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"LA MALLE AUX TRESORS"
"LA MALLE AUX TRESORS"
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15 janvier 2013

La précieuse Cigale ........

En attendant le chant des cigales dans mon jardin ........

Symbolique : Au XIXème siècle, les célèbres félibres provençaux choisissent la cigale pour emblème. Seule ou entourée de rameaux d'olivier on peut la voir danser au vent sur les bannières des Confréries ou des groupes folkloriques, lors des manifestations locales.

La cigale, loin du symbole d'insouciance et de frivolité de la Fable de la Fontaine, reste un des emblèmes majeurs de la Provence. En Grèce, elle est consacrée à Apollon, le dieu poète, et rappelle le cycle complémentaire lumière-obscurité puisqu'elle ne chante qu'avec le jour.

En or elle est l'insigne des félibres Majoraux, au nombre de quarante-neuf (7 X 7), cinquante en y ajoutant le Capoulié. Les majoraux sont élus à vie par cooptation et forment une académie, le consistoire du Félibrige. Chaque cigale porte un nom et s'hérite d'un Majoral à l'autre, comme s'il s'agissait d'un siège dans une académie traditionnelle.

Je profite de ce petit rappel pour le garder en mémoire :

Nouminacioun à la Santo-Estello de Gréus (Gréoux les Bains)

Prouclamacoun à la Taulejado de la Coupo - Gréus - 12 de mai 2008 :

Lou Counsistòri dou Felibrige, acampa en vilo de Gréus lou 10 de mai 2008 souto la presidènci dou Capoulié Jaque Mouttet,

a elegi FELIBRE MAJOURAU :

- Titulàri de la cigalo de Durènço tengudo cai-en-rèire pèr la Majourau Aguste Verdot, Pau Arène, Baptiste Bonnet, Clovis Hugues, Aubert Dugat, Joseph Loubet et Carle Galtier.

lou felibre mantenèire Miquèu BENEDETTO, de Vilo-Novo de la Roco.

En argent, la cigale fut d'abord portée seulement par les "Mestre en gai-sabé" (gai savoir), félibres mainteneurs, pour récompenser leurs mérites littéraires. On la donne évidemment au lauréat des jeux floraux (concours poétique), organisés tous les sept ans. C'est d'ailleurs le vainqueur qui choisit la reine du Félibrige. La première fut Madame Mistral en 1878. Durant l'entre deux guerres, la cigale d'argent devient aussi l'insigne des "Mestre d'Obro", mainteneurs également, gratifiés ainsi pour leurs actions particulières en faveur de la culture provençale. Comme celle de mon ami Daniel, aux côtés de qui, je prépare la "Danse des Bouffets qui aura lieu dimanche pour la Saint-Sébastien...(voir article précédent)

Retour sur un de mes souvenirs ...

Le soir de cette Sainte-Estelle 2008 : devant une salle comble, les félibres et les habitants de Gréoux, des curistes, assistaient à une soirée de contes en provençal animée par Claude Coste et Jean-Pierre Beraud qui ont su mettre en valeur toute la richesse de notre langue provençale, suivie de la chorale des Félibres bas-alpins sous la direction de Daniel Guillot, qui a été remarquable dans ses interprétations. 

Comme vous le voyez, la cigale est un véritable culte régional, mais elle ne figurait pas dans les boutis anciens. Elle fait partie des nouveaux symboles adoptés par les "boutisseuses".

Aujourd'hui j'ai décroché du Félibrige .... je tourne la page ... Je fais partie, à présent, d'un atelier de boutisseuses, même si je ne suis encore que débutante. Ayant trouvée la réalisation de Simone LAMAZERE dans un livre que j'ai feuilleté j'ai eu très envie de réaliser cette précieuse cigale, et voici le résultat. Je vous la montre en avant première car je ne la présenterai à mes collègues que demain mercredi. J'attends avec impatience le verdict de mon "prof"....et de mes collègues, mais vous pouvez aussi me laisser un petit commentaire...

la cigale en boutis

 

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9 juillet 2013

Les métiers d'autrefois : Charbonnier ...

Dans son dernier message mon amie Nadine de "Passion Provence" parle des Charbonniers des Hautes-Alpes. vous pouvez accéder à son texte en cliquant sur le lien ci-dessous.

http://www.passionprovence.org/archives/2013/07/08/27595739.html#utm_medium=email&utm source=notification&utm_campaign=passionprovence

ce post a retenu toute mon attention, car en effet, il y avait beaucoup de charbonniers en Haute Provence.

De nombreux charbonniers vivaient dispersés sur tout le territoire de la Montagne de Lure, des immigrés Piémontais habitaient, hiver comme été, des cabanes ou des jas (cabanes de bergers en pierre) abandonnés, dans des conditons de vie extrèmement difficiles. La production de charbon de bois constituait alors une activité très importante pour l'industrie et les particuliers.

C'est parmi ces charbonniers de Lure que Pierre Magnan situe au XIXème siècle le cadre de son roman Les charbonniers de la mort.

En complément à l'article de Nadine, je vous rapporte, ci-dessous, le témoignage du dernier charbonnier de la Montagne de Lure, juste à côté de chez moi. Article relevé dans La Provence.

 

Le dernier charbonnier de Lure

A 88 ans, Second Usseglio se souvient du froid, de la guerre et du travail pénible dans la montagne

Je suis né en Italie par accident…" Ce petit bonhomme tout en rondeurs respire la joie de vivre. À 88 ans, Second Usseglio évoque sa naissance du côté du Piémont dans la province de Turin. "En fait, ma mère qui était enceinte, a dû se rendre au chevet de la sienne, très malade, en Italie. Je suis donc né là-bas, et j'en ai souffert."

Alors que ses autres frères et soeurs, nés en France eux, ont la nationalité française, le petit Second, qui est entré sur notre territoire à l'âge de 6 mois, est italien, donc considéré comme un émigré. Et ce n'est pas une sinécure à l'époque d'être un "macaroni" ou un "rital", un mot devant lequel on ajoute presque toujours un adjectif peu amène. "En 1936, à l'époque du Front populaire, les instituteurs apprenaient le tir aux élèves. Mon frère y allait mais moi, je n'y avais pas droit car j'étais étranger…"

Dans une cabane

Le père de Second Usseglio va vite se retrouver veuf et doit subvenir, seul, aux besoins de ses trois enfants en bas âge. Toute la famille habitera donc sur son lieu de travail soit dans la montagne de Lure puisqu'il est charbonnier. "C'était une cabane en bois que mon père avait construite et nous y vivions tous ensemble" se souvient Second qui poursuit : "nous y restions depuis la fin de l'hiver jusqu'à l'automne avancé avant de redescendre au village de Saint-Etienne- les-Orgues."

Trois heures de marche

C'est donc à pied, soit 3 heures de marche aller-retour, que les enfants se rendaient à l'école chaque jour. "À midi, on avait notre musette et on mangeait dans la cour ou dans les couloirs de l'école. On avait du pain, on n'en manquait pas mais on avait pas souvent quelque chose pour l'accompagner." Après le certificat d'études Second Usseglio n'est plus retourné en classe, il a aidé son père comme il le faisait depuis l'âge de 7 ans. Il fallait bien faire "bouillir la marmite".

Charbonnier à temps complet à un peu plus de 13 ans, Second Usseglio abat les arbres comme un grand pour fabriquer le charbon de bois qu'utilisaient les riches dans les chaufferettes afin de tempérer leurs lits douillets.

Et il fallait avoir du répondant dans les bras lorsqu'on sait qu'il fallait quelque 250 stères de bois pour dresser une charbonnière. Second se blessera gravement à trois reprises avec la hache et la courbure du dos qui est la sienne à 88 ans, en dit long sur la pénibilité de ce travail de forçat.

Pendant la guerre, Second Usseglio a été envoyé dans un Service de travail obligatoire (STO) dans le Nord de la France d'où il s'est échappé.

Et c'est tout naturellement dans la montagne de Lure qu'il va se réfugier et se cacher, une montagne toujours accueillante, même avec 60 cm de neige. "J'ai arrêté de faire du bois après 1945 et j'ai appris un métier, celui de boucher charcutier. Mais à l'époque, pour apprendre un métier, il fallait payer. Pendant deux ans j'ai travaillé gratuitement chez un boucher qui, en guise de salaire, me logeait et me nourrissait…"

Second a finalement été naturalisé Français, puis a ouvert sa propre boucherie à Ménerbes dans le Vaucluse. Une boucherie qu'il a gardée durant 34 ans avant de prendre sa retraite à Saint-Etienne-les-Orgues, le pays de son enfance.

Si daventure vous croisez son regard espiègle et rieur au bar du village où il boit son café tous les matins en lisant son journal, insistez un peu...

Il vous parlera peut-être de sa montagne aujourd'hui si proche et toujours chère à son coeur au sommet de laquelle sont enfouis tant de souvenirs. Et peut-être aussi de cette époque incroyablement rude où un gamin de moins de dix ans n'avait pas d'autre choix que celui d'aller, avec son père, au charbon.

Par Roberto Figaroli ( rfigaroli@laprovence-presse.fr )
 
5 janvier 2013

Le destin d'Honorine : Roman d'Hubert de Maximy

Les fêtes sont terminées, les vacances aussi pour les enfants qui lundi reprennent le chemin de l'école et pour moi qui reprend aussi le tavail. Nous sommes bien en hiver la nuit tombe de bonne heure.

Je me suis remise à faire un peu de scrapbooking et le soir j'aime me mettre sous la couette pour lire un bon bouquin.

Pour mes amies qui ont les mêmes goûts que moi, où les dentellières, je leur recommande : "Le destin d'Honorine". une très jolie histoire qui je suis sûre leur plaira :

Résumé :

En cachette des siens, une petite paysanne apprend toute seule à lire et à écrire. Mûrie trop vite qu sein d'une fratrie de brutes, elle décide de s'arracher à la misère et de construire son destin. Au village d'Aubissoux, quand elles ne triment pas au champ, les femmes frottent au lavoir, ou font de la dentelle au carreau. A treize ans, médiocre ouvrière, Honorine sauve son rêve, devenir la reine de la dentelle, grâce à sa belle écriture. A Craponne, petite ville voisine, un fabricant d detnelle a recrute. Discrète, intelligente, patiente, elle va tout y découvrir, y compris la loi de la jungle...

Il y a un Tome II : Alice la flamboyante.

Un petit mot sur l'auteur :

Né en 1944 à Craponne sur Argon en Haute-Loire, Hubert de Maximy a été producteur et réalisateur de documentaires. Il est également l'auteur de :

L'ombre du diable, l'Ecrit rouge, La Bande noire, Les loups de Mardi-gras, Deux ânes, deux moines et deux putains, La Bâtard du bois noir, La rebouteuse de Champvieille.

 

19 octobre 2013

Un paysage à vivre : une poubelle géante.. Il y a urgence. prenez 5 mn aujourd'hui pour remplir le questionnaire.

 

il y a urgence à se mobiliser car nous n'avons que jusqu'à samedi soir pour répondre.

Merci à tous de prendre quelques minutes pour participer à cette consultation et solliciter vos réseaux respectifs. pour cela  accéder au site :   

      www.alpes-de-haute-provence.gouv.fr          

Puis en haut ouvrir l'onglet "PUBLICATION"  

                       Dans le menu ouvrir "PARTICIPATION DU PUBLIC"     

Ensuite en haut et à droite "DOSSIER SYDEVOM"   

Puis ouvrir : Les observations du public devront se faire à l'aide du questionnaire à compléter encliquant ici

 

Quel paysage voulez-vous pour demain celui là :

ou bien conserver celui-ci ? :

 

Champ de l'Aïgo

2 novembre 2013

Une coiffe d'artisane, en ce jour de la Toussaint, pas très ensoleillé ......

Plusieurs pesonnes m'ont demandé la date du "Vide Gardo Raubo" à Manosque. Après renseignement pris auprès de la Présidente du Rode, il n'y en aura pas cette année. Dommage pour celles qui comptaient s'y rendre. Je sais que certaines d'entre vous recherchent des coiffes et fichus. Je me suis donc mise à l'ouvrage. Voici ma dernière née..... je suis entrain également de broder un fichu blanc..... même deux, s'il y a des amatrices, ils seront disponbiles à mon stand pour le marché de la création à Volonne. Vous pouvez faire circuler l'info. Je vous y attend nombreuses. C'est dans trois semaines....

Description de cette coiffe : passe avec broderie et dentelle appliquées . Sur le devant, montée à la main une dentelle ancienne avec petit jour. Fond rond avec broderie réalisée par mes soins. Motif copié dans le Costume populaire provençal.

coiffe artisane
coiffe nov
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29 janvier 2014

LA DENTELLIERE.....

Aujourd'hui, mercredi 29 janvier, il neige à gros flocons depuis 14 h 00. Juste au moment où je m'apprêtais à me rendre à l'atelier à Volonne, de grosses plumes m'ont dissuadée de prendre le volant. Je vais donc mettre en ligne cet après-midi une recherche que j'avais faite sur la dentellière, que je partage avec mes amies dentellières de Volonne. (Ci-dessous, Michèle, experte donne des conseils à son élève).

Sous l'oeil attentif de Mme BRIANCON

LA DENTELLIERE

 

Dentellière, un métier tout en finesse pour des demoiselles aux doigts de fée ?

 une phrase que j'avais relevée :

..."Certes un travail d’agrément pour les dames de la bonne société, la dentelle reste pour de nombreuses ouvrières rurales une activité du soir. Elles y laissent leur vue, leur santé mais ne font pas fortune pour autant" …

 

La dentelle se distingue

 C’est à Venise vers la fin XVème siècle que naît l’art de croiser avec finesse les fils de lin, de soie, d’or ou d’argent, sans utiliser de support textile. En cela, la dentelle est différente de la broderie et de la passementerie. En France, le terme apparaît au XVème siècle. A côté de la dentelle à l’aiguille, naît la dentelle aux fuseaux, moins noble mais plus facile et plus rapide.

 La demande s’enflamme pour ces parures riches et changeantes au gré des modes (cols, collerettes, manchettes, jabots, mouchoirs, revers de bottes …). Les ateliers se multiplient. Couvents et autres institutions fournissent une main d’œuvre féminine bon marché. La marchandise en vogue est vendue au détail par les merciers et propagée par les colporteurs. Dans plusieurs régions, notamment le Nord, des manufactures voient le jour. L’importation est aussi nécessaire pour répondre à la consommation. Des lois somptuaires, dès 1629, tentent de restreindre l’utilisation de la dentelle à la noblesse et à la cour. Avant la Révolution, l’industrie dentellière entame un lent déclin.

 

Petit appoint au cœur des campagnes :

Dentelières UPAIX 039

 

A la fin du XVIIème siècle, c’est essentiellement dans les campagnes, à côté des activités purement agricoles et d’un artisanat destiné à satisfaire les besoins locaux, que la fabrication de la dentelle occupe une part notable de l’activité des populations. Ainsi, au nord de Paris, la dentelle constitue une industrie rurale importante, répartie sur soixante-dix villages situés sur les axes routiers reliant Paris aux Flandres, producteurs en matière première.

 

Les paysans (laboureurs, marchands fruitiers, coquetiers, vignerons, jardiniers et manouvriers) partagent leurs activités avec la fabrication de la dentelle pour les marchands de dentelle, au service d’une demande extérieure. Les artisans (cordiers, vanniers, bûcherons, charpentiers …) travaillent plutôt à l’échelle de leur paroisse ou des paroisses voisines, pour une clientèle locale.

 

Les ouvriers en dentelle, hommes, femmes et même enfants, y trouvent, à la mesure de chacun, une variété de tâches qui s’insèrent dans le rythme et les activités de la vie rurale. La dentelle reste donc liée de très près à la vie agricole et s’insère sans difficulté dans les temps morts de celle-ci. Elle apporte un appoint de ressources monétaires appréciable. Ce jusqu’au milieu du XIXème siècle où l’apparition de la dentelle mécanique condamne la dentelle au fuseau à n’être plus qu’un art d’agrément.

 

Les manieurs de fuseaux

  

Le travail de la dentelle dans les campagnes est un travail dispersé dans chaque foyer, pour ne se regrouper qu’à la faveur du soir. A la fin du XVIIème siècle, l’arrivée des manufactures provoque les réactions du milieu rural et convient mal avec le rythme en pointillé de cet artisanat. C’est la dentelle aux fuseaux qui prédomine dans les foyers ruraux, la confection du point à l’aguille nécessitant une grande finesse de toucher, incompatible avec les travaux manuels des champs….

 Dans certaines campagnes, il y a bien peu de foyers où la dentelle n’ait trouvé des mains pour la travailler, des femmes et des filles qui y sont habituées dès sept ans. La main d’oeuvre dentellière est avant tout féminine. Apprendre à faire de la dentelle fait partie de l’éducation de toute fille et signifie se rendre capable de gagner sa vie. Pourtant, on trouve également des hommes en nombre  appréciable, qui manient le fuseau entre autres activités lucratives ou de subsistance.

 

L’apprentissage, toujours individuel, de la dentelle chez un maître dure de cinq à huit ans et s’échelonne de 13 à 25 ans. Les espoirs de promotion individuelle ou familiale sont faibles et les enfants des ouvriers n’accèdent pas plus à la marchandise que leurs pères.

 File, file, la petite dentellière …

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Les Instruments : trois fois rien

La dentelle aux fuseaux se fait sur un petit métier appelé, selon les régions, oreiller à dentelle, carreau ou coussin. L’oreiller est constitué, en arrière du plan où s’opère le mouvement des fuseaux, d’un tambour tournant sur un axe horizontal. Sur un tambour est fixé le patron, bande de parchemin sur lequel le dessin de la dentelle est traduit en trous où les épingles en laiton viennent se fixer. L’ouvrière le met sur les genoux ou le pose devant elle sur un tréteau de bois blanc. Un oreiller à dentelle, quelques dizaines ou centaines de fuseaux, des épingles, voilà les instruments nécessaires à la dentellière. Peuvent s’y ajouter, dans un panier d’osier, quelques bobines portant le fil à dentelle, une aulne ou demi-aulne à mesurer et plus rarement un rouet. Mais le marchant fournit en général les fuseaux tout chargés.

 Un métier portatif, à la chandelle :

La légèreté de l’équipement n’exige ni investissement, ni locaux spéciaux, ni entretien. L’ouvrière dentellière peut s’installer pour travailler devant sa porte ou sa fenêtre, d’où elle surveille les allées et venues de la rue et interpelle à l’occasion le passant. Elle peut ensuite se transporter avec son oreiller chez une voisine ou chez son marchand. Le travail au fuseau ne nécessite pas d’être bien éclairé. Cela facilité le travail nocturne, jusque vers neuf et dix heures du soir, au coin de la chandelle. Souvent pourtant au détriment de leur vue …

 Veillées autour de la chandelle

La mobilité de cet artisanat favorise les regroupements, tout spécialement à la fin du jour. Hommes et femmes, la plupart avec leur oreiller à dentelle, se retrouvent dans les étables. "La commune fréquentation que font les habitants à travailler en passemens et bisette es estable de plusieurs maisons" est soulignée par le prévôt de Goussainville en 1636. On y discute, on s’y dispute , on s’informe, les nouvelles s’y colportent….

  ….. sous l’œil du marchand :

Les marchands de dentelles, avec leurs femmes, participent à ces veillées, exerçants une surveillance sur les ouvriers et ouvrières. Le marchand contrôle minutieusement les quantités de matières premières qui doivent se retrouver dans le produit fini. Avant d’être remises à l’ouvrière, les "estoffes", avec patron et parfois échantillon, sont pesées et les quantités confiées consignées, le cas échéant dans le livre-journal du marchand. De plus, chaque marchand a ses propres patrons personnalisé qu’il sait distinguer de ceux de ses concurrents.

Le marchand n’est pas seulement celui qui fournit du travail, il est aussi le banquier qui prête ou avance de l’argent lorsque l’ouvrier doit "subvenir à ses affaires urgentes et nécessités". Ces avances et prêts, portés sur le livre-journal font partie du compte de chaque ouvrier. Vouloir quitter son marchand, c’est se mettre en état d’apurer ses comptes avec lui. Quelques marchands, selon leur réussite professionnelle, arrivent à s’élever et demandent à la ville toure proche le statut de bourgeois, importante promotion sociale.

  

Dentellière à la lumière de Balzac

 

" Quand venait le soir, une lampe dont la lumière passait à travers deux globes de verre remplis d’eau jetait sur leur ouvrage une forte lueur qui permettait à l’une de voir les fils les plus déliés fournis par les bobines de son tambour et à l’autre les dessins le plus délicats tracés sur l’étoffe qu’elle brodait ".

  

Les métiers de nos ancêtres.

Archives et culture

Dentelières UPAIX 061

Très bientîot en ligne les inscriptions pour la prochaine

rencontre des Dentellières à UPAIX

Le 15 Août 2014 - Organisation "Castrum de Upaysio"

 

Ps : Je vous recommande un très bel ouvrage :

"La Dentelle des Pays de Savoie"

que l'auteur, elle-même m'a dédicacée le 31 mars 2012, lors des journées des Métiers d'Art à Forcalquier.

et le livre incontournable de Claire Le Goazio :

"Dentelles du Queyras et des Vallées voisines"

28 février 2014

Moi et la dentelle ..... je ne sais pas quand de vais me décider.

En voyant l'apprentissage de "Migaline" sur son blog, en observant le mercredi mes copines apprenties dentellières qui ne s'en sortent pas si mal, et surtout en constatant que ma soeur, aujourd'hui réalise de belles pièces ... une petite voix s'élève jusqu'à moi et me "titille"....mais je ne sais pas encore quand je vais me décider à reprendre le carreau. J'adore regarder tous ces fuseaux, dont le bois lisse, la forme me plaisent., mais quand je vois courir leurs doigts, jamais en repos, je m'affole .....

Les dessins sont tracés sur un modèle qu'il faut suivre, mais il faut savoir adapter les points utiliser toutes ses ressources au fond de soi-même et respecter les procédés..... (pas une mince affaire).

Quand je les vois entourer les épingles, faire une boucle, planter d'autres épingles, croiser les fils, les tordre, déplacer ces fuseaux avec autant d'aisance, cela ne semble pourtant pas si difficile,  mais je sais que ce sont des gestes que l'on arrive à maîtriser qu'avec beaucoup de patience.

Quand j'entends le mot "dentellière" ou que je vois une photo ou gravure de "dentellières à l'ouvrage", -tout comme les bugadières d'ailleurs - Je suis un peu mélancolique, et cela me fait penser à mes aïeules, mes souvenirs remontent dans le temps, je revois mes grand-mères qui étaient des femmes "robustes" et "costaud" , habituées à la rudesse du travail et la rigueur du climat, je me souviens des hivers très froids de mon enfance, blottie au coin du poêle à bois... à côté de cette vie austère...,

Car c'est souvent après les travaux des champs, la cuisine, le nettoyage des écuries ou la traite des vaches, que nos aïeules s'adonnaient à ce délicat travail.

elles dévoilaient leur face cachée : toute cette tendresse et cette délicatesse qu'elles mettaient dans ces ouvrages si délicats, broderies ou dentelles qui elles mêmes et qui sont toutes aujourd'hui disparues, si bien que celles qui possèdent encore aujourd'hui cet art de manier les fuseaux ont toute ma sympathie et mon admiration. Il faut absolument conserver ce savoir faire. Le dentelle est un art qui m'attire, car je l'associe aux coiffes, aux costumes anciens, et au linge de maison. Je me souviens de l'armoire bien rangée de ma grand-mère, de ces taies de traversins et d'oreillers entourées de cette précieuse dentelle aux fuseaux. Je pense à la Dentelle du Queyras, exquise dentelles de nos Alpes, mais aussi de  nos campagnes.

Je constate aujourd'hui que la dentelle n'est pas vraiment morte et je m'en réjouis, car il existe ça et là des ateliers. Même si les vieilles dentellières ne sont plus là (je remercie celles qui ont su transmettre leur savoir et leur secret), nous assistons, je crois à une renaissance de la dentelle.,

une très belle dentellière peinte à même la façade

 

12 mars 2014

Essayez-vous à la dictée "Frederi mistral" organisée par l'Association "Parlaren Lis Aup" d'Aubignosc.

 

1914 - 2014

CENTENAIRE de la mort de Frédéric MISTRAL

 

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DISSATE 12 d'ABRIÉU 2014

I) À 2ouro30 dóu tantost, dins la salo di festo d'AUBIGNOSC(04)

Cars ami,sias counvida pèr l' assouciacioun « Parlaren lis AUP » à la :

DITADO « FREDERI MISTRAL »

en lengo prouvençalo

Dous nivèu : 1- Nivèu « debutant »

2- Nivèu « counfierma »

La ditado (chausido dins l'obro de Frederi Mistral) sara la meme pèr tóuti ; es la loungour que chanjara segound lou nivèu.

Cadun fara soun autou-courreicioun emé l'ajudo de la proujeicioun sus escran e dis esplico necito.

Pas de guierdouna, soulamen gèns urous d'avaloura sa couneissènço de la lengo escricho,de participa e,subretout,d'ounoura la memòri de Frederi MISTRAL.

Pèr l'ourganisacioun, reçaupren lis iscripcioun fin-qu'au 6 d'ABRIÉU au :

– 04 92 62 45 51 – micheliane.ray@gmail.com

– 04 92 32 40 46 – nokasangreg@voila.fr

Amourous de nosto tant bello lengo prouvençalo, sieguès noumbrous à veni à la

ditado « Frederi MISTRAL ».

II)A 5 ouro dóu tantost,en seguido de la ditado

COUNFERÈNCI

pèr lou Majourau dóu Félibrige Miquèu BENEDETTO

« MITE e SIMBOLE dins l'obro de Frederi MISTRAL »

Manifestacioun emé lou soustèn dóu

 Coumitat aupenCoumitat di Felibre bas-aupen

 

12 juin 2014

Exposition "DI FILO IN FILO" à CARAGLIO : quelques photos

De nombreux exposants occupaient les nombreuses salles de la Filature à tous les étages, et au centre en extérieur. Mais que dire de cette exposition ??? Des stands trés variés, Beaucoup de tricot et de crochet, le travail de la laine, mais personnellement, j'ai été déçue. Ce n'est pas ce à quoi j'aspirais.

Chères amies boutisseuses, je peux vous le dire, le boutis n'a pas traversé les Alpes. ce qui confirme que le boutis est bien provençal et le piqué, bien marseillais ....

Contrairement à nos attentes, une seule dentellière qui faisait partie de l'Association "Pouiéntes d'Oc" de Cunéo. Nous lui avons d'ailleurs remis une invitation pour le Couvige de dentellières à UPAIX au mois d'août.

Je vais faire un article séparé pour donner un peu plus d'explications sur cette technique de dentelle italienne.

Pas de frivolité, j'avais mis ma navette dans ma poche, car j'espérais bien trouver des explications de modèles ou une brochure, mais j'ai été mise devant le fait que lss italiennes ne connaissent pas la navette. Elles font les noeuds avec leurs doigts et réalisent surtout des pièces en macramé.

J'ai vu de très jolis modèles de boucles d'oreille, mais au crochet, et particularité, elles travaillent uniquement avec du coton blanc, qu'elle teignent ensuite .....Cela donne un fini "différent" du nôtre.

Ci-dessous, quelques photos des pièces que j'ai trouvé remarquables et qui ont le plus attiré mon attention.Mais je dois dire que la visite a été assez rapide car nous devions respecter le temps qui nous était imparti. J'aurais aimé avoir plus de temps pour regarder de plus prêt les détails de ces pièces et les points employés : par exemple beaucoup de passé plat empiétant ....

Voici des boucles d'oreilles au crochet réalisées au coton blanc et ensuite teintes.

bouches au crochets peintes

CARAGLIO 8 JUIN 2014 031

 

CARAGLIO 8 JUIN 2014 026

 

une très belle pièce oroginale :

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Celle-ci me plait encore plus :

CARAGLIO 8 JUIN 2014 23

Nappe blanche traditionnelle magnifique, combinaison broderie et crochet :

 

CARAGLIO 8 JUIN 2014 024

TR7S BELLE NEPPE

en voyant ces nappes, j'ai pensé aux brodeuses de Pierrevert,

ce serait intéressant que ces artistes puissent se rencontrer.

 

Trousseau des aïeules italiennes, sensiblement identique aux nôtres ...

CARAGLIO 8 JUIN 2014 025

 

Ci-dessous, le travail de la laine,

un métier à tisser.

CARAGLIO 8 JUIN 2014 032

CARAGLIO 8 JUIN 2014 033

Métier à tisser

Ci-dessous un standd d'ouvrages à points comptés

Un stand de point compté

 

Un stand de poupées, uniquement pour le plaisir des yeux...

Ces poupées n'étaient pas à vendre, et leurs tenues non plus..

CARAGLIO 8 JUIN 2014 035

 

Et si nous faisions un petit cours, comme à l'école,

Si nous parlions de l'élevage du ver à soie ...

CARAGLIO 8 JUIN 2014 036

 

CARAGLIO 8 JUIN 2014 037

les cocons

Ci dessous la cour intérieure de la Filature avec des stands, vue de l'étage.

Cour intérieure de la Filature

CARAGLIO 8 JUIN 2014 041

CARAGLIO 8 JUIN 201442

Intéreiur de la Filature

Les tourniquets

 

Ce fut une belle jounrée.Rendez-vous est pris pour une nouveau voyage à CARAGLIO pour la foire d'automne en septembre. Mais là, nous irons sur deux jours, pour mieux profiter et avoir le temps de farie d'autres visites.

...

 

29 novembre 2014

A découvrir ou redécouvrir dans le Val de Durance : deux jeunes femmes de grand talent .....

Pour les moments "particuliers" de votre vie : Mariage, anniversaires, fêtes de famille ..... une déco "particulière" et "unique", car chacune dans sa spécificité, vous proposent une composition autour d'un thème qui vous est cher .... en laissant aller leur imagination ...

Photo de Delphine B Coiffures.

Delphine B Coiffures et Mimi BOGATO

Photo de Lucie Nicolas.

8 juillet 2015

Loup Garou où es-tu ?? Grand méchant loup,.......nous n'en sommes plus à l'heure du conte !

Alors que nos aîeux ont tout fait pour les supprimer, des gens qui se croient intelligents les ont réimplantés et voilà où nous en sommes ..... c'est scandaleux.

 

Nos petits villages des Alpes de Haute-Provence blottis au pied des montagnes fleurent bon l'aubépine et la lavande sauvage. Nombreux sont les alpages à accueillir des troupeaux le temps de l'estive.

L'herbe tendre apparaît dès la fonte des derniers névés, elle est jonchée d'une multitude de petites fleurs.

Nous avons pu suivre Berthe Pélestor-Ravel, agricultrice et bergère des Alpes de Haute-Provence sur les sentiers. Nous avons découvert grâce à ses récits authentiques, les troupeaux, les chiens, les cabanes des bergers, sa vie de bergère ....

En effet j'ai pris un grand plaisir à lire chacun de ses livres : "Un liseré de platelle" - "l'Epeautre de mon Enfance"....

Mais aujourd'hui, Berthe lance un grand Cri d'Alarme car la situation est grave et les pouvoirs publics doivent agir en urgence et je languis de découvrir son dernier ouvrage : "20 ans de cohabitation dévastatrice".

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14 juin 2015

Confection de Jupes pour tenues provençales :

Après une série d'ouvrages en frivolité, j'ai mis temporairement mes navettes de côté pour reprendre l'aiguille. Et oui les filles je ne chôme pas. Dur dur la retraite ....! Mais il faut s'occuper et je dois dire que mes journées sont bien remplies. Voici ci-dessous les deux dernières pièces que je viens de confectionner : Une jupe de paysanne en tissu de coton très épais - rayures bleues chosies par la Fée Natacha. Si ce tissu vous tente vous le trouverez dans sa boutique "Terre et Laine" à Eyguians et la seconde pièce est une jupe d'artisane en tissu d'indienne, une très belle impression aux couleurs chatoyantes qui arrive tout droit des Olivades de Saint Etienne du Grés

jupe paysanne

jupe d'artisane en tissu d'indienne

20 septembre 2015

BOUTIS aux Journées européennes du Patrimoine à Avignon : Visite à mon amie Marie Sylvestre au Palais du Roure....

Suite de ma petite escapade à Avignon ..... Voici mon deuxième message ..... et bien oui, comme qui dirait d'une pierre deux coups .... Si j'ai souhaité me rendre à Avignon pour ces journées du Patrimoine c'est avant tout pour rendre visite à mon amie Marie qui exposait ses magnifiques pièces de boutis dans la chapelle du Palais du Roure et aussi pour enfin visiter le Palais du Roure que je ne connaissais qu'à travers son histoire....

Pour tout vous dire :

Marie Silvestre adhérente à France Boutis , qui habite Villeuneuve lès Avignon a  remporté en 2014

L 'AIGUILLE D'OR

  à la biennale des jupons piqués à Trest   pour  son jupon piqué en boutis 

Le trophée de l'Aiguille d'Or est attribué à la production la plus remarquable sur le plan de la recherche, de la réalisation et de la fabrication. Bravo Marie.

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Donc ce samedi matin, après le petit déjeuner, nous voici traversant le pont du Rhône à pied,

pour rejoindre le Palais du Roure, très facile avec le plan que l'on nous a remis à l'hôtel :

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un grand plaisir pour moi de découvrir cette belle exposition dans cet endroit exceptionnel qu'est la chapelle du Palais du Roure.

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Les ouvrages en boutis de Marie Sylvestre

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De très beaux ouvrages, mais je vous laisse admirer le  jupon de mariée

pour lequel l'aiguille d'or lui a été attribuée :

Jupons de mariée en boutis

Ci-dessous la phrase de Frédéric MISTRAL qui qualifiait le boutis d'ouvrage divin.

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Ci-dessous, Marie nous présente son dernier ouvrage en cours :

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C'est sûr je reviendrai à ta prochaine expo Marie pour voir cette pièce terminée ...

Quel courage, que d'heures de travail .....!

Dans un prochain message la définition du  "BOUTIS" présentéE lors de cette expo.

et visite du Palais du ROURE.

Voici un lien direct avec le message de Marie sur son Blog :

http://marisil.canalblog.com/archives/2015/09/26/32688104.html

13 février 2016

Un gilet blanc de printemps pour bébé en route .....

Et si vous repreniez vos aiguilles les filles pour réaliser des petits modèles de tricot pour le printemps....!

je vous présente ma réalisation de la semaine.

Tournez les pages du catalogue Katia :  "The best of Peques" Photo p. 16 n° 43 réalisé en blanc. Taille naissance à trois mois. Une pelote. aiguilles N° 2 1/2 et voici le résultat. Peite fleur réalisée au crochet que j'ai rajoutée pour féminiser le modèle....

gilet blanc

5 juillet 2017

Je vous invite à la découverte de la chapelle de Lure et de la Montagne de Lure.....

Au cœur des Alpes de Haute-Provence,  la station de la Montagne de Lure (1650 – 1826 m), à proximité du village de Saint-Étienne-les-Orgues, offre un cadre idéal de détente, dans une ambiance familiale sous un ciel d’azur.

Cette montagne, chère non seulement à Giono, mais à tous les habitants de notre région et du Val de Durance est une richesse. Les randonneurs y trouveront de nombreux sentiers pédestres et circuits balisés et c'est une belle balade que 'lon peut faire aussi en famille....... Et en cette saison estivale très chaude, c'est ainsi que nous pouvons passer de 460 mètres à 1826 m en très peu de temps. nous éloigner de la chaleur de la vallée et apprécier la fraîcheur des sous bois au fur et à mesure que nous approchons du sommet.

A tous les vacanciers qui sont dans notre coin, je les invite à la gravir. Elle offre l'un des plus beaux points de vue sur les Alpes du Sud, des Sommets du Parc Naturel des Ecrins aux collines provençales. 

Après un mois de juin caniculaire, nous avons eu envie en ce début de semaine, après une petite sieste de nous élever vers son sommet...... Nous voilà donc partis pour cette petite balade à une encablure de la maison.

Direction Saint-Etienne Les Orgues où nous empruntons la route D 113 qui grimpe au sommet de lure.

Premier arrêt : au cours de la montée sur la droite, vous verrez une indication, un chemin s'enfonce à travers une forêt de hêtre. Au sein de celle-ci se cachent les magnifiques restes de l'ancienne abbaye Notre Dame de Lure.

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Notre Dame de Lure est une abbaye chalaisienne construite au XIIe siècle dans la montagne de Lure.

Abbaye ouverte aux visiteurs : du 1er juillet au 30 septembre plus période de vacances scolaires de 10h à 18h. (renseignements mairie)

Histoire

La retraite de Saint Donat

Je ne vais pas ici vous raconter plusieurs  pages d'histoire que vous pouvez facilement trouver sur internet et entre autre le site de

http://www.saint-etienne-les-orgues.fr/Notre-Dame-de-Lure

mais je vous ai déjà parlé  de la chapelle Saint Donat sur Montfort et la légende rapporte que l’ermite Saint Donat, vivant près de Peyruis, serait venu vers 490 se retirer dans ce lieu particulièrement isolé. 

Il y serait mort assisté par l’abbé Mary de Boscodon. C’est du moins ce qu’affirment deux inscriptions peintes à l’intérieur de l’église.

Fondation d’un monastère

A sa suite, les disciples de Saint Donat y auraient fondé un monastère.

Plus tard, lorsque les Sarrasins firent des incursions dans le pays entre 890 et 972, ils auraient totalement détruit cette première fondation, dont il n’est même pas certain qu’elle ait réellement existé.

Plus certaine est la fondation d’un monastère en cet endroit en 1165, par des moines de l’abbaye de Boscodon proche d’Embrun.

Elle se fit sous la conduite de leur abbé, Guigues de Revel ; Boscodon dépendait alors de l’abbaye de Chalais, près de Grenoble. Les moines chalaisiens construisirent cette abbaye dont nous voyons aujourd’hui les restes, c’est-à-dire essentiellement l’église.

Notre Dame de Lure fut prospère jusqu’au XIIIème siècle.

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Quel bien être sous ces arbres centenaires et majestueux, je trouve que c'est un lieu « magique ».

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Après cette petite halte très rafraîchissante ..... nous reprenons la voiture ....

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Plusieurs points de vue où un arrêt est préconisé avec des informations ...

Comme cet arrêt au dessus de la station de ski .....

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Nous voici au sommet 1826 m

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A présent, nous reprenons la descente sur la face Nord. Direction Valbelle et retour au bercail par la vallée du Jabron.

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Une belle fin d'après-midi.....

De nombreuses autres balades à faire dans notre région .......

 

Bonne semaine à tous

19 mars 2018

"DE FIL EN AIGUILLE" avec Marie Sylvestre :

Aujourd'hui, je voudrais vous montrer deux ouvrages que je qualifie de "sublîmes", ceux de mon amie Marie, Aiguille d'Or, qui mérite bien ce titre. Elle a participé ce week-end à la première Edition "De fil en Aiguilles" organisée à Caderousse par l'Association "Costumes et Traditions". Je regrette vraiment de n'avoir pu m'y rendre. Je vous laisse admirer ce travail d'artiste .....

Ce jupon qui lui a valu son "Aiguille d'Or"

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et son "arbre de Vie en Provence", majestueux.

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J'avais pu voir cet ouvrage à son début : Il y a trois ans ....

Imaginez le temps passé !

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Un grand BRAVO à cette Artiste : une "grande" boutisseuse !

25 novembre 2018

Marché de Noël au Poët sous la neige fondue ..... avec Calice et ses choristes.

Ce matin ciel bleu et vif et cet après-midi le déluge un temps tout indiqué pour visiter les marchés de Noël qui se tiennent en ce moment dans tous les petits villages à l'entour. Cet après-midi Direction la Salle des fêtes du Poët pour un moment récréatif en présence de la chorale "La clé des chants" avec Candice. Un petit reportage en photos ....

Arrivée en tout début d'après-midi..... Merci Marie pour cette photo.

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Ci-dessous, une créatrice d'Upaix nous présente ses belles pièces toutes en pierre taillée du village :

 

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Les créations de Danièle du Poët

Coussins, pochettes, maniques... au crochet

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Le Père Noël était là pour nous accueillir ...

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Bonnets, écharges et gants .....

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Des personnes différentes, mais en fait toujours à peu près les mêmes stands qui reviennent.

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"CERTI D'AME".... une artiste peintre sur céramique.porcelaine.tissu.verre

de VENTAVON :

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A Volonne la semaine dernière nous avions Luigi CORRARO

Au Poët, nous découvrons une romancière locale :

Georgia LIBOUBAN....

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J'ai failli encore me laisser tenter......

Parmi ses titres :

Meurtres pour un passé retrouvé.

Dans le silence des Hautes Alpes le temps n'efface pas la mort - 2009

Une plume tâchée de sang dans le silence des Hautes-Alpes - 2005

 

"Meurtres dans le Silence des Hautes Alpes " 2003

 

 

 

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 et pour finir cet après midi, "la Clé des Chants" Groupe de chants de Calice D'Aubignosc

est venu rejoindre le groupe du Poët.....

Ci-dessous le groupe du Poët pour le premier chant .....

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et ci-dessous avec le groupe de la Clé des chants d'Aubignosc :

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Un bel ensemble. Des chants de Noël qui ont ravi l'assistance.

 

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A noter dans votre agenda :

Ils chanteront pour vous à HYPER U, le 

 

SAMEDI 22 DECEMBRE à 14 H 30

 

Je vous souhaite une bonne semaine à tous.

6 mai 2009

LES BOULES - LA FANNY

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Photo de Kri avec son autorisation.

Son blog "Au rendez-vous de Kri"

(lien colonne de droite)

Dans l'album de photos de "Sports et Jeux en Provence", vous avez pu voir que je n'ai pas oublié les boules. Dans notre midi, en effet, nous jouons à la pétanque :

Les Grecs anciens et les Romains jouaient déjà à un jeu proche de la pétangue, avec des pierres rondes pour les premiers (les "sphéristiques") où des boules en bois cerclées de fer pour les seconds. Les Grecs privilégiaient la force en envoyant leurs boules le plus loin possible. Les romains, eux, préféraient l'adresse. Il sont, en quelque sorte, les inventeurs du "but" ou "cochonet".

Avec les invasions barbares, le jeu de boules s'endort ... Pour mieux se réveiller au Moyen Age. A cete époque, les joueurs de boules sont appelés les "bouleurs".

Le jeu connaît un tel succés qu'au XIVe siècle, Charles IV, puis Charles V l'interdisent ! les souverains préfèrent que leurs sujets s'entraînent à des exercices plus utiles, comme le tir à l'arc. Pourtant, au début du XVIe siècle, les joueurs de boules trouvent grâce aux yeux du Pape Jules II. Désireux de faire du Saint-Siège la première puissance italienne, il mobilise les meilleurs "bouleurs".

Regroupés en une redoutable compagnie de lanceurs de pierres, ils s'illustrent brillamment contre les Français, les Vénitiens et les Espagnols. Avec les guerres franco-italiennes, le jeu de boules revient en France et ne tarde pas à prendre une grande ampleur. La France et l'Italie sont à l'avant garde, et déjà, des différences apparaissent : en France, les traditionnelles boules en bois se couvrent de clous, alors qu'on, les vernit dans la péninsule. En 1629,  nouveau coup d'arrêt, : devant la concurrence des boules, les fabricants de paumes (ancêtre du tennis) complotent et obtiennent l'interdiction du jeu de boules. Une interdiction suivie de bien peu d'effet : on continue de jouer aux boules, à l'abri des regards, en particulier dans les monastères. Ce sont d'ailleurs les moines qui construisent les premiers boulodromes couverts !

Finalement, l'interdiction est levée quelques années plus tard.

En 1792, à Marseille, une partie de boules fait trente-huit morts. Il ne s'agit ni d'une galéjade marseillaise ni d'une contestation de point. En fait, la partie se disputait dans un couvent, où étaient entreposés des barils de poudre, et les soldats utilisaient des boulets de canon en guise de boules à jouer.

Ce n'est qu'en 1907, que naît le jeu sans élan, la véritable pétanque. Son nom vient du provençal "pèd tanco", c'est à dire "pieds joints". Le joueur lance sa boule sans élan, à partir d'un cercle tracé au sol (sur un terrain plus court). A la fin de la partie, il ne faut surtout pas être sur le carreau, sinon  il faut "embrasser Fanny". Cette tradition serait originaire de Savoie. La Fanny d'origine aurait été serveuse au café de Grand-Lemps, juste avant la Grande Guerre. La légende rapprote que par gentillesse, elle se laissait embrasser par les clients qui venaient de perdre aux boules sans marquer le moindre petit point. La bise se faisait alors sur la joue.

Jusqu'au jour où, selon la légende, le maire du village perdit à son tour et vient quémander sa "récompense". Fanny avait-elle un grief contre lui ? Nul ne le dit. Ce qui est sûr, c'est qu'elle grimpa sur une chaise, releva ses jupes et lui tendit ses fesses ! Le Maire ne se démonta pas. Il alla déposer deux baisers retentissants sur les fesses de Fanny. Le début d'une longue tradition venait de naître ... Mais aujourd'hui, les joueurs n'ont pas toujours une fanny, qui accepte de se dénuder en public et de se faire embrasser. C'est pourquoi, dans tous les lieux où l'on joue aux boules, une place d'honneur est réservée à une Fanny postiche (tableau, sculpture, poterie ...). Ainsi la récompense est devenue l'huymiliation suprême, pour tout joueur aux boules ! Embrasser une Fanny postiche ! Un morceau de papier ou une sculpture de pierre ou de terre ... !

Renseignements pris dans :

"Images d'Archives de Provence"

de Raphaëlle Signol - La boule bleue - Marseille

Té, vé l’Antonin, il m’a encore embouchonné le petit !.. »
« Oh peuchère! Vas-y, César, tires-moi cette boule et pas à la rabaille hein ! »
« Ah ! Si Fernand était là, il t’aurait mis un de ces carreaux à faire pâlir la Bonne Mère !... »

Pour les personnes qui font des recherches sur la pétanque je les invite à consulter également le site :

www.muséeciotaden.org

22 mai 2009

Jeudi de l'Ascension : Bénédiction des fruits de la terre et des navettes à la Chapelle Saint-Jean de Château-Arnoux

 

Patrimoine et traditions :

Aujourd'hui, je vais vous présenter la chapelle St Jean. La chapelle est chère à tous les Jarlandins, on ne peut l'ignorer car nous l'apercevons à chaque instant, il suffit de lever les yeux dans sa direction. Pour ma part j'ai la chance de l'apercevoir de mon jardin, de mon travail...

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Un peu d'histoire : La chapelle Saint Jean-Baptiste, par sa position sur une butte au-dessus de Château-Arnoux, attire de loin le regard. Elle fut construite en 1668 par les quatre frères Jacques, Louis, Pierre et François RICARD, après délibération du conseil du 12 Juin 1667, et ordre de mise en oeuvre du même conseil, en date du 19 avril 1668.

Les trois piliers, qui servent de contrefort à la chapelle du côté Sud, furent construits quarante sept ans plus tard, en 1715, par le maçon Melchior BRUNET, pour assurer la solidité de l'édifice, sérieusement compromise par un glissement du terrain fort en pente à cet endroit.( vue ci-dessous du côté Sud et Est).

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Cette modeste chapelle fut le théâtre d'un évènement remarquable le 29 août de l'année 1753 : devant deux cent personnes qui assistaient à la messe, un enfant de sept ans, Pierre Manuel, fut guéri d'une maladie incurable le jour de la célébration de la décollation de Saint-Jean-Baptiste.

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Haut lieu de pèlerinage, depuis sa création en 1668, la Chapelle Saint-Jean-Baptiste, située sur un replat, est adossée au promontoire qui domine la vallée de la Durance.

Du haut de ses six cent soixante six mètres, elle veille sur le village et la cité qui s'étalent harmonieusement au pied de la légendaire colline du même nom.

Son style de construction et son aspect intérieur sont le reflet de la modestie et de la simplicité qui caractérisaient le paysage de la Haute-Provence d'autrefois.

La chapelle ne comporte qu'une nef à deux travées, une voûte ordinaire, sans recherche d'effet, qui se termine par une abside semi-circulaire.

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Des pèlerinages à la Chapelle Saint-Jean-Baptiste ont lieu trois fois par an :

  • Le jeudi de l'Ascension - Messe à 10 h 30 et selon une coutume ancienne, bénédiction des navettes et des fruits de la terre.

  • Le Samedi avant le 24 juiin : Messe à 18 h animée par un groupe folklorique, ouvrant le fête votive de la Saint Jean au village.

  • Le dimanche qui suit le 29 août : Mese à 10 h 30.

Depuis le 15 février 1988, une association "Les Amis de la Chapelle Saint-Jean" a été créée et aide à vivre ce haut lieu spirituel Vous pouvez visiter la chapelle tous les mercredis de 16 h 30 à 19 h 00 du mercredi précédent le 14 juillet au deuxième mercredi de septembre.

Hier, jeudi de l'ascension, de nombreux jarlandins ont assisté à la bénédiction des navettes et des fruits de la terrre :

 

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Photos prises lors de la fête de la St Jean au mois de juin :

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17 août 2009

1ère Rencontre autour des ARTS TRADITIONNELS UPAIX 15/16 AOUT 2009

OUF ! Ce Week-end du 15 août a été chargé et fatigant mais très riche en rencontres ! Une manifestation encore trés réussie au village, avec beaucoup de visiteurs : venant non seulement du Laragnais, mais également de Gap, Forcalquier, Villeneuve, Manosque et de nombreux vacanciers.

Un temps splendide, ciel bleu sans nuage et soleil radieux.

Comme pour le Couvige des dentellières l'année dernière, trois lieux d'exposition vu le nombre des participants. Dès 8 h 00 samedi matin, nos exposantes étaient à pied d'oeuvre et deux jours durant, elles n'ont pas été avares d'explications.

BOUTIS - PATCHWORK - HARDANGER - BRODERIES D'HIER ET D'AUJOURD'HUI - BRODERIES AU RUBAN ....

I. La chapelle des Pénitents :

  • Accueil par Odette MARTIN, Secrétaire de l'Association organisatrice : "Castrum de Upaysio".

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  • Stand de Madame GAUCHE Colette du Thor - 84 : Broderie Hardanger.

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  • Stand de Madame Raymonde AGUILLON d'UPAIX - 05 : Ouvrages au Crochet

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  • Club de Loisirs de VALLOUISE - 05  : Patchwork

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II. Salles du Château : Expositions de  Mesdames :

  • Georgette KODJABACHIAN de Marseille : magnifiques ouvrages au Boutis.

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  • Josiane SOLARA de Marseille : ouvrages au Boutis et Tapisseries

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  • Joëlle BERG - Association du Patrimoine de Château-Arnoux/Saint-Auban : Broderies anciennes avec des pièces dignes de musée et Broderies d'Aujourd'hui  : lettrage, points comptés : point de croix, broderies blanches et entre autre : la broderie au ruban.

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"Chiffrer" le linge était il y a encore quelques dizaines d'années, une des occupations des mois d'hiver pour les femmes et les jeunes filles. Toutes les pièces du linge de table et du linge de maison d'une maisonnée portaient les initiales de leur propriétaire.

Les applications des alphabets anciens sont multiples : nappes et serviettes, draps de bain ou taies d'oreiller, mais aussi vêtements : chemises, culottes, jupons, tabliers ... et éléments de décoration, coussins, rideaux, boîtes à couture ... Ce ne sont pas les idées qui manquent comme en ont témoigné les pièces exposées dans la grandes Salle du château ce Week-end.

Une petite précision de vocabulaire : lorsque les initiales sont petites, ce sont des "marques". Lorsqu'elles sont grandes et décoratives, elles consituent le "Chiffrage".

Une question qui est beaucoup revenue pendant cette expo et que je me posais moi-même avant d'avoir trouvé la réponse qui n'est pas mentionnée dans nombre d'ouvrages.

Où placer les initiales brodées ? Y a t'il une règle ? Je vous livre mes conseils glanés dans les revues d'ouvrages de dames du début du siècle :

Draps : au-dessous du plus large ourlet, à 15 ou 25 cm du bord.

Taies d'oreiller : les initiales sont plus petites, mais de même style.

- Pour un lit d'une personne, les lettres sont placées au milieu, à 15 ou 20 cm au dessous du sommet.

- Pour un lit de deux personnes, elles sont au coin à droite pour une taie et à gauche pour l'autre, afin de se trouver de part et d'autre du lit. (On y pense pas forcément ... !)

Nappes : de dimensions moyennes, elles sont chiffrées au milieu ; grandes, elles comportent deux intitiales brodées dans le sens de la largeur , chacune à 20 ou 30 cm du milieu de la table.

III. Salle des Mariages au rez-de-chaussée de la Mairie : Magnifiques pièces de Patchwork.:

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  • L'Association "L'Art des Métiers" de Bras d'Asse - 04 dont les membres sont toutes aussi sympathiques les unes que les autres. Milles excuses, je n'ai pas relevé le nom de toutes mais elles sont venues de Forcalquier, Villeneuve, Forcalquier, toutes passionnées et devenues de véritalbles artistes.

Entre autres :

  • L'Association "Au fil de Riez" - RIEZ 04 - Madame PIERROT et ses amies ont également exposé à la chapelle Beauvoir à Beaumont de Pertuis lors de la 1ère Rencontre Internationale de Patchwork et Arts textiles les 8-9 et 10 mai derniers. Madame PIERROT a eu plusieurs prix aux concours de Patchwork en Région PACA et participe souvent aux journées de l'amitié.

  • Marie-Isabelle FUMET - Les Arcs 83

  • Mme Josseline BARBEY - Flassans - 83

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Photo du Dauphiné Article du 16/08/09

Les artistes exposant dans la Salle des Mariages

  • Madame GRETHER Françoise de Gap

  • et deux charmantes jeunes filles vendaient leurs compositions avec de la lavande.

Deux jours riches d'enseignements, démonstrations à l'appui.

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De plus cette année, l'expérience aidant, les deux repas de midi, faits maison, ont été trés appréciés pour la modique somme de 10 €, apéritif, vin, café et service compris ; le samedi à l'intérieur de la petite Salle et le dimanche, à l'ombre trés appréciée, en contrebas du château avec vue panoramique en prime. Un succès ! Bravo à la Cuisinière : la maman du Châtelain, Président de l'Association, que nous remercions tout particulièrmenent pour avoir bien voulu, non seulement nous ouvrir son château une fois encore, mais également nous en faire une  visite commentée (de magnifiques gypseries dans l'escalier) - UPAIX est sur la route du Gypse et du Plâtre dans les Alpes du Sud. (voir explications sur lien ci-contre)

Le Dimanche, une brocante s'est tenue sur la place du village.

De nombreuses personnes ont découvert UPAIX pour la première fois et sont montées jusqu'à la Tour. Une vue imprenable à 180° de la Table d'orientation.

Un grand merci à tous pour ces moments de partage et de convivialité !

DIAPORAMA DES PHOTOS DANS ARTS TRADITIONNELS l

Parmi tous les stands, ce week-dend, j'ai remarqué, parmi les divers ouvrages exposés, la présence d'au moins un abécédaire à chaque fois. C'est en effet l'ouvrage classique et incontournable, le premier que l'on apprenait à faire lorsqu'on était enfant, ou aujourd'hui novice en broderie :

ABECEDAIRE

Mot utilisé actuellement pour regrouper les ouvrages de broderie, anciens ou contemporains ayant pour thème principal l'alaphabet. Dès le XVIIe siècle, l'alphabet fut introduit comme motif dans les exercices de broderie, mais c'est au XIXe siècle que l'abécédaire connut en France une popularité sans précédent. L'école étant devenue obligatoire, la broderie faisait partie de l'éducation des petites filles au même titre que l'écriture et la lecture. Ces exercices laborieux, réalisés entre cinq et quinze ans, étaient destinés à préparer les fillettes aux travaux domestiques tels que le marquage du linge. Le soin qui était apporté à l'écriture dans les cahiers scolaires se retrouve dans les abécédaires enfantins du XIXe siècle avec leurs alignements d'alphabets en lettres majuscules ou minuscules, en caractères romains, anglais ou gothiques. On peut dénombrer sur un abécédaire jusqu'à dis alphabets différents. les femmes brodaient aussi des abécédaires, souvent plus élaborés, agrémentés de fleurs et de scènes champêtres de motifs symboliques et religieux, réalisés en souvenir d'événements familiaux.

Les abécédaires revêtent des formes très diverses, des canevas "labeur" brodés en rouge sur blanc aux belles pièces signées et datées, ornées de frises et de motifs, généralement travaillées au point de croix. Notre époque connaissant un regain d'intérêt pour ces souvenirs charmants, ils sont collectionnés, rodés à des fins domestiques ou pour être offerts, copiés ou imaginés. Ainsi les abécédaires peuvent être romantiques par souci de tradition, naïfs s'ils sont destinés à des chambres d'enfants ou d'un style plus contemporain.

"Autour du fil"

Encyclopédie des Arts Textiles. Edité par "Fait main"

Ci-dessous l'abécédaire de mes huit ans.abecedaire

4 septembre 2009

LA FETE DE L'AMI DU PAIN SE FACONNE UNE IDENTITE

On ne dit plus la "Fête du pain", mais bien la fête de "l'Ami du pain" ! L'évolution est subtile mais tient en un détail qui a son importance car l'Association du Patrimoine a décidé de prendre son autonomie et donc une nouvelle appellation, pour cette fête qui a eu lieu le Dimanche 6 septembre, dans le vieux village, entre la mairie et le four à pain. C'était donc la fête de "l'Ami du Pain", et pour reprendre le termes de M. DALCANT, notre Président, derrière ce jeu de mots, se cache une volonté de donner "une connotation affective importante à nos yeux. Car si le pain est le moteur de cette manifestation, l'amitié en est l'énergie."

A travers cette nouvelle fête, sur laquelle une trentaine de bénévoles se sont activés depuis plusieurs mois, et qui a reçu le soutien de la commune et de la Communauté de Communes Moyenne Durance, l'Association du Patrimoine a souhaité redonner un peu de vie à ce quartier qui nous semble un peu assoupi. Et pourtant avec le four, le lavoir ou encore la forge, il dispose d'un patrimoine indéniable, que nous voulons farie découvrir au plus grand nombre.

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La recette a donc été toute trouvée : une pincée d'histoire relative au four construit en 1793, une bonne louche d'animations musicales et théâtrales, avec les saxophonistes de "17 H 45", les chansons de Pierre MERIC, et le jeu exquis des "Niayous" de la compagnie "Rêv Arts Disent" ; (trois animations originales) le tout saupoudré d'un marché traditionnel composé d'un pôle saveurs et senteurs, d'artisans sans vitrines et d'artisans d'arts plasticiens.

A la baguette et aux fourneaux, quatre boulangers pâtissiers de la commune (Emmanuel DUVACHER, Olivier CHATELAIS, Rémi SOULIER, et le dernier venu M. HANNOU, aidés dans leur tâhce par Lucien GAUBERT) ont préparé bénévolement 400 Kg de pâte, qui a été cuite ensuite au Four à pain.

Un_tout_jeune_boulanger        M     R_mi_SOULIER

Trois de nos boulangers à l'oeuvre

Vente_du_pain

Toute la matinée, vente du pain

pendant que dans les ruelles du villages des artisans ont installé leur échope.

(voir diaporama)

Délégué à la sono pour la présentation : Daniel GUILLOT

un_animateur_de_choc_

animation_de_rue

Les Niayous, indispensables acteurs de rue, droôles, absurdes, qui vous tombent sur le dos ou se réfugient dans vos bras, et qui font le bonheur des grands et des petits.

"la_troupe

Plus de 1500 personnes sont venues ce dimanche 6 septembre, flâner ou participer plus activement à cette animation au centre du village. Du four à pain, en passant par le lavoir, la forge, le parvis de l'église, la Grand Rue, le Château, que certains visitaient pour la première fois, l'esplanade ou le boulodrome, la journée a fait l'unanimité. Nous avons tous été surpris par l'entousiasme des gens.

Le 17 H 45", un extraordinaire quatuor de saxophonistes,

un alto, un soprano, un ténor et un baryton.

le_17_H_45_2

après avoir joué dans différents points du village, ont terminé leur engagement en animant l'apéritif offert par la municipalité, devant l'entrée Nord du château, dans l'ancien Théâtre de verdure, au début de l'allée Cavalière. (un endroit que je trouve particulièrement adapté à ce genre de rencontre).

APERITIF_1

Beaucoup de Jarlandins et Saint-Aubanais à l'apéritif.

Quand à la préparation du repas de midi, pris sur le boulodromme du parc du château, elle a été confiée aux trois traiteurs Stéphane ORCHILLERS, Jérôme BRUN et Eric VUOSO.

Prés de 300 convives ont participé au Repas animé par les chansons de Pierre MERIC, avec au menu des plats typiquement provençaux : aÏoli, daube, pieds paquets.

animation_repas

Un trés belle journée ensoleillée et trés conviviale pendant laquelle "le pain a été le Roi, l'amitié la reine, et tous les vivisteurs les sujets d'une fête à l'image du four, pas banale".

Cette deuxième rencontre autour du pain, organisée par l'Association du Patrimoine, a été une réussite.

Les raisons d'un tel succès ? Des lieux favorables aux rencontres, aux retrouvailles, des lieux également dédiés à l'art, à la culture, à l'artisanat, un temps superbe.

26 septembre 2009

FETE DES VIEUX METIERS A ALLEMAGNE EN PROVENCE

Depuis 16 ans, Allemagne en Provence organise la fête des vieux Métiers.

Malgré la pluie de la veille, le beau temps était au rendez-vous en ce dimanche 20 Septembre

et les organisateurs ont été trés satisfaits de l'affluence,

autant des visiteurs que des participants.

A l'an que vèn !

m_m__1_

Une délégation de l'Académie provençale de Mandelieu La Napoule

a contribué à l'animation de cette journée. Ils ont été trés appréciés.

Acad_moie_proven_ale_de_Mandelieu_La_Napoule Voir blog de Garibondy         

18 octobre 2009

HOMMAGE AU PERE MARCEL DAUMAS et "MIREIO EN PINTURO" A SISTERON

Num_riser0002

Laus de Marcèu DAUMAS, Felibre-Majourau,

Cigalo de l'Amourié

(cigale de Carcassonne ou du Mûrier)

Hommage au Père Marcel DAUMAS,

Le Prêtre félibre à la Cigale d'Or !

Ce samedi, 17 octobre, à 16 H 00, de nombreux Provençaux des quatre coins du département, félibres et non félibres, se sont retrouvés autour de la tombe du Père Marcel DAUMAS, qui nous a quittés, il y a déjà dix ans. C'est pour continuer Mireio en Festo, qu'Eliane Michel et le Comité des Félibres Bas-alpins ont convié toutes les personnes et les associations à se retrouver autour de sa tombe.

Num_riser0001

De nombreuses associations été représentées :

L'Escolo dis Aup avec René MARTEL de Forcalquier - Le Rode Osco Manosco - Lou Parla de Sant Michèu -  Lei Gavot de la Ciutadello de Sisteron - Lei Bravadaire de Gréoux-Les-Bains - Gavoutino et l'Association du Patrimoine de Château-Arnoux - Parlaren Lis Aup - Les Gavots du Grand Vallon de la Motte du Caire - le groupe de Provençal de Peyruis avec son Président. La municipalité de Sisteron était également représentée en la personne de Madame Sylvie FRITZ, Adjointe à la Culture.

Après un hommage lu par Eliane MICHEL, le Capoulié, Jaque MOUTTET et le Majoral Miquèu BENEDETTO ont déposé une gerbe sur la tombe du Père Daumas ainsi que sur celle, à proximité, du Félibre et Poête Paul Arène. Un hommage lui a été également rendu et c'est Le Majoral qui a lu une lettre de Frédéric Mistral adressée à Paul Arène.

Ensuite, nous sommes rescendus en ville, vers la Médiathèque A Roman, pour :

  L'inauguration de l'exposition "Mirèio en Pinturo".

Très belle exposition, de nombreux peintres, amateurs et reconnus, ont peint des tableaux variés sur les différents chants de cette oeuvre. Vous pouvez aller voir cette exposition jusqu'au 31 Octobre.

Parmi les peintres amateurs, je viens de découvrir "une artiste". Je vous la présente, il s'agit de Madame Patricia GILLES, une voisine puisqu'elle habite pas trés loin de chez moi, à SALIGNAC. Ci-dessous, deux de ses tableaux que vous pourrez découvrir à cette expo :

Fr_d_ric_Mistral_1864

Frédéric MISTRAL

1864

Mireille_sortant_de_la_Magnanerie

Mireille sortant de la Magnanerie

Qu'en pensez-vous ?

(allez découvrir la galerie de Patricia - lien direct colonne de droite)

http://pgilles.blog4ever.com

A cette occasion, le Député-Maire Daniel SPAGNOU a remis la médaille d'Or de la Ville de Sisteron au Capoulié qui lui a remis à son tour la médaille du 150ème anniversaire de Mireille.

Mir_io_en_peniture

Pour continuer, un petit rappel sur le Père Daumas, pour les personnes qui ne l'ont pas connu :

Le Père Marcel Daumas était né le 18 Juillet 1930 à Colmars Les Alpes. Son enfance fut marquée par la disparition prématurée de sa mère puis de son père. Marcel fut adopté par des cousins qui vivaient à la frontière de la Belgique. Sa parfaite connaissance de la langue provençale traduisait bien cette volonté d'enracinement dans une culture qu'il aimait et à laquelle il avait été arraché. Mais ces épreuves le rendirent aussi sensible à la souffrance humaine qu'il sut plus tard accompagner dans ses divers ministères.

Doué d'une bonne intelligence, il fit de solides études secondaires avant de s'orienter vers la profession de chirurgien dentiste. Mais son cheminement spirituel l'amena à changer d'orientation pour répondre à l'appel du Christ. Au terme de solides études théologiques et canoniques, il fut ordonné Prêtre à Colmars, le 11 Juillet 1965.

De 1965 à 1969, il fut vicaire à Sisteron.

En 1969, il fut nommé Responsable de l'équipe pastorale de Manosque.

En 1971, il fut appelé à Digne par Mgr Colin comme vicaire épiscopal chargé de l'enseignement religieux.

En 1974, il fut nommé Curé et Archiprêtre de Forcalquier. Il y restera 1O ans. Sa simplicité et son aisance lui ouvrirent toutes les portes. Il noua des liens pastoraux profonds et des amitiés durables. C'est pendant son ministère à Forcalquier qu'il a reçu la cigale d'Or, en 1982, au pied de Notre Dame de Provence, et ce dernier a été fortement marqué par la promotion de cette culture provençale tant aimée et si fortement inmprégnée du christianisme et nous lui devons de chanter, aujourd'hui, le cantique à Notre Dame de Provence : Prouvençau et Catouli ! Car le Prête et le Félibre ne faisaient qu'un.

Il a oeuvré de multiples manières pour mettre la langue provençale en honneur par l'écrit et la parole. IL fut aussi à l'origine de la première messe télévisée en langue provençale : c'était en 1980, dans la Concathédrale de Forcalquier. Il tenait à ce que la langue provençale soit toujours présente dans un certain bulletin paroissial : Lou Campanaire de Fourcauquié

En 1983, Mgr Abelé le nommait vicaire épiscopal chargé des moniales et des séminaristes.

En 1984, Mgr Abelé lui confiait la mission de réorganiser les ervices administatifs du diocèse.

En 1986, il était nommé Curé de Sisteron, il y restera huit ans.

En 1994, Mgr Pontier lui confia le secteur parioissial de Saint-Auban, et c'est à ce moment là que je l'ai connu. C'est sous son impulsion que la créche vivante (messe de Noël pour les Enfants) a été préparée à L'Escale pour la première fois, ainsi que "La Marche des Rois" à Montfort pour l'Epiphanie.

Il gardait à charge le service des moniales et des ermites. Il était depuis de longues années juge à l'officialité régionale. Il accompagnait le mouvement "Lourdes-Cancer-Espérance".

Le Père Marcel DAUMAS était passionné de culture et traditions provençales, il était trés heureux quand il voyait tous ces enfants revêtus du costume provençal et lorsqu'il disait la messe "en lengo nostro" à Montfort pour "la marcho Dei Rei" et à La Chapelle pour le "Roumavage à Sant-Dounat". La crèche était pour lui l'occasion de nous faire revire un peu de la vie de nos anciens, car il savait choisir les santons avec goût et nous rappeler à travers eux les costumes et les traditions.

J'ai eu la chance de le cotoyer et de travailler avec lui pendant ces dernières années. Je l'ai beaucoup apprécié, il m'a beaucoup appris, notamment sur le costume provençal, ...

La maladie l'a emporté beaucoup trop tôt, le 5 mars 1999. Marcèu, nous vous regrettons tous et vous êtes toujours présent dans notre mémoire ... !

Num_riser0006

30 juillet 2009

L'ASSOCIATION "JOIE ET SOLEIL"

Centre_de_CHAUFFAYER  Bonjours à tous,

Dur, dur, de me lever ce matin pour aller au travail, car hier au soir, nous étions invités pour un repas festif dans le Champsaur, au :

Centre de Vacances de l'Association

"Joie et Soleil"

Hameau de la Pierre - 05800 CHAUFFAYER

                                                              Tél. 04.92.55.22.23

Avec mon mari nous sommes membres bénévoles de cette Association depuis de nombreuses années et pour ma part, je pourrais presque dire, depuis toujours, car enfant, j'allais déjà en colonie à Joie et soleil, et je ne m'en suis jamais vraiment éloignée et lorsque mes filles ont eu l'âge, elles ont également fréquenté ce Centre de vacances et à ce moment là mon mari en a été le Vice-Président, le Responsable kermesse et le Responsable des locaux... pendant quelques années, et nous éprouvons toujours un grand plaisir à nous retrouver avec cette poignée de bénévoles, qui donnent beaucoup de leur personne et de leur temps pour que cette association perdure, et ce n'est pas une mince affaire.

CHAUFFAYER_5       CHAUFFAYER_1

Le Hameau de La Pierre

Situation du lieu : Le centre de vacances "Joie et Soleil" est situé sur la commune de Chauffayer, à 30 km de Gap, à proximité du Valgaudemar et du Champsaur, au pied du Parc des Ecrins.

Un lieu exceptionnel à 900 m d'altitude, proche des stations de Ski, du plan d'eau de Saint-Bonnet, de Corps et de Notre-Dame de la Salette.

De nombreuses activités touristiques et sportives s'offrent à vous : Rafting, canoë kayak, randonnées pédestres, VTT, Ski de fond, raquettes, parc aventures ...

Cette association, Loi 1901, fondée en 1951, fonctionne depuis plus de 50 ans grâce à la collaboration dynamique de ses nombreux bénévoles et elle est agréée "Jeunesse et Sports". Elle organise des stages qui s'articulent autour d'activités d'expressions : danse, théâtre, photo, art plastique et d'activités Plein air : randonnée, camping, sports. Ces activités sont variables selon les séjours. Un spectacle clôture chaque stage où les parents sont invités. Le nombre de place par séjour de 15 Jours est limité à 40.

CAPACITE D'ACCUEIL :

65 personnes selon la saison

EQUIPEMENT :

- 4 dortoirs + chambres particulières

- Réfectoire et Cuisine équipée.

- Salle d'Activités

- Chauffage central

- Blocs sanitaires individuels

- Terrain de jeux

- Cabine téléphonique à cartes

Ce centre a diverses utilisations : Formation - Classes vertes - Réflexion et partage - Accueil de groupes (jeunes et adultes)

Pour en revenir à notre soirée d'hier soir, nous étions donc invités avec Monsieur le Maire de Château-Arnoux/Saint-Auban, quelques adjoints et quelques membres de l'association à rejoindre un groupe de jeunes actuellement en stage, qui avaient organisé en notre honneur, une soirée Cabaret avec repas champsaurin succulent.

Pendant que les jeunes dressaient la table et préparaient la Salle, le Président et la Secrétaire nous ont suggéré d'aller visiter le "Chalet Tournesol" construit l'année dernière à proximité du Centre de vacances.

chauffayer_2

Je vous invite à découvrir, comme nous l'avons fait hier au soir, ce chalet "Tournesol" avec le lien ci-contre.

CHAUFFAYER_3         Chauffayer_4

N'Oubliez pas de cliquer sur le Blog du site, vous y découvrirez de trés belles photos de Chauffayer.

Après cette visite trés intéressante nous avons rejoint le Centre où tous les jeunes nous attendaient :

CHAUFFAYER_6     CHAUFFAYER_7

REPAS_A_CHAUFFAYER_JUILLET_2009___1

Vous pouvez inscrire vos jeunes à des Stages culturels (par tranche d'âge) d'une durée de 15 Jours les deux mois d'été. Prendre contact avec la Secrétaire.

 

REPAS_CHAUFFAYER_JUILLET_2009

En dehors de cette période, réservée aux stages Culturels des jeunes, vous pouvez réserver et profiter du centre contre une participation aux frais pour des réunions de Famille, anniversaires, pour des réunions de travail, séminaires, pour des stages divers. Vous ne le regretterez pas. L'endroit est calme, reposant. Vous n'entendrez que les vaches qui chaument dans le champs d'à côté. C'est la campagne et on y respire le bon air frais du Champsaur !

L'adresse du siège de l'Association est : 10, rue Faraday - 04600 SAINT-AUBAN - Tél. 04.92.64.39.47

La secrétaire assure une permanence tous les mercredis matins (de 10 H 00 à Midi) dans les locaux de Joie et soleil - Quartier de la Casse à Saint-Auban -Tél. 04. 92.64.36.09

Le Président : Tél. 04.92.64.08.57

 

repas___CHAUFFAYER_JUILLET_2009__2 Les_stagiaires_1

Monsieur le Maire s'adresse aux jeunes stagiaires.

 

A tous mes amis blogueurs,

si vous voulez aller quelques jours au vert

et découvrir le CHAMPSAUR, je vous conseille CHAUFFAYER :

 

Si vous êtes entre amis, en famille, à plusieurs et en groupe ....... le Centre de vacances "JOIE ET SOLEIL"

Si vous êtes uniquement à deux, en couple ............................. une chambre d'hôte au Chalet "Tournesol"

BON SEJOUR DANS LE CHAMPSAUR !

 

 

 

30 octobre 2009

RELIQUAIRE DE THERESE DE LISIEUX

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SAINTE THERESE DANS LES ALPES DE HAUTE-PROVENCE

Aujourd'hui à l'eglise Jésus Ouvrier de Saint-Auban,

Visite du Reliquaire de Thérèse de Lisieux.

Thérèse de Lisieux, un témoin pour notre temps.

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Thérèse de Lisieux est née le 2 janvier 1873 à Alençon, en France, Elle est la cinquième d'une famille qui compte déjà 4 filles. A l'âge de 4 ans, elle perd sa mère et son père se charge de l'éducation de ses 5 filles. Alors que Thérèse a dix ans, sa soeur aînée décide d'entrer chez les Carmélites, une communauté contemplative. Thérèse trouve cette séparation difficile mais, à son tour, à peine âgée de 15 ans, elle veut devenir religieuse. Elle n'a pas l'âge requis et elle multiplie les efforts pour réaliser son rève. Son père l'amène faire un pèlerinage à Rome. Elle y rencontre le Pape Léon XIII et elle lui demande l'autorisation d'entrer au Carmel et finalement cette autorisation lui est accordée à cause de la profondeur de vie spirituelle dont elle fait déjà preuve. Thérèse entre donc au Carmel en avril 1888.

Toute sa vie se déroule dans la plus grande simplicité. Thérèse participe aux travaux de la vie quotidienne et à la vie communautaire avec la même ferveur qu'elle met dans la prière et dans la contemplation de son grand Ami Jésus. Dans tous ses gestes, dans ses paroles, et dans ses aspirations, elle déploie une grande intensité. Thérèse n'a rien fait de spectaculaire dans sa vie. Mais elle a accompli avec un amour extraordinaire les petites choses de chaque jour, en se confiant à Dieu avec la simplicité d'un petit enfant.

Peu de temps après son arrivée au couvent, la Supérieure lui demande de mettre par écrit ses souvenirs d'enfance et son cheminement personnel. C'est avec une grande réticence que Thérèse accomplit ce devoir car il lui semble qu'elle a peu de choses à dire. Pourtant, ses écrits vont permettre de saisir comment Thérèse a su développer une telle vie intérieure et on appellera sa méthode : la "Petite voie", celle qui est inspirée par cette parole de l'Evangile : "Si vous ne devenez pas comme de petits enfants, vous n'entrerez pas dans le Royaume des Cieux."

La publication de ses écrits a permis à beaucoup de chrétiens de s'engager aussi dans cette "Petite Voie" et de cheminer dans la vie spirituelle. Elle nous a fait comprendre, aux jeunes comme aux moins jeunes, qu'"il n'est pas besoin de poser des gestes d'éclat pour devenir saints, mais que même dans les tâches les plus banales et quotidiennes, on peut s'épanouir comme enfant de Dieu et travailler à transformer le monde.

Thérèse est morte à l'âge de 24 ans, le 30 septembre 1897. Depuis, elle a été faite Patronne des Missions, proclamée Sainte et nommée Docteur de l'Eglise. C'est à dire que son exemple et ses écrits constituent un important témoignage de foi.

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Consacré à Saite Thérèse de l'Enfant Jésus depuis son enfance et ayant grandi dans un climat de spiritualité thérésienne, Monseigneur François Xavier LOIZEAU, Evêque de Digne, a désiré que les reliques de la Sainte de Lisieux viennent jusqu'à nous pour nous stimuler dans notre mission. Il en a vu le bénéfice dans les diocèses et les pays qui ont accueilli ces reliques et qui ont reçu une "pluie de roses", c'est à dire de grâces multiples pour les personnes et les communautés ecclésiales.

Sainte Thérèse est une sainte populaire dans notre pays et dans le monde entier parce que sa vie consumée par l'Amour de Dieu est un message très accessible et capable de nous stimuler pour l'Evangile.

Le père GOTTLIEB explique aux enfants la vie de Ste Thérèse

Ste_Th_r_se_4

Quel est le sens de la vénération des reliques ???

Quel prix l'Eglise attache-t-elle à cette pratique ?

Petit rappel historique et théologique :

La théologie part de l'expérience humaine la plus simple et spontanée. Quand vous regardez le collier que portait votre grand-mère ou le missel dont elle se servait, ce n'est pas au collier ou au missel que va votre affection, mais à votre grand-mère que ces objets vous rappellent.

C'est dans ce comportement humain tout à fait naturel que s'enracine le cultre des reliques. Si nous conservons des vêtements ou des objets de nos aïeux, à bien plus forte raison devons-nous vénérer le corps d'un saint qui fut le membre de Jésus Christ, le temple et l'instrument de l'Esprit Saint et qui est promis à l'éternelle résurrection.

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