Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
"LA MALLE AUX TRESORS"
"LA MALLE AUX TRESORS"
Archives
24 janvier 2012

Le plus grand rassemblement des boutisseuses de la région

affiche jpeg

 
 
 
Les 7ème rencontres se préparent activement

Le grand rassemblement de Boutisseuses

de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur

 

Je vous demande de faire de la publicité pour que de nombreuses boutisseuses ou visiteuses aient connaissance de cette rencontre. Vous toutes amies de la blogosphère, merci de la diffuser à tous vos contact :

22  associations ou groupes  de boutisseuses  vont vous accueillir

Vous verrez aussi une exposition de réalisation  de pochettes , pochons, étuis etc..... proposée cette année  aux boutisseuses  et à ce jour 92 personnes ont répondu présentes pour cet échange, ce lien qui sera "tiré" le dimanche à 15h. Ci-dessous la photo de ces dames qui vont vous attendre, nombreuses pour échanger, admirer, profiter de leus belles réalisations.

72167863[1]

  
 
 Si vous voulez rentrer en contact avec Mamée 83, il faut faire :
 
Publicité
28 janvier 2012

LA ROBE DE MARIEE - SUITE

LE VËTEMENT EN HAUTE PROVENCE

 Dans son livre "Le vêtement en Haute-Provence, Eiliane MICHEL nous présente deux robes de mariée :

Celle-ci dessous, dans une très belle soie "gris tourterelle" 1870 (Mireille Amiel, Riez)

Quelques détails de cette robe :

- Boutons de velours noir, ruban de velours à l'encolure et aux manches.

- un grand pli plat part de l'épaule jusqu'à la taille

L'ampleur est retenue par des plis canons de chauqe côté de l'ouverture.

- La jupe ouverte devant et cousue à la ceinture et maintenue sur le côté par un crochet.

 

 

ROBE DE MARIEE GRIS TOURTERELLE EN SOIE 1870

 La robe de mariée ci-dessous est en soie violette à fins carreaux (1875)

Le corsage de ce modèle est sensiblement le même que celui ci-dessus. Les boutons sont recouverts dans le tissu de la robe (musée de la Vallée, Barcelonnette, fonds Pauline Hermelin). Une fine frange violette décorele bas de la manche et la couture d'enmanchure. Contrairement à la robe "gris tourterelle", le montage du dos de la jupe n'est fait que de plis plats. L'encolure des deux robes est bordée d'une fine dentelle.

Robe de mariée en soie violette à fins carreaux 1875

16 décembre 2011

Petits pochons pour mes invité(e)s....

Un petit coucou en vitesse. Pas le temps de chômer. Je suis complètement débordée. l'année dernière j'avais tricoté des écharpes pour chacune de mes invitées à ma table de Noêl. Cette année, chacun repartira avec son petit pochon comme ci-dessous :

IMG_7626

en jaune pour les dames, et rose pour les petites filles :

IMG_7628

 

Ce qui une fois fini, donne ceci :

IMG_7627

On peut y mettre ce qu'on veut à l'intérieur, ici des chocolats de Chez Manon ou des petits présents comme ci-dessous, ou bien un petit bijou fantaisie (broche ....) et peut être une enveloppe avec un chèque à l'intérieur. Ce sera la surprise de chacun :

pochons

 

J'ai bien travaillé car ce soir, j'ai fini mes pochons jaunes et mes pochons roses.

IMG_7636IMG_7635

 

Il me reste encore à faire ceux pour les messieurs, dans cette chute de tissu que j'ai préparé. Une idée comme une autre, que j'ai retenu pour cette année. Qu'en pensez-vous ??

IMG_7634

24 février 2012

LES NOURRICES DANS LES BASSES-ALPES ....

Au XIXème siècle, toutes les couches de la population sont amenées à placer leurs  enfants : les femmes qui ne peuvent plus les nourrir, mais aussi les parents dont l'activité professionnelle ne leur permets pas de les élever, ou encore parce que l'on estime que la vie leur serait plus saine au grand air, tandis que sont bien sûr placés les "enfants trouvés", fréquemment mis en nourrice par l'intermédiaire d'une sorte de correspondante locale des hospices appelées la "meneuse".

Ci-dessous photos de Nourrices au sein et enfants au Clos Saint-Ursule à Sisteron, début XXème siècle

Nourrices au sein

 En exclusivité, suite à ce message et la photo des deux nourrices, ci-dessus,  j'ai reçu un message que je vous retransmets :

......"J'ai lu avec intérêt votre blog et je voudrais apporter quelques précisions aux illustrations concernant les nourrices. Ces photos de ma famille font partie du fond photographique de Saint Marcel Eysseric (1831-1915) (notable Sisteronnais, photographe, historiographe régionaliste, collectionneur, etc). Ces photos (près de 1600) ont récemment été transmises aux archives départementales et un certain nombre doivent faire partie d'une exposition à partir de septembre prochain aux Archives. Le Clos Ste Ursule à Sisteron, couvent jusqu'à la révolution, fut ensuite pendant plusieurs décennies la Sous préfecture de Sisteron. Vers 1860, Saint Marcel Eysseric en fit l'acquisition pour y habiter avec sa famille et y loger ses collections. ... Je peux donc la dater de 1890 ou 1891. La photo d'a coté représente pour moi un des cousins de mon grand père..... sur la photo un peu plus bas, si j'identifie bien l'escalier de Ste Ursule, j'identifie moins bien les personnages. En espérant que ces précisions vous seront utiles Cordialement Jean Marie Giraud

Une loi votée le 23 décembre 1874 (la loi Roussel) témoigne de l'importance accordée par l'Etat à la protection des enfants en bas âge. Le maire de la commune y joue un rôle très important puisque c'est ui qui fournit un certificat à toute femme souhaitant officer comme nourrice, attestant en particulier que son dernier enfant est âgé de sept mois révolus, puisqu'il doit être sevré afin que sa mère puisse alimenter un autre nourrisson. Le maire doit aussi recueillir l'autorisation du mari de la future nourrice, et qu'un médecin doit attester de la bonne santé de sa candidate. Celle-ci reçoit alors un "carnet de nourrice, sevreuse ou gardeuse". qu'elle présente chaque fois que nécessaire au maire, au médecin inspecteur ou à l'inspecteur départemental.

Source Archives départementales

Claire BERNARD est née en 1810 Epouse de Clair Bellon, elle est mère de huit enfants nés entre 1831 et 1853;

Devenue nourrice au sein à Chasteuil, le service des enfants des Hospices de Marseille lui confie trois enfants quelques semaines après leurs naissances, entre 1839  et 1842 : Marie Impaix, Léon Fanthon et Joseph Tivoli. En effet, les enfants trouvés dans les Bouches-du-Rhone sont déplacés vers d'autres départements : on parle alors de "translation".

Marie Impaix est confiée en janvier 1839 et reste pus de quatre ans au domicile de Claire Bernard : elle apparaît dans le recensement de Chasteuil en 1841 au foyer des Bellon sous la dénomination "Marie Impraix : en nourrice - enfant trouvé". Claire Bernard reçoit en contrepartie de son travail 6 francs par mois.

Tous les enfants confiés à Claire Bernard meurent en bas âge tandis qu'elle perd elle-même probablement quatre ou cinq de ses propres enfants. Ces décès prématurés témoignent de la terrible mortalité infantile.

 Rose BRUN est née en juillet 1843. Mariée à Joseph Coulomb, elle est nourrice au sein à Mirabeau et mère de quatre enfants. Un certificat médical délivré en 1878 atteste que son dernier-né a au moins un an et qu'elle est vaccinée. Au cours de son activité, elle garde au moins six enfants. Contrairement à Claire Bernard, ces enfants sont souvent placés par les parents. La majorité d'entre eux restent seulement quelques mois en nourrice, retirés par leurs parents ou décédés prématurément.

La petite Marie Gondran, née en mars 1878 de père inconnu et confiée à Rose Brun par l'intermédiaire de l'hospice de Digne, restera en nourrice puis en garde de 1878 et 1886 année de son décès. Elle apparaît dans le recensement de Mirabeau en 1881 alors âgée de 4 ans, au foyer de Rose Brun et de son mari Joseph Coulomb. "Marie Gondran : Enfant confié à leur soins". (Textes et photos des Archives départementales).

 

FEMMES BAS ALPINES AU TRAVAIL 3 027

 Clos Saint-Ursule : Fin XIXème siècle (Dame, nourrice et enfant)

Le revenu perçu par les nourrices permet d'améliorer l'ordinaire de ces couples d'agriculteurs ou d'artisans.

 La rétribution est graduée en fonction de l'âge de l'enfant.                  

A suivre ...

19 décembre 2011

POCHONS pour Hommes ....

Suite à mes petits pochons que je vous ai montré Vendredi. Cet après-midi, j'ai terminé mes pochons pour les hommes. Ce qui donne ceci :

pochons Hommes

 

pochons Hommes 2

Je vais devenir une experte en pochons, J'en ai fait treize au total. Avec la petite Elise, nous serons quatorze à table. Maintenant que mes cadeaux sont à jour il va falloir que je pense à ma cuisine et mon menu. Vendredi et Samedi les fourneaux vont chauffer ......

Publicité
4 avril 2012

7ème Biennale Savoir Faire et Metiers d'Art : CREATION VITRAIL

Je vous l'ai déjà dit, de nombreux artisans d'Art sont amoureux de notre Provence et ont élu domicile dans notre région, c'est le cas d'Elisabeth BERTIN que je vous présente ici. Voici le paysage qu'elle voit de son jardin. et voici ce qu'elle dit :

"j'ai choisi de vivre à Banon pour la lumière, pour le soleil, et pour la beauté de ce pays.
village entre ciel et lavandes qui parfois se confondent, je vous invite à partager mon plaisir en parcourant ce modeste site,les photos ont été faites au grés de mes balades
les vitraux aux couleurs vives pour accrocher encore plus les rayons du soleil".

Vous pouvez la rejoindre sur son site : http://creationvitrail.monsite.wanadoo.fr

 

J'ai toujours été attirée par les vitraux. Là aussi, c'est un savoir faire ...

création vitrail

 

 cration vitraux

  création vitrail 2

 création vitraux 3

 Deux autres personnes travaillaient le verre, un d'Ongles 04 - et un de Bonnieux 84.

 création vitraux 2

 

 

3 février 2012

LA FETE DE LA TRUFFE A ORAISON

DIMANCHE Les Fileuses d'Oraison seront présentes à la Fête de la Truffe.

 Rendez-vous à 10 h 00.

Après avoir fêté l’amande en octobre dernier, Oraison a le plaisir et l’honneur

d’accueillir les 4 et 5 Février prochain : la Fête de la Truffe.

Cette manifestation de prestige, qui va mettre un week-end durant

notre commune provençale sous les feux de la rampe,

va aussi conforter notre cité comme un des centres incontournables

du pôle saveurs et senteurs.

Oraison, « petite ville à la campagne »,

se reconnait pleinement dans les symboles que véhicule cette pépite de la nature :

authenticité, raffinement, rareté, gastronomie, convivialité, qualité de vie…..

Plantez un petit chêne truffier mycorhizé en flanc de colline de la vallée du

Rancure, non loin de l’impétueuse Durance, inondez le de soleil durant 300 jours

par an sous un ciel bleu acier, parfumez le des senteurs de la garrigue

environnante et faites lui écouter le chant des cigales.

Dans ce contexte éminemment privilégié on peut aisément comprendre que

« l’or noir de Provence » n’ait rien à envier à son cousin du Périgord !

Je me félicite que l’association des trufficulteurs des Alpes de Haute Provence ait

choisi cette année Oraison et suis convaincu que cet évènement populaire

connaitra le succès qu’il mérite.

Je vous donne rendez vous les 4 et 5 Février 2012 :

l’office de tourisme, les commerces et les services municipaux d’Oraison se mettront

en quatre pour vous accueillir chaleureusement.

Michel VITTENET, Maire d’Oraison

La Fête de la Truffe est organisée par l’Association des Trufficulteurs des Alpes de

Haute-Provence avec la participation de la Ville d’Oraison.

Ville d’ORAISON

Imprimerie

 

Impression 04 - Oraison

Grand Repas

Truffé

Marché

aux Truffes

Travail des chiens et

des cochons Truffiers

Démonstration

Fete%20de%20la%20truffe[1]

6 mai 2012

Une poche en boutis..

Temps capricieux aujourd'hui, les rayons de soleil et les gros nuages gris ont joué à cache cache. Je suis donc restée tranquille à la maison et j'ai terminé ma poche en boutis. Ma première pièce. Voici le résultat :

Coté pile et côté face.

Je n' ai plus qu'à enfiler ma cordelette et me l'attacher autour de la taille. Elle sera du plus bel effet sur mon cotillon piqué.

Bon je sais il y a des progrès à faire. Points plus petits et plus réguliers, et essayer de travailler avec le tambour pour éviter que le travail ne fronce ....

 poche en boutis

18 février 2012

TEMOIGNAGES DE FEMMES.......

Hier au soir dans la Salle voûtée de la ferme de font-Robert à Château-Arnoux, avait lieu le vernissage de l'exposition des Archives départementales sur "Les Femmes bas-alpines au travail". Soirée une fois de plus réussie. De nombreuses personnes étaient présentes. 

La première partie de cette soirée concernait des lectures d'archives sur les "Femmes en col blanc" par la Mobile Compagnie. Personnellement j'ai été très déçue par cette première partie, non par les lecteurs eux-mêmes qui ont très bien lu leurs textes, mais par le contenu qui en fait étaient plutôt des courriers officiels - plutôt que des témoignages - des Archives départementales, c'est bien le mot, très certainement récupérés en Préfecture, mais ne concernant que des fonctionnaires, et plus particulièrement le Ministère des Postes. 

Personnellement j'aurais préféré que l'on nous parle de la vie de ces femmes de la terre et de nos villages, de nos fabriques, nos aïeules, qui faisaient l'objet de l'expo photo, cette femme avec ses chèvres sur la place du marché, ces lavandières, ces femmes qui moissonnaient, ces nourrices, ces religieuses, ces infirmières. La majorité de nos femmes bas-alpines étaient loin d'être une majorité  de fonctionnaires.... enfin bref, c'est mon ressenti. Mais il en faut pour tous les goûts....et on ne pense pas tous pareil. Heureusement !

Par contre la deuxième partie a sauvé la mise et a été un grand moment d'émotion avec la lecture du témoignage de Mme BIBAL, qui a été un hommage à cette ouvière d'usine à Saint-Auban, que la plupart des personnes présentes connaissaient et qui est décédée il y a quelques semaines.

La troisième partie, plus vivante, a été le débat animé par Danièle KARNIEWICZ, qui nous a fait part de son expérience de travail en usine, au syndicat, dans un milieu d'hommes et ensuite dans les grandes instances à PARIS.

 Ci-dessous : photo "d'ouverture", Mot d'accueil du Président, Jacques DALCANT, Danièle KARNIEWICZ, Monsieur le Maire, Patrick MARTELLINI et le Directeur des Archives départementales.

 mot d'accueil

Les deux intervenants de la Mobile Compagnie.

MOBILE COMPAGNIECi-dessous, nos deux dames Cadres de l'usine, Danièle KARNIEWICZ qui était à Saint-Auban, Chef du Service Informatique et Comptabilité, Laura LAQUET Chef de Service du Lucovyl, et Mireille JOSELET, Secrétaire qui est passée de l'Infirmerie à la Direction et qui, elle, a fait toute sa carrière professionnelle à l'Usine de Saint-Auban.

TEMOIGNAGES DE FEMMES

Un grand merci à vous trois, pour votre gentillesse, votre simplicité, et d'être venues nous rejoindre.

 Ci-dessus un témoignage d'une dame qu'il m'arrive de croiser : Loulettte BALDANZI (je suis allée en classe avec sa fille)

Marie-Louise Arnoux est entrée au Laboratoire de contrôle en 1952 - elle avait 20 ans - La famille était originaire de Mézel. Elle s'était installée à Saint-Auban en 1938. "Mon père comme moi-même, mon frère et mes 2 soeurs, nous avons tous travaillé à l'usine. C'était cà, ou bien faire des ménages. Au début, c'était dur, le milieu du travail étair rude, l'ambiance suffocante. Comme jétais sérieuse, travailleuse, et appliquée, certains de mes camarades m'en voulaient un peu. C'était un milieu d'hommes et ils avaient les comportements en vogue à cette époque ! Les Contremaîtres nous formaient à notre travail "à la paillasse". Les cours à l'extérieur étaient rares. Après 1968 ? C'était peut-être encore pire ! Quand j'ai eu de la promotion et qu'on m'a passée Agent de Maîtrise, j'ai compris que certains hommes n'admettaient pas facilement d'être commandés par une femme. Enfin, jusqu'à ma mise à la retraite à 57 ans - pour cause d'exposition à des produits très dangereux, on a eu aussi des bons moments. Un souvenir marquant ? La mort du Général de Gaulle. Ce jour-là, j'ai été victime d'une brûlure à une jambe par une projection d'Acide Monochloracétique. Le produit le plus corrosif, le plus dangereux de l'usine. Six mois de soins!". 

 

Une vue de l'assistance :

L'assistance

La soirée s'est terminée autour d'un buffet...!

25 mars 2012

Une histoire de Chapeau ......

Je m'aperçois au vu des commentaires que je commence à recevoir que chacun revendique son chapeau. Il en va des hommes comme des femmes .... il en va de la différence des coiffes comme celle des chapeaux selon notre situation géographique dans notre chère Provence ....

Ci dessous Frédéric Mistral avec son chapeau :

ScannedImage-18il est quasiment identique aux chapeaux que l'on peut retrouver aujourd'hui chez un chapelier et aux chapeaux de feutre, de laine ou en "Goretex" que portent les groupes folkloriques aujourd'hui. 

Ci-dessous un défilé de chapeaux !

CHAPEAUX DEFILE

A chacun son chapeau .... en haut à gauche, un maquignon qui est vêtu d'une blouse, à droite, un chapeau haut de la bourgoisie d'Aix en Provence, au dessous à gauche un chapeau de berger du côté de Ceillac (La Taïolle Tallard) à, droite en bas un chapeau de berger de la Crau. Tous les quatre ont défilé à Pernes les Fontaines pour la fête du costume.

Ci-dessous, à gauche un berger (Gréoux-les-Bains) véritable cape de berger, à droite un Monsieur de la Bourgeoisie.

A CHACUN SON CHAPEAU

Défilé 4 Gréoux le 23 mai 2009 022 - Copie

Dans les groupes folkloriques aujourd'hui .. ci-dessus nos amis du Rode Osco Manosco..

Ci-dessous, à gauche chapeau de noste mestre d'obro, Daniel, à droite, Alain, chef de Danse - groupe folkorique, en dessous, le chapeau d'Yves, en bas à gauche chapeau de notre Majoral, Miquèu Benedetto.

CHAPEAUX DES GROUPES

et ci-dessous, les chapeaux de mon homme , aujourd'hui...

CHAPEAUX DE MON HOMME

Et quand vous portez le chapeau Messieurs  ... N'oubliez pas de faire un beau salut devant une dame  ... n'est-ce-pas ?? comme ci-dessous, les danseurs saluent leurs cavalières. (Souvenirs de Saint-Bonnet en champsaur : Jean-Marie et Claudie en costume de paysanne : jupe de coton épais à raies, tablier à petits carreaux, coiffe plate de travail, Chemise de coton blanc à coulisse (bonne longueur de manche en dessous le coude.) caraco sans manches de coton blanc.

 Ces messieurs saluent leurs cavalières

et pour finir, voici une très jolie photo que vient de m'envoyer "Lou Cavaïre", une photo prise en 1954 lors d'une fête d'école. Notre petit cavaillonais au bas d'une jeune arlésienne portait le chapeau de Gardian de son grand-père.

 

Bal des -coles 1954 (1)

29 mars 2012

Le boutis : une tradition ....

Un petit bonjour à toutes mes amies blogueuses, et aussi boutisseuses. ça y est, j'ai franchi le pas, je commence le boutis et je vais essayer de m'y tenir. Une association "Volonne Initiatives" dans un village voisin, vient de créer un atelier travaux manuels : où se pratique la dentelle aux fuseaux, le tricot, la navette, la broderie dont le boutis. Avec ma soeur "Nanou du 05" nous avons décidé d'intégrer cet atelier. ma soeur a rejoint la dentelle aux fuseaux, forcément. Elle prépare assidument la 3ème rencontre des dentellières qui aura lieu à UPAIX, cette année, les 18 et 19 août. Pour l'instant, à cet atelier, elles ne sont que quatre ou cinq dentellières sous la houlette de Madame BRIANCON. Elles peuvent ainsi bien travailler. Quant à moi, ayant un peu pratiqué tous les travaux d'aiguilles, mais toujours en solo, je ne m'étais jamais vraiment mise au boutis car  pour moi c'est un art divin qui m'inspire le respect. Je suis en admiration devant une pièce de boutis. C'est un art typiquement français, dont les origines remontent à plusieurs siècles, qui de plus est né en Provence. Il connaît son apogée aux XVIIIème et XIXème siècles à Marseille, mais disparait avec l'invention de la machine à coudre. Fort rares, les pièces authentiques sont exposées dans les musées régionaux.

On ne peut faire le boutis à la légère, c'est une technique qui demande une grande régularité de travail de la minutie. J'ai eu le déclic ! car pour tout vous dire, il y a quelques jours une amie m'a fait un très beau cadeau en me donnant un cotillon piqué qu'elle a porté étant plus jeune  dans certaines occasions. Celui-ci ayant assez de fond, J'ai décidé de le démonter pour l'ajuster à ma taille et comme je dis souvent : "qui se ressemble s'assemble".... Avec un cotillon piqué on ne peut associer qu'une poche en boutis.

Ma première pièce, sera donc une poche pour mon nouveau costume.

 

Voici mon cotillon piqué , je vous ai également photographié l'envers, pour que vous puissiez voir que cette belle pièce a été réalisée entièrement à la main :

 cotillon

25 octobre 2013

Bijoux en cristal de roche et en variolite -... Hautes-Alpes

Un peu d'histoire et un peu plus de savoir sur ces bijoux de mes aïeules, grâce à Edmond DELAYE.

(je dis "mes" car mes aïeules (paternelles et maternelles) étaient haut-alpines.)

 

Une très intéressante industrie fut introduite à Briançon,

 vers la fin du XVIIIème siècle,

 par Antoine Cayre-Morand.

Dès 1753, un sieur Bruno Micoud, concessionnaire depuis 1752 des mines et minières du Haut-Auphiné, avait demandé au roi l'autorisation d'entreprendre, sans concurrence, la fouille des cristaux de roche dans l'étendue de sa concession, et désirait également y établir une manufacture de taille ; ce qui lui avait été accordé par un arrêt du Conseil d'Etat, le 4 septembre 1753. Mais aucune suite ne fut donnée à l'érection de la manufacture, et ce ne fut qu'en 1778 que l'artiste et savant Antoine Cayre-Morand, reprenant cette idée, put la mettre en exécution, et non sans peine.

Fils d'Alexis Cayre, maître-orfèvre de Briançon, et appartenant, par sa mère, à la famille du célèbre Architecte Morand, né à Briançon, et mort à Lyon, sur l'échafaud, en 1794 ; Antoine Cayre, également né à Briançon, le 27 juin 1747, était doué d'une très belle intelligence, à laquelle s'ajoutaient imagination, volonté, activité, et un goût natif en firent un artiste de premier ordre en glyptique et dans la taille des pierres précieuses.

Ses connaissances approfondies et ses oeuvres d'art lui valurent la protection et l'amitié de Voltaire, de Larochefoucauld-Denville, du baron de Choiseuil, du Ministre de Vergennes, du chimiste Fourcroy, du géologue Faujas de Saint-fond, des lapidaires parisiens Fontaine et Delacroix, du manufacturier anglias Boulton, du naturaliste espagnol Davila et de beaucoup d'autres.

A quatorze ans, son père le plaça en apprentissage à Turin, et, vers dix-sept ans, il commença des voyages d'études qui le menèrent à Rome, Naples, Florence, Venise, Milan , Genève et à Ferney, où, en 1771, il fit tant qu'il fut reçut par Voltaire et lui grava son portrait en intaille, puis à Paris, où il suivit des cours de chimie, de physique et d'histoire naturelle et s'attira de nombreues amitiés par les services qu'il rendit à plusieurs artistes distingués.

Il apprit à mouler les plus petits objets, et exécuta, pendant son séjour dans la capitale plusieurs travaux dignes d'attention, tels que le portrait de Mme la Dauphine gravé en bas-relief, enrichi de diamants et formant bague, et une canne gnomonique très remarquée par l'Académie des Sciences.

De là il passa en Angleterre, y visita avec fruit plusieurs ateliers, se rendit ensuite en Espagne et rentra dans sa ville natale, en 1776, après douze ans d'absence, décidé à tirer profit des connaissances variées et précieuses qu'il avait acquises pendant ses longs et dispendieux voyages, et à créer, dans son pays, une source de richesses, par la taille du cristal de roche, de la variolite et d'autres produits naturels de nos Alpes. ( Chargé en 1768, par l'intendant du Dauphiné, de visiter des mines en Briançonnais, il avait découvert à Vallouise, une sorte d'améthiste fort curieuse, d'un violet peu foncé et tirant sur le rouge).

Il se mit à la recherche d'actionnaires ..... Surpris, mais non découragé, Cayre demeura inébranlable dans son projet et trouva moyen de se procurer 60 000 livres qui lui étaient nécessaires, se chargea seul de la direction de sa manufacture et ouvrit ses ateliers de taille en 1778.

Il s'entoura des meilleurs ouvriers ... Doué d'une énergie inlassable, il modifia les procédés de sa fabircation, capta la confiance absolue de ses ouvriers, leur apprit de nouvelles méthodes, lutta sans découragnement et en 1784, obtient du roi, le titre de manufacture royale, comme ayant frayé une route nouvelle à l'industrie nationale.

De 1784 à 1787, la manufacture se consolida, redoubla d'activité, progressa remarquablement, et donnant à son fondateur des bénérfices qui le dédomagèrent des ses peines et de ses sacrifices.

Cayre voulait, dans l'intérêt de la France, faire de Briançon ce que la Hollande avait fait de Bruges, une pépinière de lapidaires. Malheureusement, la plupart de ses ouvriers, venant de l'étranger, y retournaient, emportant avec eux une partie de ses nouveaux procédés. Il aurait voulu n'occuper que des Français, mais dans l'impossibilité de le faire, il spécialisa chacun d'eux et chaque oeuvre passa par plusieurs mains.

Le personnel de la Manufacture royale de Briançon était divisé en quatre sortes de professions :

- les lapidaires dans le grand genre,

- les lapidaires à facettes ,

- les bijoutiers,

- les metteurs en oeuvre.

Pendant cette période de prospérité, Cayre inventa la taille de ses boules polyèdres (perle ronde en cristal de roche), qui furent fort goûtées et recherchées de toutes parts, non sans être limitées.

Parmi ses oeuvres maîtresses et remarquées, il faut citer :

- un obélisque en cristal de roche,

- une pyramide formée de différents cristaux,

- un portrait en relief, gravé dans le cristal de roche représentant Voltaire,

- Un lustre à cylindre, composé de plus de 1 500 cristaux, qui ne fut achevé en 1789, et qui lui valut son traitement d'être porté de 3 000 à 6 000 livres par le Gouvernement.

La Révolution approchait, les troubles commençaient et sa manufacture fut toute désorganisée par le départ de ses ouvriers aux armées.... puis la manufacture ferma en 1794.

Après plusieurs années de luttes, il alla se fixer à Turin, y passa le reste de sa vie, occupé de son commerce, se livrant à ses études de prédilection et continuant, avec les savants et les artistes, ces rapports d'amitié auxquels il attachait un si grand prix et mourut enfin en 1832.

On connaît de lui un intéressant volume qui a pour titre : "La Science des pierres précieuses".

En dehors des pièces saillantes et remarquables citées plus haut, la manufacture royale de Briançon, et c'est ce qui intéresse plus particulièrement ce chapître, fabriqua de nombreuses perles de toutes formes, destinées à former des colliers ou à être montées en pendants d'oreille (voir n° 12 ci-dessous,) dans les cristaux de roche des Alpes dauphinoises (c'est le nom donné aux cristaux de quartz, incolores et transparents qui garnissent les druses de certains filons). Cayre fabriquait également des croix (n° 2 et 5) soit en cristal, soit en variolite, dont il revêtait ordinairement les extrémités d'ornements en or, ou perforait simplement le sommet afin de pouvoir les suspendre au col par un ruban.

ScannedImage-25

Un nommé Fine, ancien ouvrier de la manufacture, natif de Villard-Saint-Pancrasse, faisait, en 1805, des colliers des pendants d'oreille, des croix, des broches ... en cristal ou en variolite de la Durance.

A cette même époque, un lapidaire nommé Clément, qui avait également travaillé chez Cayre-Morand, avait conservé une meule et continuait à tailler les cristaux de roche et surtout les variolites.

Toujours à Villard-Saint-Pancrasse, au hameau de Sacha, un lapidaire connu sous le nom de Colomban, se livrait vers 1842, au même gendre de travail artistique.

Contrairement à ce que l'on a pu croire, dans les année 1900, la taille des cristaux et variolites du Haut Dauphiné n'a pas disparue complètement du Briançonnais, et Monsieur DELAYE a pu constater "de visu", qu''un habile lapidaire-bijoutier y produisait encore (en 1921) des croix, ces colliers, broches et pendants d'oreille fort intéressants.

D'une intélligence très curieuse, ayant, dans la vie, touché à tout, à sa façon, tant en réalisations artistiques qu'en celles de science, Alphonse Salle, né à Briançon, le 7 janvier 1853, de parents peu fortunés, embrassa la même profession que son père, qui était horloger-bijoutier.

Ayant terminé son apprentissage en 1865, il eut l'occasion, pendant l'hiver de cette année, de lire un ouvrage commentant la vie, les souvenirs et les oeuvres de Cayre-Morand.

Cette lecture fut pour lui une révélation, et il fut pris de l'idée de rénover l'oeuvre de son prédécesseur.

Il reprit tout d'abord la taille de la variolite qu'il exécuta lui-même, à l'insu de son père, et malgré l'oppostion de celui-ci, qui ne cessa de lui dire qu'il perdait son temps et son argent.

ScannedImage-24Possédant tout l'outillage nécessaire à la fabrication des bijoux, il put monter lui-même ses pierres (voir la croix ci-contre) et les exposa dans une petite vitrine, à l'intérieur de son magasin, situé encore (en 1921) au beau milieu de la grande gargouille de Briançon.

Encouragé par les ventes qu'il en fit, le succès le poussa à la création de nouveaux modèles qu'il eut soin de déposer au greffe du tribunal, afin de sens réserver le profil et les bénéfices qu'il réussissait.

Son entreprise prit alors une telle extension qu'il ne peut plus répondre seul aux demandes et fut obligé de chercher et former un ouvrier lapidaire, ce qui ne fut pas sans difficultés.

Ce fut alors qu'il ajouta à la taille de la variolite celle des cristaux de roche, et son travail et son goût lui obtinrent de nombreuses récompenses dans les expositions régionales de Briançon, en 1884 ; d'Embrun en 1890, et à l'exposition internationale du Progrès, à Paris, en 1897.

Monsieur Edmond Delaye a tenu avant de terminer ce court historique de l'industrie des bijoux dauphinois confectionnés avec des minéraus des Alpes dauphinoises, à signaler cette dernière initiative digne d'être encouragée et suivie.

"Puissent ces quelques pages bien incomplètes sur les anciens costumes et les bijoux des Alpes du Dauphiné, avoir intéressé le lecteur et lui avoir fait connaître un peu de ce coin de France si pittoresque et si beau."

Voilà, je m'étais engagée auprès de vous chers lecteurs de mon blog, à porter à votre connaissance le contenu de ce livre d'Edmond Delaye sur "Les anciens Costumes des Alpes du Dauphiné" édité à Grenoble en 1922, c'est chose faite. Je l'ai beaucoup apprécié et je remercie encore une fois le Monsieur qui me l'a confié. Il a trouvé cet ouvrage dans la bibliothèque de son père décédé, avec la dédicace personnelle, à la plume, de M. DELAYE. Il a sa place à présent sur l'étagère de ma bibliothèque.

J'espère que toutes ces descriptions et précisions sur le costume et les bijoux de nos Hautes-Alpes vous auront intéressées autant que moi.

En tout cas, si d'aventure vous aviez de ces vieux bijoux en cristal de roche et en variolite qui ne vous intéresseraient pas, je suis preneuse ...... !

A noter que la Variolite se rencontre principalement dans les Alpes dauphinoises et surtout dans les Hautes-Alpes, et prend le nom de variolite de la Durance ou variolite du Drac, selon que les fragments sont détachés et roulés par l'une ou l'autre de ces deux rivières.

La variolite est un type globulaire très curieux de roches hypo-cristallines qui occupe le bord des épanchements d'euphotides, et que Michel-Lévy considère comme le terme vitreux de cette série.

Pour donner un peu plus de corps à ce message, si certains pourraient penser que la variolite est une maladie, la variolite n'est pas une maladie mais elle y ressemble, en effet, c'est une roche vert-sombre parsemée de taches claires rappelant les sinistres boutons de la variole. Grâce à François qui a bien voulu me laisser un commentaire et que je remercie au passage, je peux vous renvoyer vers le lien ci-dessous, où vous découvrirez de très belles photos de ces variolites. (et où il met côte à côte une personne atteinte de variole et une variolite .... stupéfiant..)

 http://variolite.fr/photo-variolites.htm

J''invite forfement tous ceux qui voudraient en savoir un peu plus sur cette pierre et ses origines, et voir également d'autres bijoux confectionnés avec ces pierres, la vidéo sur la première page du site :

http://variolite.fr

PS : je suis très heureuse de voir que mes messages, en fin de compte, sont très instructifs et je ne perds pas mon temps, car ils intéressent toujours quelqu'un et apportent de la culture aux néophites. Merci à tous ces amis de la blogosphère qui me laissent des commentaires. Cela me donne du punch pour continuer ....

  

 

27 mai 2012

Atelier "Boutis" :

Grâce à l'atelier créatif de "Volonne Initiatives", je progresse. Je remercie Pascale de m'avoir prêté ses bouquins, j'y ai pioché plein d'idées ...... Je pense que ma petite aiguille va être ma compagne des chaudes après-midi d'été..... si la chaleur daigne se faire sentir. Qui a dit que la terre se réchauffe ???? J'ai quand même pris mon premier bain à la piscine hier après-midi. L'eau était à 22°.

Pour la fête des mères : mon premier coeur en boutis relevé dans L'ABC du Boutis, sera pour ma maman :

L'a

et en voici un second que je viens de commencer. Comme me l'a annoncé Mauricette, je ne vais plus m'en passer. Je crois que je suis piqué par le virus. Merci les filles, grâce à vous, je deviens une "boutisseuse" :

 

Petits trésors de boutis

8 juin 2012

REPAS FESTIF A LA MAISON DE RETRAITE DE L'HOPITAL LOCAL DES MEES

Jour de fête hier pour les pensionnaires de la Maison de Retraite des Mées. Ils ont eu de la chance, car hier il a fait très beau et le repas a eu lieu dans le Jardin. Un repas animé par des chants et danses de Provence avec le groupe des "Fileuses d'Oraison".

Comme vous pouvez le voir sur les photos ci-dessous, le personnel a également très apprécié ce moment convivial. Nous avons été très bien reçus. Nous reviendrons peut-être pour Noël ?

hopital local des Mées animation

Ayant travaillé le matin, j'ai rejoint le groupe un peu plus tard, mais je suis arrivée à temps pour le dessert. N'est-ce pas Marjo ??? et prendre part aux danses qui ont suivi.

page 2

Marjo est le reporter photo du groupe qui prend un malin plaisir à prendre ses sujets en flagrand déli, par exemple avec la bouteille à la main l'autre jour à Corbières, et là entrain de manger le gâteau alors que je voudrais faire le régime......C'est promis les filles plus de gâteaux à partir d'aujourd'hui ....

2012-06-07 Hopital des Mées - Fileuses 1

 Photo souvenir avec le groupe :

 

Hôpital local des Mées

 

Voici l'article paru dans la presse :

ScannedImage-34

 

4 février 2012

LA COUPO SANTO

« La COUPO SANTO »

Hymne, mythe et symbole de la  Provence.

Par Miquèu BENEDETTO

Majoral du Félibrige

 (Miquèu, est un "livre vivant" capable de tenir son public pendant plus de 2 h 1/2. il nous l'a montré hier au soir. J'y ai pris quelques notes que je partage avec vous.)

 2134107235_1[1]

LA COUPO SANTO

Un mythe qui porte sur le Sacré.

Pour cela nous sommes remontés à la naissance de Frédéric MISTRAL, le 8 septembre 1830, à Maillane, dans les Bouches du Rhône. En 1839, Frédéric MISTRAL va à l'école primaire dans une école Catholique - Abbaye St Michel de Frigolet. 1841, il rentre au Collège d'Avignon. Il se pationne pour les langues mortes, la poésie. A cette époque il cotoie des personnes qui vont avoir une influence sur son avenir.

Le Professeur Charlaire : Républicain

M. Monnier, le Pénitent rouge

Le surveillant : Joseph ROMANILLE,le blanc. qui va devenir le compère inséparable de Mistral. Frédéric Mistral va évoluer avec toutes ces sensibilités religieuses et politiques qui se croisent. 1848, il rentre à la Faculté de Droit pour être Avocat.

Mistral a participé au mouvement des idées de son temps. Il était un partisan convaincu du Fédéralisme.

Miquèu nous a fait survoler sa vie d'alors :

- La Mejeanne

- Le dictionnaire d'Honnorat de la Foux d'Allos.

- Le café républicain de Brissac,

- Les Chambrettes : Frédéric Mistral rentre dans une de ces chambrettes : "La Marianne". (Mais ce n'est pas un Battant, il va très vite démissionner).

- Les Meneurs de l'Insurrection de 1851 du Var. 

Une petite incursion sur le personnage d'Antoine Fabre d'Olivet - 1767/1825 : Précurseur du Félibrige, qui est un Troubadour, (Poésie occitane 1803)

- Les vers dorés de Pythagore (1813)

- La langue hébraique restituée (1816)

Fondateur d'une secte à structure maçonnique où il y a rituel faisant appel au magnétisme.

Pour revenir à Frédéric Mistral, en 1852, il est avocat et fonde le Félibrige en 1854 au Château de Fontsegugne. Nous découvrons les 7 Primadié : Mistral, Roumanille, Brunet, Tavan, Aubanel, Giéra et Mathieu.

La mission du Félibrige : sauver le Provençal, à travers :

La Littérature, la poésie, l'almanach, le Journalisme, les chansons et le Théâtre.

C'est à ce moment là, qu'il publie "Mireio" (en 27 Traductions), avec la complicité d'Alphonse LAMARTINE qui lui présente Adolphe DUMAS  en 1858,

Dans le quarantième Entretiens : "Un nouvel Homère est né en Provence".

Le l8 septembre 1859, Mistral écrit à LAMARTINE :

"Je te consacre Mireille : c'est mon coeur et mon âme ; c'est la fleur de mes années ; c'est un raison de Crau qu'avec toutes ses feuilles t'offre un paysan".

Victor BALAGUER e li Catalan

 Lous despatriamen de 1866.

Les origines de la Coupo : 30 de juliet 1867

Victor BALAGUER est un poête. Il donne une philosophie particulière, mystique. Il connaît l'Histoire et c'est un orateur.

En 1867 en Catalogne un puissant mouvement fédéraliste se dresse contre l'Etat espagnol, il est conduit par Victor Balaguer, Jacinto Verdaguer, Milos y Fontals. Pendant quelques temps ces derniers sont déclarés indésirables en Espagne et la reine Isabelle II les exile.

C'est ainsi qu'en 1866, les catalans vont être exilés et Victor BALAGUER vient rencontrer Frédéric MISTRAL par l'intermédiaire de Jean BRUNET, fondateur du Félibrige aux côtés de Mistral, qui, lié à certains des exilés catalans, leur offre l'hospitalité des félibres provençaux. Les catalans passent quelques mois en terre provençale ......

C'est à ce moment là que Frédéric MISTRAL écrit "La Countesso"(1866).  La Countesso, c'est la Provence. (assez troublant). Il sort une deuxième oeuvre (plan pOlitique) :"Calendau"

Les catalans viennent d'apprendre qu'ils peuvent rentrer chez eux.

 

En remerciement de l'accueil fait à Avignon au poète  catalan Don Victor BALAGUER, expatrié pour cause politique et aussi  en témoignage de la fraternité qui, de tous temps, a rapproché la Catalogne et la Provence, les patriotes catalans et les amis de Balaguer ont envoyé au Félibrige un cadeau de grand prix. C'est une coupe d'argent adorablement ciselée.

 

Elle provient d'une souscription de 1800 signatures ; et a été commandée à Paris chez l'orfèvre Jarry, ce sont les évènements d'Espagne qui n'ont pas permis  de la fabriquer à Barcelone.

 

Voici la description de la Coupo : c'est une conque de forme antique, supportée par un palmier. Debout contre le tronc du palmier deux charmantes figurines se regardent, elles représentent comme deux sœurs la Catalogne et la Provence. La Provence a le bras droit autour du cou de son amie, pour lui marquer son amitié ; la Catalogne met la main droite à son cœur et semble dire merci. 

 

C'est une coupe admirablement réussie, ciselée par le sculpteur Fulconis d'Avignon, qui  honnore doublement l'artiste, devons-nous  dire, car lorsque Fulconis, à qui le travail avait été  commandé (il habitait à Paris à l'époque), apprit  la destination patriotique de l'objet, refusa le paiement de sa main-d'œuvre, et généreusement donna son art divin à l'idée poétique  et  nationale.

 

Aux pieds des deux  figurines vêtues d'une toge latine  et le sein nu, se trouve un écusson aux armoiries qui la désignent.

  

Autour de la conque  et  au dehors, écrit sur une bande tréssée avec du laurier peut se lire l'inscription suivante:

  

" Souvenir offert par les patriotes catalans aux félibres provençaux pour l'hospitalité donnée au poète catalan Victor Balaguer. 1867 ".

  

Sur le piedestal sont finement gravées les inscriptions suivantes:

 

" Elle est morte, disent-ils,                         "Ah!  s'il  savaient  m' entendre!

  Mais je crois qu'elle est vivante "              Ah!  s'ils  voulaient  me  suivre! " 

   V.  Balaguer                                               F. Mistral

 

La Coupo Santo

 

Au mois d'août les catalans sont invités par les félibres provençaux ; un grand banquet se déroule à Font-Ségugne, C'est au cours de ce repas que les catalans, offrent une coupe en argent aux félibres. Mistral prévenu de ce cadeau compose "la Cansoun de la Coupo". Elle contient 7 couplets de 4 vers et un refrain de 5 vers.

Mistral croyait avoir composé cette Cansoun sur l'air de "Guihame, Tòni, Pèire" un noël de Saboly (noëlliste comtadin du XVIIème s.), des recherches ultérieures ont permis de savoir que le noël est d'un certain frère Sérapion (XVIIème s.) sans qu'on soit sûr que la musique soit de ce même frère.

La Cansoun de la Coupo, appelée couramment :"la Coupo Santo" est devenue l'hymne national des provençaux.

Lors du banquet de 1867, tous les participants avaient bu un peu de Chateauneuf du Pape dans la Coupo.

En temps normal la Coupo est conservée dans un coffre, traditionnellement elle "sort" au moins une fois l'an au moment de la Santo Estello (fête annuelle des félibres se déroulant pour Pentecôte dans une grande ville du pays d'Oc). A la fin du banquet de la Santo Estello, le Capoulié du Felibrige prononce un discours puis boit à la Coupo (du vin de Chateauneuf du Pape). Ensuite tous les félibres peuvent boire aussi à la Coupo.

La Cansoun de la Coupo se chante le plus souvent à la fin d'une manisfestation provençale. Habituellement on chante les couplets 1, 2 et 7, encore que certains aiment remplacer le couplet 2 par le troisième …. Le dernier couplet se chante un peu plus lentement et solennellement ;  pour chanter ce dernier couplet on se lève, encore que certains chantent la totalité de la Coupo Santo debout (c'est un hymne national …!), les hommes se découvrent. Au dernier couplet aussi, les hommes se découvrent.

 

LA COUPO   LA COUPE
Prouvençau, veici la coupo   Provençaux, voici la coupe
Que nous vèn di Catalan :   Qui nous vient des Catalans :
A-de-rèng beguen en troupo   Tour à tour buvons ensemble
Lou vin pur de noste plant !   Le vin pur de notre cru.
Coupo santo   Coupe sainte
E versanto,   Et débordante,
Vuejo à plen bord,   Verse à pleins bords,
Vuejo abord   Verse à flots 
Lis estrambord   Les enthousiasmes
E l’enavans di fort !   Et l’énergie des forts !
D’un vièi pople fièr e libre   D’un ancien peuple fier et libre
Sian bessai la finicioun ;   Nous sommes peut-être la fin ;
E, se toumbon li Felibre,   Et, si les Félibres tombent,

Toumbara nosto nacioun.

  Tombera notre nation.
D’uno raço que regreio   D’une race qui regerme
Sian bessai li proumié gréu ;   Peut-être sommes-nous les premiers jets ;
Sian bessai de la patrìo   De la patrie, peut-être, nous sommes

Li cepoun emai li priéu.

  Les piliers et les chefs.
Vuejo-nous lis esperanço   Verse-nous les espérances
E li raive dóu jouvènt,   Et les rêves de la jeunesse,
Dóu passat la remembranço   Le souvenir du passé

E la fe dins l’an que vèn.

  Et la foi dans l’an qui vient.
Vuejo-nous la couneissènço   Verse-nous la connaissance
Dóu Verai emai dóu Bèu,   Du Vrai comme du Beau
E lis àuti jouïssènço   Et les hautes jouissances
Que se trufon dóu toumbèu.   Qui se rient de la tombe.

Vuejo-nous la Pouësìo

  Verse-nous la poésie
Pèr canta tout ço que viéu,   Pour chanter tout ce qui vit,
Car es elo l’ambrousio   Car c’est elle l’ambroisie

Que tremudo l’ome en diéu.

 

  Qui transforme l’homme en Dieu.
Pèr la glòri dóu terraire   Pour la gloire du pays
Vautre enfin que sias counsènt,   Vous enfin nos complices,
Catalan, de liuen, o fraire,   Catalans, de loin, ô frères,
Coumunien tóutis ensèn !   Tous ensemble communions !

En 1877 les félibres provençaux invités en Catalogne ont offert à leur tour une Coupo aux catalans : La Coupo prouvençalo". Celle-ci a été cachée de 1939 (chute de la Catalogne) à 1974 (mort de Franco). Elle est conservée à la Generalitat de Catalogne à Barcelone.

 

La Prouvènço, terro sacrado. Miquèu nous rappelle également la venue du Saint Graal en Provence. C'est un passage fort intéressant, mais je ne peux tout vous raconter, et connaissez-vous la "coupo dou Rei Reiné", une coupe de cristal ?

Vraiment très intéressante cette conférence ! Ce n'est pas la première fois que j'écoute les explications de Miquèu, mais à chaque fois j'en apprends un peu plus. Il nous a non seulement conté l'histoire de la Coupo, mais il nous a également présenté l'objet et "la géométrie sacrée de la Coupo" respectée par Guillaume de Fulconis.

Pour terminer, notre Majoral, Miquèu Bénédetto nous a lu un Hommage de Louis Guillaume à Victor Ballaguer.

Merci Miquèu ! et Merci aux organisateurs pour cette soirée.

Pour plus de détails sur Louis Guillaume Fulconis, le créateur de la Coupo, son temps et ses amis, on peut se reporter au site : www.fulconis.com

 

7 mai 2012

Cadeau du jour : de la dentelle à l'aiguille et au crochet...

De quoi garnir de très jolis ouvrages ..... !

Il m'arrive de temps en temps d'avoir  des petites surprises en ouvrant mon portail, comme des sacs en plastique sur le rebord de ma fenêtre, par exemple. Si si ! je crois que je vous l'ai déjà dit et alors dans ces cas là, à chaque fois c'est la découverte, je suis toujours très curieuse de savoir ce qu'il renferme. Il s'agit la plupart du temps de "choses" anciennes, bien sûr ces diverses pièces n'arrivent pas toujours dans un très bon état. Certaines ont été récupérées dans une vieille armoire, un grenier et voir même une cave.

comptoir des Ouvrages des Dames

Ces dentelles qui n'ont jamais servi pour la plupart sont encore sur leur carton d'origine : du Comptoir des Ouvrages des Dames par exemple (comme ci-dessous). Ce week-end, je me suis attelée à les laver et les rendre présentables. Je remercie la dame Saint-Aubanaise qui a eu la bonne idée de me déposer ce sac. Voici le résultat :

carres de dentelle avec motifs

Dentelles anciennes à l'aiguille et au crocher Quel travail

 

Il ne me reste plus qu'à avoir de l'imagination pour les utiliser. C'est ainsi qu'une simple serviette de toilette devient un linge de toilette délicat pour un cadeau personalisé. Une simple taie de taversin devient une parure raffinée...... et si je suis à cours d'idées, Marycastor est toujours prête à m'en donner..... Au fait, elle vient de relooker sa chambre. Etes-vous allée lui rendre visite dernièrement ? (voir le lien colonne de droite dans : Mes filles).

21 mai 2012

Les anciens costumes des Alpes du Dauphiné : Suite

CHAPITRE VI

LES BIJOUX

Qui a dit qu'on ne devait pas porter de bijoux avec son costume ????? Ce sujet prête toujours à discussion quand on est novice et que l'on rentre dans un groupe folklorique qui se prétend être le plus authentique possible, (je sais de quoi je parle)... et bien si, nos aiëules étaient très coquettes, mais attention pas n'importe quel bijou ..... 

Le complément naturel de la toilette féminine a été, de tous les temps, le bijou. Dans nos Alpes dauphinoises, ceux les plus répandus étaient la croix et le coeur d'or, retenus ordinairement par un ruban de soie ou de velours formant collier et clos sur la nuque par un fermoir également en or. L'argent n'était porté que par les paysannes pauvres.

BriquetsCes bijoux, nationaux pour ainsi dire, épousaient des formes et des décorations diverses selon les régions. Des anneaux d'or suspendus aux oreilles ou de grandes boucles, de forme spéciale, appelés briquets, complétaient la parure.. les bijoux s'offraient, en général, le dimanche qui suivait la demande en mariage, et le futur conduisait sa belle aux accords dont le présent habituel était une croix d'or.

 

Le jour du mariage, il donnait la bague d'or, dite de pucelage, représentant primitivement un coeur, courronné ou non, tenu par deux mains, et plus tard, au XIXème siècle deux mains seulement s'étreignant.

Baques d'or dites de pucelage (Mariage)

Dans le Grésivaudan et le Viennois, la croix était trilobée et ajourée à chacune de ses extrémités et portait un Christ fondu en relief et quelques dessins gravés naivement sur le corps de la croix. le revers en dehors des mêmes gravures, ne comportait rien, alors que la croix de  Chambéry, qui  lui ressemblait de forme portait à son revers une vierge debout.

 

ScannedImage-15

 

 

 

 

 

 

 

 

Le coeur était toujours uni et quelquefois à rebord plat. Quant au fermoir, le modèle le plus répandu était de forme rectangulaire, orné au centre d'un soleil.

Quelquefois le soleil était remplacé par d'autres motifs décoratifs, et souvent surtout au XIXème siècle, par des fleurs sur fond champlevé et émaillé.

Le ruban était de velours et ordinairement noir, et parfois orné sur le tour du col par des médaillons ou plaques en or, et le fermoir était réservé aux femmes mariées.

Dès le commencement du XIXème siècle, le velours fut quelquefois remplacé par une chaîne d'or et vers le milieu de ce même siècle cédant à la mode des villes où les bijoux en cheveux étaient en grande vogue, les montagnardes arborèrent des chaînes ou des rubans faits de cheveux auxquels elles suspendaient leurs "affutiaux," expression très usitée dans nos montagnes pour désigner les bijoux et accessoires du costume ; on disait encore "Affiquets".

Dans les massifs de l'Oisans, du Trièves et du Vercors, les paysans aisés ornaient le cou de leurs femmes d'assez jolis colliers faits de plaques d'or, ovales de préférence, avec motifs gravés, émaillés ou repoussés, réunies par des chaînes jaseron formant de gracieux baldaquins...

Quant aux bagues, en dehors de celles de mariage qui étaient d'un type déterminé et symbolique, de nombreux modèles ont vu le jour en Dauphiné, et les quelques specimens qui figurent à la planche ci-dessous en donneront une idée plus exacte qu'une longue explication.

croix forme bâton Basse IsèreDans la région de la basse Isère, qui s'étend du Bec de l'Echaillon aux portes de Romans, et qui forme actuellement l'arrondissement de Saint-Marcellin, se portait une croix différente de celle du Grésivaudan. Les bras étaient ronds (ce que l'on appelle la forme bâton), terminés à leurs extrémités par une boule surmontée d'une petite pointe conique, et la bélière habituelle étint remplacée par un anneau fixe, ovale et plat, qui ressemblait assez à la tête d'une aiguille à coudre, et dans l'ouverture étroite et longue de laquelle on passait le ruban destiné à la suspendre au cou.

Dans la partie du Haut Dauphiné qui comprend actuellement les Hautes-Alpes, on pouvait répartir les formes des bijoux en trois principales régions, à savoir :

1) Le Gapençais y compris l'Embrunois, le basssin du Buech, le Serrois et le Dévoluy.

2) Le Briançonnais, Queyras.

3)  La Vallouise avec le Champsaur et le Valgaudemar.

Dans le Gapençais, avec le coeur à rebord plat dans lequel passait un ruban de soie de couleur souvent rose ou verte, les croix étaient fort simples, en or, plates, agrémentées de peu de gravure et sans Christ, et avaient leurs extrémités terminées par un ornement à peu près en forme de trèfle.(Ci-dessous les croix du Gapençais)

Croix du Gapençais aux extrémités ornement en forme de trèfle

Dans le Briançonnais, le coeur était ordinairement mouluré et fleuri, c'est-à-dire ornementé de fleurs gravées et frappées, et les croix de modèles peu variés de forme, mais avec une infinité de motifs centraux gravés qui allaient du Saint-Esprit à l'ornement géométrique, en passant par les pensées et les roses, ainsi que ceux gravés sur les extrémités de leurs bras.

ScannedImage-20

Le ruban était semblable à ceux du Gapençais, mais était remplacé par une chaîne d'or, quand, à la place du coeur, les paysannes y plaçaient des motifs rectangulaires soit repoussés, soit gravés ou émaillés.

Les anneaux d'oreilles et les "briquets", ainsi que les bagues de pucelage ou d'ornement étaient à peu près les mêmes que celles du Grésivaudan et du Viennois. En Vallouise, enfin , même croix simple que dans le Gapençais, mais avec des extrémités plus ornementées.

Vallouise

Dans toute cette partie du Haut Dauphiné qui était une région assez pauvre, le collier à plaques d'or réunies par des chaînes, n'existait pas. Par contre dans certaines régions du Haut-Dauphiné et principalement en Vallouise, les femmes avaient l'habitude d'accrocher à leur ceinture,  de lourdes chaînes d'argent destinées à suspendre leurs ciseaux et leurs clefs.

Un bijou très spécial et qui ne se portait qu'à La Grave et dans ses environs immédiats, était un crochet en argent, à tête ajourée et ornementée, qui se cousait derrière le col de la robe et servait à y passer le ruban de la croix et à l'y maintenir, pour éviter qu'il ne remontât vers les cheveux.....

Parmi les principaux fabricants dauphinois de cette première moitié du XIXème siècle, il faut citer, à Grenoble, les maîtres Colin et François Delaye, et, à Briançon, le maître Salle ....

Les anciens costumes des Alpes du Dauphiné d'Edmond Delaye 1922

 

A suivre dans un prochain message : les Bijoux en Cristal de roche et en Variolite.

 

ScannedImage-22

9 mai 2012

MAI-LI, Mai-LO

Un temps fort jeune Public imaginé et organisé par la Médiathèque Louis Joseph, le Cinématographe et le Théâtre Durance se déroule du 9 au 16 mai 2012 sur la commune. L'inauguration au eu lieu cet après-midi

 inauguration

Des ateliers, des expos, des jeux extérieurs et des intermèdes dansés par les danseuses d'Elanc C, dont fait partie ma petite fille, c'est surtout pour cette raison que j'y suis allée cet après-midi. Nous avons eu de la chance, car il a fait très beau. Voici un aperçu en photo.

Elan C

 

spectacle Mai-li, Mai-lo

 Le clown Augustin avec son atelier Cirque était présent pour la plus grande joie des enfants :

Le clown Augustin

 Des jeux proposés à l'extérieur par Martial de la ludothèque Turboludo :

 les jeux

Des ateliers peinture, mosaique, et contes guyanais :

culture guyanaise

Ci-dessous, article paru dans la presse :

ScannedImage-10

 

 

 

 

21 mai 2012

La 7ième Fête de l'Olivier à Corbières, c'était hier.

Une journée très agréable, malgré un temps gris. Mais nous eu de la chance, nous sommes passés à travers les gouttes.

Corbiere-2012-0001[1]

 

2134107235_1[1]Rendez-vous à 10 h 00 hier matin : Nous voici dans le village de Corbières. Nous nous sommes retrouvés chez un particulier qui nous a ouvert ses portes pour la visite d'un vieux moulin à huile : un moulin à sang. Quelques photos ci-dessous, pour vous faire regretter de ne pas être venus nous rejoindre. 

 fete de l'Olivier à Corbières 015

 

moulin à huile de corbièresmoulin 3

moulin 2

moulin 2

11 h 00 : Nous nous sommes rendus en procession à l'Eglise du village pour assister à la messe célébrée par le Curé du secteur paroissial de Manosque, Une messe chantée en provençal et accompagnée à l'orgue mais aussi au galoublet et au tambourin :

Corbiere-2012-0008[1].

 

A l'issue de la messe, direction la salle polyvalente du village où se déroulait un concours d'aioli.

un apéritif copieux nous attendait et nous sommes ensuite passés à table où nous avons été très bien servis. Hors d'oeuvre - Paëlla très copieuse - Fromage - Tarte aux pommes - Vin rosé et rouge à volonté et Café ... Je crois que ce repas, digne de roi, a dû afficher complet, au vu des nombreuses personnes présentes y compris la présence de Monsieur le Maire. 

A l'issue du Repas, un spectacle de danses à clôturé l'après-midi avec Les Fileuses d'Oraison.

Les Fileuses d'Oraison

 Merci au groupe des Fileuses d'Oraison pour leurs chants et danses et aux organisateurs d'avoir bien voulou nous convier à cette 7ème Fête de 'L'Olivier. En définitive, cette journée a tout de même été "ensoleillée", grâce aux costumes de nos Fileuses et au son du Galoubet et du Tambourin ..... On en redemande .....

12 juillet 2013

UN MAS EN PROVENCE .......!

54418547[1]

Ne gaspille pas ton temps,
c'est un cadeau de Dieu.
Ne passe pas ton temps
à courir après le temps.
Prends ton temps.
Ne dis pas : je n'ai pas le temps.
Dis plutôt : j'ai tout mon temps.
Ne sois pas avare de ton temps.
Donne de ton temps aux autres
comme Dieu te le donne à toi.
Ne cours pas tout le temps,
prends ton temps.
Et laisse au temps
le temps
de faire son temps.

Alors, tu gagneras du temps.
Et tu découvriras
que c'est beau et bon le temps,
que c'est plein de Dieu dedans.

Jules Beaulac

 

Un peu pressée par mon temps....

Je voulais vous embrasser doucement...

Une jolie fin de semaine @ vous ♥

A travers ce message, je voudrais vous enmener visiter un blog que je viens de découvrir, et qui j'en suis sûre, vous donnera envie de venir nous rendre visite en Provence. Vous y retrouverez ce poême sur le temps ......

 Certaines rêvent d'avoir un mas en Provence et pour d'autres, et bien c'est une réalité .....

http://masenprovence.canalblog.com

BONNE VISITE ....

 

 

26 septembre 2015

Et si nous allions à l'Opéra ??? Et bien pour moi c'était le week-end dernier .... Découverte de l'Opéra d'Avignon !

 

L'Opéra d'Avignon, dit initialement Théâtre minicipal puis actuellement Opéra Grand Avignon est une salle de spectacle, située sur la Place de l'Horloge et construite au cours du XIXème siècle.

Détruit par un incendie en 1846 et rebâti aussitôt par T. Charpentier et L. Feuchères, sa façade est ornée de statues de Molière et Corneille par J.P. Gras. Salle à l'italienne avec plafond peint. Classé Monument historique.

Occupée dès la préhistoire, Avignon fut, de tous temps, un foyer de culture et un carrefour de civilisations.

Chaque période de son histoire, la plus marquante l’ayant promue capitale de l’Europe chrétienne, est imprimée au plus profond de son architecture.

Ce destin exceptionnel, qui a permis au vieux centre d’être inscrit au Patrimoine mondial de l’Unesco, se lit à livre ouvert dans chaque rue, sur chaque place, au hasard de flâneries qui sont autant de voyages dans le temps.

 

IMG_3082

 

Magnifique ! ci-dessous le projecteur sur le plafond :

IMG_3083

 

 

IMG_3088

IMG_3087

costume 1

J'imagine les toilettes que l'on doit découvrir, les soirs de spectacles .....

les toilettes de ces dames

IMG_3094

j'ai fait une petit tour dans la loge de Monsieur Le Préfet ,

IMG_3089

 

Que dire du bloc de béton qui fait office de théâtre chez nous .. quand on est face à une telle merveille !

Ci-dessous le manège sur la place de l'horloge,

photo prise depuis le balcon de l'opéra...

 

IMG_3095

 

La saison 2015/2016 de l'Olpéra Grand Avignon ouvrira le 3 octobre avec Acis and Galatea de Haendel, sous la direction musicale de Damien Guillon et dans une mise en scène d'Anne-Laure Liégeois, avec des chanteurs lauréats du 24e concours international de chant de Clermont Auvergne 2015.

 

28 septembre 2015

Suite de notre escapade à Avignon : Le Palais des Papes, Notre Dame des Doms et Le Petit Palais à suivre.

IMG_3096

IMG_3097

Impossible de tout visiter en une journée, nous devons faire des choix, l'heure tourne. Aprés un déjeuner pris sur la place de l'horloge, arrivée sur la Place du Palais. Nous nous trouvons devant le Palais des Papes : La résidence des souverains pontifes et le siège de la chrétienté au XIVème siècle. Mais l'entrée étant payante ce samedi, nous nous dirigeons vers le Petit Palais.

IMG_3098

Un petit arrêt devant Notre Dame des Doms.

 

La premiere mention de Notre-Dame-des-Doms remonte à 1037 mais on considère que l'édifice actuel n'a été construit qu'au XIIème siècle .Agrandi au cours des deux derniers siècles du Moyen Age, la cathédrale subit des dernières transformations au XVIIème siècle. La statue de la Vierge en plomb doré, située au sommet du clocher date quant à elle de 1859.

IMG_3100

 

 

 

  

27 août 2015

Tout est fin prêt pour la fête de l'Ami du pain ce Dimanche à Château-Arnoux :

LE CHATEAUVous attendons très nombreux pour cette journée exceptionnelle de la "FETE DE L'AMI DU PAIN" à Château- Arnoux.

Dès le matin 8 h 00 rendez-vous au Four Citoyen Rue haute pour le pétrissage, la cuisson et la vente de Pains, Pizas,fougasses,

aperitif 5

pissaladières...

A partir de 10 h 00 animations musicales, déambulations dans les rues, pas moins de quatre groupes de musique :

A partir de 12 h 00 apéritif populaie sur la place de l'Eglise.

13 h 00 : Repas à la Salle des Fêtes pour les personnes qui auront réservées.

Vente du pain

Tout au long de la journée : marché artisanal dans le parc du château. Exposition dans Salle d'honneur du Château, Dédicace du livre de Luigi CORR ARO, et ateliers pour enfants au théâtre de verdure.

 

Jacquie MARTIN sera encore présent cette année : Vente directe des fruits de la Ferme.....

stand 16

6 octobre 2015

DECO DE FETE : C'est parti ......

Bonjour à vous toutes, le temps est plutôt humide ces jours ci, mis à part de trier les champignons, mon compagnon de route en ce moment, c'est mon crochet .... Je vous présente mes réalisations de la semaine :

IMG_3152

 

Les explications des sujets ci-dessus sont relevées sur Diana OUVRAGES N° 75

et les fleurs ci-desous, j'ai regardé les vidéos sur internet :

Les plus petites je les ai montées en broche,  les plus grosses pourront servir de déco ......!

IMG_3153

 

 

et voici la petite dernière.... Je vais en réaliser plusieurs qui viendront en application

sur de futurs ouvrages ....

IMG_3154

BONNE FIN DE SEMAINE !

 

17 octobre 2015

Des champignons pour les "apéros" à venir ......

Et bien les filles, les jours se suivent et ne se ressemblent pas. Si hier c'était plaisir de scrapbooking, aujourd'hui c'était journée champignons, au risque d'en avoir une indigestion..... Toute la matinée à trier et cet après-midi à la préparation.....à la provençale ! Ouf, ma journée a encore été bien remplie ! Vive la retraite ...! Il n'y a plus qu'à aller les ranger sur l'étagère à la cave.

IMG_3169

 

 

Merci Marie pour ton commentaire. Certains me demandent comment je les prépare, et bien il n'y a pas de secret, je les ai préparés comme c'est expliqué dans la vidéo ci-dessous :

Champignons sanguins au vinaigre

Publicité
"LA MALLE AUX TRESORS"
  • Je vous invite à partager mes centres d'intérêts : - Culture et traditions provençales - Costume régional de Haute-Provence - Ouvrages de nos aïeules : broderies, dentelles, coiffes - Patrimoine La Malle aux Trésors est partenaire de plusieurs associations
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 606 302
Newsletter
63 abonnés
Derniers commentaires
Pages
Publicité