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"LA MALLE AUX TRESORS"
"LA MALLE AUX TRESORS"
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4 mars 2010

BRODERIE ET DENTELLE ANCIENNES

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Dans mon message du 20 février dernier, je vous présentais la pièce ancienne ci-dessus bien mal en point.

Voilà je lui ai donné une nouvelle jeunesse, en brodant mes initiales au centre, quand pensez-vous ?, mais la dentelle étant fragilisée par les années, je l'ai amidonée pour la mettre sous verre.

C'est assez difficile de prende une broderie blanche en photo.

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On peut dire

Avant et Après !!!!

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20 mars 2010

L'OR ROUGE DE VOLONNE

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LE SAFRAN DANS LE VAL DE DURANCE

C'est hier au soir, Vendredi 19 mars, qu'Hélène BERAUD, une agricultrice fort sympathique est venue nous raconter sa passion :

La culture de l'or rouge : Ceuillette - émondage - séchage...

Une aventure !!!

Ambiance trés conviviale dans la salle voûtée de la ferme de Font-Robert à Château-Arnoux.

Les personnes venues en nombre n'ont pas été déçues.

Un grand merci à Hélène pour sa gentillesse, et grâce à qui cette rencontre a été trés réussie.

Nous nous sommes donnés rendez-vous pour le mois d'octobre, mais la récolte des fleurs se faisant impérativement avant le lever du soleil, il faudra prévoir de se lever de bonne heure.

Si vous voulez en savoir plus sur Hélène, je vous invite à découvir son blog :

http://lorrouge.e-monsite.com

20 mars 2010

20 mars : c'est le Printemps

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Pour dire que nous en avons fini avec l'hiver, j'ai porté mon manteau au Nettoyage !!!! .... et vive le Printemps, aujourd'hui grand toilettage du jardin, nous avons taillé les rosiers. Je vous offre mes jonquilles et mes violettes, même le lilas, regardez ce beau bouton à l'abri de la terrasse. Vive les beaux jours !!!!

18 avril 2010

DECOUVERTE DE "PARIS" : 4ème et dernier jour JARDIN DES PLANTES et Place de "LA BASTILLE"

Dimanche 11 avril 2010

C'est notre dernier jour. Tout a une fin. 9 h 00  : nous refaisons nos valises et quittons l'hôtel. Nous commencions à avoir nos repères Boulevard de Grenelle !!!, Nous reprenonns le même trajet qu'à l'arrIvée, en sens inverse, pour rejoindre la Gare de Lyon. Nous déposons nos valises à la consigne, Nous nous assurons que notre TGV est bien maintenu pour un départ à  19 H 16. Nous avons de la chance, celui-ci est bien programmé car il faut le dire : nous sommes partis en pleine grève S.N.C.F. et jusqu'au dernier moment, nous n'étions pas sûrs de prendre le T.G. V. mais la chance a été avec nous.

Nous allons profiter de cette denière journée. Gare de Lyon, nous traversons le Pont d'Austerlitz et passons la Seine une dernière fois. nous nous trouvons à présent dans le 5ème arrondissement :

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Le jardin des plantes se trouve juste en face de nous. mais Midi approchant, nous décidons d'aller déjeuner dans un restaurant à proximité avant de commencer notre visite. Un petit Resto sympas.

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Nous avons tout l'après-midi devant nous : Nous commençons par une promenade dans le "Jardin des Plantes.", jardin botanique qui appartient au "Muséum National d'Histoire Naturelle".

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Le Muséum National d'Histoire Naturelle

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Histoire du Bâtiment :

  18  17  15

Ouvert au public en 1898, en vue de l'exposition universelle de 1900, le bâtiment a été construit selon les plans de l'architecte Ferdinant Dutert. L'architecture des galeries reflète l'esprit de l'époque : constructions à poutrelles et consoles métalliques associées à la pierre.

Dutert, en faisant appel à de nombreux artistes pour réaliser une décoration d'inspiration naturaliste se plaçait en précurseur de l'Art Nouveau. Les collections anatomiques et les fossiles y furent exposés comme le symbole de la diversité de la nature.

Pour marquer le centenaire du bâtiment, une rénovation des galeries est lancée. Elle vise à mettre en valeur ces lieux historiques et la présentation des collections tout en conservant l'esprit des concepts muséographiques de la fin du 19ème siècle.

Le Hall d'entrée s'ouvre sur "la Galerie d'Anatomie comparée". Cette galerie (immense) se visite comme une bibliothèque d'objets renfermant presque tous les vertébrés contemporains. Les quelques 1000 squelettes montés qui sont présentés actuellement proviennent des grandes missions de voyageurs naturalistes des 18ème et 19ème siècles, de la Ménagerie du Jardin des Plantes et de l'ancienne galerie de Cuvier. Les pièces de cette collection offrent donc un intérêt historique et scientifique.

Qu'est-ce que l'Anatomie comparée ?

L'anatomie est l'étude de la forme et de la structure des organes des animaux. l'Anatomie comparée consiste à rechercher les différences et les ressemblances permettant de distinguer et classer les espèces ou les groupe plus vastes. Science descriptive au 18ème siècle, elle a nécessité l'observation et la récolste d'un grand nombre de spécimens. Triomphante ai 19ème, elle a permis à Georges Cuvier de définir les types d'organisation correspodnant aux grands groupes zoologiques.

Elle n'a cessé d'évoluer au 20ème siècle avec l'amélioration des techniques d'étude.

Le grand escalier conduit à la galerie de Paléontologie. Dans cette galerie historique, les fossiles retracent plus de 600 millions d'années de l'histoire de la vie.

A la sortie du Jardin des Plantes, nous cédons le passage à une concentration de "rollers" :

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Chaque dimanche après-midi depuis 1998, si la météo le permet, une grande randonnée à roller, organisée par l'association Rollers et Coquillages, démarre à 14h30 des abords immédiats de la place de la Place de La Bastille, pour un trajet sécurisé d'une vingtaine de kilomètres dans les rues de Paris. Cette randonnée est devenue un rendez-vous incontournable des adeptes du roller venant du monde entier.

C'est une coîncidence que nous nous soyons trouvés à ce moment là.

Ayant encore un peu de temps devant nous, nous nous dirigeons vers la Place de La Bastille, lieu symbolique de la Révolution française. Mais nous accélérons notre pas, car durant l'après-midi le temps se gâte, et le ciel devient menaçant.

          Nous passons devant l'Opéra Bastille (une construction moderne)

En 1983, l’architecte Carlos Ott a été choisi parmi 750 participants au concours pour la conception d’un nouvel opéra situé dans le quartier de la Bastille. Le projet envisagé par le président François Mitterrand ne fut pas sans controverse.

Toutefois, l’architecte a su préserver la configuration du quartier, tout en imposant une architecture aux formes géométriques et une façade composée de verre et de marbre anthracite.

L’auditorium composé de 2 700 places a été conçu dans un but social : la construction de l’Opéra Bastille dans l’est de la capitale est symbolique (éloigné des beaux quartiers élitistes) tout comme l’est la date d’inauguration, le 14 juillet 1989.

LA PLACE DE LA BASTILLE

Le Bastille tient une grande importance dans l'Histoire de France. La Bastille fut construite entre 1370 et 1382 pour défendre la capitale des invasions. Prison d’Etat à partir de Richelieu, la Bastille est vite devenue le symbole de l'arbitraire de la vieille monarchie. Des personnages illustres s’y succédèrent : des hommes politiques tels que Fouquet, des hommes de lettre comme Voltaire ou Sade qui alpagua la foule de passants en criant de sa fenêtre qu’on « assassinait les prisonniers ». Tous ces hommes furent emprisonnés sous simple lettre de cachet.

Le 14 juillet 1789, la prison de la Bastille entre dans l’Histoire de la Révolution française. Elle fut prise d’assaut par des émeutiers en colère auxquels se rallièrent cent gardes-françaises. Paradoxalement, on porta un triomphe aux sept derniers détenus de la prison.

En mémoire des morts des Trois Glorieuses de juillet 1830, Louis-Philippe fit érigé une colonne surmontée par "Le Génie de la Liberté" sur la place de la Bastille.

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Quatre mois après la naissance de la Seconde République, les ouvriers sont descendus dans les rues. Cette manifestation sanglante ayant marqué les esprits patriotiques, la Place de la Bastille est devenue le point de départ des manifestations syndicales.

Nous quittons la Place de la Bastille. Il est temps maintenant de rejoindre la Gare de Lyon. Nous découvrons au passage des petites rues transversales forts sympathiques :

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La Gare de LYON

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Fini notre escapade à Paris !!!!

J'ai essayé de vous faire partager mes quatre journées de tourisme dans notre Capitale.

J'attends vos commentaires.

12 août 2010

Les Vins de BOURGUEIL A.O.C. - VAL DE LOIRE

Comme en Bourgogne, des vignes, des vignes ...... Dans le val de Loire, on y trouve aussi du bon vin !Vue_sur_les_vignobles

La culture de la vigne dans cette région remonte sans doute à l'époque romaine. Mais c'est à l'abbaye de Bourgueil, fondée à la fin du premier millénaire, que se développa véritablement le vignoble. Les moines bénédictins savaient faire apprécier à leurs hôtes la finesse et le bouquet de leurs vins. En 1089, l'abbé Baudry, prieur de l'abbaye louait les charmes de son monastère ... et du vin qu'il y récoltait. Chaque année, il invitait ses amis à venir boire le vin qu'il avait en abondance : "Si j'ai un bon vin en réserve, je vous le donnerai".

Vue_sur_les_vignobles_1En 1152, le cépage"Breton" (Cabernet franc) fit son apparition grâce à l'union politique de l'Anjou et de l'Aquitaine.

Au fil des siècles, le vignoble se développa autour de l'abbaye et inspira les poètes. Le vin de Bourgueil et son amour pour Marie Dupin, fille du seigneur de Vaux, inspira à Ronsard ces quelques vers :

"Verson ces roses près ce vin

Près de ce vin verson ces roses

Et boivon à l'autre afin

Qu'au coeur nos tristesses encloses

Prennent en boivant quelque fin"

Aujourd'hui, le vignoble de Bourgueil est cultivé avec des équipements modernes, mais dans le respect des traditions séculaires.

Situé à quelques kilomètres de Chinon, le vignoble Bourgueillois étend son emprise sur 1200 hectares.

Les sols sont constitués de "tufs" de nature argilo-calcaire - ou de sables et de cailloux (appelés localement "graves").

L'aire d'appellation de Bourgueil couvre les communes de : Restigné, Benais, Ingrandes, Saint-Patrice, Chouzé-sur-Loire, La chapelle sur Loire et Bourgueil.

Nous avons donc visité une cave près de Saint-Patrice, voisine du Clos des Bérengeries, celle de  MM; NAU Frères 37140 INGRANDES DE TOURAINE et lui avons acheté quelques bouteilles..

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Lexique aromatique :

floral : rose,pivoine, violette.

fruité : cerise griotte, framboise, groseille, cassis, pruneau.

Epices : poivre, réglisse, noix,

Comme une étoffe de soie pourpre de rose et de lilas, faite pour parer les rois, Bourgueil comme au sortir du bois offre son coeur à Dame Loire, omniprésent, toujours grand.

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6 septembre 2010

3ème Edition de la " FETE DE L'AMI DU PAIN " à CHATEAU-ARNOUX : UN SUCCES

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Inutile d'en rajouter à l'article de notre ami journaliste, René GALVEZ, et aussi membre de notre Association qui a très bien su relater cette magnifique journée. De plus le soleil et notre beau ciel bleu de Provence étaient au rendez-vous ainsi que beaucoup de personnes Saint-Aubanaises et Jarlandines, mais également de l'ensemble de la Communauté de Communes, et aussi des gens de l'extérieur : Forcalquier, Manosque, des Vacanciers : des Lyonnais ....

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Merci à tous les membres de l'Association qui ont tenu leur poste, que ce soit de l'allumage du Four à la vente du Pain, l'emplacement des artisans, la mise en place de tables pour le repas, le service..., en résumé, toute la logistique. Sans eux cette fête n'aurait pas pu se faire et être aussi bien réussie.

Pour ma part, j'étais responsable de l'expo "Photos retraçant l'historique de la cité de Saint-Auban et de son Usine" dans la Salle des Mariages du Château et il y a eu beaucoup de monde !!!

En aparté : personnellement j'ai été très contente d''accueillir au moment de l'apéritif, mon amie blogueuse : "Femmes 1900", qui m'a annoncée une grande nouvelle :. elle a obtenu des financements conséquents ... pour la création de son musée qui passe à la phase supérieure.

Beaucoup de temps et d'énergie.... mais je l'encourage et la félicite pour toutes ses démarches. Nous avons une passion commune, préserver et mettre en valeur le Patrimoine de nos aîeules.

Je vous rappelle son site :

www.femmes-1900.fr

A suivre.... Je mets les photos dès que j'ai une minute.....

28 octobre 2010

ROUMAVAGE A LOURDES AVEC "LA NACIOUN GARDIANO"

Un petit clin d'oeil à ce groupe fort sympathique "LI CALANDRO DE CRAU" de MIRAMAS

Le 14e pèlerinage de la Nacioun Gardiano s’est terminé ce dimanche, nous revenons sur ce dernier pèlerinage de la saison 2010, avec Mr Mao co-président du groupe de culture Provençale de Miramas « Les Calandres de Crau » (vidéo 1) une association qui a pour but de maintenir et glorifier les costumes, les us et coutumes de la Camargue et des pays taurins, poursuivre l’épanouissement de la langue d’Oc, propager la doctrine félibréenne contenue dans les œuvres poétiques de Frédéric Mistral et de ses disciples. Sur la seconde vidéo Jean Claude Monbel propriétaire de chevaux « Les Impériaux à St Marie de la Mer » nous parle avec amour des chevaux Camarguais qui font partie à part entière et ne peuvent pas être dissociés de la Camargue

http://www.dailymotion.com/video/xfdx0j_groupe-culturel-de-miramas-les-calandres-de-crau_lifestyle

Vous pouvez également retrouver cette permière vidéo chez mon amie "Chicouloun" à l'adresse suivante :

http://provencecreches.blogspot.com

Elle a également chargé sur son blog de très belles photos. Je vous encourage à lui laisser un commentaire

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Sur le site suivant, vous découvrirez également Jean-claude MONBEL qui vous présente les chevaux de Camargue. C'est sont quatorzième pèlerinage à LOURDES, aux côtés des chevaux.

http://www.dailymotion.com/Infos-Tarbes-Lourdes-65

Bravo à toute ces personnes très chaleureuses qui perpetuent les traditions de notre Provence. Chicouloun, ton invitation me va droit au coeur. On en reparle pour l'année prochaine, mais moi j'aurai le costume de Haute-Provence.

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30 octobre 2010

L'OR ROUGE DE VOLONNE

Deuxième volet de la découverte du Safran avec Hélène BERAUD.

C'est dans une ambiance très conviviale que les membres de l'Association du Patrimoine de Château-Arnoux se sont retrouvés, samedi dernier, pour la cueillette du Safran chez Hélène. Je vous laisse découvrir le diaporama que j'ai concocté. J'attends vos commentaires. Actuellement, le safran est en pleine floraison. Un grand merci à Hélène pour son accueil.

(Voir le diaporama sans sa musique, sinon arrêter le son de la Playliste au début pour éviter la superposition,)

Ci dessous, article paru dans le journal "La Provence"

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23 décembre 2010

LES MERVEILLES ou OREILLETTES.....

Le repas de Noël, une tradition bien installée maintenant se fera chez MamieJo ou Mamie Fée, comme vous voudrez. Alors outre le repas, il y aura  les treize desserts, bien sûr, mais aussi une Bûche à la crème de marron commandée chez notre Patissier habituel, mais Papi, s'est aussi investi dans la préparation. Jugez-en par vous même :

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PS; Effectivement Anne, je comprends ton étonnement, les merveilles en principe n'entraient pas dans mes treize desserts, elles sont plutôt réservées à Mardi-gras, mais nos petites filles les adorent. Ils nous arrivent d'en faire, uniquement pour leur faire plaisir.

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14 mars 2011

Bonjour de Provence ....

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Cette carte postale représente des jeunes adolescentes en costume provençal.

La Jouvenço : l'Adolescence

L'âge de la communion fixé à 12 ans (par le Concile de Trente en 1563) marquait pour les enfants, l'entrée dans le monde de l'adolescence et de l'apprentissage du métier.

Ce jour là, la fille recevait sa première jupe, ses cheveux étaient relevés en chignon, le garçon mettait son premier pantalon long.

La fille commençait à préplarer son trousseau et à aider sa mère dans les travaux ménagers.

Le garçon entrait en apprentissage chez son père ou un autre artisan.

Ci-dessous une carte postale datée du 4 juin 1916 "Souvenir du front" adressée par un soldat (Luciani) à sa cousine.

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27 mars 2011

BEAU SPECTACLE DE DANSE AVEC "ELAN C".

Deux séances, salle comble, hier au soir à PEIPIN pour un spectable de danse de qualité. Félicitations aux organisateurs et aux intervenants qui encadrent plus de 70 figurants de plusieurs niveaux, dont Céline qui est le maître de danse de ma petite fille "Lucie". Nette amélioration et progression cette année pour la présentation de ce spectacle haut en couleur. Félicitations à toute cette petite troupe. Je ne peux vous transmettre l'ensemble du spectacle mais vous présente celui de Lucie

 

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14 mars 2011

LA LINGIERO : La lingère ....

Notre artisane repassait, amidonnait les coiffes, les dentelles, les pièces de lingerie...

Ce travail était fait part toutes les femmes qui se voulaient bonne ménagère et dont le rôle était, parmi tant d'autres l'entretien du linge.

Pour cela, elle utilisait des fers, de formes différentes, qu'elle mettait à chauffer :

-fer à repasser (les premiers étaient cre"ux pour pouvoir y loger la braise chaude, puis sont apparus les fers plats en fonte, chauffés sur la plaque de la cuisinière).

- Fers à tuyauter pour les dentelles des coiffes, sorte de pince dont les deux tiges étaient rondes ; il en existait de plusieurs grosseurs qui permettaient de réaliser "des canons"(plis).

- fers à coq pour le fond des coiffes, boule en fonte montée sur un support : il en existait de différentes grosseurs.

Les coiffes étaient lavées et amidonnées pour donner du gonflant au tissu.

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(cette photo est une photo personnelle que j'avais prise en 1998 lors de la première exposition à laquelle j'avais participé au château de Montfort. Expo qui s'est avérée fort intéressante et a eu beaucoup de succès).

Costume de la lingère :

Notre artisane est habillée d'une jupe souple et d'un corsage court dont les imprimés sont différents mais en harmonie de couleur

Elle porte un corset en piqué blanc.

Son tablier est à coulisse et permet de donner de l'ampleur.

Elle porte une coiffe de travail à "gauto" très simple.

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11 avril 2011

LES VASES DE MARIEES...

Pour compléter mon article précédent sur la mariage je vais attirer votre attention sur une autre tradition aujourd'hui un peu oubliée :

"LES VASES DE MARIES".

J'en ai découvert un trés joli chez mon ami brocanteur.

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Le vase de mariée faisait partie du rituel des cadeaux de mariage offert par un membre de la famille proche, tradition très ancrée en France durant les années 1850 à 1930. Ce vase faisait en réalité partie d'une parure : le vase de mariée et deux plus petits (garçon et demoiselle d'honneur). Bien souvent garnis de bouquets, le plus grand était souvent déposé sur l'autel de la Vierge dans les églises catholiques après avoir été béni par le prêtre. Parfois, celui de la mariée était ensuite vissé sur un socle en bois noir et protégé d'un globe en verre avant d'être placé dans la chambre des époux. Ces vases sont d'une grande variété par leurs tailles, leurs décors dorés ou peints à main levée, leurs ornementations diverses comme le motif des colombes ou de cornets de fleurs. Ils sont presque tous en porcelaine blanche, en forme de coquille ou d'éventail à col largement ouvert, symbole de réceptivité aux influences célestes.

La plupart de ces vases sont estampillés. On peut facilement connaître leur manufacture d'origine. Ils sont parfois numérotés, ce qui permet de connaître le nombre d'exemplaires du modèle. Enfin, les vases signés sont rares ...

Les principaux motifs qui ornaient ces vases étaient les colombes, porteuses de paix, le Lierre, symbole d'attachement. La vigne et les grappes de raisIn évoquent l'union et la prospérité, les maillons de chaînes expriment les liens d'amour, les feuilles d'acacia, l'immortalité quant aux feuilles de chêne, elle sont censées apporter longévité et force au couple. Enfin, l'un des motifs les plus connu est celui de la rose qui reste le symbole de l'amour éternel !

Pour info, fruit de mes recherches, il y a un Musée : La Maison de la Mariée en Pays de Loire, où sont exposés cent cinquante globes de mariage dont de nombreux modèles avec vases en porcelaine. Je n'ai pas encore du la chance d'aller voir ce musée, mais je le note pour une prochaine "escapade", mais je vous donne l'adresse :

130, île de Frédun - 42720 SAINT JOACHIM - que j'ai retrouvée sur Internet

Il est indiqué ce qui suit :

Conçus au départ pour préserver les mouvements d’horlogerie de la poussière, les globes accueillent les couronnes de mariées à partir de 1850.

Ils étaient composés de 3 éléments :

  • le socle, en bois de poirier peint en noir
  • le coussin, une calotte et un capitonnage
  • le décor, de végétaux en bronze doré ou laiton, de fleurs en porcelaine ou de miroirs

Au fil du temps, le couple ajoutait des objets marquants de la vie commune…

Ce musée, labellisé Musée de France, est entièrement consacré au mariage et à la fleur d’oranger en cire, élément indispensable des couronnes de mariées que confectionnaient les ouvrières de Saint-Joachim.

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Renseignements relevés à la page Brocante de la revue Campagne Décoration N° 57

18 avril 2011

Suite de nos travaux de printemps : Ouf, la peinture de notre future salle de muscu... est terminée

Je vous présente Ecorce de chêne sur le pan de mur en face et matin sur les trois autres côtés. Que pensez-vous du résultat ?

 Maintenant il faut s'attaquer au parquet. ECORCE_DE_CHENE_MATIN

 

Je viens de déposer quelques lattes de parquet au sol pour voir ce que cela va donner :

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Bof ! Pas si mal, j'avais hésité avec le parquet décor "Mélèze sable", mais bon, maintenant il n'y a pas de regrets à avoir puisqu'il est acheté. On s'y fera. Pour info, il s'agit d'un parquet stratifié "Décor chêne sélection" ép. 8 mm + 1 mm de sous-couche acoustique intégrée (prévu pour réduire de moitié le bruit de pas). Pose flottante - Assemblage clic angulaire, sans colle. Ce parquet est prévu pour un usage commercial normal. (Séjour, chambres et bureau)  pris chez Point P. Il est garanti 20 ans.

Une fois que la grande glace sera mise en place, je pense que ça ne devrait par faire si mal, De toute façon comme je l'ai dis je vais remettre ma petite table en chêne dans l'angle pour y poser dessus ma machine à coudre ainsi que mon étagère dans l'autre angle pour y ranger mes boites de biais et de dentelles. Rien que le banc de muscu, à lui seul, va occuper la moitié de la pièce et j'avoue que ce n'est pas très esthétique, mais bon .... et il va fallloir qu'on se mettre aussi à manger des épinards ....! je plaisante. Mais cette pièce aura ainsi deux usages. A très bientôt.

PS / un personnage que j'aimerais connaître : Hugues BOSC ????? Je suis sûre qui pourrait m'aider ..... mais je n'ai pas les moyens de m'offir ses services ....

22 avril 2011

Confection d'une nouvelle coiffe à gauto et présentation de la boutique "Le Tisserin"

Je vous présente mon travail de cet après-midi : une coiffe en cours de confection avec fond rond brodé et passe recouverte de dentelle.

COIFFE_A_GAUTO

A ce sujet, je voulais donner une info à toutes mes amies blogueuses du coin qui confectionnent des pièces de costume. Il y a bien longtemps que je n'étais plus allée faire du lèche vitrine à Sisteron. C'est ce que j'ai fait ce mercredi, et je me suis arrêtée à la boutique "LE TISSERIN". le Propriétaire à changé et j'ai fait la connaissance du nouveau, Monsieur Stéphane ROPERS. Je peux vous dire que c'est une personne très sympatique, qui va au devant de sa clientèle et essaie de la satisfaire. J'ai découvert quelques très jolies indiennes Il a cinq ou six modèles. Chose devenue très rare dans notre département. Dommage que le prix du m² soit un peu élevé. Il varie de 36 à 46 € le mètre, sachant qu'il faut un minimum de trois hauteurs pour une jupe. Mais je vous signale qu'il a également de la percale de coton très fine, pour coiffes et fichus à broder de couleur blanche et écrue. Je lui ai suggéré d'avoir égalemernt en stock des mouchoirs de cou et fichus provençaux, que nous étions quelques dames amatrices dans le coin. Une boutique sympas dans laquelle je vous suggère de jeter un petit coup d'oeil de temps en temps.

Le Tisserin 7, rue droite à SISTERON

Vous retrouvez la boutique à l'adresse ci-dessous :

http://maps.google.fr/maps/place?hl=fr&um=1&ie=UTF-8&q=linge+de+maison+sisteron&fb=1&gl=fr&hq=linge+de+maison&hnear=Sisteron&cid=8016992763381701322

14 mai 2011

Un WEBMASTER INFOS 04 à votre service

A toutes mes "copinautes" qui font partie d'associations dans notre département des Alpes de Haute-Provence, un webmaster fort sympas et "bénévole" est à votre disposition pour faire passer votre affiche où l'info de vos manifestations sur INFOS 04, qu'il diffuse "gratuitement" par mail à toute une liste d'abonnés. N'hésitez pas à le contacter et à le remercier pour ce moyen de communication très rapide et à large diffusion.

En ce moment, "il pleut comme vache qui pisse" (excusez l'expression) sur Saint-Auban, espérons que le temps se relève pour la Fête de la Nature demain matin. Croisons les doigts.

Allez faire un petit tour sur :

www.infos04.com

infos04

1 juin 2011

L'ORGUE DE L'EGLISE DE SAINT-AUBAN : un cadeau qui a une belle histoire.

Un petit rappel : Je vous ai déjà informés que dans le cadre de la Journée de la Promotion du Patrimoine de PAYS (A3P) consacré au patrimoine caché, l'Association du Patrimoine de Château-Arnoux/Saint-Auban organise un concert d'orgue, en l'Eglise Jésus Ouvrier de Saint-Auban, le lundi 20 juin 2011 à 20 h 30. en partenariat avec les Centres Musicaux Ruraux Je vous ai déjà présenté cette église dans mes articles précédents (13/04/2009).

Ce récital sera donné par J.J. TOURNEBISE, accompagné de Marie-Hélène TOURNEBISE (Violon) Benjamin ALEXANDRE (haute Contre) et hélène MICHAILIDES (Soprano), des muciciens professionnels notoirement connus. Nous vous attendons très nombreux. Participation aux frais 5 €/personne.

 

Eglise Jésus OuvrierLe Président a employé le terme de "redécouverte" ; une découverte pour les nouveaux arrivants, sans doute,  mais tous les Saint-aubanais nés à Saint-Auban, qui, comme moi, ont grandi au plateau connaissent tous l'orgue de leur église, et gardent dans leur mémoire de très belles cérémonies au son de l'orgue, mais je reconnais que nous l'entendons de moins en moins, faute d'organistes et c'est très regrettable. 

 Pour ceux qui ne connaissent pas l'histoire de notre orgue je vais essayer de vous la présenter : (vous la retrouvez dans le petit livret "Souvenir de Saint-Auban".

ScannedImage-4Le 12 décembre 1937, M. le Curé et M. BARATON prenaient la micheline le soir à 19 H 30 pour joindre le briançonnais à Veynes, et se trouver à Paris le lundi à 8 H 30. Ils recevaient à midi un accueil très cordial chez M. REYNAUD, ancien Directeur de Saint-Auban, y attendaient M. FLEURY, un des meilleurs organistes de la capitale et s'en en allaient ensuite voir un orgue de la Maison Jacquot-Lavergne, de Rambervillers, Vosges, dont l'artiste susnommé avait fait la démonstration au cours de l'Exposition universelle, Pavillon des Eaux et Forêts ..., puis, voir à Gentilly, église de la cité universitaire, un instrument de la même maison, l'Unit Major ...

Il repartaient le soir même de Paris et arrivaient à Saint-Abuan, le mardi à 10 H 30. 28 h 00 dans le train, 12 heures dans la capitale ...

Le soir de ce mardi 14 décembre 37, M. le Curé écrivait à la Maison Jacquot-Lavergue : "Expédiez, le plus vite possible , l'orgue de l'Exposition". Le 29 décembre, 15 colis partaient de la capitale en Driection de Saint-Auban.

Le chef de la paroisse envoyait à Rambervillers : 14 000 frs, le 10 janvier dès l'arrivée des colis ; 12 000 frs, le 19 janvier ; 7 000 frs, le 28 janveir ; soit 33 000 FRS sur le prix de 35 900 frs. Port : 830 frs.

Plus les surprises désagréables ... le moteur de l'instrument était fait pour un courant électrique, 50 périodes, 150 volts. A Saint-Auban nous avons 25 périodes, 200 volts. IL faut un autre groupe aéro-moteur génératrice ; il fut commandé aux Etablissements Meidinger, Saint-Louis, Haut-Rhin ; 500 frs de plus pour le groupe, 310 frs de transport, retard pour l'installation.

ScannedImageLe lundi 28 mars, M. Lavergne et un ouvrier, M. Paul Thouvenin, arrivèrent à la cité ; les jeudi et vendredi, M. Perroux, un des meilleurs harmonistes de France, mettait les 300 tuyaux en place et au point. Le Samedi dernière révision, départ. Bénédiction de l'instrument le 7 avril 1938, par M. Le Chamoine Blanc, prédicateur de la retraite pascale en l'absence de Monseigneur Jorcin. obligé d'assister aux funérailles de Monseigneur Termier, Evêque de Tarentaise, son compatriote.

 Photo ci-dessus, M. BARATON à l'orgue.

 

 

le 19 avril, M. André Fleury donnait un récital magnifique. Quel régal pour les amateurs de belle musique ! Quand pourrons-nous encore entendre M. Fleury ? En attendant, nous pourrons exécuter le cantique composé par lui :

A JESUS OUVRIER

Refrain : O Christ jésus, divin modèle

De notre pays ouvrier

Que Saint-Auban vois soit fidèle

Au Plateau comme à l'atelier.

I.

Bénissez sans mesure l'ingénieur ou l'apprenti,

Lorsque la tâche est dure et sur chacun s'appesantit.

II.

De vos forces divines aidez nos outils et nos bras,

Qui règlent nos machines, Ouvrier qui n'égarez pas.

III

S'il faut un sacrifice, Dans le travail de chaque jour,

Par votre main propice, Faites, Seigneur, qu'il soit moins lourd.

IV.

Dans la foi catholique que nous reçumes des aïeux,

Donnez-nous la pratique de leur passé religieux.

V.

La poutre sur l'épaule, plour peiner du matin au soir,

Enseignez-nous le rôle dont votre grâce a le pouvoir.

VI.

Vers le Dieu qui nous aime cherchant toujurs un ferme appui,

Que notre église même soit notre phare dans la nuit.

 

Le 12 avril, étaient partis pour Rambervillers, 2 500 frs, le 9 mai, partirent 2 000 frs, le 31 Aôut, 1 000 frs, el 5 décembre 500 frs.

Additionnez = 39 000 frs à la Maison Jacquot-Lavergne; ajoutez 1 140 frs au P.L.M. - 600 frs au menuisier, en tout 40 740 francs.

Rien n'a été demandé aux fidèles de la paroisse. De Paris, de Marseille, de Saint-Auban, il yeu quelques offrandes spontanées, qui produisirent au peu moins de 2 000 frs; le reste a été couvert par les économies du regretté Chanoine Germain et la cache-maille de son successeur.

Que coûterait cet instrument à l'heure actuelle ?? ....

le 10 décembre 1938, de Rambervilliers : "M. le Curé, nous vous remercions du chèque-postal qui achève le paiement de l'orgue ... Nous avons été heureux d'apprendre l'état d'avancement des travaux de votre future église ... Il nous sera très agréable d'aller manger l'aioli à Saint-Auban ..

Ce n'était pas l'heure encore en décembre, de penser au transfert de l'instrument et d'offrir l'aïoli aux monteurs. mais le temps passe vite.

Le 30 mai 1939, M. le Curé prépare le terrain, mais le 3 juin la Maison lui écrit et lui propose l'adjonction d'un jeu d'anches supplémentaires pour la somme de 10 150 francs, ce qui a été accepté le 5 juillet, mais les jours passent, Monsieur le Curé se plaint, Il avait le préssentiemnt que le moindre retard serait désastreux. Hélas, son préssentiment ne le trompa point. C'est la mobilisation, la guerre peut dure des mois et des moi s....

Après plusieurs péripéties, la facture supplémentaire est réglée. A présent l'instrument est bien proportionné au cube d'air de l'église. Il ya équilibre parfait. Voilà une question tranchée harmonieusement à tous les ploints de vue. En 1940, Saint-Auban possède un orgue qui est un petit chef-d'oeuvre et qui fait honneur à la Maison Jacquot-Lavergne.

Dans les années quarante de nombreux concerts ont eu lieu, mais le plus dur est de garder en place des organistes. la chorale de la cité a eu des jours brillants. Il ya d'excellents éléments dans le groupe..(une quarantaine) . Il ya de très belles cérémonies...

Peu à peu, la maison de Dieu se meuble, Les bancs arrivent en mars 1941, Croix, coq, paratonnerre furent mis en place en mai 1941.

Le Presbytère commencé en 1941, fut inauguré précipitamment le 12 novembre 1942. Sur l'angle Sud-Est, se dresse une belle statue de St Pierre, oeuvre de l'artiste Emile Gilioli, de Grenoble. Elle fut mise en place le 24 décembre 1942. 

Les Statues de St Joseph et de Ste Jeanne d'arc en noyer massif (prix de Rome) devaient être bénites solennellement le 30 Avril 1944. Tout était prêt, mais les ponts sautent, les voyages deviennent impossibles. C'est la guerre.....

la bénédiction eut lieu le 14 Mai dans l'angoisse et l'attente d'événements graves.

Il y a encore beaucoup à dire sur notre église, D'autres 'éléments" ont vu le jour les années suivantes, et chacun a son histoire :

- l'autel de la Sainte-Vierge,

- le chemin de la Croix

Mais j'y reviendrai ultérieurement.

Donc rappel de cet évènement important :  nous vous donnons rendez-vous le lundi 20 juin à 20 H 20 pour entendre l'orgue "UNIT JUNIOR" de l'Eglise Jésus Ouvrier de Saint-Auban

 

13 juin 2011

NOUVEAU FOND DE COIFFE

Un modèle de broderie ancienne que jai relevé chez "Elle brode" blog de "Femme 1900 ":

broderie 1

C'est la broderie que j'aurais dû effectuer au point russe, mais n'ayant pas très bien compris ce point, j'ai laissé tomber. Je ne me suis pas cassé la tête, point de tige, point de chaînette et de feston.

FOND DE COIFFE 1

Je trouve que ce modèle est "adéquat" à un fond de coiffe car il rapelle le motif "aubergine" des tissus d'indiennes provençales. Je le trouve très beau.

Je vous recommande fortement d'aller faire un petit tour chez "elle brode" (voir dans mes liens)

c'est une encyclopédie de modèles de broderies.

N'oubiez pas de lui laisser une petit commentaire, c'est une "fourmi" qui fait un travail énorme de recherche et ensuite de mise en page C'est une amie géniale. 

point-russe[1]

7 mai 2011

"Gloria" Fine porcelaine de Bavière.....

Bonjour à toutes, he bien voilà c'est le week end et pour l'instant il fait beau. Que demander de plus ! Ce matin, j'ai commencé par aller chercher le pain et le journal à pied et j'ai flâné en faisant la brocante qui se tenait sur la place de Saint-Auban. Voilà ce que j'ai rapporté :

Une assiette qui se prénome "Gloria" "Fine Porcelaine de Bavière". Elle est venue prendre place sur ma hotte de la cusine en arrivant : 1 € (je ne me suis pas ruinée)

 

 

porcelaine_Bavi_re

 puis j'ai trouvé, devinez quoi ???  la" matière" pour réaliser ma "couqueto"  : 2  Euros

voile

 

et une petite croix toute noire qui ne payait pas de mine (20 cts)  mais une fois trempée dans du produit pour netoyer l'argent, voilà ce qu'elle donne, elle ira très bien pour porter avec mon costume de paysanne.

croix_jeannette

 

Je suis contente de mes trouvailles.

13 octobre 2011

LE COSTUME DE LA FEMME DU QUEYRAS

la taiole 3Pour commencer cette présentation, je vais reprendre les trois dernières lignes de mon message sur le Maison du costume d'Abriès, à savoir :

Dans les Hautes-Alpes, nous retrouvons trois costumes bien distincts. les Deux costumes du Sud du département (Gapençais et Embrunais) qui s'apparentent à ceux de Provence, tandis que le Costume du Nord (Briançonnais et Queyras), zone alpine frontalière avec l'Italie est typique de la haute montagne. 

 Et pour illustrer ma présentation, je vais utiliser les photos que j'ai prises l'autre jour à Pernes, de mes copines de La Taîole de TALLARD 05, Regardez cette jeune fille à droite sur la photo, elle porte justement la robe de son arrière grand-mère du Neffes (05) Gapençais.

Dans le costume haut-alpin, on remarque surtout la longue robe de drap de laine presque toujours noire, à manches longues gansées de velours (sur la photo on voit bien le ruban de velours) boutonnée sur le devant et montée à la taille en plis canons appelée "Gounelle". Elle est quelquefois bordée à l'encolure d'une collerette blanche et froncée, donnant l'illusion d'un corsage porté sous la robe.

Les dessous : Gounelloun et chemisoun.

A même la peau la chemise de lin ou de chanvre, souvent marquée d'initiale au point de roix rouge, descend sous les genoux. Elle est portée de jour comme de nuit.

chemises_2

 Sur cette chemise, et sous la gounelle, vient le gounelloun ou jupon, toujours froncé. Il est uni ou imprimé (pas de motifs floraux, mais des rayures, des carreaux ...) On trouve de grosses différences dans les matières suivant les saisons ou les usages (fêtes...) mais peu dans les modèles.

Par ailleurs dans certains villages, le Jupon ressemble d'avantage à une robe sans manches, il va des épaules jusqu'aux mollets. On l'appelle alors "chemisoun". Il est coupé dans un tissu de Sarjo, une étoffe très rustique mais chaude.

la taîole 4Les jambes sont souvent recouvertes de bas de laine que les femmes tricotent  à la main avec la laine qui provient de leurs bêtes et les pieds sont dans des galoches comme pour les hommes. Notre jeune amie porte des chaussettes tricotées et des galoches aux pieds.

Pour la petite histoire : "la réputation des galoches hautes-alpines a traversé les frontières : Les Italiens venant faire la fenaison dans le Queyras souhaitaient qu'une partie de leur salaire soit versée " en galoches" plutôt qu'en argent...."

 Ci-dessous la robe exposée à la maison du Costume d'Abriès :

LA GOUNELLE

Sur la photo de droite , regardez la coiffe et le fichu :PERNES LES FONTAINES 11 SEPT 2011 129

la taiole 2

  Au dessus de la robe :

La gounelle est protégée par un tablier ou "foudier". Là encore, tissus et formes sont très différents selon les utilisations. En revanche, un détail constant sur ces tabliers est leurs poches toujours doublées !

Sur les épaules on porte un châle croisé sur le devant et qui ne laisse entrevoir que l'encolure de la robe. les deux pointes sont glissées et cachées sur la ceinture du "foudier". Dans ce châles réside l'unique fantaisie de ce costume. 

 

 Et la coiffe ? et bien nous allons y arriver, comme partout, la femme ne montre jamais ses cheveux ni le jour, ni la nuit. Les coiffes sont différentes dans chaque village. Elles sont presque toujours blanches ou noires, même si on trouve des coiffes de couleur à Ceillac et imprimées à Arvieux, mais avant de vous présenter une coiffe du Queyras, je vais vous présenter le livre de Claire Le Goaziou qui, à présent, fait aussi partie de ma bibliothèque car je ne pouvais revenir du Queyras, sans m'en être procuré un exemplaire.

On ne peut, en effet, parler de coiffe sans parler Dentelle ...

Je  vais vous présenter les deux Coiffes de Saint-Véran :

 Au XVIIIème siècle, les femmes portaient déjà un bonnet appelé "cornette". Cette coiffure comportait une "passe" sur le devant, et deux longues brides, barbes ou ailes, flottant généralement sur les épaules. Ces ailes étaient parfois remontées, épinglées sur la tête, parfois attachées sous le menton. On en trouve des témoignages dans l'infini diversité des coiffes bretonnes. Toutes sont l'expression de différentes variantes de cette coiffe, imaginées par la coquetterie de chaque pays. Dans le Queyras, la cornette est agrémentée de dentelles très particulières faites sur place.

Ce livre de Claire Le Goaziou est la somme de dix années de recherches passionnées sur les traces des dentelles du Queyras et des vallées voisines. Dentellières, amateurs d'art populaire, amoureux du Queyras et de son histoire, découvriront au fil des pages les secrets de ces dentelles montagnardes si particulières ... avec 7 modèles de dentelles inédits et les étapes de la construction d'un tambour.

Ci-dessous la photo de la couverture :

Numériser0001

 Chantal EYMEOUD, Directrice du *Conseil d'Architecture d'Urbanisme et d'Environnement des Hautes-Alpes (C.A.U.E. 05) en a écrit la Préface.

A Saint-Véran, on retrouve deux modèles de coiffe bien spécifiques, Elles sont toutes deux bordées de dentelle faite aux fuseaux sur des tambours.

Le dimanche 7 août a eu lieu à Saint-Véran, la fête des Traditions Vous pensez bien qu'étant sur place nous nous y sommes rendus, même si, ce jour là, la pluie était au rendez-vous.

Vloici le programme de cette journée :

le matin à 10 h 30 a eu lieu la fabrication du pain au four banal.

Un aperçu du four ci-dessous :

LE FOUR BANAL DE SAINT-VERAN

12 H 00 : Apéritif offert devant le four avec des pizzas cuites au four :

lES PIZZAS POUR L'APERO.

 

12 H 30 : Repas italien Polenta et saucisses qui affichait complet. Dommage, étant juste arrivés la veille nous n'avions pu nous inscrire.

14 H 00 : animation au centre du village. Malgré la pluie, de nombreux artisans nous ont montré leur savoir faire :

Ventoir, Ferronnerie et étamage, scieurs de long, cheneaux,Loube, Sculpture sur bois ....,

Sculpture sur bois

 

Filage de la laine, Cordier et bien sûr les dentellières.

 J'ai sympathisé avec ces dames qui m'ont expliqué la coiffe de Saint-Véran. Donc je vous ai annoncé ci-dessus, une à pans, appelée "cornette", (on en voit sur la table) et une où les ailes ont disparu, probablement plus récente qui est nommée "berro" comme ci-dessous. Aujourd'hui le modèle le plus courant est la "berro"

DENTELLIERE DE SAINT-VERAN

 

 La Cornette : est ornée quant à elle, de deux dentelles différentes, comme l'a décrit Damien Barthélémy de Saint-Véran, dans une lettre de 1916 à Hyppolite Muller de Grenoble. La première dentelle entoure la tête, se prolonge à l'avant des ailes et forme l'angle inférieur. Cette dentelle peut être la même que pour la berre (cinq à sept cm de large, 40 à 60 fils). mais il en faut deux mêtres pour orner une cornette. La deuxième dentelle, plus étroite, complète la coiffe à l'arrière des ailes. De deux à trois cm de largeur, elle est réalisée avec 12 à 20 fils. Elle est souvent simple. Sa réalisation était plus rapide. Elle nécessitait une longueur de deux fois 70 cm. On peut penser que c'était le travail des enfants débutantes.

L'abbé Gondret, en 1858, précise que la cornette est "une coiffe de dessus". Il y en a donc une dessous ! Cela semble logique lorsque l'on constate que la cornette n'a pas d'attache sous-mentionnière, ce qui la rend instable. posée à même la chevelure. Or on trouve très souvent dans les lots de coiffes, des bonnets en coton piqué sur lesquels les coiffes s'adpatent pafaitement. Les bonnets les rendent particulièremnet seyantes. Nous pensons donc que ces deux éléments étaient probablement associés dans la coiffure des femmes portant la cornette.

page 42 du livre de Claire Le Goaziou.

 

Numériser0002

Les Cornettes du Queyras.

Alors maintenant que j'y pense les bonnets en coton piqués présentés dans ce Cahier du Queyras, sont  exactement ceux portés par le groupe folklorique de Briançon.

Regardez ci-dessous, toutes ces dames qui portent un bonnet en coton piqué, en fait ce sont des coiffes de dessous.

2

 

 Ci-dessous détails de la berre, en français. La berre est une coiffe dont la dentelle entoure le visage et la nuque. Cette dentelle est d'une largeur de 5 à 7 cm, réalisée à l'aide de 40 à 60 fils montés sur autant de fuseaux. Il faut 1,20 à 1,30 m de dentelle pour orner une berre. Il n'est pas rare qu'un morceau de dentelle différentee soit rajouté pour compléter une longueur insuffisante. Actuellement, il peut falloir à une dentellière, jusquà une heure de travail pour un seul centimètre de dentelle. Quel travail !..

Détail de la coiffe de Saint-Véran

 en haut à gauche, détail du montage plissé de la dentelle, en bas à gauche coiffe à l'envers pour vous montrer le montage de la couture sur le dessus de la tête. A droite endroit de la coiffe.

Pour celles qui seraient intéressées et voudraient en savoir un peu plus sur les coiffes et la dentelle du Queyras, je leur conseille vivement ce livre. Il y a de très belles photos. Bonne journée à tous.

 PS. pour répondre au commentaire de "Garibondy", Les dentellières m'ont dit que quand elles ne laissaient pas battre les  ailes de leur cornette sur les épaules, elles les remontaient et les fixaient avec une épingle (certainement sur le bonnet de dessous en piqué) comme la dame ci-dessous (mais qui elle, n'a pas de sous coifffe. Cette personne fait partie du groupe des gavots de GAP, Je pense que cette coiffe doit être un modèle d'un village du 05 et ressemblerait à une cornette reconstituée dans une autre dentelle, mais qui n'est pas de la dentelle aux fuseaux. (mais apparemment elle ne serait pas fixée comme il faut, car elle doit être relevée comme la photo de la cornette ci-après)

coiffe 2       coiffe 1 

Et bien je vais faire plaisir à Garibondy, j'ai trouvé une photo de Cornette du Queyras, ailes relevées, d'après un modèle du Musée Dauphinois.

Petite précision :

... En 1858, un Queyrassin né à Ville-Vieille et curé de Ristolas, l'Abbé Jacques Gondret, a raconté la vie de ses paroissiens et dans ses écrits on retrouve : ..." Reste la Cornette ainsi nommée apparemment à cause des "ailes" qui sont attachées aux deux côtés ainsi que des cornes. C'est donc une coiffe du dessus garnie de chaque côté d'une bande de toile appelée "aile". Ces bandes s'abaissent pour le deuil et se replient sur la tête en temps ordinaire (comme ci-dessous) La coiffe et la cornette sont un voile pour la femme, la modestie lui recommande de s'en vêtir. La cornette était portée par les femmes mariées entre les deux âges. Les filles, excepté aux grandes fêtes se dispensaient facilement de les mettre."

Cornette du Queyras ailes relevées

Quand au "chemisoun", je regrette, mais je n'ai pas de photos. J'ai relevé ces explications dans le livre que j'ai consulté à la maison du Costume d'Abriès, mais je ne l'ai pas acheté.

Bien à toi. Au plaisir de se revoir bientôt.

19 août 2011

Deuxième Rencontre autour de sArts Traditionnels à Upaix, c'était le week-end du 15 Août.

Nanou du 05, qui est la cheville ouvrière de cete manifestation a Upaix, était présente à l'entrée de la chapelle pour accueillir exposants et visiteurs.

 

exposition du 15 AOUT A UPAIX 1

 

Beaucoup de brodeuses, cette année, ont fait le choix de venir exposer une seule journée, qui le samedi, qui le dimanche ou le lundi. Peu sont restées les trois jours, ce qui a pu donner l'impression qu'il y ait moins de participantes. En effet le dimanche, jour où je suis allée voir l'exposition, personne n'était installé dans le château. Seules la chapelle et la salle de la mairie étaient occupées. De ce fait l'exposition était moins étendue.

Mais une chose est certaine les carreaux de Nanou ne sont jamais très loin :

 

carreau

 

carreau 2

 

On retrouvait dans la chapelle :

boutis 6

avec des pièces de boutis :

 boutis

De nouvelles exposantes cette année :

Les fées maisons avec de petites créations sympas :

 

 fées maison

 

et une amie de Marycastor, cette année :

exposition du 15 AOUT A UPAIX 033

 

La suite à demain il fera encore jour ...... Bonne soirée

Ouf, déjà une semaine de passée, je m'aperçois que je n'ai pas encore eu le temps de finir cet article, mais ça va venir ....

21 octobre 2011

UNE SOUPE AUX HERBES SAUVAGES....

Hier au soir glagla, le mistral soufflait et il ne faisait pas chaud. Comme je vous l'ai dit plus haut, le moment est venu de se blottir au coin de la cheminée et de se plonger dans la lecture. C'est ce que j'ai fait. Vous voulez connaître mon livre du moment ? et bien je vais vous le faire partager. Après une assiette de soupe de légumes, je me suis mise à "Une soupe aux herbes sauvages". un régal ...!

ScannedImage-3

 

Connaissez-vous cette histoire ???

" Au printemps, le garde forestier découvrit un pendu dans le bois du Rosier. Le bonhomme avait dû se passer la corde au cou juste avant l'hiver et quand le garde était tombé dessus, il n'était pas beau à voir. Dans ses poches on a trouvé 14 sous et un petit carnet avec une couverture en toile cirée noire."

"L'homme y avait noté tous les endroits, toutes les entreprises où il avait demandé du travail ..." Je suis passé à Manosque, pas de travail, à Gap, pas de travail, à L'Argentière, pas de travail ..;" Il y en avait une dizaine comme ça, peut-être plus, avec chaque fois la même annotation :"pas de travail".

C'est une chose qui m'a toujours révoltée, je trouve inacceptable qu'un homme ne puisse travailler quand il le veut. Comment parler de progrès ou d'humanité ? Comment oser parler de Liberté, d'Egalité ou de Fraternité ? c'est du vent ! tant qu'un homme ne peut choisir son métier, tout le reste c'est du vent ..."

Cette indignation, cette révolte, cette jeunesse, sont celles d'Emilie Carles 77 ans, briançonnaise, paysanne et institutrice pendant 40 ans dans les villages de sa montagne. Elle nous raconte sa vie, nous fait goûter à la soupe d'herbes sauvages. Cette "soupe" nous parle du passé, mais surtout du présent et de l'avenir, car malgré son âge, Emilie Carles n'a pas abdiqué.

 

Ce livre a été achevé d'imprimer en 1978. Edition Jean-Claude Simoën.

Que doit-on dire aujourd'hui ?? où nous sommes pleine regression sociale .... un problème crucial !

L'ambiance de ce livre m'est familière, j'y retrouve l'ambiance de mes racines paysannes des Hautes Alpes, C'est l'enfance d'Emilie sur les bords de la Clarée dans le Briançonnais, mais c'est aussi l'enfance de mes grand-mères.... qui me parlaient elles-aussi de la soupe aux herbes sauvages. .....

Voici ce qu'Emilie nous dit dans sa préface pour nous présenter son livre :

" ... Lorsque je descends pour faire une promenade, j'en profite pour cueillir les herbes qui me serviront à faire ma soupe aux herbes sauvages. Je n'ai pas besoin d'aller bien loin. je contourne le Vivier et je marche dans les prés qui bordent la Clarée. Il suffit de se baisser."

"Ca c'est du plantain et voilà de l'oseille sauvage, de la drouille, de l'ortie ou barbe à bouc, du pissenlit, de la doucette, un petit chardon des champs ou chonzio, une plante laiteuse, le laichuron, du mille-feuilles, du chalabréi aux feuilles largement dentelées, de la tétragone ou épinard sauvage, de la langue bogne, une feuille de sauge et un brin de ciboulette. A cela j'ajoute une pointe d'ail, quelques pommes de terre ou une poignée de riz et j'obtiens une soupe onctueuse et délicieuse. Pour la réussir ce qui importe, c'est de respecter les proportions. il faut très peu d'herbes de chaque sorte afin qu'aucune ne l'emporte sur les autres, sinon, la soupe risque d'être inmangeable, ou trop amère, ou trop acide ou trop fade."

"Voici donc notre soupe aux herbes sauvages dans son sens propre. Au figuré, j'ai tant de choses variées à vous raconter, drôles ou dramatiques, truculentes ou sauvages que, de tous ces pays de la montagne briançonnaise où je suis née et où j'ai vécu, nous aurons du début à la fin, une soupe aux herbes sauvages."

 Je vous invite à lire ce livre, mais vous pouvez aussi aller le découvrir au cinéma. Certaines, dont ma soeur, ont prévu de faire le déplacement jusqu'à Saint-bonnet, tellement ce film est formidable, mais on y découvrira également "l'autre partie" qui n'a pas été diffusée et le neveu d''Emile sera là pour témoigner. Un grand moment. Voici l'annonce de cette affiche :

 

L'Association Arts et Coups de coeur présente :

Les giboulées de la Rentrée

Le Samedi 19 et Dimanche 20 novembre 2011 au Cinéma le Central à Saint-Bonnet :

UNE SOUPE AUX HERBES SAUVAGES

 1er partie à 15 h 00 - 2ème partie à 18 h 00

Film d'Alain Bonnot avec Annie Girardot, Rufus ... En présence de Michel CARLES (le neveu d'Emilie)

Enfin le film qui manquait à vos veillées !

 

L'histoire d'une institutrice née dans les Hautes-Alpes en 1900....

Native de Val des Prés, Emilie CARLES est la seule des six enfants de sa famille à poursuivre des études. Elle obtient son diplôme d'institutrice à Paris. De retour dans sa vallée, elle épouse Jean Carles, ouvrier aux idées sociales avancées, qui transforme son regard sur la vie rude des montagnards. Elle enseigne, apprend la tolérance à ses élèves, défend les droits de la femme, et se bat contre la guerre pour protéger son fils... C'est cette réalité qu'elle décrit dans son livre "Une soupe aux herbes sauvages "(1978) dont les traductions ont fait le tour du monde. Dans les dernières années de sa vie, elle prend la tête de la protestation contre un projet routier qui menace la vallée... 

 

Je vous conseille de réserver votre place au 04.92.50.02.57 ou 06 89 83 40.32 - Entrée 6 €

Emilie de Val des près, Lili de Sainte-Croix du Verdon que nous avons rencontrée l'autre jour, ce sont de sacrées femmes....! Avec tout le respect que je leur dois.

27 octobre 2011

Confection de pièces de costume provençal.... en prévision

Nous voici aux vacances de la Toussaint. Mais cette semaine aura été très calme, mes petites filles font un stage cheval qui les aura occupées toute la semaine. Noël approche à grands pas. Il va falloir penser à préparer la crèche vivante. Chaque année je rajoute quelques pièces au stock de costumes pour les enfants. Au cas ou un grand nombre se présenterait ....! (mais il ne faut pas rêver, ils sont de moins en moins nombreux, mais le problème c'est qu'on ne sait jamais la taille de l'enfant que l'on va avoir à habiller. Il faut donc avoir un échantillon de tailles assez complet.Depuis hier, je me suis remise à la couture. J'ai repris mon aiguille.

J'ai réalisé une nouvelle coiffe pour jeune fille avec un morceau de tissu que l'on m'a donné et une bordure ancienne de jupon. La passe fait 11 cm de large et 42 cm de long. Il ne me reste plus que les deux attaches à faire.

coiffe à gauto taille jeune fille

  

En passant au local, j'ai trouvé encore deux chutes de tissu imprimé. J'ai réalisé deux jupes cet après-midi.

 

jupe à plis canons

 

Ênfin depuis une semaine, je me suis remise à broder un nouveau fichu. J'ai terminé la pointe du dessus, il me reste à faire à pointe de dessous.

 

fichu en confection

 

 

1 novembre 2011

Le petit musée de campagne de CASTRUM DE UPAYSIO

Comme promis hier au soir, je reviens vers vous, pour vous ouvrir la porte (avec la clé que détient ma soeur : Nanou du 05) de ce petit musée des plus sympas. Un petit tour d'horizon : une vue d'ensemble et quelques détails:

MUSEE 1

PETIT MUSEE DE CAMPAGNE

PETIT MUSEE DE CAMPAGNE 2

la dame du château

Une très belle vitrine avec un décor automnal :

Décoration automnale

mais qui va changer à la fin du mois. L'intérêt de ce petit musée est qu'il n'est pas figé, mais très vivant. La déco change au fil des saisons et des fêtes traditionnelles.

Tout le temps de l'Avant jusqu'à l'Epiphanie, vous y découvrirez une belle crèche provençale qui s'enrichit d'année en année et une table avec les treize desserts.

De retour à la maison, nous avons commencé à faire l'inventaire des santons. Tous ces santons prônent dans une vitrine qui leur est dédiée et je peux vous dire qu'elle est déjà bien garnie. Je vous la présente dans le message suivant.....

28 décembre 2011

Santons de Provence : la bugadière ou lavandière

J'ai du être bien sage, car le Papa Noël, ne m'a pas oubliée. J'ai été très gâtée, et parmi mes cadeaux je vous en présente un :

 la bugadière

Eh, oui, ma maman m'a dit, qu'une bugadière n'était jamais seule au lavoir,

Celle-ci est venue rejoindre sa frangine pour taper la causette ....

004

Certainement en souvenir de la Bugade à UPAIX ....

061

Merci à ma maman Noël !

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