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"LA MALLE AUX TRESORS"
"LA MALLE AUX TRESORS"
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28 janvier 2011

Quelle belle décoration ! Je vous offre une fenêtre de NOEL toute illuminée ....

C'est grâce à Martine de Trans en Provence que vous pouvez admirer cette décoration. Je n'ai pas pu m'empêcher de lui la piquer car je la trouve  magnifique. Quel plaisir pour le passant ! je vous invite à aller rendre visite à Nadine et laissez lui un petit commentaire. Elle le mérite. Connaissez-vous l'historie de Notre Dame de Saint-Victor ? et bien Nadine vous la raconte ...

http://www.nullepartailleurs.biz

 

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30 décembre 2011

Crèche de l'Eglise de Saint-Auban

Et la crèche de l'Eglise de Saint-Auban ? Alors, et bien oui, je vous ai montré nombre de crèches, mais pas celle de l'église de Saint-Auban, et bien il ne s'agit pas de tout d'un oubli. Nous avons une très belle crèche à Saint-Auban et cette année, je la trouve encore mieux présentée que les autres années, mais le problème est qu'elle est protégée par un plexiglass qui ne fait pas du tout bon ménage avec mon objectif. Il y a un refflet .. Impossible de prendre une photo nette. J'ai essayé sous tous les angles. Mais tant pis ! Je vous mets quand même les photos ...la crèche de l'eglise de Saint-Auban 003

crèche de l'Eglise

1 novembre 2011

LES SANTONS DE PROVENCE

Suite de ma visite d'hier à Upaix, donc après notre petit tour à la salle de "Castrum de Upaysio", je vous disais que nous avons fait un inventaire des santons en vue de la préparation de la crèche. J'en ai pris un certain nombre en photos afin de vous donner un aperçu de la diversité de ces santons qui sont tous des santons de Provence estampillés.

Je vous ai déjà parlé de l'histoire des santons. C'est en Provence que la tradition de la crèche est devenue la plus vivante. et aussi la plus charmante par ses détails. Dans un délicieux anachronisme, les Provençaux ont créé autour de la crèche tout un petit monde de personnages empruntés à la vie familière, faisant ainsi renaître Jésus en Provence. Les premières nativités se composaient seulement de la Sainte Famille, de l'âne et du boeuf, et de quelques bergers avec leurs moutons et ce n'est qu'à la fin du XVIIIème siècle qu'apparaissent tous ces personnages sortis de la vie rurale et artisanale de Provence.

C'est pourquoi, exceptés la Sainte Famille et les Rois Mages qui sont représentés en costumes bibliques, tous les autres santons portent les vêtements des XVIIIème et XIXème siècles.

 

santons 1

lES FEMMES AUX HERBES

 

le couple de paysans

 

le combat de coqs et les moutons

Santons 2

santons 3

santons 4

santons 5

santons 6

Je ne doute pas qu'avec tous ces santons la crèche va être réussie, cette année encore.

Le mois prochain, je vous montrerai tous ces santons à leur place dans la crèche. A très bientôt.

 

16 janvier 2012

LA SAINT SEBASTIEN A CHATEAU-ARNOUX a été dignement fêtée ......

comme le faisaient nos anciens jadis et je suis très satisfaite du travail que nous avons accompli grâce à l'Association du Patrimoine et le soutien de la municipalité. Un petit rappel : C'est suite à l'A.G de janvier 2010 que la décision de voir renâitre la "Danso dei  Boufet" a été prise. Au départ un groupe de travail a été créé pour faire des recherches sur cette tradition : Photos anciennes, retrouver le soufflet géant, contacter les anciens ..... puis deux personnes ont été désignées pour faire avancer ce projet et le concrétiser : Daniel GUILLOT et moi-même. Pas une mince affaire, mais toujours est-il que nous avons gagné notre pari. La danso dei Boufet a pu renâitre de ses cendres pour la Saint-Sébastien dès l'année suivante, en Janvier 2011 et a pu se refaire pour la deuxième année consécutive, ce dimanche 15 janvier 2012.

Un grand Merci Daniel, car tu as su être tout à la fois, chef d'orchestre, chef de chant, Maître à danser et présentateur,  et je ne saurais dire qui a été le plus grand : le soufflet géant ou le "Maestro"

 

Daniel GUILLOT

RépétItion du 11 janvier 2011 1

 

ScannedImage-2

 

 

Beaucoup de personnes, nouveaux arrivants sur notre commune, se posent des questions sur cette manifestation. Je vous redonne donc le contenu du mon message de janvier 2010 .... à savoir :

Le Prieuré Saint-Pierre, construit à la fin du XIe siècle, (sur la commune de Château-Arnoux) avait une chapelle dédiée à Saint-Sébastien, premier patron de la Paroisse.

Dans le manuscrit de l'Abbé Colomb (1875), on apprend que : "la fête de Saint Sébastien, patron d'hiver de la paroisse, fut réorganisée en 1820. Lors d'une mission en 1827, une confrérie est érigée en l'honneur de ce saint. Celle-ci se consacre à veiller les malades et les défunts, à accompagner ces derniers à l'église et au cimetière pour la sépulture, recevant à cette occasion les offrandes qui lui permettent d'entretenir l'autel de Saint-Sébastien du Prieuré Saint-Pierre, leur nouveau protecteur. Cette confrérie était chargée de se procurer le pain qui devait être béni et distribué le jour de la fête, au mois de janvier".

Par la suite, le jour de cette fête, une nouvelle coutume est née, mais qui n'avait plus rien de religieux "La danse des Bouffets" La tradition voulait que dans la plus grande partie de la Provence, cette danse se fasse tous les 25 ans et cela le dernier jour de Carnaval. Mais à Château-Arnoux, elle se faisait chaque année et le 20 janvier.

La Saint-Sébastien fut donc, du temps de nos pères et de nos grands-parents, une fête des plus gaies, des plus animées, qui dépassait en réjouissance la fête d'été de la Saint-Jean.

Au mois de janvier, il y avait peu de travail dans les campagnes, et les jeunes avaient le temps de s'amuser et de faire la fête. Aussi le dimanche de la Saint-Sébastien à Château-Arnoux, on venait de tous les villages voisins, on se rencontrait, on dansait. C'était la joie.

Le lundi, ils étaient plusieurs dizaines à faire, dans les rues du pays, la "Danso di boufet".

Cette danse était suivie d'un aiöli monstre auquel participaient les Jarlandins et leurs invités.

Encore vivace entre les deux guerres, cette tradition a du mal à revivre et depuis une quarantaine d'années on a essayé à plusieurs reprises de la relancer.

En 1985, une association s'est formée "Les bouffets jarlandins" qui a repris à son compte cette renaissance des traditions ancestrales.

En 1986, nous avons retrouvé des photos de ces "bouffaïre" dansant autour de la fontaine pour la fête de la Saint Sébastien. La tradition a donc été respectée !

L'Association Gavoutino, dans sa revue N° 6, en février 1986, a consacré une page "en lengo nostro" à cette coutume dupays et nous vous proposons le texte ci-dessous

Equipe "Histoire locale" Gavoutino.

 

5

 

" En Prouvènco, dins abord d'endré, èro tradiciounau que touti li vint e-cinq an, lou darnié jour de Carnava, se faguèsse "li danso di boufet", pamens, à Castel-Arnous, la dansavon touti lis an, lou vint de janvié, pèr la Sant Sébastian.

Cantant li cansoun que, de segur, agradavo pas à tout lou mounde, tengu d'à ment, e de luen, pèr li chato e li femo carcagnejado, vint ome e souvènt mai, en camiso blanco e bounet de niue, lis un darrié lis autre, dansavon sus un pèd e fasien mino de tanca dins lou cuou d'aquéu de davans, un boufet que tenien dins si man.

Perquè-tout acò ? Degun lou saup plus. Pamens, semblo bèn que i ague, darrié aquéu jo d'amour et de jouinesso, une remenbranço d'antiqui fèsto pagano e païsano (mot bessoun) :

- la bouitesoun (pas de goi) s'attobo dins li danso de touti li civilisacioun, marco lou lassige de la naturo en fin de cicle annau e lou rampèu dis ome au regreiamen de la naturo ;

- lou boufet es aqui pèr douna de vanc à la naturo que dor.

Ansin, "la danso di boufet" marco l'espèr dou printèms e la fin dou patimen de la fam.

A Castel-Arnous, la fèsto finissié entour d'un aiòli espetaclous."

"Fêtes de Haute-Provence"

Evelyne DURET

Hier dimanche 15 JANVIER 2012, nous avons fini la Danse des Bouffets, par un aioli "spectaculaire", comme autrefois. Mission accomplie.

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RENDEZ-VOUS A L'ANNEE PROCHAINE, si la petite troupe d'acteurs est toujours partante...!

Si d'autres souhaitent se joindre à nous qu'ils n'hésitent pas à nous contacter.

28 janvier 2012

LA COUQUETO

Si bien nommée, la "Couqueto" est la coiffe la plus seyante parmi celles que porte la Provençale et en particulier la Marseillaise.

Si nous en croiyons les historiens, c'est aux Grecs que l'on doit son origine. Le "pleçon des Grecs, le pluchium des dames romaines n'étaient pas autre chose que le "plechoun" ( Espèce de grande coiffe ayant la forme d'un voile que portent les religieuses et les femmes qui affichent leur dévotion (Grand Trésor du Félibrige. F. MISTRAL)

Au XVIIIème siècle, époque où la coquetterie atteint son paroxysme nous voyons la coiffe "à la Chanoinesse" et "La couqueto" issues de ce plechoun. Elles sont ornées de tulle et de vraies dentelles et entourent le visage d'une auréole vaporeuse du plus joli effet.

L'Arlesienne de ce temps-là dont le costume est toujours marqué par le sceau ancestral porte la chanoinesse tandis que la Marseillaise adopte la "Couqueto". Portée par la Reine Jeanne, dont un portrait fait foi, cette coiffe est essentiellement la coiffure des dames d'un certain rang. Le port de la "Couqueto" en effet, n'était pas autorisé à tous les niveaux de la société.

La classe plus modeste porte la "couifo à courduro" de forme plus simple et moins seyante, sa valeur en est aussi grande car les points à l'aiguille entrent dans sa confection.

Quant à la "couifo à la Bastidano" , sa grande simplicité n'exclut pas la coquetterie. Un petit volant bordé de fine dentelle entoure le visage. Lorsque le grand chapeau de feutre noir est posé sur la tête, légèrement penché sur le côté, la silhouette de la marseillaise est fixée, unique et pleine d'attrait.

Ne changeons rien à ce qui existe et ce qui a existé avant nous. Gardons jalousement ce patrimoine aussi pur qu'il nous a été légué afin que les générations futures, en y retrouvant l'âme de leurs ancêtres, y apprenent l'histoire de leur pays.

Avant-Propos - "Lou Vesti prouvençau" - de Simone et Estelle NOUGIER

 

jupon 4 - belle couquettoExplication donnée dans le Costume Poulaire provençal :

Survivance de la fin du XVIIIème siècle, c'est une coiffe riche, ornée de dentelles de Valenciennes. En mousseline ou en tulle de coton finement brodé, elle est composée d'un fond ou "couiffoun", d'une passe se terminant par deux bardes se croisant sous le menton et se rabattant sur le chignon.

A Marseille, elle se porte ornée d'un ou deux rangs de dentelle tuyautée. Vers Toulon, Aix, une large dentelle posée à plat borde la passe et les barbes. Mais on trouve de nombreuses variantes suivant les personnes qui les confectionnaient et celles qui les portaient.

Dans la région toulonnaise, la demi-coquette, composée d'un fond resserré par une coulisse dont les attaches se nouent sur la tête, d'une passe bordée d'une dentelle posée à plat devant et froncée sur les deux barbes courtes se rejoignant sous le menton, est d'un usage plus courant.

La "couqueto" se porte avec le cotillon piqué, ou une robe en soie et un fichu en tulle richement brodée.

 

La couqueto

 

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14 février 2012

FEMMES BAS-ALPINES AU TRAVAIL

ScannedImage-2

Comme le savent maintenant tous les visiteurs de mon blog, je suis Saint-Aubanaise de naissance et de coeur et donc bas-Alpine. Je suis la secrétaire adjointe de l'Association du Patrimoine de ma commune, membre de l'Association "Gavoutino", des "Amis de la Chapelle Saint-Jean" et également du "Coumitat dei Felibre bas-aupen" qui a son siège à Châtau-Arnoux, et je cotoie régulièrement les groupes folkloriques "traditionnels" du département. C'est dire, si je suis très attachée à mes racines et passionnée de notre culture et de nos traditions et en particulier du costume et la vie de nos aïeux.

 Vous pensez bien que dès je premier jour de l'exposition annoncée ci-dessus, je n'ai pas perdu de temps et je dois dire que j'ai passé trois bonnes heures à en prendre connaissance. Même si je trouve cette expo très impersonnelle et froide, alors que la Salle voûtée de la ferme est magnifique, je dois vous dire que les photos sont très belles et le travail de recherche intéressant. Je vous incite vivement à venir vous rendre compte par vous même.

Ci-dessous, une vue d'ensemble :

la salle voûtée

 La veille ferme

Les Archives départementales des Alpes de Haute-Provence présentent leur nouvelle exposition "Femmes bas-alpines au travail XIX-XXè siècles". Y sont abordés, par des textes d'archives et des photos le travail des paysannes, des domestiques, des ouvrières, mais aussi les métiers de la petite enfance -sages femmes et nourrices - des infirmières, des institutrices et également, des "Dames" buralistes, et des "Demoiselles" des postes et des Télégraphes en col blanc.

"A savoir : qu'à cette occasion, un livre "Traces de vies" a été réalisé par les Archives départementales. Il reprend non seulement les textes et illustrations présentés dans cette exposition "Femmes bas-alpines au travail", mais aussi ceux de l'exposition "Intinéraires de Bas-Alpins ordinaires". Cet ouvrage de 160 Pages richement illustré est en vente aux Archives départementales au pris de 15 €.

Je regrette qu'il n'y ait pas eu l'idée de faire quelques reconstitutions avec des costumes, cela aurait apporté un peu de couleur et de matière à cette expo. Notre paysanne ci-dessous à gauche est bien tristounette ...!

Pour toutes les personnes qui n'ont pas pu venir voir cette expo, je vais rédiger plusieurs articles, chacun ayant trait à un type de femme suivant les recherches effectuées par les Archives qui étaient mises à la disposition du public sur les grilles ( voir présentation sur la photo ci-dessus). Donc à suivre.

 

17 décembre 2011

La Danse des Bouffets, Edition 2012 ....

Grand merci à René GALVEZ, correspondant de presse, pour cet article paru dans le journal de ce matin, car il faut le dire, c'est une réalité - on se demande si Château-Arnoux/Saint-Auban (quatrième commune du département) fait vraiment partie du Val de Durance..... -Il y a un problème certain, certains articles très bien commentés avec photo éloquente, voient le jour comme celui-ci et d'autres ....ne parraissent jamais... on peut toujours les attendre .....!!! mais celui-ci grâce à René est paru, aussi, je ne manque pas de le publier.

 

.Danse des Bouffets 2012

 

22 février 2012

LES PAYSANNES DES BASSES-ALPES

Panneau des paysannesLe département très rural que sont les Basses-Apes était constitué au XIXème et au début du XXème siècle d'une poplulation agricole fort importante. les exploitations agricoles à cette époque étaient l'affaire d'une famille et d'un foyer. En effet, l'homme ne travaillait jamais seul à la ferme, mais on constatait une très grande disparité quant à la répartition des tâches et des espaces dans le foyer : à l'homme les labours et la gestion de l'exploitation, à la femme étaient dévolus l'élevage, la basse cour et le potager. La première guerre mondiale et le départ des hommes au front ont transformé, durant un temps au moins, les femmes en chefs d'exploitation. Mais dans les faits, de nombreuses épouses d'agriculteurs ou de cultivateurs étaient agricultrices ou cultivatrices.

(Avez-vous lu le livre "Vie de paysanne" de Gérard Hayart- Edition Horwath. ?) je vous l'avais déjà présenté dans un de mes précédents articles.

Le Monde paysan ou les gens de la terre :

EXPO FEMMES AU TRAVAIL 025

Cette photo me plaît beaucoup: Jupe paysanne à raie -Grand tablier enveloppant, carraco à manches longues, coiffe et chapeau de paille avec ruban de velours, chaussures noires montantes. Costume authentique de la paysanne.

Ci-dessous les paysans foulent le blé :EXPO FEMMES AU TRAVAIL 024

LE MONDE PAYSAN

 

Toutes ces photos anciennes sont sous-verre, et il est très difficle de les prendre en photo car la lumière refflète.

Dommage. Mais je tenais quand même à vous les présenter.

UNE FEMME ET SES CHEVRES

 

Une paysanne qui aparemment est venue vendre ses chèvres

Cette photo est aussi intéressante au niveau du costume. Je remarque que les jupes sont assez longues. Celle-ci est également une jupe de paysanne à raies, un grand tablier à poches. et je remarque le caraco à manches longues à très large basque derrière, de couleur sombre unie.

Ci-dessous des femmes au lavoir :

Femmes au lavoir 19ème siècle

 

Le "Silence" des recensements sur les paysannes.

 

..."L'étude des rencensements de la population d'une commune rurale au XIXème et XXème siècles, de 1836 à 1936, est révélatrice du statut des paysannes de cette époque. Il faut s'intéresser pour ce faire à la colonne "Titres, qualifications, états, professions ou fonctions".

Les cultivatrices qui travaillent avec leur mari sont ainsi recensées en tant que "femme" dans la grande majorité des recensements. En 1836, elles n'apparaissent même pas en tant que leur "femme", seuls les hommes sont donc dotés d'une situation officielle sur les plans social et professionnel. Il n'y a qu'en 1851 que les cultivatrices sont inscrites en tant que "sa femme", même profession".

A partir de 1881, apparaissent dans les recensements deux nouvelles rubriques : la situation par apport au chef de ménage et la profession. Dans cette dernière colonne on observe systématiquement la mention "Néant" quand elle concerne l'épouse du cultivateur. 

Sur ce point de vue, les veuves sont les seules à apparaître puisqu'elles sont recensées en tant que "cultivatrice - chef de ménage". Lors des années 1861 et 1866, la dénomination est d'ailleurs notée au masculin.

La disparité des salaires.

Les rares documents d'archives publiques attestant des conditions de travail des paysannes sont des grilles de salaires qui font apparaître une nette disparité de revenus. A Valensole par exemple, en 1923 le salaire journalier d'un ouvrier agricole est de 12 francs en hiver et de 20 francs en été. Une ouvrière agricole reoit quant à elle 8 francs et 12 francs en été.

La casse des amandes employait uniquement des femmes. A Valensole en 1922, les femmes travaillaient 300 jours par an avec un salaire de 5 francs par jour, soit 1 500 francs par an. C'est le salaire le plus bas du milieu agricole.

24 février 2012

LE TRAVAIL DOMESTIQUE DANS LES BASSES-ALPES

La notion de travail domestique est souvent entendue en tant que travail effectué à la maison, dans le cadre familial, telles les tâches ménagères réalisées en faveur de son propre foyer : lessive, cuisine, ménage... Est évoqué ici la domesticité au sens du travail au service d'une tierce personne, tels les "gens de maison" : bonnes, cuisinières, femmes de chambre, lingères, nourrices, servantes, aides familiales, employées de maison, gouvernantes ... La domesticité est révélatrice du statut de la femme au travail au XIX Siècle

exPO Femmes au travail 022

MARIE BESSON

Domestique chez M. de Villeneuve-Esclapon et Henriette Fresse de Montval, son épousee, Marie Magdelaine BOSSON est sans doute née en 1798, à Moustier. Fille d'Antoine Besson et Marie Achard, elle a trois frères et une soeur, à qui elle lèguera es biens par son testament rédigé en 1861 auprès de Maître Giraud à Valensole. Elle décède le 9 mars 1874 au domicile de Jules de Villeneuve à Valensole âgée de 76 ans.

Marie Besson et recensée comme Domestique au Château de la famille Villeneuve-Esclapon dans le recensement de la population de Valensole de 1836. Elle est alors âgée de 39 ans. Elle apparaît ensuite dans tous les recensements jsuqu'en 1872. Ell reste en effet employée dans la maison de Jules de Villeneuve. Ce dernier vit d'abord avec son père Hélion puis appoaraît seul en 1846 et en 1851, enfin avec sa femme et leurs cinq enfants à partir de 1856;

Marie Besson, seule les premières années, est ensuite aidée par de jeunes femmes embauchées  comme domestiques ou filles de chambre, au moment où Jules de Villeneuve est rejoint par sa femme et ses enfants. Un domestique homme apparâit également sur le recensement de 1861. Au total, Marie Besson reste 38 ans au service de la Famille Villeneuve-Esclapon.

Son histoire et le reflet de la situation classique des domestiques attachées au service quotidien de la noblesse ou de la bourgeoisie du XIXème siècle : une femme demeurée célibataire et ficèle au fil des années à la même famille. Probablement sous l'influence et les conseils de ses "maîtres". Elle a économisé à la fin de sa vie une somme d'argent assez importante pour une simple domestique. En revanche, elle accumule très peu de biens matériels du fait qu'elle vit au domicile de es employaurs : elle est logée, habillée, blanchie et nourrie par la famille De Villeneuve.

femmes au travail 2 011

 

Au XIXème siècle, la domesticité ne fait l'objet d'aucune réglementation du travail, contrairement à la législation qui se met progressivement en place dans le monde ouvrier en faveur des femmes. En effet, les embauches se font par le "bouche à oreille", par connaissance ou recommandation. Aucun contrat de travail ne lit la domestique à son employeur. Ce dernier fixe lui-même les conditions de travail. Ce n'est qu'au XXème siècle que ce métier fait l'objet d'une reconnaissance sociale qu'avec un accès à une protection sociale, suite aux réformes du travail.

Les domestiques se retrouvent essenctiellement dans les recensements de la plopulation des communes sous la dénomination domestqiue ou encore lingère, cuisinière et servente. En effet, ce son tles femmes qui occupent ces emplois de maison, aux hommes appartiennent les fonctions de cocher, voiturier, domestique, valet de chambre et jardinier.

Au XIXème siècle, les domestiques, généralement jeunes et célibataires, sont employées par des familles de la bourgoisie, petite ou moyenne, par des commerçants, quelques cultivateurs, au sein du clergé et dans les collèges et lycées.

Ces jeunes femmes font généralement leur carrière au service de la même famille. le célibat maque la condition de domestique : état transitoire avant le mariage  ou célibat définitif. La domestique est "attachée" à la famille et vit une vie de "servitude", peu compatible avec le mariage.

La domesciticté est alimentée par l'exode rural. Nombreuses sont les jeunes filles issues des campagnes à préférer l'état de domestique, où elles emblent retrouver le confort d'une cellule familliale. La main d'oeuvre dignoise est ainsi fortement alimentée par la population féminine des villages voisins : le Chaffaut, les Dourbes, Bras-D'Asse, Mézel, Courbons, Le Brusquet, Mallemoisson...

Au début du XXème siècle, on observe une baisse sensible de la domesticité. De plus en plus, les jeunes femmes s'orientent vers des emplois de cols blancs ou d'usine. A Digne, il est davantage question d'emplois dans le commerce et l'Administration.

Note des Archives départementales

Expo à la Veille ferme de Château-Arnoux, Février 2012

25 février 2012

"LA FRANCAISE DE 1914-1915" et "LA NOVICE"

La Santé est l'un des domaines privilégiés où exercent habituellement les femmes qui, grâce à leurs qualités "naturelles", telles la douceur, la générosité, la compassion, demeurent auprès des malades en tant que soignantes.

 

Une prise de voile laïque en temps de guerre.

FEMMES BAS ALPINES AU TRAVAIL 3 040L'hebdomadaire publié chaque samedi, et très largement lu par les Français, exalte les vertus féminines : "Nos femmes, nos filles, nos enfants, se disputèrent l'honneur de travailler pour les blessés". Le thème est traité, mais finalement assez peu, par des cartes postales, l'une d'elles souligne que : "C'est un peu du foyer que trouve à l'ambulance le glorieux blessé qui souffre pour la France", en remprésentant une jeune (et jolie) infirmière.

 

La Sainte Religieuse

 

LA SAINTE RELIGIEUSE

Claudine Pichon, en religion Soeur Mathilde, reçoit en 1894, la médaille d'honneur en bronze des épidémies "en récompense de son dévouement lors des épidémies diverses qui ont sévi dans cet établissement", en l'occurence l'hospice de Forcalquier où elle y est "infirmière". Déjà âgée , elle a 74 ans - c'est une "sainte" qui "ne se lasse pas de faire la charité", auprès des vieux et des indigents de Forcalquier, depuis plus de 35 ans, ou auprès des soldats, comme en 1870 malgré une épidémie de variole. Cette femme est si exceptionnelle qu'un rapport souligne toutefois que "sous un extérieur simple et modeste, la jeune garde malade cachait des vertus mâles et rigoureuses" à son arrivée à l'hospice de Forcalquier, "le plus pauvre de France". Le rédacteur décrit une femme "luttant contre la fatigue et le sommeil", excerçant plusieurs missions soins, lessive, femme de peine, à des fins d'économie. En 1870, un militaire trahit seur Marthilde auprès de sa supérieure, en l'informant "que depuis trente-deux jours, elle ne s'était pas couchée". La décoration récompense une femme à la retraite, infirme, usée, affaiblie, que les habitants de la région appellent "la bonne soeur Mathilde".

 

 

la croix rouge

 

LA SAINTE LAIQUE

Née à Thorame-Haute, le 6 septembre 1860, décédée le 28 février 1934 à Annot, Maria Joséphine Pons est institutride à Annot depuis 30 ans - elle a débuté sa carrière à Larche le 11 mai 1880 - lorsqu'elle reçoit la médaille des épidémies en 1916. C'est une femme déjà récompensée : titulaire de la médaille de bronze des Instituteurs en 1907, Officier d'Académie en 1910. Sa carrière est riche et son implication locale est profonde. En 1913, elle est l'une des trois institurices récompensées, en France du prix Huiard, décerné à celles qui se sont particulièrement distinguées en enseignant l'hygiène alimentaire dans les écoles et les classes d'adultes ayant "organisé un cours de  puériculture et de pesée des nourissons".

Comme soeur Mathilde, Joséphine Pons s'est exclusivement consacrée au service de ses contemporains. Demeurée célibataire, elle réserve ses qualités maternelles à ses élèves qui l'appellent "Mère".

Une plainte de mars 1897, évoque les excès dont serait coutumière Melle Pons. Le contexte est alors tendu entre les instituteurs d'Annot et son collègue Chaussegros avec qui elle a eu quelques différents. Ces difficultés ont pour fond la question de l'école et sa "laïcisation". L'inspecteur  en 1905, relève d'ailleurs que "Melle Pons, elle-même est une fervente, - c'est son droit abolsu" ajoute t-il en relevant sa "neutralité".

Durant la guerre de 1914-1918, Melle Pons mène de nouvelles activités en faveur de ses contemporains, en particulier dans le cadre de la croix rouge.

EXPO FEMMES AU TRAVAIL 021

Salle d'opération de l'hôpital Charles Romieu (1930)

Groupe de personnes composé de six religieuses, et (de gauche à droite), le doceur Julien Romieu, le docteur Auguste Gassend, le docteur Dalmas et son fils le docteur Pierre Dalmas.

 

Les religieuses soignent non seulement les corps mais aussi les âmes. Au XIXème siècle encore, elles restent des auxiliaires des médecins, véritables saintes animées par le service des humbles. Ce modèle tend cependant à s'estomper au fil des années, devant les progrès de la médecine, de la sécuralisation de la société et, singulièrement de l'hôpital...

La Croix-Rouge, fondée en France en 1864, même si l'idéal chrétien y préside, s'appuie sur des compétences techniques et scientifique, celles, évidemment, du personnel médical, mais aussi des membres de la société civile, prêts à s'organiser et à suivre des formations médicales pour remplir ses desseins. La première guerre mondiale joue un rôle d'accélérateur du processus : en 1918, la figure de l'infirmière s'est imposée.

Melle Pons, insitutrice à Annot, représente cette transition. Laïque mais proche à bien des égards de la religieuse, décorée de la médaille des épidémies, Melle Pons marque cette entrée dans la voie du "progrès".

 la Française de 1914

La Française  de 1914-1915

D'après un pastel de DAGNAN-BOUVERET

 

Photos et documents d'après l'Expo à la Salle voûtée de Font-Robert à Château-Arnoux. Février 2012

Source Les Archives départementales

21 avril 2012

Plus d'une centaine de personnes étaient présentes cet après-midi à Château-Arnoux.... pour :

Portes ouvertes du château

 « gothique-renaissance »

 

C'était aujourd'hui, Samedi 21 avril, à 15 h 00. Plus d'une centaine de personnes se sont déplacées pour la découverte du château avec visite guidée. Si bien que nous avons du faire deux groupes pour que la visite soit possible et que les personnes puissent toutes s'asseoir pendant la conférence de Fabienne.

 

Salle des mariages

Pendant qu'un groupe suivait la visite guidée, Fabienne GALLICE, "Conférencière-Médiéviste" commentait un montage iconographique projeté dans la salle d'honneur (ci-dessus) et consacré au début du XVIème siècle en Haute-Provence, date de l'édification de ce momument historique jarlandin.

Cette conférence s'est articulée autour de deux exemples de la Première Rennaissance, Riez et Château-Arnoux avec en alternance les décors de l'Hôtel de Mazan et les décors du Château de Château-Arnoux.

L'ensemble des participants ont très apprécié aussi bien la visite que la conférence. Merci à tous de vous être déplacés et merci à Fabienne d'avoir bien voulu nous accorder un peu de son temps.

Pour mieux connaître l'histoire de notre château, trois ouvrages de référence sont à consulter :

- CHATEAU-ARNOUX - Annales de Haute-Provence - Bulletin de la Société Scientifique et littéraire N° 303 - Edité le 1er semestre 1987

- Géographie et Histoire par Camille Reymond - Imprimerie Ch. Testanière - Forcalquier

- Monographie de Château-Arnoux de l'Abbé JM Maurel (le livre d'Histoire) 2005  par l'imprimerie spéciale de Lorisse numérique.

 

5 mai 2012

LA COIFFE PLATE ou Coiffe de Travail ......

Nous voilà au mois de mai, fini la grisaille et le froid de cet hiver interminable (enfin on l'espère). Nous tous, membres de groupes folkloriques -  car c'est en tant que telle que je rédige ce message - Nous avons rangé nos capes de laine et nos chapeaux bérigoulo (en feutre) et à présent nous pensons à nos tenues d'été. Nous allons ressortir nos chapeaux de paille et nos tenues paysannes pour aller aux champs, ramasser les foins, couper la lavande ou faire la bugade.

Allemagne Fête des Moissons 25 - Copie (2)

Quelle coiffe devons-nous porter pour mettre sous notre chapeau de paille ???? Cette question n'est pas anodine, c'est pour répondre à une amie blogueuse qui m'a envoyé un mail ce matin. Il y a possibilité de faire une coiffe à courduro, à demi-courduro ou une coiffe plate. Personnellement c'est la coiffe plate que je préfère. (comme celle que porte cette moissonneuse ci-dessus)

Entièrement plate, elle est d'un dentretien facile. Sur l'arrière une attache resserre la grande coulisse puis se noue sur la tête ou sur la nuque après s'y être croisée. Sur l'avant une fine dentelle de fil la borde. Deux attaches se nouent sous le menton (mais pour celles qui sont réticentes avec ces attaches, je dirais qu'avec la coiffe plate, on peut s'en passer car comme elle est déjà resserrée sur la tête par les attaches de la coulisse, elle tient assez bien).

Coupée plein biais, elle permet de loger facilement un chignon même volumineux. Ci-dessous, un aperçu de mes coiffes personnelles pour vous donner une idée.

 

coiffe plate doublée de coton blanc

coiffe à plat

coiffe plate de travail

coiffe à plat 2

et en voici deux autres :

coiffes plates 

 Les deux modèles ci-dessus sont réalisés en ton d'écru. Pour une coiffe de paysanne, c'est l'occasion d'utiliser vos dentelles qui ne sont pas bien blanches, si le morceau de tissu que vous avez choisi s'y prête.

Ci-dessous ces bugadières portent également une coiffe plate sous leur chapeau.

Le drap 6 - Copie

Bugade à UPAIX 091

 

Voici, ci-dessous trois finitions de coiffes plates.

 

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6 mars 2012

CHATEAU-ARNOUX : la Chapelle Saint-Jean

Découvrir ce qui se vit de l'art de l'église : ici frère Philippe MARKIIEWICZ vous invite à découvrir ce lieu du diocèse, en lumière  :

Une minuscule chapelle isolée. Un site grandiose et inspiré, où semble se résumer le "génie du lieu" des Alpes-de Haute-Provence : adossée aux dernières collines du pays de Forcalquier, dominant de trois cents mètres la vallée de la Durance, elle fait face à la masse somble des premiers sommets alpins.

La surprise est totale lorsqu'on passe la petite porte. L'Espace de lumière, sous l'entrelacement des courbes d'une voûte immaculée, est habité par l'étonnante présence d'un mobilier liturgique contemporain. Ses lignes sombres et rigides dessinent une puissante symétrie qui converge vers un autel d'une audacieuse architecture : une dalle d'acier se tient là, dans un parfait et fragile équilibre, comme le fléau d'une balance sur un étroit couteau, et engendre à son tour, autour de lui, un fort sentiment d'équilibre tant physique que psychique. Et l'émotion fait place à la surprise de la rencontre. Par cette alliance de la force statique et du vide lumineux, de la puissance et de la douceur, cet espace n'est-il pas la "concrétisation" du génie du lieu qui avait été pressenti en s'approchant ?

Mais la recherche de l'équilibre serait insignifiante sans l'oblique de la croix, seul élément dynamique de l'ensemble ; sans aussi la présence juste, à la fois forte et discrète, de la statue de Saint Jean-Baptiste (oeuvre Saint-sulpicienne de qualité repeinte du même blanc que les murs), et sans l'ouverture des vitraux, dont les courbes peuvent évoquer le tracé d'un chemin dans le désert. La croix suscite l'étonnement, et sa signification s'enrichit de multiples résonances. Elle est d'abord à taille humaine : à la fois croix de Golgotha et croix du disciple, déposée là le temps d'une pause, d'une station. On se l'approprie, et il faudra la reprendre. Mais elle évoque aussi cette grande croix bâton que l'iconographie traditionnelle met dans la main du Baptiste au désert. Le dialogue entre la statue et la croix est ici parfaitement juste.

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 Le plus étonnant, dans cet ensemble, est la douceur qui émane de l'acier. Sa patine cirée lui donne des reflets de vieux cuir et les tranches des dalles, découpées au chalumeaux (oxycoupage) accrochent la lumière de façon particulièrement sensible. La douceur de l'éclairage venu du sol contribue à cette ambiance chaleureuse, pradoxe quand on pense que cet espace se résume à des murs blancs et de l'acier.

Seuls peut-être les enfants de la région, menées là-haut en pèlerinage chaque année par le curé de Château-Arnoux, se souviendraient de cette chapelle, si une association n'avait eu le courage et l'énergie de mener à bien cette oeuvre de restauration et de création. Le miracle (le deuxième depuis la fondation de la chapelle au XVIIème siècle) se produisit en 1988, avec la rencontre d'un enfant du village, devenu un artiste de renommée internationale, vivant et travaillant à New-York : Bernar VENET.

 

Dés le début du projet, Il accepta d'offrir gratuitement sa contribution : la conception de l'ensemble et la réalisation de certaines pièces du mobilier. Une seule condition  il demandait "carte blanche". La profonde culture chrétienne de l'artiste, la bienveillance du clergé local et la ténacité de l'association contribuèrent à cette réussite. le coût de l'acier et de sa technique particulière de découpe nécessita un patient travail de mécénat. L'oeuvre n'est d'ailleurs pas entièrement achevée, puisque Bernar Venet projette encore de  créer un tableau à l'entrée de la chapelle : dans une fine épaisseur de boue faite de terre et d'eau du Jourdain. Il voudrait qu'un doigt (il espérait celui de jean-Paul II) écrive cettre phrase :"Jean n'était pas la Lumière mais le Témoin de la Lumière". Une clef pour comprendre son oeuvre.

Chronique d'Art sacré N° 88 - Hiver 2006

13 mai 2012

La fête de la Nature à Château-Arnoux, c'était aujourd'hui.

fete de la Nature

 

Malgré un peu de vent, nous avons passé une bonne journée entre copains. En effet, nous nous sommes retrouvés à plusieurs pour cette fête de la nature organisée conjointement par l'Association du Patrimoine et l'Association de Sauvegare des Parrines, pour la défense de la nature, en ce lieu où l'on projette de faire une décharge. Bien entendu toutes les personnes présentes aujourd'hui sont contre ce projet.

Randonnées pédestres, VTT, Course d'orientation, Tir à l'arc, musique ..... Il y en avait pour tous les goûts.

Ci-dessous un aperçu en photos :

LA FETE DE LA NATURE 2012 005 - Copie

LA FETE DE LA NATURE 2012 4

Le tir à l'arc :

page

Les chasseurs :

Société de chasse La Diane 

Un atelier d'Arts plastiques pour les enfants :

LA FETE DE LA NATURE 2012 13

De la musique pour tous les goûts, le groupe "17 h 45" :

le 17 H 45

Pour ceux qui ne le sauraient pas, c'est dans ce champ de blé que l'on veut nous mettre une décharge. C'est tout simplement scandaleux.

Ci-dessous, le groupe "A l'air libre" :

Les parrines

Les absents ont eu tord, comme vous pouvez le voir ci-dessous, nous avons passé une excellente journée très conviviale.

FETE DE LA NATURE 2

 

16 juin 2012

ETAPE JARLANDINE ..... à LA BONNE ETAPE

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C'est dans le cadre de la journée Patrimoine de Pays, que je suis heureuse de vous présenter aujourd'hui un authentique Relais de Poste du XVIIIème siècle. C'est le plus beau établissement de notre commune : un Hôtel-Restaurant classé " Relais et Châteaux" que vous ne pouvez pa râter si vous vous passez par Château-Arnoux. Il est situé quasiment en face du château. Je vous invite à découvrir cet établissement  en consultant le site :

www.bonneetape.com

Je trouve cette présentation à la hauteur de l'établissement.

Ci-dessous quelques photos que j'ai prises ce vendredi 15 juin.

Voici l'entrée de l'Hôtel.  

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  Dans la cour d'entrée, une très belle fontaine  

 

la BONNE ETAPE 1

Face à la fontaine, un espace détente à l'ombre d'un immense mûrier

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A3P

Qui mieux que Monsieur GLEIZE, effectivement, pouvait illustrer le sujet de cette journée :

 Cuisine, terroir et Savoir Faire ?.

C'est donc hier après-midi que je me suis jointe à cette cinquantaine de personnes amoureuses de jardins ou tout simplement pour satisfaire leur curiosité, qui se sont rendues à la Bonne Etape. C'est le Maître des lieux, Jany GLEIZE, qui nous a acceuillis pour nous commanter cette visite. A ses côtés, Monsieur François TESSARI, jardinier de Salagon qui a été le concepteur du jardin de la Bonne Etape.

Pour accéder au jardin potager de la Bonne Etape : suivez le chemin jusqu'à la piscine.

lA PISCINE

A gauche de la piscine vous trouverez une petite porte dans le mur recouvert de lierre qui vous mènera droit au jardin.

Jardin à l'anglaise avec un accent provençal.

Herbes aromatiques, arbres fruitiers, fleurs et légumes cohabitent.

 

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 Des bancs à l'abri des ghigkos invitent au repos et à la lecture :

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Bonne promenade !

Sur votre chemin les jardins ne sont pas "à la française", et le côté "nature" n'est pas une négligence, mais une volonté de leur part.

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 une sorte de jardin à l'anglaise avec un fort accent provençal :

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Un jardin où la cueillette du matin, donne la touche de saveur de la journée ..

des fruits

 

Si aujourd'hui senteurs et saveurs se conjuguent au  bout du chemin, dans le jardin de La Bonne Etape c'est parce que Jean Rey, le Père d'Arlette Gleize, grand-père de Jany Gleize, a acquis ces terres lorsqu'il était agriculteur. Ce jardin lui est dédié.

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L'idée première était de rendre esthétique, agréable à la visite, le potager qui fournissait depuis toujours en légumes et fleurs La Bonne Etape.

Des fleurs

 

et encore des fleurs

 

Jany Gleize, actuel maître de lieux, demande, alors à François Tessari, jardinier ethnobotaniste responsable du Conservatoire de Salagon (Mane) son aide pour réaliser un projet de jardin différent ...

 

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Un jardin "à l'anglaise", aux accents de Provence, un "fouillis" savamment organisé où légumes et fleurs sont subtilement assortis...

Mais surtout un jardin à tendance biologique. Plus de motoculteur, le "grelinage" a remplacé le bêchage. Pourquoi pas de label ?

 

"Mon but et de farie plaisir aux clients visiteurs de La Bonne Etape, de m'inscrire dans ce retour à une gestion saine de la terre que nous empruntons à noàs enfants. le label, pour quoi faire ?" précise Jany Gleize.

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Ci certaines parties de pré sont laissées "en friche", ce n'est par un hasard. Cette "jungle est un repère pour tous les prédateurs d'insectes nuisibles au jardin. Et, outre la floraison de cette prairie qui offre un tableau magnifique, les assiettes de la Bonne Etape et du Goût du Jour s'agrémentent des salades sauvages du pré...

 

François Couplan, célèbre ethnobotaniste, vient, lui aussi, nous faire régulièrement découvrir la richesse de cette flore sauvage...

Vous pouvez voir dans ce jardin, séparé en différentes zones, les aromatique du pays, thyms, sariette, sauges, nepeta calament, origans, laurier ...

Les principaux ceps de vignes des crus de Provence et des côtes du Rhone sont disposés en gardiens de parcelles.

Des fruitiers viennent tout juste d'être plantés, griottes et abricots pomant rosés et figuiers...

Voilà, j'en suis sûre cette petite balade vous aura plue....

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et pour finir de très belles poteries complètent la décoration du chef :

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 Maintenant que la visite de ce jardin est terminée, je vais vous faire un aveu : personnellement je préfère de loin les jardins à la Française...... ce "fouillis" même "organisé", ne correspond pas trop à ma "nature", ni à celui du prestige de la Bonne Etape, et j'ai été un peu déçue .... mais bon, les goûts et les couleurs ....!

29 juin 2012

Changement de look, c'est radical : avec Delphine BERG, coiffeuse à domicile

La plus belle pour un soir..... ou pour tout l'été ....

Vous avez envie de changer de tête, vous vous rendez à une fête entre amis, à un anniversaire, un mariage ..... Vous êtes comme cette cliente sur la photo de gauche, un rendez-vous avec Delphine et vous voilà comme cette mariée à droite. Vous n'êtes plus la même..... Osez le changement .... et vous surprendrez votre entourage...

rajouts avec Delphine

http://oasiscoiffure.canalblog.com

 

21 juillet 2012

"Artistes en liberté", exposition réalisée par "Volonne Initiatives" ....

C'est ce soir, Samedi 21 juillet qu'avait lieu le vernissage de l'Exposition "Artistes en Liberté", organisée par l'association "Volonne Intitiatives", à laquelle j'adhère depuis le début de l'année.

Cette exposition qui se tient à l'Espace Notre-Dame à Volonne, sera ouverte tous les jours de 10 H à 12 h et de 16 h à 19 h 00 jusqu'au Dimanche 5 août.

C'est la Présidente Jeannette VIROT qui a remercié les Artistes présents, les deux invités d'honneur étant : Claude CHAUVET, Scuplteur - Ferronnier d'Art, Médaille d'argent de l'Académie Arts-Sciences et Lettre 1981. les oeuvres de Monsieur CHAUVET sont absolument magnifiques. Je vous invite à venir les voir. La deuxième personne étant Monsieur Luis CLEMENTE, Peintre que nous connaissons bien de l'Escale.

 

Vernissage de l'Expo Artistes en liberté

 Jeanette était très émie derrière son micro. Elle a ensuite passé la parole au Maire de Volonne, Jacques BONTE, ainsi qu'à Patrick MARTELLINI, Président de la Communauté de Communes de Moyenne Durance.

 

Voici ci-dessous, les oeuvres de Monsieur Claude CHAUVET qui sont absolument magnifiques :

Sculpture de M

ARTISTES EN LIBERTE 2012 16

ARTISTES EN LIBERTE 2012 17

 

 

Scuptures de MCi-dessous un autre artiste qui travaille lui le bois d'Olivier, il s'agit de Monsieur POLI de Château-Arnoux :

Sculpture sur bois d'Olivier de M

 

Ci-dessous, les sculptures de Monsieur Bernard DE FAZIO :

Sculptures de M

Puis celles de :

ARTISTES EN LIBERTE 2012 012

ARTISTES EN LIBERTE 2012 11

 Beaucoup de sculpteurs et de peintres dans cette expo. Voici d'autres sculptures :

ARTISTES EN LIBERTE 2012 7

Ci-dessous, une présentation de M. Bernard CELCE, Plasticien Sculpteur que vous pouvez retrouver sur le site :

wwwbernardcelcesculpteur.com

Sculptures de M

 Viennent ensuite les oeuvres de Monsieur Daniel REQUEJO :

Oeuvres de M

 Dans un autre registre, d'autres chefs d'oeuvre :

ARTISTES EN LIBERTE 2012 2

ARTISTES EN LIBERTE 2012 4

 

Et à présent passons à la peinture, mais je n'ai pas pu photographier tous les tableaux ni relever tous les noms. Je demande aux artistes peintres de bien vouloir m'en excuser. Je vous invite à venir les découvrir sur place.

 

ARTISTES EN LIBERTE 2012 9

 

ARTISTES EN LIBERTE 2012 10

 

Ci-dessous une des trois présentations de tableaux de Madame ROUCAUD de Montfort. Je ne connais pas grand-chose à la peinture, mais mon regard s'est fixé sur ces encadrements très riches, de très bons goûts et particulièrement bien choisis.

Tableaux de Madame ROUCAUD

Je termainerai mon reportage photo par un tableau qui a attiré mon attention de par les matériaux utilisés : Une technique vraiment particulière ...... La jupe et en tissu collé et peint.

ARTISTES EN LIBERTE 2012 6

 

Cett exposition est très riche, et c'est dommage, mais je n'ai pas pu prendre toutes les pièces. Ceci était juste pour vous donner envie de venir la découvrir.

Bon week-end à tous.

27 mai 2012

"LA JARLANDINE" ET "UNE POUBELLE GEANTE", ça ne va pas ensemble, ce n'est pas compatible...!

La décharge départementale prévue par le Conseil Général du 04 et le Sydevom sur le lieu dit : "les Parrines" commune de Château-Arnoux Saint-Auban étant toujours d’actualité, l’Association Sauvegarde des Parrines organise une réunion publique avec les candidats aux législatives de la 1° circonscription.

Cette réunion se déroulera Lundi 4 Juin 2012 à 18 h 30 à la salle Joie et Soleil de Château-Arnoux Saint-Auban. A la suite de la présentation d’un film réalisé par les membres de l’association, les candidats de la première circonscription aux prochaines élections législatives présents pourront s’exprimer sur ce sujet .

Non à la décharge

Mais je ne sais pas s'ils seront nombreux ...... ! Deux articles, cette semaine dans la presse, ils vont finir par nous la mettre cette poubelle géante. Pas plus tard qu'hier, en gros titre : "Centre de stockage aux Parrines : un choix assumé par le Sydevom." c'est Scandaleux, mais qui sont donc ces élus ???

Je ne veux pas faire de la politique sur mon blog, mais là c'est trop grave, il faut arrêter la bêtise humaine, une poubelle juste derrière nos maisons, sur le versant de notre colline de Saint-Jean, sur laquelle de trouve notre charmante petite chapelle, là où nous allons randonner et faire du VTT. en famille ? La preuve, aujourd'hui avait lieu la 12ème édition de "LA JARLANDINE" qui a ses circuits, justement à l'emplacement choisi par le Conseil génétral pour décharger des déchets. Où se fera la Jarlandine quand il y aura la décharge ????? Notre territoire communal n'est pas extensible. Oû iront chasser nos chasseurs ? Mais ce qu'il y a de plus grave - ceux qui sont venus au champ de l'aïgo pour la fête de la Nature ont pu se rendre compte - cet endroit est bordé de sources naturelles. Est-ce que quelqu'un pense à la pollution ????? On nous dit que nous devons développer le tourisme, un projet écotouristique semble être à l'étude, mais quel gâchis ! Qui est le touriste qui va venir ?? Ce sont plutôt les mouettes qui vont venir plonger dans nos piscines. Il semblerait qu'ils veuillent faire cette décharge dans le département des Alpes des Haute-Provence, Ok. Notre département, par endroit est quasiment désertique. Pourquoi ne pas choisir alors un de ces endroits .... non pas s'acharner à vouloir le mettre à deux pas de notre village. et en contrebas de  celui de Montfort, charmant petit village perché . Quelle bonne odeur vont-ils respirer en ouvrant leurs fenêtres le matin et quelle vue magnifique sur cette décharge !......alors qu'il y les pénitents des Mées juste en face... Enfin, je vais arrêter là ces quelques phrases, mais je voudrais que Jarlandins et Saint-Aubanais réagissent.. après il sera trop tard.

Et en plus tous ces candidats en campagne pour les élections de député n'éprouvaient aucune gêne à venir serrer les mains des vététistes. Je rêve ....J'ai été secrétaire parlementaire. Un député siège à l'Assemblée Nationale, et pose des questions au Gouvernement, mais justement, s'il est à cette place, c'est aussi pour défendre sa circonscription...... Pour moi un Député qui ne se sent pas concerné par les problèmes de ses électeurs et qui fuit devant ces problèmes de terrain comme celui des Parrines, n'est pas digne d'être un député et n'est pas à sa place....Voir dans l'article de La Provence de la semaine dernière....

Pour conclure ce message, voici les photos que j'ai prises à La Jarlandine ce matin : C'était très sympathique, Voici l'arrivée des 12 km puis des 25km (photos de famille, un beau-père et son gendre, un fils et son père, toute une équipée en famille) mais les organisateurs, les pauvres, cet après-midi ils ont dû être arrosés par un sacré orage....

Arrivée des 25 Kms

Arrivée à midi

8 septembre 2012

La fête de "l'Ami du Pain" à Château-Arnoux, c'était le week-end dernier

LE CHATEAU

 

Les abords du château ordinairement très calmes, étaient très mouvementés ce dimanche 2 septembre. Beaucoup de monde aussi bien au Four à Pain dans le village, que sur le parvis du château et sur le boulodromme où s'étaient installés les artisans. Je vous ai pris quelques photos qui témoignent de la réussite de cette manifestation, qui maintenant est bien implantée.

Fete de l'Ami du Pain 2012

Mais je vous annonce d'ores et déjà qu'il a été décidé que notre prochaine Fête de l'Ami du Pain a Château-Arnoux, aura lieu l'année prochaine, au mois de Mai. En effet, préparer une manifestation aussi importante pour le début septembre relève presque de l'impossible, car durant les deux mois d'été, il est très difficile de joindre les différents intervenants. Tout le monde est en congés. De plus au début septembre on pense surtout à la rentrée scolaire. Les membres bénévoles ne sont pas tous disponibles et Il est très difficile d'obtenir des animations car durant la relâche des deux mois de vacances certaines troupes n'ont pas répété et ne sont pas opérationnelles. J'en suis persuadée, les visiteurs seront aussi nombreux au mois de mai que ce qu'il l'ont été dimanche dernier.

 

 

Le Clown

 Chemin faisant, de curieuses rencontres :

Animation théâtrale

 Un petit tour vers le Marché Artisanal :

marché artisanal

marché artisanal 2

 

marché artisanal 4

marché artisanal 5

Beaucoup de monde au moment de l'apéritif, qui a été servi sur le parvis du Château. Ce moment très convivial a été animé par le groupe "Le 17 H 45".

L'apéro avec 17 H 45

L'entrée principale du Château était restée ouverte et ceux qui l'ont emprunté ont pu découvrir dans la Salle des Mariages une exposition de cartes postales et de vieilles photos de la commune.

lA GRANDE PORTE

EXPO CARTE POSTALES

 

Fete de l'Ami du Pain 2012 030

20 juillet 2012

Petite escapade hier après-midi dans le coeur du Haut-Champsaur ..... Destination Chauffayer ...

Nous étions invités hier au soir, avec Monsieur le Maire et quelques élus de la municipalité de Château-Arnoux/Saint-Auban, par l'association Joie et Soleil, (dont nous sommes membres) à partager le repas/Spectacle du 1er stage culturel qui se déroule actuellement au Centre de vacances de Chauffayer. C'est toujours avec grand plaisir que nous prenons la route du Champsaur. A faire la route, tant vaut-il en profiter au maxi, c'est pourquoi nous sommes partis en début d'après-midi pour faire une petite balade et un détour par Pont-du-Fossé, Chabottes, et Saint-Bonnet où se tenait un marché artisanal.

Petit arrêt au bureau du Parc National des Ecrins (secteur Champsaur) (en photo ci-dessous) pour y récupérer de la doc et se renseigner sur les activités à venir durant l'été.... J'adore ces fleurs et tous ces géraniums qui sont toujours autant magnifiques. Forcément ils n'ont pas aussi chaud que par chez nous.

Maison du Champsaur

Le Champsaur et le Valgaudemar, c'est la diversité et l'authenticité. Je vous encourage à venir  découvrir le patrimoine naturel et culturel de ce territoire : deux vallées qui se rejoignent dans la force des montagnes.

Pont du Fossé

Des activités sportives, des randonnées, des balades, des animations .... où tout simplement flâner dans les marchés de ces petits villages typiques - comme nous l'avons fait hier en fin d'après-midi à Saint-Bonnet.

les bacs fleuris

Retrouver l'environnement pour sa beauté :

Pont 1

 

Au fil du Drac

edelweiss

Tiens au passage à Pont du Fossé, j'ai trouvé des petits pots d'Edelweiss (ou étoile d'argent), cette jolie plante cotonneuse qui pousse dans nos Alpes au dessus de 1000 m. J'en ai acheté un pot et je vais essayer de voir si elle résiste sur ma terrasse...quand j'étais enfant j'avais des bracelets avec des edelweiss.....

Sur le marché de Saint-Bonnet une dame fabriquait des bijoux : .... de verre trempé. J'y ai trouvé de très jolies petites boucles d'oreilles aux milles facettes : une petite fantaisie que mon mari a voulu m'ofrfir...! Eh oui, l'air vivifiant de la montagne aidant, ...cela peut peut-être donner des idées ........! j

J'aime beaucoup ce village médiéval "Saint-Bonnet". Dans le centre ancien, on y découvre la place Grenette, avec sa halle couverte (construite en 1843, elle servait à abriter les étals de grains) et son puits avec un balancier assez spécial ; la place Chevreuil où se négociaient les chèvres les jours de foire, la Maison dite de la Tour, avec un escalier à vis datant de la fin du XVIème siècle, l'église. Quel plaisir de déambuler dans "les Tounes" (petites ruelles)....

Mais il ne faut pas oublier notre rendez-vous, nous longeons le Drac :

Le Drac

19 h 00 : nous arrivons au centre de Vacances de "Joie et Soleil" au Hameau de La Pierre, les enfants sont là encadrés de leurs Monitrices aux côtés du Directeur du Stage et du Président.

Certains jouent au ping pong :

ping pong

 

Ils attendaient notre arrivée avec impatience :

Accueil

après l'accueil de Monsieur le Maire et de quelques uns de ses adjoints, ils nous invitent à nous rendre dans la Salle d'activités où ils ont dressé la table pour ce repas/spectacle.

 

Repas dans Salle d'Activités

Menu typiquement Champsaurin :

Tranches de melon en entrée

Tourtons du Champsaur aux pommes de terre 

Spécialité de la vallée du Champsaur dans les Hautes-Alpes, le tourton était autrefois servi au repas de Noël. On l'appelait également "coussin du petit Jésus".
Adaptés aux saisons, ils se consomment en entrée ou en dessert: chauds, à la purée de pomme terre, au chèvre, au reblochon, aux lardons, aux épinards ou à la viande accompagnés d'une salade verte; froids, fourrés à la compote de pomme ou de pruneaux, à la framboise, aux myrtilles ou encore au cacao-noisettes. Quand j'étais enfant, je passais les vancances à Châteauvieux : ma grand-mère paternelle était une experte en tourtons aux pruneaux.... C'est un délice.

Oreilles d'âne

Ce plat traditionnel tient son nom de la feuille d'épinard sauvage que l'on utilise pour le préparer. Celle-ci doit en effet être ramassée quand elle atteint la taille et la forme d'une oreille d'âne.

Pour cette recette, voici les ingrédients :

Lasagnes Pré cuites,
Epinards ou à défaut vert de blettes,
1 oignon,
Crème fraîche,
Béchamel très claire,
Gruyère,
sel.

Cuisson : 45 mm.

Servir ce plat chaud bien gratiné, c'est un Régal !

Fromage

Dessert

Eclairs au Chocolat

Côté animation : des chants, de la danse, du spectacle..

 Bravo les enfants !

 

soirée Cabaret

Nous avons passé une excellente soirée.

Ci-dessous un petit reportage photo :

 

soiree chauffayer

 

 

Je profite de ce message pour vous informer qu'un site Internet de l'Association vient d'être créé. Il n'est pas encore terminé, mais vous pouvez déjà avoir un aperçu du centre de vacances de "Joie et Soleil" à l'adresse ci-dessous :

www.joie-et-soleil04.fr

Au centre de Vacances "Joie et Soleil" de  Chauffayer, au coeur du Champsaur, on ne s'y ennuie jamais, de nombreux ateliers différents... les jeunes (et les moins jeunes) s'y sentent bien car il y retournent et en redemandent. Nous y retournerons.

Pour finir une dernière photo du Drac :

 

Pont sur le Drac 2

Bonne semaine et Bon été à tous !

 

 

 

27 juillet 2012

FETE PROVENCALE A GREOUX LES BAINS, c'est ce dimanche 29 juillet 2012

Je pense que tous les locaux ont été informés de la Fête provençale à Gréoux les Bains, car la pub n'a pas manqué. Une page entière sur La Provence d'hier, un rappel aujourd'hui :

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Je vous invite à y aller nombreux. La Nineïo du Rode sera là pour vous étonner .... car je pense que c'est un groupe de jeunes qui tourne très bien. Les bugadières du Rode Osco Manosco quant à elles vous donnent rendez-vous pour la bugade au lavoir, je pense qu'elles ont prévu de faire la lessive toute la journée ... et nouveau cette année : La 1ère Foire aux santons d'Eté.

  

Ci-dessous, la couverture de TV Magazine de Samedi dernier :

Une petite devinette au passage, reconnaitriez-vous cette provençale de dos ?????

 

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Et oui, c'est moi. nous avions participé à la fête l'année dernière aux côtés du Rode, mon chapeau a dû attirer l'attention du journaliste .... mais cette année nous regrettons de ne pouvoir y être.

Il faut faire des choix, on ne peut malheureusement être à plusieurs endroits à la fois,  car nous sommes invités à une autre fête : Un repas d'anniversaire pour les 70 ans d'un ami dans un cadre magnifique. Pour cette occasion nous reprendrons la route du Champsaur et c'est promis je vous ferai un reportage photo.. mais un peu de suspense ....J'espère pour tout le monde que dimanche il fera beau.

20 août 2012

La 3ème rencontre des Dentellières à UPAIX, c'est ce week-end..... (petit village perché sur les bord de la Durance)

Ce soir, je reviens vers vous pour mettre en ligne quelques photos que j'ai prises aujourd'hui. Les retardataires qui n'ont pas pu se déplacer peuvent encore le faire demain. Le petit village d'UPAIX se trouve sur la Route des Alpes entre Sisteron et Gap.

Comme les années précédentes, les participantes étaient nombreuses, mais nous avons eu très, très chaud. C'est sans doute la chaleur qui a dû dissuader le public qui a été moins nombreux que les autres fois, mais peut-être qu'il se rattrapera demain.

Pour ma part, j'y ai exposé mes coiffes et fichus ainsi que mes fuseaux de lavande qui d'ailleurs ont eu beaucoup de succés.

dentellières UPAIX AOUT 2012 004

dentellières UPAIX AOUT 2012 005

Ci-dessous, je vous présente la Fileuse. Forcément, c 'est logique et c'est très bien qu'il y ait eu une fileuse. car pour que les fuseaux de dentellières puissent travailler, il leur faut la matière première qui est le fil....

Ci-dessous, Madame CHAVE Véronique :

 

 

fILEUSE 1

FILEUSE 3

 Vous pouvez retrouver Véronique sur son site :

www.creation-stegabiole.fr

En face de mon stand, un sabotier, qui vient de Gap :

 

Les sabots

 

A côté du Sabotier l'Atelier Artisanal d'Upaix qui fabrique des bijoux :

 

 

Les bijoux de perles et de verre

 

Et non loin de là, une cardeuse....

La cardeuse

C'est celle de "la Fée Natacha", notre très sympathique matelassière  qui pour l'occasion fabrique de charmantes "cocottes" qu'elle bourre de laine, (la même que celle des matelas). C'est une voisine elle vient du petit village d'Eyguians à côté de Laragne.

LA FEE NATACHA MATELLASSIERE

 

Et à présent, si nous pénétrions dans l'antre des dentellières, .... c'est à dire dans la chapelle des Pénitents où  elles se serraient les coudes... car il faut dire qu'elle étaint nombreuses, venant non seulement des Alpes de Haute Provence et des Hautes-Alpes, mais aussi du Var, du Vaucluse, de la Drôme ....

Dentellières 1

Dentellières 2

Dentellières 3

Dentellières 4

 

 

Dentellières 5

On échange, on se donne des tuyaux......

Dentellières 6

Ci-dessous dans la vitrine les pièces de "Nanou du 05", organisatrice.

Dentellières 7

Dentellières 9

Dentellières 10

Dentellières 11

 

 

Mais toutes n'ont pas pu trouver une place à l'intérieur, d'autres sont installées sur la place du village, devant la Mairie :

Extérieur 1

Extérieur 2

Extérieur 3

Extérieur 4

 On retrouve également nos amies de Pierrefeu du Var. dont voici quelques pièces :

 

Pierrefeu 1

Pierrefeu 2

Pierrefeu 3

Pierrefeu 4

Pierrefeu 5

 Au milieu des stands on peut reconnaitre Jean-Marc DURET, un fidèle de cette rencontre avec son épouse Marie-Christine et leur fille.

 

dentellières UPAIX AOUT 2012 029

Vous pouvez mieux faire leur connaissance à travers leur site

www.carrefour-arts-trad.com

car ils font tous deux partie d'une Associaiton pour la promotion des Arts populaires.

à Saint-Jean de Vaulx en Isère.

- Animation à thème et stages d'initiation.

- Dentelles aux fuseaux

- Musique traditonnelle

- Sculpture sur bois Queyras et Velay.

et je terminerai par cette dernière photo, C'est Jean-Marc Duret qui a assuré l'animation du repas.

Jean-Marc DURET

Rendez-vous est pris pour dans deux ans. Certaines dentellières ne sont venues que pour la journée de Samedi, mais d'autres doivent les remplacer demain Dimanche et d'autres animations sont prévues.

 

23 juin 2012

DE L'EPI AU PAIN .......

UNE EXPOSITION : "de l'épi au pain" a été mise en place pour tout l'été, à la Chapelle St Roch de PEYRUIS par l'Association "HISTOIRE ET PATRIMOINE PEYRUISIENS".

Elle est ouverte au public tous les samedi et dimanche après-midi tout le mois de juilelt et août. Je vous la recommande, elle est très riche et fournie. Une idée de visite en famille, car elle est une bonne "leçon de choses" pour petits et grands. Un savoir faire de nos aïeux qui a été remplacé par les inventions rurales. Histoire du grain au pain à travers les siècles du 16ème au 20ème siècle.

 

du grain au pain - expo peyruis

 

du grain au pain 4

 

 

du grain au pain 5

 

 

du grain au pain 18

du grain au pain 017

 

du grain au pain 006

du grain au pain 9

 

 

du grain au pain 021

 

 

 

ScannedImage-23

 

16 septembre 2012

Journée du Patrimoine : Fête des Vieux Métiers à Allemagne en Provence

Au milieu du Pays du Verdon et de ses merveilles, Allemagne en Provence est une petite commune qui a la chance de posséder un très beau château classé monument historique. Ce château, en parfait état, est habité   toute l'année et ouvert aux visites du public. Vous pouvez y découvrir les empreintes des grands siècles qui ont marqué   l'histoire de ce château. 

                                Au XIII° le château était un fort, il fut aggrandi et restauré pendant le XVI° siècle en un magnifique château Renaissance   avec 5 niveaux, près de 600m², un donjon de 25 mètres, 5 tours à   meurtrières...et de superbes jardins où sont cultivés de multiples tulipes.

On ne peut le râter en arrivant à Allemagne.

Beille journée ensoleillée aujourd'hui et beaucoup de monde s'est rendu à la Fête des Vieux Métiers organisée chaque année. 

Château d'Allemagne

Association et vie d'antan

L'Association "Vieux métiers et Vie d'antan" une fois de plus a su faire revivre le village comme il était autrefois avec ses vieux métiers, ses vieux outils....

En arrivant, j'ai d'abord salué mon amie Fabienne, qui, cette année de par son costume, avait gravi un échelon dans la société :

La Maîtresse des Lieux

Non loin de la place de la Fontaine :

Place de la fontaine

J'ai salué Monsieur le Curé qui passait par là :

Monsieur le Curé passait par là

ainsi que le Garde champêtre à qui j'ai demandé où se trouvait "l'école d'autrefois" :

le garde champêtre

Dans l'encoignure d'une grange, juste à côté du Maréchal Ferrand, j'ai découvert des élèves attentifs à ce que leur disait "L'institutrice" très sévère avec sa baguette et le bonnet d'âne .....

l'école d'Autrefois

Cécile, tu as été une maîtresse parfaite .... même si tu étais un peu trop sévère au goût de ta frangine. (vous pouvez voir ci-dessous le commentaire qu'elle vient de m'adresser.)

 

L'ECOLE

 Le Maréchal Ferrand à proximité :

Le maréchal Ferrand

et toute une panoplie d'outils anciens ..... Je dirais une collection remarquable :

Allemagne en Provence sept

Je me suis rendue, ensuite, au Lavoir d'Allemagne où j'y ai retrouvé des bugadières .......

LA BUGADE

Pendant qu'une battait du battoir, d'autres donnaient des explications ....

 

6 novembre 2012

Pour que Marseille Vive ses traditions ...... une sortie à programmer

'Association "Trésors d'Etoffe"  prépare une grande fête provençale pour la Dominique de Pentecôte les    18/19 et 20 Mai 2013 en partenariat avec la Mairie des 13/14    arrondissements de Marseille, 72 Avenue Paul Coxe 13014 Marseille.

POUR QUE MARSEILLE VIVE SES TRADITIONS.

Vous pourrez y découvrir une Exposition :

 " Luxe et simplicité illusoires, costumes de Provence"

et à cette occasion sortira leur deuxième ouvrage que je vous recommande tout particulièrement, j'en ai déjà réservé un exemplaire. Trés belle couverture avec un fond d'image qui m'est familier .... Reconnaissez vous ce parc ??

 

Capture 1ère de couv

 

Je remercie la Présidente, Marie José FAUCONNIER de sa confiance, je vous transmets son petit mot :

 

Chers Amis

Vous avez été lecteurs de notre premier livre:

Impression textile Une Indienne singulière

Le Décor à la Jardinière 

Aujourd’hui, l’association « Trésors d’étoffes » vous propose:

La souscription pour la parution  son second ouvrage

Costumes de Provence- Luxe et Simplicité

 

Ce livre couvre 240 pages, il est riche en photos de costumes des différentes modes du XVIIIème et XIXème siècle

Nous avons  étudié les jupes piquées Provençales en soie et les jupes piquées Provençales de coton blanc.

Luxe et Simplicité : ces mots nous ont semblé convenir pour évoquer la soie et le coton.

Nous espérons que cette nouvelle retiendra votre attention.

Pour tout renseignement vous pouvez nous contacter à l’adresse mail :

tresorsdetoffes@yahoo.fr

 

Amicalement MJsergent

 

Si vous voulez en savoir plus sur le programme de cette manifestation, je vous invite à consulter leur site :

 

Site : http://tresorsdetoffes.e-monsite.com

 

 

selection affiche

 

Si vous vous voulez souscrire à ce livre, voici le lien pour imprimer le bulletin de souscription :

 

souscrip_Costumes_de_Provence__Luxe_et_Simplicit__N__1 

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