.

Automne 2008    A télécharger

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17 avril 2009

"LES TARAÏETTES PROVENCALES"

... Pour les Marseillais, la tarraïette est une pièce de dînette en terre ou une petite cruche à eau dans laquelle ils soufflent pour imiter le chant du rossignol.

Le terme tarraïette, que l'on trouve également écrit terraëtte ou terraillete, est le diminutif du tarraïo qui désigne les pots en terre vernissés utilisés dans la cuisine ou dans les réserves.

Dans le Grand Trésor du Félibrige, F. MISTRAL donne la définition suivante de la tarraieto : petite poterie, petites pièces de vaisselle pour amuser les enfants.

Les tarraïettes, vaiselle de terre miniature, sont en vente à Marseille au mois de juin à l'occasion de la foire de la Saint Jean. Celle-ci est communément appelée la foire aux tarraïettes et aux aulx.

Les tarraïettes sont produites principalement à Aubagne et à Vallauris. Ces deux centres provençaux ayant maintenu une production de poteries culinaires ...

La tarraïette, jouet en terre cuite, est la miniature de la vaisselle utilisée par les ménagères. Les dînettes en terre représentent un jouet assez courant dans le monde. Cependant, à l'image des équipements culinaires qui sont spécifiques à des cultures régionales ou éthniques, les dînettes reproduisent les formes et les matériaux propres à un groupe humain.

Quels sont les caractères de la culture provençale que l'on peut retrouver à travers cette production de tarraîettes ?

- Le matériau : l'Argile de Provence.

... Les tarraîettes du début du XXe siècle sont produites un peu partout par des artisans et, en particulier, dans les deux villes qui ont des usines de terre cuite, Aubagne et Vallauris, dont les fabricants de tarraîettes utilisent aujourd'hui encore les terres.

- La technique de décoration : la glaçure arabe.

Tournés, moulés ou pressés, les pots en terre provençale ne sont pas utilisables pour la cuisine s'ils ne perçoivent pas une glaçure. Les potiers utilisaient un produit dérivé du  plomb, l'alquifoux, qui provenait depuis longtemps du Maroc Espagnol. Depuis que le plomb et ses dérivés sont considérés comme dangereux pour la consommation, on utilise des émaux non-plombeux ou glaçures produits par une usine de Golfe Juan.

La terre à la cuisson prend une belle couleur rouge ou ocre.

- Les formes :

Héritées du moyen-âge, adaptées à une alimentation "rustique" elles répondent à des fonctions de conservation, de cuisson ou de consommation . Plats des adultes et tarraîettes s'inscrivent dans un groupe de formes, spécifiques, dont nous ne connaissons pas les origines, mais qui s'est transmis dans un savoir propre à la Provence : "Le gaubi".

- La vente :

Les tarraîettes sont rarement vendues en magasin : en Provence, elles s'écoulent sur les marchés, les foires et les fêtes patronales. Elles sont vendues à Marseille à la foire de la St Jean.

- Les jeux :

... Pour préparer sa soupe, la fillette, parfois avec son jeune frère, écrase l'ail ou son équivalent dans le mortier : elle pose le poisson dans la marmite haute ou dans le poêlon à bouillabaisse et le fait cuire dans le bouillon. Les jeux de cuisine sont universels, mais l'imitation des enfants colle à une réalité culturelle qui permet de distinguer les gestes de la Provençale de ceux de la Bretonne.

Jouets d'Argile : "Les Tarraîettes provençales"

Chantal LOMBARD - Editeur : P. TACUSSEL

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17 avril 2009

"SPORTS ET JEUX EN PROVENCE"

Suite à "Prouvenço, terre dis Art" de 2005, et suite aux Jeux Olympiques d'Hiver à Turin, l'Union Provençale avait retenu pour thème en 2006 : "Sports et jeux en Provence". Pour alimenter cette exposition j'avais fait cette année là un long travail de recherche sur l'historique des jeux et du jouet. Je vous en fait profiter :

... Vieux comme l'humanité, le jouet a toujours fasciné petits et grands. Indispensable à l'enfant, né de l'imagination de l'homme, le jouet connaît une pérennité que ni les grands bouleversements, ni les découvertes de nouvelles matières n'ont pu modifier.

Si les jeux apportent des réminiscences historiques ou renferment des allusions symboliques, le jouet est plus représentatif de l'actualité politique, économique, sociale, artistique ; des historiens, des ethnologues, des sociologues, des philosophes, des poètes et des collectionneurs se penchent continuellement sur son cas.

Reflet de nos instincts, de nos moeurs, de nos religions, de nos races, le jouet peut être belliqueux, pacifique, satirique, réaliste et qu'il soit de luxe ou bon marché, le jouet ne procure pas seulement des distractions, il donne à l'enfant un support, à son imagination et en le divertissant il l'instruit.

De tous les temps, on a pensé éduquer les enfants avec des jouets.

Les petits fourneaux en fonte avec leurs casseroles en cuivre étaient conçus pour initier les fillettes à des rudiments de cuisine. Les soldats de plomb étaient destinés à développer le sentiment patriotique et à faire connaître l'Histoire de France. Les poupées avec leurs meubles servaient à apprendre la couture et le rangement.

Les modèles réduits d'instruments de musique évitaient aux jeunes prodiges de saccager des instruments précieux.

Tous ces jouets employés à des fins didactiques étaient conformes à la réalité miniaturisée.

Du hochet au fusil, du tambour à la lanterne magique, de la voiture automobile à l'aéroplane, tous ces objets sont les témoins fidèles d'un passé toujours recommencé.

Le jouet ancien est en vogue et suscite des curiosités diverses : qu'il soit né d'un morceau de fer blanc ou d'une fine porcelaine, qu'il soit d'argile ou de terre cuite.

CLASSIFICATION DES JOUETS :

  • La représentation humaine : les poupées, les automates, les marionnettes, les soldats.

  • Les animaux.

  • Les moyens de locomotion : les voitures, les chemins de fer, les bateaux, les avions ...

  • Les Inventions à échelle réduite : les armes, les phonogrqaphes, les machines à vapeur, les lanternes magiques, les instruments de musique ...

  1. Pour toucher et entendre : le hochet, premier jeux offet à l'enfant.

  2. L'objet des premières tendresses : l'animal en peluche. L'ours à la préférence.

  3. Un compagnon de course : le cerceau.

  4. Pour apprendre à se déplacer en cadence : les rondes et jeux  dansés :                                             "Nous n'irons plus au bois, les lauriers sont coupés, la belle que voilà, viedra les ramasser ..."  Une des inombrables rondes que les enfants se transmettent de siècle en siècle.

  5. Un jeu sportif à la longue histoire : les quilles.

  6. La magie de l'équilibre : la toupie.

  7. Un jeu d'origine religieuse : les osselets.

  8. Des jeux aves les éléments naturels au gré du vent : Moulins et cerfs-volants.

  9. S'enrichir pour pas cher : des noix romaines aux billes. le jeu de billes est aussi vieux que l'humanité. les Grecs y jouaient il y a plus de 2000 ans avec des osselets, des châtaignes et des glands, des olives. Les Romains utilisaint des noisettes et des noix. Les noix étaient devenues le symbole de l'enfance à tel point que sortir de l'enfance se disait : "Quitter les noix".

  10. L'habileté à sauter : la corde à sauter - Saute-mouton - la marelle.

  11. Jeux pour adultes et enfants mêlés : les jeux de société. De toujours et partout, le jeu de l'oie, les damiers.

  12. Des jeux de règle : cache-cache. Seul et contre tous : le cheval fondu - aux quatre coins - chat perché - la chandelle - Colin Maillard.

  13. Pour être en haut perché : les échasses.

  14. Pour apprendre à vaincre le vertige : la balançoire.

  15. Des jeux proches des quilles : les Boules et palets - Le Hochey

Une fois cette recherche faite et mise sur papier, je savais les jouets clés qu'il fallait trouver. Il fallait partir à la pêche aux jouets : Une personne nous a confiée, le temps de l'exposition, une poupée de 1830 qu'elle tenait de ses parents et de ses grands parents. En fin de compte, nous avons été trés satisfaits car nous avons réussi à exposer un échantillon de presque tous les jouets énumérés ci-dessus. (Voir dans Galerie photos)

LE JEU DE BILLES :

Suetone, le plus ancien écrivain qui ait fait mention du jeu de billes, raconte dans sa "Vie des douze Cesars" que ce jeu faisait partie des distractions préférées de l'empereur Auguste. A défaut de noix, on se servait également, à la même époque, de petits galets ronds ramassés au bord de la mer.

Au début du siècle, noix et galets sont remplacés par des billes en verre, en grès, en albâtre, en marbre, en agate et en ivoire. C'est en Hollande que sont fabriquées les meilleures billes avec des frgements d'albâtre, de marbre et de pierre grise, au moyen d'une sorte de moulin de fer dans lequel elles s'arrondissent et d'où elles sont projetées à travers des trous d'un diamètre différent. Des cargaisons de ces billes sont ensuite expédiées dans toutes les villes d'Europe.

Le jeu de bille est trés en vogue au début du siècle dans les écoles et les collèges. On y joue surtout pendant les fortes chaleurs de l'été. Il existe un grand nombre de jeux de billes. Les principaux sont les "cent-dix", la "bille au pot" ou la "trime", la "poursuite" ou "promenade", la "bloquette", "la tapette", le "triangle", le "cercle", la"rangette", les "villes", le "serpent", les "neuf trous", le "casse-bille" et la "bille au dé".

Pour la bille au dé, on pose un dé à jouer sur un socle. Le joueur qui touche le dé gagne à son adversaire un nombre de billes égal au nombre de points marqués sur la face du dé qui a été visée. S'il manque son coup, il perd un nombre de billes égal à celui qu'il aurait gagné.

(Ces renseignements ont été relevés en partie dans le livre  :

"Les jouets anciens" de Robet CAPIA)

15 avril 2009

"L'ART DE LA BRODERIE "

"Le linge brodé acquiert une certaine richesse et de l'originalité. Un service de table ou une parure de lit, même s'ils ne sont que chiffrés, offrent une note personnelle incontestable. Un fait est certain, que la broderie soit  blanche ou de couleur, elle sera toujours appréciée. Cet art, après avoir connu un certain ralentissement a, de nos jours, pris un nouvel essor.

... la presse et les revues féminines ont revalorisé ce travail autorisant à se demander à quelles secrétes aspirations de la femme correspond cette tâche qui demande autant de patience dans l'exécution, sans doute dans le besoin d'inventer et de réaliser soi-même ; par ailleurs en travaillant avec l'aiguille, les femmes nerveuses se calment, les bavardes peuvent s'en donner à coeur joie, les fantaisistes improviser tout à loisir et les agitées se détendre. Mêmes celles qui font traîner leurs travaux pendant des mois et des mois voient dans leur ouvrage une sorte de moyen de récupérer leur équilibre ..."

(Cette présentation n'est pas de moi, je l'avais recopiée dans un ouvrage lors d'une expo, mais j'ai omis de relever le nom de la brochure).

Dans la descripton de mon profil, je vous indique que la broderie est une de mes passions, en effet, je dirais que j'y suis née dedans, car j'ai toujours vu ma grand-mère avec une aiguille ou un crochet à la main. De plus, adolescente, j'ai été en pension dans une école privée. Nous avions un cours de couture où toutes les filles apprenaient les points de base, et depuis j'ai réalisé de nombreux ouvrages.

Afin de répondre à l'envie de Mauricette, de voir mes broderies, j'ai réalisé un album de photo, uniquement les napperons pour aujourd'hui, car j'ai fait également pas mal de lettrage (initiales sur drap -oreiller, serviette de bain ....). Je ferai un autre album.

Je vous invite à aller voir le Blog de Mauricette qui fait elle aussi des merveilles :

http://auxfilsdutemps.over-blog.com

Merci au passage, Mauricette,  pour votre gentil commentaire.

15 avril 2009

Le Costume provençal féminin

Bonsoir à tous,

Ce soir, mercredi, il pleut, je vais donc prendre un peu de temps pour adresser quelques lignes à l'intention des visiteurs et visiteuses de mon blog.

Description succinte du costume provençal féminin :

  • La coiffe, signe extérieur très disticntif qui, selon sa forme, prendra le nom de couqueto, à canon, à courduro, à gauto, à l'ensalado, plate.

  • La chemise en toile plus ou moins fine, au décolleté en carré ou ovale resséré par une coulisse dépassant le corsage.

  • Le corset à fort piqué, au dos trés ajusté, maintenant fermement le buste. (Voir explication trés bien faite sur le Blog de Garibondy)

  • Le jupon de dessous ou de travail en tissu très résistant. Nos artisanes mettaient jusqu'à trois jupons. Pour répondre à la question qui m'est posée dans le commentaire ci-dessous, les trois jupons portaient les noms suivants : La modeste, la friponne, la secrète.

  • Le cotillon piqué très caractéristique, faisant obligatoirement partie du trousseau d'une bastidane ou d'une artisane aisée.

  • Le corsage ou caraco très ajusté et très cambré dans le dos, présentant un large décolleté qui permet de voir le corset et la chemise.

  • La robe en deux parties, corsage et jupe qui apparaît d'un seul tenant au XIXe siècle, en tissus d'indienne.

  • Le tablier accompagnant toujours le costume.

  • Le fichu porté sur les épaules de amnière très précise, en cotonnade imprimée pour la paysanne, en mousseline ou tulle finement bordé pour les plus riches.

  • Les souliers très légers pour la bastidane, en cuir et fortement cloutés pour la paysanne.

  • Capes, châles, mitaines, chapeau de feutre ou de paille sont les éléments indispensables, sans oublier les bijoux et autrs accessoires.

Je vous invite à regarder une partie de mes costumes dans l'album photo à gauche, et à consulter le lien dans la colonne de droite.

13 avril 2009

Lundi de Pâques - Bienvenue dans mon jardin en Provence

Aujour'hui il a fait un temps splendide, on se sent revivre, rien de tel que notre soleil du midi pour vous redonner du tonus. En fin de matinée, première tonte du jardin. Mon lilas est en fleur, les jonquilles sont fanées, mais les tulipes ont pris le relais. Les rosiers reprennent de la vigueur. Je vous en fais faire le tour. Aprés-midi, on va prendre l'air. Tour du lac à pied, Château-Arnoux - Volonne - L'Escale. 10 kilomètres de sentier balisé. La fréquentation de ce sentier est à la fois sportive et familiale. Il sécurisé sur toute sa longueur? "Vivez le bonheur à l'état nature !" Je vous invite à venir le découvrir. Ce n'est pas mal pour se mettre en jambes, mais je suis vannée ! (Visite de mon jardin dans la colonne de gauche).

13 avril 2009

L'EGLISE DE JESUS OUVRIER A SAINT-AUBAN

  • Le 31 mai 1938, la direction de l'usine décide la construction d'une église à Saint-Auban. La guerre approche ... hélas ! Le projet de l'architecte, Monsieur Benezech, est retenu.

  • Le 13 octobre 1938, l'emplacement de la future église a été tracé sur le sol. Saint-Auban est en fête ...

  • En décembre 1938, les projets de M. Lapoujade (le bandeau et la peinture du choeur) sont acceptés. L'accord de Monsieur le Curé Corriol est resté dans les mémoires : "Saint-Auban est une Cité Ouvrière. Dans son enceinte, pas de bourgeois, pas de retraités ; uniquement des travailleurs. Que l'église soit donc dédiée à "Jésus Ouvrier" ... Le rêve serait d'y voir la Sainte Famille au travail. Magnifique leçon de choses donnée par la peinture, qui vaudra mieux qu'un long sermon !"

  • Le 24 août 1939, l'église est inaugurée à la hâte, sans grande cérémonie, à cause de l'imminence de la guerre.

Les peintures badigeonnées puis récréees ...

Il y a environ quarante ans, la peinture du choeur représentant la Sainte Famille et le bandeau représentant les instruments employés à l'usine ou pour la construction de l'église, n'étant pas traités pour résister à l'usure des temps, on les badigeonna ... Les Saint-Aubannais gardaient la nostalgie de ces peintures.

En 2006, le Père Maurice Gottlieb, curé de Château-Arnoux/Saint-Auban, voulant rendre hommage à la population ouvrière de ce pays et satisfaire le légitime désir des paroissiens qui souhaitaient revoir ces peintures, s'en ouvrit au Maire de l'époque, Monsieur José Escanez en qui il trouva un écho favorable. La décision a été prise par le Conseil Muncipal de financer ces peintures. Un concours a été ouvert et un projet a été retenu et réalisé en 2008.

Le 19 octobre 2008, en présence des maires du secteur paroissial, ces peintures ont été inaugurées par l'Evêque de Digne, Monseigneur François-Xavier Loizeau.

Cette église étant trés chère à mon coeur, je vous invite à la découvrir dans l'album ci-contre.

11 avril 2009

Mon engagement pour la cause patrimoniale.

Depuis 2006, dès sa création, j'ai adhéré à la toute nouvelle association du Patrimoine de Château-Arnoux/Saint-Auban. Je suis membre du bureau et occupe le poste de secrétaire adjointe. Forte de trois années d'existence, cette association rassemble des personnes attachées au terroir et qui ont envie de servir la cause patrimoniale. Ayant démarré avec une quinzaine de pionniers, elle compte aujourd'hui plus de cent personnes.

Pour pouvoir informer régulièrement les adhérents des nombreuses actions entreprises, la publication d'un bulletin de liaison me paraissait nécessaire. J'ai soumis l'idée au CA qui l'a tout de suite approuvée et grâce à une étroite collabotation avec le Président de l'association, un premier numéro de quatre pages, haut en couleur, a été réalisé et distribué en septembre dernier. Il a été trés apprécié. Sa parution est semestrielle, une au printemps et une à l'automne. Le deuxième numéro est actuellement à la distribution. Je vous en fais profiter.

9 avril 2009

Mon initiation à la culture provençale

Enfant déjà, lors de la fête de l'école, j'étais heureuse de m'habiller en provençale pour chanter les "marchés de Provence". C'était en Juillet 1958 : Le marché de Babenville à l'école Paul-Lapie de Saint-Auban.

 

 

 

C'est tout naturellement, qu'en 1997, avec mon mari, lui aussi provençal de naissance et de coeur, nous avons adhéré au groupe folklorique des "Dansaire de Sant-Dounat", association qui a vu le jour en 1996, oeuvrant pour le maintien de la culture et des traditions provençales.

Depuis ce jour là, j'ai été membre du bureau et du CA de cette association dont j'ai assuré le poste de secrétaire pendant une dizaine d'années. En plus de la danse, que nous répétions tous les vendredis, j'ai suivi les séances de langue provençale tous les 15 jours, le lundi, et j'ai été co-responsable du costume. J'ai participé, chaque année au mois de mars, à la manifestation organisée par "L'Unioun prouvençalo", justement pour sensibiliser la conscience identitaire des provençaux. Je me suis investie dans de nombreuses expositions temporaires d'une semaine : "7 jour per pouvenço" suivant le thème imposé. Aujourd'hui, cette manifestation s'intitule "Lou Printèms prouvençau". (voir diaporama dans album photo)

PLANNING des prochaines sorties/projets 2010

En 2004, j'ai passé et obtenu mon premier niveau à la Fédération Folklorique Méditéranéenne. Ma marraine, une personne trés engagée dans le Folklore local, est une personne exigeante, qui a de la rigueur et une grande connaissance de nos traditions.

Depuis, ce jour, j'ai rédigé plusieurs dossiers pour la "Revue Folklore de France" : (que l'on peut retrouver sur Internet)

- N° 283 en 2005 : "Une marche des Rois aujourd'hui"

- N° 285 en 2005 : "Prouvenço, Terro dis Art" : L'art du conte - l'art visuel - la broderie ancienne et moderne - la dentelle - L'art de la Coiffure - l'art de savoir faire la dentelle avec des planchettes et du contreplaqué...

- N° 288 en 2006 : "Sports et Jeux en Provence" Historique des jeux et du jouet "vieux comme l'humanité" - classification des jouts (une poupée de 1830) - les boules - la Fanny - les tarraïettes provençales - le jeu de billes (Suétone)

- N° 290 en 2006 : "Roumavage à Sant Dounat" Patroun de Mountfort - Donat d'hier et d'aujourd'hui : une solide humilité.

- N° 292 en 2007 : "Quouro li rode parlon prouvençau: Lou Lavadou - La bugado".

- N° 296 en 2008 : "Cuisinons les produits de Provence"

et en "lengo nostro" dans "Li Nouvello di Prouvenço" : une présentation de l'association :

- N° 143 du 25 février 2008

Après douze années de présence très active, une page est tournée : depuis la dernière A.G. de février 2009 pour x raisons, j'ai donné ma démission du secrétariat et nous avons également démissioné du CA.

Ci-dessous, une photo du groupe qui animait, sur demande, les fêtes de village, les repas de famille : mariages ou anniversaires, clubs du troisième âge, les feux de la St jean, fêtes des vieux métiers, de l'olivier ...C'est une des dernières photos du groupe sur laquelle j'apparais.

groupe 

Petite mise à jour : Suite à l'A.G. de 2011 : grands changements dans ce groupe. Nouveau Président, nouvelle secrétaire et nouvelle activité : dessin - peinture ....!!

Aujourd'hui, je suis des séances de provençal auprès de l'Association "Gavoutino" de Château-Arnoux, et continue à oeuvrer pour la maintenance mais de  façon beaucoup plus ouverte et plus large.

Félibresse c'est tout naturellement que j'adhére à la création du "Comitat dei Felibre bas aupen" en 2010 : Première A.G. le 5 mars 2011. j'en suis la secrétaire adjointe.

Janvier 2011 :  à l'invitation de la Cabiscole, Janino MOLLET, Présidente de "l'Escolo félibrenco OSCO MANOSCO", et de ses membres, avec mon mari nous prenons l'adhésion au sein de ce groupe et reprenons les répétitions de danses provençales.

 

 

Num_riser0005Num_riser0004Juillet 1958

9 avril 2009

Bonjour à tous les amoureux de notre beau Pays !

Bienvenue sur mon blog à toutes les personnes

qui oeuvrent pour le maintien de notre culture et de nos traditions provençales.

 

Je suis née à CHATEAU-ARNOUX/SAINT-AUBAN, sur les bords de la Durance, je suis Jarlandine/Saint-Aubanaise et Gavote.

Mon pays, c'est ici, en Haute-Provence.

J'aime ses couleurs, sa lumière, son ciel bleu, son soleil, ses oliviers, sa lavande et toutes ses essences... le thym, la sauge, le romarin, toutes ces plantes qui sont à l'origine de subtiles fragances.

Le chant des cigales, le son des galoubets et tambourins qui rythment nos danses.

Toute cette chaude ambiance, ne se trouve que sur les terres de Haute-Provence.

Je suis née en 1953, fille d'ouvrier, petite-fille de paysans du Pays Gavot :  UPAIX, du côté maternel et CHATEAUVIEUX du côté paternel et de ce fait suis trés attachée à notre terroir.

Mais une ombre au tableau : ne ressentez-vous pas une grande tristesse quand on sait que nos petits enfants ne sauront plus ce que sont "les sonnailles de la transhumance", ni "les tardons" ... ; qui gambadaint allègrement aux côtés des brebis et des béliers.

Sachons être les "cadets" ... !!! et les "mainteneurs" !

Le 23 mai 1886, Frédéric Mistral était à GAP, pour présider la Santo Estello, le congrés annuel du Félibrige. Dans son discours, il évoquait déjà l'éxode rurale, "la despoupulacioun di campagno", et en tire argument pour faire valoir l'attachement au pays et à la langue.

Pour l'ouverture de mon blog, je citerai deux phrases :

"Ah ! se sabien lou mau que se fai à la patrio, que se fai à la raço, en derrabant au pople, à l'ome de la terro, lou liame que l'estaco à sa vièio famiho, à si boni coustumo, au païs ounte es na !"

"Ah ! si on savait le mal que l'on fait à la patrie, que l'ont fait à la race, en arrachant au peuble, à l'homme de la terre, le lien qui l'attache à sa vieille famille, à ses bonnes coutumes, au pays où il est né !"

"Pour savoir où l'on va, il faut savoir d'où l'on vient !"

 

 

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"LA MALLE AUX TRESORS"
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