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"LA MALLE AUX TRESORS"
"LA MALLE AUX TRESORS"
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8 janvier 2013

Les anciens costumes des Alpes du Dauphiné (suite)

CHAPTITRE V

LES ETOFFES EMPLOYEES

Malgré l'apparition de quelques manufactures de draps et de soies, les régions montagneuses du Dauphiné continuèrent à voir fleurir la fabrication individuelle des étoffes destinées à leurs vêtements familiaux.

Les nombreux troupeaux d'ovins fournissaient à leurs maîtres, leur chair et leur laitage comme nourriture et leur laine dont il fabriquaient des étoffes grossières à la vérité, mais qui suffisaient à leurs vêtements.

Suite à l'initiative de M. de Bardel, Maire de Méreuil, petit village des Hautes-Alpes de nombreux "mérinos" sont introduits en 1804 dans le département. On en comptait plus de 4000 qui produisaient plus de 3 kilos de laine par tête.

Voici comment se travaillait la laine dans nos Alpes :

La fabrication ne commençait ordinairement qu'après la Toussaint et finissait au mois de mars. Elle occupait pendant ce temps d'hiver, à peu près tout le peuple, les vieillards et les enfants, depuis l'âge de sept ans, triaient la laine, c'est à dire en détachaient les lampourdes, pailles et autres choses de cette espèce qui s'y trouvaient, opération qui n'avait pas même besoin de l'office des yeux, puisque la tat (le toucher) suffisait.

Les hommes battaient la laine, pour en détacher la poussière, la peignaient et la cardaient, métier que presque tous les paysans savaient encore, en 1850, et les femmes filaient.

Une jeune bergère, en gardant aux champs son troupeau, gagnait, par sa quenouille, jusqu'à deux sols, ce qui faisait sa nourriture.

D'autres femmes et des enfants dévidaient le fil, le mettaient en chaîne et en bobines, pour être remis au tisserand, et presque tous les paysans avaient des métiers à eux et gagnaient dans leur famille de 5 à 20 sols par jour, pour tidre, peigner ou carder.

La pièce de drap une fois tissée, était remise au foulon, où elle restait peu, puis était portée dans les magasins répandus en Dauphiné, après que chaque famille eut prélevé le métrage nécessaire à son usage.

Les droguets, ratines, serges, cadis, cordes ou cordelias et les bures de toutes sortes étaient les principales étoffes fabriquées et employées par les paysans, qui consacraient en général la laine de leurs brebis à la fabrication d'une pièce d'étoffe qu'ils appelaient Cordes, et qui mesurait 15 à 16 mètres de long. Elle était faite de laine noire et de laine blanche mélangées au sortir du foulon, pour obtenir une couleur grisâtre qui, ne devant rien à l'art du teinturier,  faisait que ce drap n'était pas brûlé par les drogues et était d'un meilleur usage. Pour obtenir les autres couleurs, les Alpins teignaient avec certains végétaux indigènes.

Etoffes de laine : de 1 700 à 1780, les principaux lieux de fabriques de draps et autres étoffes en la province du Dauphiné étaient : Grenoble - La Mûre - Vienne - Bourgoin - Saint-Marcellin - Romans

Noms des étoffes : Draps mi-forts  en laine de Provence - Draps croisés, dit capucins : la chaîne en laine beige ou musc naturel, trame dans la laine du pays - Droguets blancs dits demi-draps en laines du pays - Droguets forts sur fils appelés dans le pays "serges" : la chaîne en fil, la trame en laine - Burattes de filoselle ou burats : la chaîne en filoselle, la trame en laine - d'autres burattes ont la trame en soie -  Draps de La Salette : chaîne et trame en laine beige.

Fabrique de Vienne : Nom des différentes étoffes :

- Ratines larges d'une aune : chaîne et trames en laine du Dauphiné

- Ratines à la Dauphine : chaîne enlaine du roussilon et trame en laine superfinde de la Romagne.

- Ratines à la Reine

- Ratines communes : chaîne et trame en laine du Dauphiné et poils de chèvre.

- Ratines double broche croisées : chaîne et trame en laine du Dauphiné (1ère qualité)

- Castorine : laine d'Espagne blanche et sigoviane mêlées avec la laine de Romagne noire.

- Calmoud croisé : laine du Dauphiné

- Royale croisée

- Cordillats communs : chaîne et trame pure laine du dauphiné.

- Sardis : chaîne et trame laine du Dauphiné la plus commune et la plus grossière.

- Papeline : pour popeline (était appelée ainsi parce qu'à l'origine elle se fabriquait à Avignon, terre papale) chaîne en Organsin du Dauphiné et trame en filoselle ou fleuret de Suisse.

- Ferraudine : chaîne en organsin du Dauphiné et trame enlaine filée au lait.

- Bayettes : chaîne en laine du Dauphiné peignée et trame en laine du Dauphiné cardée.

- Finettes : Laines du pays, supérieures à celles de Romans.

- Cadis : tissu de laine étroit et léger.

Je vous fais grâce des tableaux explicatifs : C'est impressionant ce nombre d'étoffes, ayant chacune sa petite particularité. ON y perd son latin .....

 

Les ratines, sergettes et draps ordinaires étaient teints à Romans et à Crest. En plus de la fabrication des grosses draperies, l'industrie manufacturière de la Drôme consistait principalement dans le filage, l'ouvraison et le tissage de la soie qui prirent une assez grande extension dans la seconde moitié du XVIIIème siècle. Le filage occupait presque toutes les femmes après la récolte, dans la plaine du Rhône.

Ce que gagnait la fileuse était bien peu de chose, juste de quoi se nourrir et s'acheter, de loin en loin, une chemise et .. un ruban de couleur éclatante, le plus souvent ponceau, et qui ajusté à tort et à travers sur ses haillons de la semaine lui servait de parure pour les vogues du dimanche.

Voici comment Georges d'Alcy décrivait une fileuse :

"Presque en chemise, avec une braillette à laquelle pendait un méchant jupon de couleur, retroussé de côté et d'où ressortait la chemise, laissant à découvert la moitié de ses james toutes nues et hâlées, elle était penchée sur le rouet, un bras passé dans la courroie qui la soutenait et se balançait rapidement sur la planchette du dévidoir, bien plus attentive à sa chanson qu'à son ouvrage, lequel, d'ailleurs, n'avait nullement besoin de son attention."

A côté des fabriques de drap et d'étoffes de laine de Gap - Embrun et Briançon, il y a l'industrie de la soie ; fabrication des soieries dans la Drôme et l'Isère, soieries employées autrefois par nos paysans et avec lequelles ils faiseint les fichus et les tabliers des femmes et les gilets des hommes, pour les jours de fête, et que l'on dénommait alors "petites étoffes".

 Trois centres fabriquaient également des mouchoirs damassés. Ces mouchoirs ou fichus de soie que les femmes de nos montagnes portaient depuis le XVIIème siècle venaient en assez grande quantité du Royaume de Sardaigne et entraient en Dauphiné par le bureau de frontière, qui était alors Pont-de-Beauvoisin, en payant des droits asez minimes. Vers le milieu du XVIIIème siècle, les fabricants de soierie du Dauphiné s'en émurent, réclamèrent et obtinrent des droits : les manufactures de l'Albenc, de Romans et de Aillant entreprennent avec succès la fabrication des mouchoirs damassés, alors fort à la mode, et la facilité de les vendre à des prix inférieurs à ceux venant de Sardaigne. (Fait fort intéressant au point de vue local ...)

Mais revenons à la fabrication des étoffes de laine des Hautes-Alpes : les deux genres principaux étaint les sardis et les serges sur fil.

Les fabriques du Dauphiné produisirent une grande quantité de coupons de serges sur fil pour les paysans, ainsi que de petites étoffes, filoselle et laine à l'usage des particuliers.

On reconnaissait les qualités et les provenances des draps, à leurs lisières et aux signets de plomb qui appendait, à titre de marque de contrôle, la corporation des drapiers.

Nos paysans employaient dans leurs vêtements :

L'estamet, lainage léger fabriqué d'abord en Italie ; la serge, analogue au type actuel, et la tiretaine, petit lainage sur chaîne de fil ou de coton, qui était une étoffe de peu de prix.

Les principaux draps de laine commune étaient à cette époque :

- la barde, drap de laine revêche ou flanelle.

- la Bayette, variété analogue.

- la Belaingue, lainage commun au XVème siècle.

- Le Bural ( de Birrus-Burellus, qui ont fait burel, bure) sorte de ratine ou lainage croisé.

- Le Bureau ou le cadis, gros draps de laine teinte en couleurs foncées.

LA TOILE DE CHANVRE :

La culture de chanvre était extrêmement florissante au XVIIIème siècle, et s'étendait dans presque tout le Bas-Dauphiné, et principalement dans la vallée du Grésivaudan et dans les plaines du Rhône et du Viennois, si bien que tous les hivers, plus de deux mille hommes avaient l'habitude de sortir des cantons du Briançonnais pour aller à la peigne du chanvre, en Dauphiné, dans différentes provinces française et même en Italie.

A Grenoble, la Corporation des peigneurs de chanvre était très importante. Il y avait une foule de petits producteurs qui cultivaient le chanvre :

- Ils le rouissaient (le rouissage avait pour but de détruire la matière gommeuse qui soude les unes aux autres les fibres textiles. il s'exécute en Immergeant les tiges dans de l'eau, ou en les exposant à l'action de la rosée nocturne, ou encore en les soumettant en vase clos à l'action de la chaleur humide).

- le teillaient ( ou tillaient  c'était débarasser de la teille (écorce du chanvre) la tige du chanvre),

- le filaient (jusqu'au milieu du XIXème, les paysans et les artisans du Dauphiné filaient le chanvre fixé autour d'une quenouille, à l'aide du Rouet, machine à roue mue au moyen d'une pédale.)

- le peignaient (travail qui consiste à faire passer un peigne avec unmouvement de va et vient, sur la surface du textile),

et le passaient à des tisserands prossesseurs d'un ou de plusieurs métiers, qui en fabriquaient la toile qu'ils repassaient directement aux paysans, pour leur usage, ou revendaient aux marchands de la ville la plus proche.

LA TOILE DE COTON

Dans la seconde partie du XVIIIème siècle, les sieurs Ruelle et Gondard, fondèrent à Valence une manufacture de toiles de coton. Cette Manufacture obtint le nom de Manufacture royale et avait alors une très grosse importance : soit en tout 1070 ouvriers et ouvrières.

A l'établissement de cette fabrique, les propriétaires eurent besoin de main d'oeuvre pour le filage du coton. Cela leur fut assez facile, dans une contrée où les femmes avaint toute leur vie filé la laine, il était plus facile et dispencieux de faire filer le coton.

En effet, il y avait plus à gagner à filer du coton que de la laine, la plupart des paysans délaissèrent cette dernière, beaucoup de femmes et presque toutes les filles préférèrent le coton, parce qu'il ne laisse pas de crasse aux doigts, tandis que la laine, qu'on et obligé d'humecter d'huile pour la peigner et la carder, laisse non seulement de la crasse, mais une odeur.

Au XVIIIème siècle, les principales fabriques de toiles de coton en Dauphiné sont :

CREST - BRIANCON - MONTELIMAR - VIENNE - GRENOBLE

Les principaux tissus de cotons portés à l'éploque du moyen âge dans nos Alpes étaient :

- Le bombasin : espèce de cotonnade qui tirait son nom de  bombace, coton.

- La fustaine, étoffe de fil et de coton , déjà très utilisée chez nous au XIIème siècle.

- la mollequin, ou mousseline de coton, destinée aux accessoires du costume et de la coiffure.

LES TOILES PEINTES

Nous arrivons enfin à la fabrication des toiles peintes, (celles employées dans l'ancien costume populaire dauphinois) 1780 à 1800.

mais ces toiles peintes se sont écoulées difficilement. A cela deux causes : le manque de numéraire occasionné par la disette des soies et la concurrence des manufactures étrangères.

.. Les établissements formés par des Suisses, à Mulhouse, en Alsace leur procurent les moyens de revêtir de l'empreinte nationale des toiles frauduleusement introduites.

Il apparaît que les frères Robert, à Bar le Durc, en Lorraine prêtent leur nom à toutes les manufactures de Suisse, soit de Genève, de Berne, de Bâle ou de Neufchâtel, et dont toutes les blanchisseries sont remplies de marchandises où la légende de Robert frère est imprimée.

Les Suisses, dans ces différentes villes, ont contrefait nos marques, et, au moyen d'un blancier qu'ils ont chez eux, leurs pièces circulent dans le royaume avec la marque nationale française.

"Le bas prix de la main d'oeuvre chez l'étranger empêchera nos fabriques de soutenir la concurrence".

En effet, pendant tout le XVIIIème siècle, venant concurrencer les fabriques françaises, des quantités de mouchoirs en toile peinte ou en indienne, des tabliers et des robes d'idienne (jupes et casaquins) envahirent le Dauphiné, venant de Sardaigne.

 

DENTELLES AUX FUSEAUX 

Une industrie qui fut très florissante, en Dauphiné, pendant tout le XVIIIème siècle, et même pendant une partie du XIX, fut celle de la dentelle aux fuseaux, qui servait à orner les coiffes des femmes, leurs fichus ou mouchoirs, leurs guimpes et leur bavolets. La dentelle aux fuseaux, que l'ont croit d'origine flamande, et qui pourrait aussi bien être d'origine vénitienne, prit naissance à quelle époque ?... Nous l'ignorons. Seuls des textes sûrs en font mention au XIVème siècle. Elle s'exécute, comme beaucoup le savent déjà, sur un petit métier très simple, qui prend le nom de coussin, carreau ou tambour, suivant la forme.

En Dauphiné, la forme était celle du tambour, dans le Queyras et la Vallouise et du coussin avec un petit tambour central à La Grave.

Les tambours du Queyras étaient très curieux, extrêmement variés, et certainement de très beaux spécimens de l'art populaire en Dauphiné.

Tambours sculptés du Queyras

Faits ordinairement de bois de mélèze ou de sapin, de forme ronde avec parties plates sculptées dessus et dessous, ils étaient creux et munis d'une petite porte qui permettait d'y introduire et d'y conserver les fuseaux dont on devait se servir pour faire la dentelle. Le pourtour était recouvert de drap sous lequel on plaçait une couche d'herbe séchée ou de paille fine, afin d'y pouvoir piquer debout les épingles qui fixaient, pendant le travail, les points de croisement des fils et qui servaient en quelque sorte de jalons pour diriger ces fils, à l'aide de piqûres, sur une bande de parchemin fixée sur le drap. Les fils étaient fixés par un bout sur le tambour, à l'aide d'épingles, et l'autre bout était enroulé sur de petits fuseaux en bois que l'ouvrière paysanne croisait et recroisait suivant divers procédés assez simples en eux-mêmes, puisque des petites filles de huit à dix ans y réussissaient, mais qui, malgré tout, demandaient une grande dextérité de doigt.

C'est le XVIIIème siècle qui nous a laissé les plus beaux échantillons de tambours sculptés par les paysans, et dont quelques uns sont de véritables petits chefs-d'oeuvre.

Pour la plupart, ils portaient le nom ou les initiales de leur propriétaire, la date de leur fabrication et quelquefois une maxime.

Pour travailler à la dentelle, l'ouvrière du Queyras ou de la Vallouise posait son tambour sur un support à quatre pieds, sur lequel il pouvait pivoter.

Les femmes du Queyras, dès le milieu du XVIIIme siècle, ont fabriqué ces dentelles pour orner leurs coiffes, mais avec des fils assez gros, ce qui ne leur permettait pas d'exécuter des dessins compliqués, mais qui mettait ces réseaux plus plats que ceux de la dentelle à l'aiguille, moins chargés, mais plus souples en harmonie avec le tissu de la coiffe elle-même.

En Vallouise, en plus des fils de chanvre ou de lin, les montagnardes se sont souvent servi des crins de leurs mulets ou de leurs chevaux pour l'exécution de leurs dentelles. Ces fils sont en général plus beaux, plus fins et plus larges que ceux du Queyras et de la Grave.

A la Grave, qui fut, au xvIIIème siècle et dans la première moitié du XIXème, un centre dentelier, la dentelle aux fuseaux se fabriquait sur un coussin de forme rectangulaire, aux grands côtés légèrement incurvés, revêtu d'une feuille de parchemin au milieu duquel pivotait un très petit tembour en paille recouvert de drap.

Le coussin se posait sur les genoux pour travailler, quant aux fuseaux dont se servent encore les dentellières, c'étaient de petit bâtons de bois dur, quelques uns étaient sculptés, de 5 à 6 pouces de long, munis à l'une de leurs extrémités d'un rebord saillant destiné à maintenir le fil et à l'empêcher de s'échapper, et à l'autre, d'une partie renflée arrondie qui se tenait en main.

Fuseaux de bois sculptés

Tels sont les renseignements, que donne Monsieur DELAYE dans son livre, sur la fabrication et la variété des tissus et dentelles qui s'employaient autrefois en Dauphiné, dans le costume populaire.

 

 

 

 

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17 novembre 2009

Préparation de la Crèche vivante

Nous allons rentrer dans le temps de l'Avent, le moment est venu de préparer "NOUVE" avec ses traditions. Je vous ai déjà parlé de la crèche avec les santons, mais chez nous en Provence, pour la Messe de Noël, dans de nombreux endroits, nous préparons aussi une crèche vivante avec les enfants, ce qui représente un énorme travail, mais quelle joie de participer à cette célébration qui revêt un éclat particulier.

Le plus dur est de motiver les parents et de trouver un nombre d'enfants assez conséquent pour animer cette messe de Noël qui est célébrée spécialement pour eux le 24 décembre à 18 H 00. Depuis huit ans déjà, je m'atèle à cette tâche, les volontaires ne se bousculent pas au portillon. J'ai donc commencé à inscrire les enfants qui seront présents à cette messe et j'ai ressorti les costumes de leur housse afin de faire des essayages, pour les retouches à faire et voir s'il faut en confectionner de nouveaux. Car chaque année, si les personnages principaux de la crèche ne changent pas, j'essaie de présenter quelques nouveaux personnages aux fidèles : une fileuse, une dentellière, et cette année j'ai prévu au tableau :

-  "La Bouscatiero" : la femme au fagot.

Mais il me manquait un caraco pour cette petite mémé, j'y ai consacré deux après-midi. Je vous présente le résultat. Je tiens à préciser, que ce n'est pas Carnaval, tout comme le font les santonniers, j'essaie d'effectuer ces costumes dans la pure tradition provençale, et de la façon la plus authentique possible.

Vous remarquerez la découpe du caraco au dos avec la couture des épaules sur l'arrière. la basque plissée sur le bas du caraco et le col semblable, la doublure de coton imprimé d'un semis de petites fleurs.

Une petite fille m'a fait part de son désir de faire l'ange. Dimanche sur le marché j'ai eu la chance de trouver un morceau de tissu que convenait pour cette robe d'ange. Demain, je vais donc entreprendre la confection d'une nouvelle robe d'ange. (J'en suis à ma troisième) !

CARACO_LAINE_CHAUD_A_MANCHES

caraco_vue_de_devant

A SUIVRE !!!!!!Doublure_int_rieure

24 janvier 2010

L'ESCOLO DIS AUP

PLANNING des prochaines sorties/projets 2010

Hier après-midi l'Escolo dis Aup organisait son Gâteau des Rois annuel à la Salle de la Mairie de FORCALQUIER. C'est avec plaisir que nous avons répondu présents à l'invitation du Président, Monsieur MARTEL, Sendi du Félibrige dans le 04. Un moment de convivialité animé par le groupe "MANTENDREN" (Groupe de chanteurs de la Vallée de l'Ubaye) qui nous a râvi avec des chants provençaux, gavots et piémontais.

MANTENDREN_1

Merci René, pour cet après-midi récréatif.

bloggif_MANTENDREN

7 septembre 2010

LA FANNY .....

Jouez-vous à la Pétanque ???

Pour compléter mon message du 22 Mai 2009 sur le jeu de Boules.....

. J'ai découvert, Dimanche à la fête du Pain une très belle FANNY.

Comment la trouvez-vous. Alors Messieurs à vos boules ....!!

!FANNY

Rendons à César, ce qui est à César. j'ai trouvé cette Fanny sur le Stand de Monsieur Jacques DOSSETTO

J'ai relevé sur son dépliant : Dans la rubrique MOULAGE, qu'il fallait bien analyser son sujet avant de le reproduire.

Je dirais que cette analyse est parfaite et ne doit pas vous laisser indifférnet.

Je lui dis "CHAPEAU" !"

Vous pouvez retrouver M. DOSSETTO sur sont site :

http:/www.jacquesdossetto.fr

18 décembre 2012

Le Complexe du Santon à Château-Arnoux. Des débats enflammés...... article de ce jour dans la presse locale.

Autre que le feu aux poudres ...., Monsieur ROYER est venu provoquer les membres de l'association du Patrimoine et leurs invités.. S'il revient à Château-Arnoux, nous lui ferons manger des salsifis et des radis par leurs racines. (lire l'article ci-dessous) Qu'on se le dise ! Je  maintiens  mon jugement : un gros ZERO, pour l'organisation de cette soirée.

Les Provençaux de souche sont encore très nombreux aujourd'hui, surtout dans la Haute-Provence et notamment à Château-Arnoux. L'Association du Patrimoine de Château-Arnoux/Saint-Auban respecte La vie et le costume de nos anciens,  et a pour objectif de préserver tout le patrimoine, dont le patrimoine culturel. Elle oeuvre pour le maintien et la transmission de nos traditions. A noter les conférences et expositions précédentes qui ont eu beaucoup de succès, très appréciés par la population. et entre autre la "Danse des Bouffets" pour la Saint-Sébastien qui était dignement fêtée par les anciens jarlandins. Nous sommes très heureux de l'avoir fait renâitre.

Nous vous donnons d'ailleurs rendez-vous le 20 Janvier prochain.

Comme le dit notre ami journaliste, il y aurait encore beaucoup à dire .....VIVE notre bel accent du Midi !

Nous en sommes fiers.

gros ZERO

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23 novembre 2015

LE MARCHE DE LA CREATION A VOLONNE : edition 2015

Bonjour à vous tous et toutes,

La chapelle Notre Dame était très chaleureuse ce week-end, une ambiance de fête, une atmosphère très conviviale, comme une envie de laisser la morosité et le noir de l'actualité à l'extérieur. Merci à la municipalité et aux bénévoles de l'Association "Volonne Initiatives" d'avoir permis que cette manifestation ait pu être avoir lieu.

Un aperçu de quelques uns de ces stands :

AUTOUR DES STANDS

 

De nouveaux artistes cette année : des auto-entrepreneurs mais aussi des créateurs amateurs,

très talentueux, tout comme "Marie poupées"

(voir Portrait dans la coupure de presse ci-dessous).

 

Un mélange de produits locaux et créations manuelles pour NOEL !

avec "NANOU du 05" et Aurélie :

 

NANOU DU 05

 

et ci-dessous photos de mon stand :

la stand de Mamie JO (Fait main La Malle aux Trésors)

 

 

Je remercie particulièrement toutes les personnes qui sont venues et se sont intéressés à mon travail :

de mes coiffes "à gauto" pour artisane (costume traditionnel provençal)

aux coiffes plates pour costume paysan,

en passant par les fichus blancs brodés à bord écaille,

Cadres et cigales en boutis,

Echarpes et mitaines au crochet,

Bijoux et marque-page en frivolité,

et petites suspensions de NOËL : père Noël et bottes.

Tout du "FAIT MAIN".

Ce marché de NOEL n'était pas du Made in China,

mais du travail de pasionnées et de véritables artistes,

chacune dans sa spécialité :

ScannedImage-11

7 novembre 2009

LE TEMPS DE CRECHES

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Je vous présente une très belle crèche provençale

Travail de plus de 600 H de deux créchistes amateurs :

Didier DESANTI et P. VIBIEN.

Je leur renouvelle toutes nos félicitations.

Les Saint-Aubannais ont pu voir cette crèche à Noël dernier

dans une vitrine de Noël dressée Place Péchiney à Saint-Auban

sous couvert de l'Association du Patrimoine.

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10 mars 2010

LE MEUBLE PROVENCAL : Dans une autre vie, si j'avais été un homme, j'aurais été menuisier ... !!!

Attirée par tous les travaux manuels en général,

j'affectionne particulièrement le travail du bois et j'ai toujours été attirée par les beaux meubles

et je précise : les meubles anciens et régionaux, les meubles de mes aïeux.

Où sont passés nos bons vieux meubles ??? Si je pouvais me laisser aller à mes rêves : je serais propriétaire d'un mas sur notre terroir, ici en Haute Provence, où de pièce en pièce, on découvrirait les chambres à coucher de mes grand-mères, la vieille horloge de mon grand-père, ou les chaises qui restent le symbole de notre pays, de notre héritage, en définitive, les meubles de notre généalogie. Le coffre qui était autrefois le cadeau de mariage.......puis les belles armoires en noyer aux décors abondants : rameaux d'oliviers, richement sculptés, les buffets et les commodes aux courbes subtiles.

Une malle ! mais oui,  je me rappelle très bien d'une malle identique à celle-ci, une grosse malle comme ma malle aux tresors, qui était cerclée de cuir. Au fait qu'est-elle devenue cette malle ? Un de ces jours, il faut que je monte au grenier ...... Quand j'étais enfant, j'avais une dizaine d'années, nous avions recceuilli, à la maison un grand oncle, célibataire,  (le frère de mon grand-père maternel) qui toute sa vie a été berger dans la Vallée du Jabron : L'oncle Gabriel : un petit homme sec, ridé par les années, toujours vêtu d'un pantalon de velours, une chemise à carreaux et sa taïole de flanelle grise autour des reins. De belles vacantes et son chapeau de berger. A la fin de ses jours, il est venu quelques temps à la maison. Il est arrivé avec un seul meuble en sa possession : sa malle qui l'a suivi toute sa vie au cours de ses "transhumances" et un beau jour il nous a quitté. Il avait plus de 90 ans. Je le vois encore assis sur sa chaise, au coin du poêle. Il était gourmand. Il adorait la crème de marron.... (peut-être qu'avant, il n'avait pas eu trop l'occasion de se payer ce petit plaisir). Il me donnait une pièce qu'il prenait dans sa bourse pour que j'aille lui en acheter une boite à l'épicerie du coin.. La bourse, je vais vous la montrer car ma maman me l'a donnée récemment. (hélas, elle n'était pas pleine de billets... A l'époque, c'était encore des francs maisc'est sûr qu'elle aurait pu en contenir une bonne liasse, vu ses dimensions !)

bourse_001

 

Une bourse authentique dans une malle toute authentique :

seul bien d'un berger de Haute-Provence.

 

Je me suis laissée aller à cette petite confidence, un souvenir bien présent que je vous fais partager, mais renvenons en à nos "moutons" : le sujet dont je voulais vous parler aujourd'hui : les meubles.

 

Qui sont les Menuisiers et ébénistes ?

Qu'est-ce qu'une estampille ?

MENUISIERS ET EBENISTES

La fabrication du meuble devient à partir du xIIIe siècle l'apanage d'une organisation corporative. Des charpentiers auxquels est réservé le travail et la transformation du bois, des huchiers qui produisent des caisses et des coffres puis les menuisiers.

LA CORPORATION :

Cette organisation corporative, qui donne naissance à plusieurs branches de plus en plus spécialisées, bénéficie d'un privilège dont l'accès est sévèrement réglementé. Un long apprentissage, le respect de techniques précises soigneusement décrites, l'emploi de matériaux bien définis, la réalisation d'un chef-d'oeuvre, preuve des capacités techniques de l'aspirant... Les jurys sont trés sévères.

A partir du XVIIe siècle la corporation se divise en deux branches : les menuisiers en bois et les menuisiers en ébène ou ébénistes. Les premiers fabriquent des meubles en bois massif dit aussi "en bois naturel" et quelquefois les bâtis des meubles en bois de placage. Aux seconds est réservée l'exécution des meubles en bois de placage ou en marqueterie. Cette distinction est abolie à la Révolution, conséquence directe de la supression des corporations. Au XIXème siècle la réactivation des sociétés compagnonniques (sociétés ouvrières à ne pas confondre avec les corporations, sociétés d'artisans) a pour résultat de maintenir la qualité des techniques et le goût pour le bel ouvrage, malgré l'industrialisation croissante de la fabrication du meuble.

 

Les menuisiers et ébénistes ne sont pas les seules corporations à participer à l'histoire du meuble : vernisseurs, doreurs, sculpteurs, bronziers, tapissiers, serruriers et mécaniciens, gainiers et tabletiers sont autant de corporations annexes, jalouses de leurs privilèges, qui jouent un rôle particulier actif aux XVIIe et XVIIIe siècles. Si leur place est importante à Paris ou encore dans quelques grands centres provinciaux, précisons que la division du travail s'amenuise ou disparaît dans les petits ateliers polyvalents des villes de province ou des gros bourgs.

 

L'ESTAMPILLE

 

 

Concrétisation de l'appartenance à la corporation, l'obligation d'estampiller les ouvrages apparaît aux alentours de 1730, instituée - avec les dérogations d'usage - en 1743 légalisée en 1751 par un édit royal. Marque, signature de l'artisan, l'estampille, poinçon de métal gravé en relief, est frappée dans le bois des sièges et des meubles à des emplacements discrets : sous l'emplacement d'un marbre, sur le bord d'un tiroir, sur une traverse, sur le bâti, etc ... Elle indique le nom de l'artisan, souvent accompagné des initiales de son ou ses prénons pour le distinguer, car il existe de véritables dynasties de menuisiers-ébénistes qui exercent sur plusieurs dizaines d'années. Elle est souvent accompagnée de trois lettres JME, maque de contrôle de la Jurande (bureau de plusieurs jurés nommés par la corporation) des menuisiers ébénistes, d'où les lettres JME, marque qui donne lieu au versement d'une taxe, à laquelle bien des menuisiers et ébénistes tentent d'échapper. Un meuble peut comporter plusieurs estampilles : celle du menuiser, mais aussi celle du sculpteur, du marqueteur, du bronzier etc ... voire celle du marchand-mercier, intermédiaire qui passe commande à divers ateliers. L'usage de l'estampille survit à l'abollition des corporations et reste en vigueur au XIXe siècle. Il faut éviter de confondre la ou les estampilles avec les marques de châteaux, de collections, d'inventaires ou de garde-meubles.

 

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De même que certains amateurs attachent plus d'importance à la signature d'un tableau qu'à ses qualités esthétiques, des collectionneurs de meubles préfèrent acquérir des meubles estampillés. Ainsi qu'à qualité égale, un meuble marqué cote plus qu'une pièce anonyme. L'observation de ce phénomène a conduit quelques truqueurs à estampiller certaines pièces, à l'origine vierges de toute marque. Aussi convient-il de ne pas attacher trop d'importance à la présence d'une estampille sur un meuble qui ne présente pas un très long pédigree. Mieux vaut considérer ses qualités intrinsèques.

 

DU STYLE ET DES STYLES

L'art du meuble appartient au domaine des arts décoratifs :

l'architecture, la peinture et la sculpture.

 

La forme des meubles naît de l'imagination des  dessinateurs et le décor de celle des peintres. Ces idées sont filtrées par les ornemanistes, les décorateurs et les ensembliers puis concrétisées par les menuisiers et les ébénistes. Ceux ci-apportent leur technique et leur savoir faire.

La définition du Style :

Le style des meubles et des objets est l'ensemble des caractéristiques d'une époque déterminée. Il s'exprime par la nature des matériaux, la forme des structures et le détail des éléments décoratifs. Reflet d'une époque, des modes successives, le style a une durée de vie variable qui dépend des conditions politiques et économiques.

Pour des raisons pratiques, les historiens ont divisé l'histoire du mobilier en périodes bien déterminées qui correspondent aux grands mouvements, aux grands styles.

Le "gothique" et la Renaissance.

L'adjectif gothique correspond pour le mobilier à la période qui s'étend du XIIe siècle au XVe siècle. Que ce soit dans leur structure ou dans leur décor, les meubles de cette époque évoquent les cathédrales avec leurs arcs brisés, l'arc-boutant et la voûte sur croisée d'ogive.

Entre le XVe siècle et le XVIIe siècle, la Renaissance se caractérise par le retour à l'antique ; le mouvement français :  meubles de grandes dimensions, abondamment sculptés.

 

Louis XIII, L'art du meuble subit les influences étangères :

Celle de L'italie : par l'intermédiaire des artistes et des goûts introduits en France par Marie de Médicis, mais aussi  de la Hollande et de l'Espagne. Les grands ornemanistes de l'époque ont pour nom Gobert et Anguier.

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Charles le Brun au service de Louis XIV :

Le style Louis XIV est dominé par la personnalité de Charles Lle Brun (1619-1690) , Directeur de la manufacture royale des Gobelins et de l'Académie de peinture et de sulpture. Du côté des artisans menuisiers et ébénistes, à noter la domination d'André Charles (1642-1734). Il fut l'utilisateur prestigieux du fameux procédé de marqueterie de cuivre et d'écaille au décor de grotesques et d'arabesques et l'un des premiers à employer les bronzes ciselés et dorés dans le mobilier.

Charles GRESSENT, ébéniste du Régent.

Parmi les architectes  qui contribuent à la formation du style Régence figure, entre-autres, Charles CRESSENT (1685-1763), ébéniste du Régent et de la famille d'Orléans.  C'est à lui que l'on doit la commode au nouveau profil "en arbalète" plus élégant, plus léger que les lourds modèles dits "tombeau".

Le Style Louis XV ou Pompadour :

C'est sous le règne de Louis XV que l'art du mobilier français atteint son apogée et les familles d'ébénistes en activité, à ce moment de l'histoire, comptent parmi les plus célèbres.

Le Style Marie-Antoinette et Georges Jacob.

 

 

Le Style Louis XVI, qu'il serait plus juste d'appeler Marie-Antoinette, est dominé par le néo-classicisme du peinture Louis DAVID., qui dans le domaine des arts décoratifs, traversera les régimes et donnera encore le ton sous l'Empire.

L'Empire, c'est Percier et Fontaine.

Charles PERCIER (1764-1838) et son associé Pierre François Léonard FONTAINE (1762-1853) sont considérés comme les principaux inspirateurs du tyle Empire. Travaillant l'aménagement de la Malmaison, du Louvre, de Fontainebleau, de Rembouillet et de Compiègne, ils imposent un syle inspiré de l'antique, style qui sera illustré une fois encore par la famille Jacob.

 

Le Style "à la cathédrale".

On retrouvera les fournisseurs de la Restauration et de l'influente duchesse de Berry qui mettra à la mode, sous l'infuence du romantisme, le mobilier néo-gothique, dit "à la cathédrale". Ce mouvement sera repris et amplifié sous le Second Empire par les travaux de Prosper Mérimée et Viollet le-Duc.

Copies et pastiches.

Sous le Second Empire le style est marqué par l'influence de l'Impératrice Eugénie grande admiratrice de Marie-Antoinette et du XVIIIe siècle. C'est aussi à travers l'influence du néogothique, le culte du Moyen Age, de ses clochetons, de ses animaux fantastiques. On assiste avec l'usage du capiton, des tentures et de la tapisserie, au triomphe des tapissiers.

On exécute des copies ou des pastiches des siècles précédents, mais aussi des créations typiquement Napoléon III - les meubles peints ou laqués noir à décor de fleurs polycrhomes et incrustations. A ce moment apparaissent les premières manifestations du style Art Nouveau aux lignes courbes et aux décors naturalistes, qualifié de "nouille" par dérision.

L'Ecole de Nancy :

Les architectes et dessinateurs de l'Ecole de Nancy  sont à l'origine d'ensemble cohérents et complets qui marquent une époque, qui sera de courte durée en raison du déclanchement du premier conflit mondial.

Les Arts décoratifs et industriels :

Si le mouvement Art Déco réagit contre les abus du style 1900, il a ses propres sources aussi diverses que nombreuses : le fauvisme, le cubisme, les théories d'architectes comme Auguste PERRET auteur du Théâtre des Champs Elysées ou le Belge Van de Velde. A la pointe de la mode, par leur état, les grands couturiers .... Les grands créateurs de meuble sont nombreux. Point d'orgue de ce mouvement l'Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels se déroule d'Avril à octobre 1925 sur l'esplanade des Invalides et le long des quais de la Seine. Grâce à cette manifestation, le Style Art Déco s'impose rapidement et largement.

Avec le mouvement "fonctionnaliste" animé, entre autres, par l'architecte Le Corbusier, .... s'accentue le rejet du décor, de l'inutile. Une tendance qui se maintient après la seconde Guerre mondiale, dans les années 50 et avec les créations des designers italiens ou scandinaves.

 

En bref, je vous ai fait une brève chronologie des styles, pour en arriver à ce que que je voulais vous dire en conclusion :

Adieu nos beaux meubles !!!

aujourd'hui, peut-on encore parler de Style ?????

Tout un savoir faire qui se perd.....!!!

 

Bon, venons-en aux meubles et aux styles régionaux. Je sais qu'il n'y avait pas d'homogénéité. je sais qu'il y avait des différences entres les classes sociales d'une même unité géographique, ou dans les particularismes qui variaient d'un canton à l'autre. Il y avait de grandes différences  entre les meubles des nobles ou de la  bourgeoisie, et les meubles populaires ou paysans.

Les différences de climat, d'essences de bois disponibles, économiques, culturelles  expliquent et justifient la grande variété des mobiliers régionaux.

Le meuble n'apparaît dans les classes les plus pauvres que lorsqu'elles sortent du dénuement pour commencer à épargner. A quoi aurait servi l'armoire, s'il n'y avait pas de linge, de bijoux ou d'armes à "serrer" ? A quoi aurait servi le coffre s'il n'y avait pas de grain ou de sel à stocker et à protéger ? le meuble régional naît au XVIIe siècle, se répand au XVIIIe  et se généralise au XIXe siècle.

D'une construction simple,  il en en général en bois naturel avec parfois des incrustations. La diffusion des modèles se fait parfois par des colporteurs qui vendaient aux menuisiers locaux des planches de modèles gravées pafois par des ornemanistes de renon ..... ou disparus depuis plusieurs années.

Enfin les artisans utilisaient et gardaient par habitude et par économie, durant un laps de temps généralement long leurs gabarits et modèles de meubles.

 

Une anecdote à ce sujet :  ... si je vous disais que je travaille depuis plusieurs années dans une entreprise de Menuiserie .... peinture ...... Lorsque nous avons acheté notre maison et que j'ai voulu faire ma cuisine, il me fallait une poutre pour ma hotte et j'ai voulu fixer des petites poutres apparentes au plafond. Et bien si vous allez chez un marchand de matériaux vous allez trouver des poutres qui viennent juste d'être débitées, du bois qui n'a pas vieilli. Mon patron à l'époque est allé me chercher derrière la menuiserie de vieilles poutres en chêne, bien sèches. Il m'a assurée qu'elle ne bougeraient pas. Et bien effectivement, il n'a pas eu tord. Depuis une trentaine d'années elles n'ont pas bougé. Là est toute la différence ..... j'ai pu me rendre compte dans d'autres intérieurs là où des poutres industrielles ont été posées. Elles ont toutes bougé sans exeption. Certaines même ont dû être changées ou rescellées.

 

La classification des meubles régionaux s'établie autour de deux grands mouvements : Celui ou triomphe la ligne droite et celui où la courbe et la sinuosité s'imposent. Le premier, qualifié de Louis XIII populaire est caractérisé par une composition architecturale : meubles en forme d'édifices à fronton, à colonnes en bois tourné, aux panneaux sculptés de motifs géométriques simples ou plus complexes, en vigueur dans le Sud-OUest, en Alsace, en Auvergne et en Bretagne notamment. Le second appelé le Louis XV populaire, est marqué par des courbes, des contrecourbes, des moulures sinueuses. Il est adopté en Provence et en Normandie entre autres.

Le répertoire décoratif appartient aux deux grands mouvements, géométrique ou naturaliste, le second l'emporte avec les symboles rustiques, d'amour et de prospérité (gerbes de blé, vignes, fleurs des champs, oiseaux roucoulant, coeurs ...). Dans certaines provinces fortement marquées par le Christianisme ( Bretagne, vendée ou Alsace) les symboles religieux sont également trés fréquents.

Ce sont ces meubles régionaux que j'affectionne particulièrement. Mais malheureusement, je n'en possède aucun, car ce n'est pas moi qui aie eu l'héritage de mes grands-parents, et financièrement je ne peux me permettre d'en acheter. Je me contente donc de les admirer.... A titre d'indication : Une pannetière provençale en noyer est vendue chez un brocanteur 1450 Euros. Mais je peux toujours rêver.... un jour viendra peut-être !!!!!!

 

Les meubles anciens : Une valeur refuge.

Les meubles anciens partagent avec les tapis, l'argenterie et les objets d'ameublement, une supériorité sur toutes les autres antiquités : leur valeur refuge. Et contrairement à la plupart des meubles contemporains, difficilement vendables en deuxième ou troisième main, ils possèdent l'avantage de constituer une valeur refuge. C'est pourquoi leur succès auprès des amateurs ne s'est jamais démenti.

EXPERTISES :

Rappelons que pour obtenir une identification plus précise sur 'lauthenticité ou l'époque d'un meuble ou peut avoir recours à l'expertise.

- L'expert pourra alors déterminer, en fonction des détails techniques, qui auraient pu échapper à l'amateur, des matériaux utilisés et de leur mise en oeuvre, une estimation plus affinée du meuble ou du siège.

- Les experts interviennent dans le cas d'expertise judiciaire, dans le cas de succession partage ou simplement pour le particulier à l'occasion d'une vente ou lorsqu'il y a litige.

- Les experts en ameublement et objets d'art sont souvent spécialisés dans une époque.

 

Source : le Guide du Meuble Ancien 2ème Edition Mai 1985

 

 

LE MOBILIER PROVENCAL

Num_riser0005Le mobilier provençal se reconnaît très facilement par le mouvement voluptueux et généreux de ses lignes et détails décoratifs. Les dossiers incurvés et les devants galbés sont savamment sculptés et incrustés de bois précieux comme le mûrier, le noyer, le cerisier, le poirier et le saule. Les meubles de grande taille étaient souvent confectionnés pour des occasions spéciales. Les imposantes armoires faisaient fréquemment partie de la dote d'une future épouse, et représentaient des dates, initiales et motifs sculptés, notamment des coeurs entrelacés et des colombes en signe d'amour, des gerbes de blé en signe de prospérité, de la vigne en signe de longévité et des rameaux d'olivier en signe d'abondance. les moulurs des portes et des côtés confèrent à ce meubles un joli mouvement. la Provence recèle enfin quelques types de meubles trés caractéristiques, comme la fameuse panetière ou la chaise en paille tréssée.

Les sièges : On trouve en Provence beaucoup de chaises de fabrication récente, car les anciennes sont souvent trop fragiles pour être utilisées. les sièges se faisaient traditionnellement à partir de plusieurs bois : du mûrier -résistant à la vermoulure et suffisamment dur pour être sculpté - pour les accoudoirs, les pieds et les bâtons ; et du hêtre plus souple - pour les dossiers. La traditionnelle banquette à trois places, ou radassié (de radasse, femme de petite vertu), trône généralement devant le foyer, flanquée de profonds fauteuils à haut dossier. Les plus grands d'entre eux sont les fauteuils "à la bonne femme", traditionnellement destinés aux femmes âgées.

Les chaises en paille : classiques et polyvalentes. Elles ne sont pas d'un grand confort, en particulier celle au dossier droit, qui portent encore souvent la marque des clous que l'on utilisait pour y fixer des assises en crin de cheval.

La paille, la plupart du temps de couleur naturelle était parfois agrémentée d'un motif coloré.

Agrémentées de dossiers incurvés et de coussins, ces chaises sont beaucoup plus confortables. Les chaises de nourrice, également placées près de l'âtre, présentaient un haut dossier pour assurer un meilleur maintien, une assise basse pour étendre les jambes et des accoudoirs pour soutenir le bras de la mère qui allaitait. Dans les cuisines, on trouvait une chaise basse sans accoudoirs. Elle servait aux personnes qui travaillaient assises et avaient besoin d'espace pour leur broderie, vannerie et autres ouvrages.

Parmi ces meubles provençaux également : la commode et le buffet, tous deux presque invariablement sculptés. Certains reposent sur des pieds incurvés se terminant par des extrémités enroulées ou sculptés, appelés escargots.

Pétrins et Pannetières : la pannetière est un petit dressoir ouvragé dont la  porte en claire-voie est décourée de barreaux façonnés. Elle se ferme à l'aide de charnières et d'une lourde clé. Destinée à conserver le pain, elle était suspendue au mur pour le préserver des rongeurs, la claire-voie permettant de l'aérer. la grosse serrure, quant à elle, repoussait les éventuels voleurs.

Derrière la panetière se tenait le pétrin, un meuble de bois fermé et décoré où l'on faisait lever la pâte. Souvent, ces deux meubles étaient fabriqués en paires par le même ébéniste ....

Deux boîtes en bois sur pieds, que l'on trouve couramment dans les cuisines sont également typiquement provençales. L'une, avec un couvercle incliné et un petit tiroir en bas, est la salière où, comme son nom l'indique, on conservait le gros sel ; dans le tiroir, on rangeait les épices. L'autre est la farinière, où l'on entreposait la farine. Lorsqu'on posait cette boîte à plat, la porte coulissante s'ouvrait, permettant ainsi à la cuisinière de fariner plus aisément son poisson ; c'est pour cette raison que les farinières sont souvent décorées d'un poisson sculpté. Les tables trés simples étaient pourvues de pieds fuselés ou d'un panneau ondulé qui cachait les tiroirs à argenterie et reposait sur de gracieux pieds galbés terminés en pieds de biche. Les modèles plus tardifs sont parfois munis de rallonges ou d'un double dessus de table, qui pivote et s'ouvre pour former une table plus grande. La plupart des ces meubles provençaux, en particulier les armoires, étaient ornés de magnifiques ferrures chantournées, placées autour des serrures par souci de décoration autant de sécurité. Certaines ferrures étaient de qualité telle qu'elles ont survécu aux meubles qu'elles ornaient à l'origine, malgré les assauts du temps.

Source : Art de vivre et artisanat Provence de chez Aubanel

Meubles récents - Anné 1972 : reproduction bois Koari (noyer d'Afrique)

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Autre style, bois de commode en chêne

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Pour terminer cet aticle sur les meubles, ci-dessous, photos d'une exposition que j'avais réalisée il y a quelques temps déjà sur les métiers anciens et le menuisier en faisait partie.

9 mai 2011

EXPOSITION : "L'ART DE LA BRODERIE - L' ART DE LA TABLE et L'ART FLORAL, tous trois réunis font une table de Roi.

Encore très belle journée aujourd'hui, ce matin boulot, mais cet après-midi promenade. et quelle promenade..... J'ai servi de chauffeur à Mémé Castor et Nanou du 05 et nos yeux ont été ravis. J'ai pensé à toutes mes amies blogueuses "brodeuses", à Marie, à Mauricette, à Pascale et toutes les autres. J'ai pris pour vous un certain nombre de photos.

Nous sommes allées en balade du côté de Mane, au Château de Sauvan (je vous l'ai déjà présenté) où, Maryse RENAULT, meilleur ouvrier de France organisait une exposition à l'Orangerie

 

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30 brodeuses ont confectionné pas moins de 49 nappes et 160 ouvrages pour la loterie.

Cela a demandé des heures de travail et de patience. C'est mettre en valeur le savoir-faire des brodeuses .. Ce sont des artistes...

Les passionnés et les néophytes ont pu admirer ce superbe travail de la broderie, dans une atmosphère raffinée, composée de vaisselle d'apparât.

En arrivant au Château de SAUVAN, vous êtes dans ce décor :

SAUVAN

puis voici la Salle de l'Orangerie :

 

 

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où vous sont présentées "49 tables toutes plus belles les unes que les autres. Jugez par vous- même :

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Cette magnifique nappe avec serviettes assorties a été réalisée par une Saint-Aubanaise, Madame RICHARD Geneviève. C'était le N° 37; Elle est réalisée dans un tissu de lin couleur champagne, uniquement au point de Palestrina. C'est une point que je n' ai jamais fait mais je vais m'y essayer car j'ai le tissu pour faire une nappe similaire. Il n'y a plus qu'à... n'est-ce pas ....!

palestrina

 

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Celle-ci avec son bouquet de chardons bleus est absolument magnifique, un fil argenté dans les feuilles qui s'hamonise très bien avec l'argenterie. Tout est parfaitement harmonieux.

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La couronne de fleur ci-dessous est uniquement réalisée au point de croix

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La nappe en coton blanc, ci-dessous, a été réalisée uniquement au point de croix

 par Madame Pauline BERNARDI de Manosque.

"Histoire de Costume"

 

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Je ne pensais avoir pris autant de photos, je termine ce message sur ces épis de blé dorés à point et  continuerai à charger sur un prochain article.

J'attends vos commentaires.

12 septembre 2011

LA FËTE DU COSTUME A PERNES LES FONTAINES

Bonjour à vous toutes et à vous tous. Après mon Expo de dimanche dernier, 4 septembre, C'est avec un grand plaisir que je viens vous relater ma journée d'hier, 11 septembre, qui a été aussi fatiguante mais ô combien enrichissante et agréable.

Me voilà donc partie, à 7 h 00 du matin de la maison, avec ma fille qui, à cette occasion, nous a servies de chauffeur. Direction Manosque - Local de l'Association du Rode OSCO MANOSCO pour y rejoindre quatre de mes copines du Rode (tirées à quatre épingles)- deux voitures - Direction PERNES LES FONTAINES pour la Fête du Costume où nous allons présenter nos costumes des "Basses-Alpes".

Pernes les Fontaines est une petite ville du Vaucluse, une ville à la Campagne, située entre L'ISLE SUR SORGUE et CARPENTRAS, que l'on appelle "Perle du Comtat" et d'après le peu que que nous avons eu le temps d'en découvrir, je pense qu'elle porte bien ce nom. C'est une ville d'eau, célèbre pour ses 40 fontaines.

Une des fontaines et les Halles

Pour commencer, ci-dessous, quelques photos de Pernes que j'ai prises pour vous planter le décor.

 

 Pernes les Fontaines

 

 Nous avons rencontré le Maire "Lou conse de Perno-li-Font", Monsieur Pierre GABERT. Ce Monsieur fort sympathique, après le repas, nous a fait visiter la Mairie -Admirez un peu cette Salle des Mariages et la Seconde Salle dont les murs sont entièrement recouverts de cuir frappé. Une Merveille.....

 

 SALLE DES MARIAGES

 DEUXIEME SALLE DE LA MARIE

 


Après cette visite, il nous a fait descendre voir les caves de sa Mairie ........vous avez bien lu, nous sommes descendues dans les caves mais quelles caves !! des caves voûtées magnifiques, dans lesquelles a été fait "le Musée du Cycle Comtadin". Jugez par vous même.

 Musée du Cycle comtadin

 

Je vous disais donc que nous avons fait  bonne route (1 H 1/2 de Manosque), En arrivant nous avons été accueillies sur le Parking Frédéric Mistral par une hôtesse en costume qui nous a dirigées vers le point d'acceuil où une collation de bienvenue nous a été offerte dans un petit jardin situé à côté du Musée du Costume Nous avons été invitées à le visiter en attendant l'heure de la présentation des costumes qui devait commençer à 11 H 00 dans le jardin de la Mairie. C'est "La maison du Costume Comtadin", qui contient des pièces magnifiques.  On y retrouve les comtadines du XVIIIème et XIXème siècles. Si bien, que j'ai craqué et j'ai acheté le livre de présentation de ce musée.

Je vous invite fortement à pousser la porte de cette maison du costume si vous passez par là mais pour donner un avant goût. Voyez donc la vidéo dans un message un peu plus haut

 

 

Les groupes, les uns après les autres, arrivent : le groupe de Bédarieux (languedoc), Mode et Traditions de Trets ... Nous découvrons des costumes de plusieurs époques (Les dames d'Aix)  :

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 Et surprise, qui vois-je en face de moi, ma jeune amie Valérie que vous retrouvez dans mes liens à "l'atelier de Courdarello". C'est une "chato" de Provence amoureuse de son pays. Elle a fait le voyage de Paris pour venir présenter, en solo,  son costume confectionné entièrement de ses mains. 

Valérie 

  

Onze heures : jardin de la Mairie, c'est le grand moment. Une quinzaine de groupes sont représentés. Chacun est informé de son ordre de passage. Le Rode Osco Manosco est le seul groupe représentant les "Basses Alpes" et nos amis et voisins : "La Taiole" de Tallard, représentant les "Hautes Alpes".

Et là, l'objectif de mon appareil photo a "chauffé" : 260 photos. 

Je ne pourrai pas toutes vous les montrer, mais en voici quelques unes. Je ne vous cache pas que pour moi c'était une première. J'ai été très heureuse d'être aux côtés de mes amies du Rode pour présenter mon costume de paysanne des "Basses-Alpes" . Je suis passée aux côtés de Brigitte et Myriam. Nous avions toutes les trois un costume de paysanne.

Défilé du Rode

En costume de paysanne

  Puis est venu le tour de Marguerite avec son costume d'artisane :

une artisane

et enfin Janino qui avait revêtu son très beau costume de bastidane, la propriétaire du mas.

une bastidane

 Un beau cotillon rouge authentique. et cest Janino, bien sûr, et tant que "Cabiscole" qui a fait la présentation de nos costumes. Sur la photo ci-dessous, vous avez un aperçu du fond de scène.

 

LE RODE

 

Nos amis de la Taïole de Tallard (Haute-Alpes) nous précédaient. La complicité de nos deux groupes a été remarquée par la présentatrice (à droite de la photo ci-dessus) qui n'est autre qu'Elise MICHEL, que vous retrouvez dans la video sur la présentation du Costume Comtadin. (Elle porte le prénom de ma grand-mère : peut-être un signe!!!!) En attendant un grand merci à Elise pour sa transmission. 

 la taîole de Tallard

 

Ci-dessous notre gavote relève ses jupes pour faire voir ses jupons.

la robe du dimanche

 Ci-dessous, regardez les galoches de cette jeune personne, ainsi que son clavier auquel est entrelacé un chapelet. ce costume est celui que portait sa grand-mère dans le Queyras.

 le costume haut alpin

tallard

Regardez cette jolie coiffe ci-dessus et le détail des petits plis de cette robe, notamment aux manches. Bien que noire, elle est très élégante. A droite le Président avec ses chaussettes tricotées main et son grand chapeau. Un coucou en passant à nos amis de la Taîole à qui je vais envoyer les photos.

Sur les planches on retrouve Valérie, une charmante bouquetière ne trouvez-vous pas ?  Je peux dire à sa maman Renée qu'elle a été très applaudie. Bravo Valérie !

 Valérie en bouquetière

 En ce moment Valérie est en panne d'ordi. J'espère qu'elle pourra très rapidement s'en procurer un autre afin que nous puissions à nouveau communiquer. Cela m'a fait un grand plaisir de te revoir Valérie !

 Ci-dessus je vous ai mis le clip de ce défilé, mais celui-ci allant très vite et n'étant qu'un aperçu des nombreuses toilettes. je vais essayer de vous charger ci-dessous quelques très beaux costumes :

Robe rouge 1

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Vous conviendrez avec moi que cette tenue est exceptionnelle (jupon en boutis entièrement fait main peut-être par "une aiguille d'or" ? car je me suis laissée dire qu'elle était dans l'assistance. Le fichu et la couqueto sont également très riches.

 Au cours du Défilé, un couple a été particulièrement remarqué, inimitable en costume de révolutionnaire d'époque, chantant l'hymne de La Marseillaise :

(je continue dès que jai une minute. a bientôt)

 

 

7 janvier 2013

les Amis de la Chapelle Saint-Jean .... Château-Arnoux communiquent :

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Cette année encore, de nombreux vacanciers sont venus visiter la chapelle Saint-Jean lors de l'ouverture de celle-ci pendant l'été. La présidente remercie particulièrement les personnes qui soutiennent notre association moralement et financièrement depuis longtemps, ainsi que les bénévoles pour leur aide précieuse.

En 2013 les visites auront lieu le mercredi après-midi du 10 Juillet au 28 août de 16 h 00 à 19 h 00.

En dehors de ces périodes, il est possible d'organier des visites pour des groupes, des associations, ou des familles. Dans ce cas contacter l'un des numéros suivants :

04 92 64 39 60 - 04 92 64 00 05 ou  04 92 64 39 47

PELERINAGES :

Jeudi de l'ascension 9 mai 2013 Messe à 10 h 30

Samedi 22 Juin 2013 Messe à 18 h 00.

Dimanche 1er septembre 2013 à 10 h 20

 

La chapelle St Jean

1er jour d'impression "Timbre Bernar VENET"

Cette manifestation, organisée par le Club Philatélique de Digne, aura lieu au Centre Culturel de Château-Arnoux les 2 et 3 février prochains. L'association présentera une série de photos de la chapelle Saint-Jean et sera présente pour animer cet évènement.

Anniversaire de l'Association des Amis de la Chapelle Saint-Jean : l'association fêtera ses 25 ans d'existence en 2013. A cette occasion, nous espérons que Bernar VENET sera présent pour fêter cet évènement.

Assemblée Générale : Cette année l'A.G. aur lieu dans les locaux de Joie et Soleil La Casse à Saint-Auban le 9 avril 2013 à 17 H 30 suivie d'un apéritif convivial. Pour les personnes ne pouvant pas se déplacer, n'hésitez pas à contacter la Présidente qui se chargera, avec d'autrs membres de l'association, d'aller vous chercher à votre domicile et de vous raccompagner.

Je rappelle que l'adhésion est de 15 €. La cotisation est à adresser au trésorier :

M. Jean-Pierre AUDEMARD 37 Bd de la Liberté - 04160 CHATEAU-ARNOUX

N'hésitez pas à venir nous rejoindre !

 

 

 

6 novembre 2019

PAYSAN, mon ami .....

"Marchands, n'achetez plus ces horloges,

c'est le coeur de ces fermes où naissent, vivent, meurent les paysans que vous arrachez ....."

 

Je range ce message dans la catégorie "Coin Lecture" mais j'aurais pu le classer dans : Patrimoine d'Upaix, car comme je vous l'ai déjà dis, c'est la terre de mes aïeux, et j'aurais pu le mettre aussi sur Chateauvieux où se trouve la ferme de mes grands-parents paternels.

Je suis tombée par hasard sur un livre qui m'a beaucoup touchée et émue. Son titre est : "PAYSAN, mon ami ."..

Le décor de ce livre est planté en Ardèche, mais il aurait pu l'être dans nos campagnes de Haute-Provence, dans la vallée de la Durance.Nos gens de la terre sont les mêmes et je remercie l'auteur Michel José pour son texte et ses photos magnifiques qui me sont familières. Ce paysan, c'est mon Papé, Cette vieille dame aux cheveux blancs et son tablier, c'est ma Mamée. Le décor est le même. C'est celui de mon enfance ...où je passais toutes mes vacances.

Je ne peux faire autrement que de vous faire partager ces quelques phrases de l'auteur :

.. "Paysan mon ami, que j'aime ta maison. Je me sens bien chez toi assis près de la cheminée, cette odeur de feu de bois qui imprègne les cheveux et que je retrouve en arrivant chez moi. Parfois de longues discussions à n'en plus finir, parfois de longs silences qui en disent plus que les paroles ; cette douce chaleur qui arrive par devant, la couleur que prennent les visages quand ils contemplent les flammes, le feu que l'on observe et qui fascine, les escarbilles qui jaillissent par moment et qui pètent avec un bruit sec, comme des fusées de feux d'artifice. Cette fumée que le vent renvoie à l'intérieur de la pièce, qui pique les yeux et qui fait pleurer.

Les chats, eux aussi viennent se chauffer, le chien, les yeux mi-clos, rêve. Pendue à une ferraille, dans cette marmite en fonte la soupe mijote éternellement ; de temps en temps le couvercle se soulève, laisse échapper un jet de vapeur, une odeur qui ouvre l'appétit ... un peu de liquide s'écoule dans le feu. Tu te penches, pour remettre du bois, la pièce s'assombrit et puis à nouveau les flammes s'élèvent, le bois tout neuf pétille, le rêve s'arrête, on se regarde, la vie continue et l'on parle à nouveau.

Tu te lèves brusquement, tu ouvres la porte, tu reviens une bouteille à la main ; avec toi rentre dans la maison, une odeur d'étable, de lait de chèvre un peu aigre, ces chèvres que ta femme est entrain de traire .. Dans le placard, tu prends deux verres et nous trinquons à notre santé. d'un revers de main, on essuie de chaque côté de la bouche les traces laissées par ce petit rouge bien frais, on allume une cigarette et tu m'expliques que la nuit dernière dans le champ d'en haut les sangliers ....

Que j'aime me retrouver chez toi ... en levant les yeux, je contemple ce plafond noirci par la fumée ; aucun ébéniste, quelque soit son talent, n'aurait pu lui donner cette patine incomparable qu'a su lui donner le temps. De ces murs recouverts de bois, à peine dans le bas devine-t'on la matière, puis au fur et à mesure que le regard monte, on voit que là aussi, le temps a laissé son empreinte. Par endroit, une tache plus claire, un cadre ou une image que tu as un jour enlevé et qui n'a jamais été remplacé ... Ces calendriers crucifiés chaque année les uns sur les autres dans un coin de la cheminée où l'on peut si on le désire savoir dix années en arrière, le jour de son anniversaire. Combien sont-ils ? dix, quinze ? Je reste un peu stupide en découvrant brusquement que le temps passe vite et que les années, comme ça, épinglées, c'est peu de chose.

Sur ce porte-manteau tout en longueur, les vêtements de chasse, de travail, de pluie s'amoncellent les uns sur les autres dans un désordre indescriptible. Mais est pourtant si facile pour toi de trouver et de décrocher celui dont tu as besoin. Ces fusils pendus par la bretelle, la gueule vers le plafond, cette gueule qui crache la mort à une certaine époque dans le ciel et les taillis ... Cette grande horloge inlassablement compte le temps quand tout est calme, silence, on entend même le bois vibrer au rythme de son balancier.

Cette grande table que les chiens ont griffée avec leurs pattes en mandiant un peu de nourriture, cette grande table, où tu vas, avec moi, partager ton repas, cette soupe qui sent si bon, ce lard, ce fromage, ce pain que tu as fait toi-même, l'opinal avec lequel, on coupera de larges tranches ... Je me sent envahi par une immense joie, je crois qu'à ce m oment là je suis près du bonheur dont nous rêvons tous. ......

Je vous observe tous les deux, vous vous intégrez à tout cela d'une façon extraordinaire, vous êtes à votre place ; vous faites partie de cet univers, l'enfance, l'âge adulte, la vieillesse, le rythme des saisons, le soleil, la pluie, le vent, la neige, tout cela est vrai, c'est la victoire de l'utile sur l'inutile ; tout ce que contien ta maison est nécessaire, chaque chose, chaque objet, tout est là, fidèle, prêt à te servir......

Que de courage tranquille, de labeur, de ténacité, tout ce travail pendant des années sans jamais prendre des vacances ; ces bêtes qu'il faut soigner tous les jours ; ces terres qu'il faut travailler, en hiver comme en été, ces pays inconnus que tu ne découvriras jamais.Ce voyage de noce que tu as fait il y a maintenant bien longtemps ....tu es vite revenu chez toi et depuis ...

Paysan mon ami, je te dois beaucoup. Tu m'as donné une leçon de modestie, grâce à toi, je suis revenu sur terre. Quand on découvre tout à coup que "beaucoup d'eau a coulé sous les ponts", que cette jeunesse que l'on croyait éternelle s'est évanouie, que l'on ne voit plus le soleil se lever, que l'on confond la nuit et le jour, que la communication est de plus en plus difficile avec les autres et pour un tas de choses encore ... en te rencontrant j'ai eu beaucoup de chance. Si parfois dans mon texte et dans mes images, je me suis montré maladroit, si j'ai pu te décevoir à un moment quelconque, tu sauras me pardonner car dans tous les cas, je t'aurais beaucoup aimé ....

 

Je me suis retrouvée entièrement à travers ce livre. J'aurais pu l'écrire. Pour ceux qui voudraient se le procurer :

Paysan mon ami de Michel José Editions Didier Richard Achevé d'imprimer le 30 aril 1980

ScannedImage__2_

Quand j'étais enfant avec mon grand-père

dans la cour de la ferme.

Je serais heureuse de connaître vos impressions à travers un commentaire. Bien à vous .

 

BONJOUR A VOUS TOUS.

Apparemment, ce message que j'avais posté en juillet 2010 suscite actuellement beaucoup d'intérêt. En effet, je reçois de nombreux commentaires. Hélas ils ne sont pas en français et je ne suis pas assez calée pour les lire et les comprendre. Je ne peux donc les valider. Merci de me reposter vos messages en français. et je pourrai ainsi dialoguer avec vous.

J'ai en attente toute une liste :

Dennislinee  - Timothyrib - Williequode - Bluepalmgroupinc - Ufabetss - Sofnysoymn - Benet Verlessug - Maxwell Trill;

18 avril 2010

DECOUVERTE DE "PARIS" : 3ème jour : Champs Elysées - Place de la Concorde - Jardin des Tuileries - LE LOUVRE - MONTMARTRE ...

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Samedi 10 avril, départ à 9 H 00  de l'hôtel,

Marche à pied, pour rejoindre la cèlèbre avenue des Champs Elysées, que nous descendons.

En fond l'Arc de Triomphe ,

Nous découvrons la Place de la Concorde :

Ancienne place Louis XV, elle a été créée sous le règne de ce Roi. Aucun pont ne la reliait alors à la Rive Gauche. On passait d'une rive à l'autre sur de petits bateaux. Le pont a été construit au moment de la Révolution.  On a employé des pierres provenant de la démoliton de la prison de la Bastille "afin disait-on, que le peuple pût continuellement fouler aux pieds l'antique forteresse".

La place avait alors été rebaptisée "Place de la Révolution", et elle était le lieu d'exécutions capitales. Le roi Louis XVI et la Reine Marie-Antoinette y ont été guillotinés.

Après la Révolution, on a érigé en son centre l'obélisque de Louksor offert au roi Louis Philippe en 1831 (ci-dessous)

:3

que nous traversons

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Nous avons la chance d'avoir un trés beau temps, Regardez ce beau ciel bleu,

et nous arrivons au Jardin des Tuileries

Le jardin des Tuileries s'étendait devant le château du même nom. Tracé au 16ème siècle, il fut remodelé par Le Nôtre, l'architecte des jardins de Versailles au 17ème siècle.

Comme l'hôtel de Ville, le château a été incendié lors de la Commune en 1871 et n'a pas été reconstruit.

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Nous passons devant le buste de "'LE NOTRE"

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Des parterres fleuris et de belles statues;

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Ci dessous : DIANE

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Profitons du soleil en déjeunant au Jardin des Tuileries.

Nous sommes fins prêts pour visiter le Louvre

Nous passons sous l'arc de Triomphe du Carrousel

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Je vous ai photographié le décor à l'intérieur de la voûte du milieu en y passant dessous :

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Vu d'ensemble du Palais du LOUVRE

Sur les quais du Louvre et des Tuileries, s'étend sur 700 mètres la façade du Palais du Louvre. C'est le plus vaste de tous les édifices parisiens. Lorsque le roi s'y installe au 14ème siècle, c'est une petite forteresse. Depuis cette époque, il n' a pas été constamment occupé. Versailles ou les Tuileries ont longtemps abrité la cour. Cependant tous les régimes ont travaillé à agrandir et embellir le Louvre.

La première partie du palais, un peu en retrait, est la plus ancienne. Elle a été bâtie aux 16ème et 17ème siècles à l'emplacement du château médiéval. Puis s'étend une aile toute en longueur que l'on appelle "la galerie du Bord de l'Eau". Commencée par Catherine de Médicis, elle était destinée à réunir le palais d'origine au château des Tuileries qu'elle se faisait construire un peu plus loin. Henri IV,  qui a poursuivit les travaux, a eu l'idée d'installer dans la galerie des artistes travaillant pour la couronne. C'était pour eux une sorte de consécration officielle qui ne prendra fin que sous Napoléon 1er. A ce moment là, et depuis 1793, le palais était devenue Musée du Louvre.

Les travaux actuels, sous la direction de l'architecte Ieoh Ming Pei, dont la pyramide est déjà célèbre, font du Louvre le plus grand musée du monde.

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Les photos avec Flash étant interdites à l'intérieur du musée, J'ai rangé mon appareil pour profiter pleinement de ma visite.

Mais c'est indescriptible, il faut voir pour se rendre compte. C'est immense, Il est impossible de tout voir en une seule fois.

Nous avons fait les niveaux qui nous attiraient le plus

Une photo quand même pour la fin :

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Après avoir passé un certain temps à l'intérieur du Louvre, nous décidons de poursuivre notre conquête de Paris.

Nous prenons le métro Rue de Rivoli - Direction Montmartre

et nous découvrons :

La basilique du Sacré-Coeur de Montmartre

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Construite entre 1875 et 1914 sur le mont des martyrs (Montmartre) ; lieu où Saint-Denis, premier Evêque de Paris (IIIème siècle), fut décapité pour sa foi ; elle fut consacrée au culte catholique en 1919 et placée sour le vocable du Sacré-Coeur.

La Butte Montmartre est le deuxième site le plus visité de Paris

Montmartre, village pittoresque et prestigieux nous dévoile ses richesses, au détour d'un escalier ou d'un petiti coin de verdure. Empruntant le chemin suivi par de nombreux artistes, il faut grimper sur la butte qui culmine à 130 mètres d'altitude

En sortant du Sacré-Coeur, sur le parterre des jardins en terrasse, on admire la vue surprenante sur les toits de Paris :

33.

Tout est impressionnant,

autant la foule que le vue .....

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En déambulant sur la place du Tertre, on s'imprègne de l'air du temps. On peut prendre part à la vie des artistes en devenant le modèle des portraitistes qui sont installés sur le pavé. Beaucoup de monde à la terrasse des cafés et des restaurants. Une foule étonnante se presse autour des chevalets des peintres. Ancré sur la place du Tertre le Syndicat d'Initiative de Montmartre qui distribue la Gazette de Montmartre et renseigne les touristes. Ce quartier est très vivant. Je regrette de ne pas avoir eu le temps de découvrir toutes ces ruelles qui ont un passé si riche. Il nous faudra revenir.

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Pour finir, un clin d'oeil à cette jeune accordéoniste en robe 1900

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La fin d'après-midi aproche, nous redescendons prendre le metro à la Station de Pigalle.

Pas de chance Messieurs, on ne vous laissera pas traîner dans Pigalle tous seuls ce soir

Réponse au commentaire ci-dessous :

(je regrette, Monsieur Luc, un commentaire était suffisant....

eh bien non je n'ai pas d'autres photos de cette jeune personne....et quand bien même j'en aurais, ce serait à elle qu'il faudrait les demander ).

...................

29 août 2010

BRODERIES et petites idées de créations ....

Tout comme mon amie blogueuse, Mauricette qui s'est remise au tricot, je dirais moi aussi que nous nous sommes bien baladés durant tout l'été, nous avons bien profité de la piscine ... et c'est déjà la rentrée. Cet après-midi sur ma grande table de la cuisine d'été. Nous nous sommes remises à nos ouvrages "in Family" Ma fille en ce moment se régale à broder des initiales "Sajou", et ensemble nous cherchons des idées et je lui confectionne des supports. Nous avons décidé de préparer un stand de Broderie pour la prochaine rencontre des brodeuses, le 15 Août 2011 à Upaix. D'ici là nous aurons le temps de trouver quelques idées de création et réaliser quelques pièces.

Nous avons commencé par deux coussinets de lavande :

coussinet_de_lavande

   

Coussinet_de_lavande_2

Puis nous avons trouvé un modèle de pochons,sur un livre de collages de Serviettes pour le jardin et la maison - Editions Fleurus. Sur le livre il s'agissait d'un pochon à Oignons avec un motif d'oignons dessus.

Pochon_1   

Pochon_2

      

Plutôt que des oignons ma fille va y mettre des biscuits qu'elle prépare elle même pour le petit déjeuner ou le thé, ou des pains au lait pour les filles.

Une autre couleur et un pochon un peu plus grand :

Pochon_3

Pochon_3_vue_de_dessus

Le pochon vu de dessus.

Voilà nos deux réalisations d'aujourd'hui :

Deux_pochons

J'attends vos commentaires. Qu'en pensez -vous ?? Bonne soirée.

21 avril 2010

Les Bouffets jarlandins : On se bouge ......

RAPPEL : je recherche

"HOMMES DANSEURS VOLONTAIRES"

pour relancer le goupe des "Bouffets Jarlandins.....

Qu'on se le dise... (deux nouveaux inscrits .... il faudrait arriver à une quinzaine

Rassurez-vous : rien de compliqué,

uniquement revêtir la tenue, apprendre une chanson et le pas de ronde )

N'hésitez pas à me contacter.

article_du_21_AVRIL_2010

27 août 2023

CAR AMI BENVENGUDO !

CAR AMI BENVENGUDO !
Bonjour à vous tous, Amis de la Blogosphère, Vous êtes dans le Sud-Est de la France au coeur de la Haute-Provence Plus précisément dans le "VAL DE DURANCE". Tout vous est livré selon mes envies et mes émotions du moment. J'ai appris à écouter et à regarder...
2 juin 2011

Tradition : Bénédiction des Navettes à la Chapelle Saint Jean-Baptiste de CHATEAU-ARNOUX

Aujourd'hui, jeudi 2 juin 2011, jour de l'Ascension; Ce matin à 10 H 30, comme c'est la tradition dans notre village, la messe était célébrée dans la chapelle au sommet de la colline Saint-Jean qui porte le même nom et domine la vallée de la Durance.

Tous les amis de la chapelle Saint-Jean bien sûr étaient présents , plusieurs membres de l'Association du Patrimoine ainsi que de nombreux Saint-Aubanais et Jarlandins qui affectionnent ce site "exceptionnel", un  représentant de la municipalité .... Malgré un temps maussade et gris, la joie et le soleil étaient dans les coeurs. Aujourd'hui, il y avait un petit plus, l'enfant du Pays qui a rénové l'intérieur de la chappelle était à l'honneur dans la presse quotidienne le matin même, comme vous pourrez le constater ci-dessous. Serait-ce un signe ? un présage d'affluence de touristes ces été ??...

A l'issue de la cérémonie, le Père Gottlieb a béni les navettes et les cultures des champs. Un bon moment de convivialité et de partage. Bonne journée à tous ! (j'avais déjà rédigé un message sur la bénédiction des navettes l'année dernière)

chappelle_St_Jean

 

pour voir le diaporama sur la chapelle, cliquer sur le lien ci-dessous :

http://www.kizoa.fr/diaporama/d769235k5338747o1/la-chapelle-st-jean-baptiste

article_1

BERNAR VENET ET L'ART CONCEPTUEL

de Saint-Auban à Versailles, portrait et

parcours d'un créateur monumentaliste

 internationalement reconnu.

 

article_2

article_3

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La_Pr_sidente_Mme_VENET

 

La Présidente de l'Association "Les Amis de la Chapelle Saint-Jean" vous informe que tout l'été, des permanences vont être assurées pour permettre aux touristes justement de visiter la chapelle. Je vous communiquerai le planning dès que je l'aurai. Nous vous attendons nombreux.

16 juin 2011

L'ORGUE DE L'EGLISE DE SAINT-AUBAN

Chers amis bonsoir, cet après-midi, je pourrais dire que j'ai été pistonnée, car j'ai pu assister à la répétition de M. TOURNEBISE, qui est venu essayer l'orgue avant le récital de lundi, et bien je peux vous dire que les mélomanes ne seront pas déçus. Ci-dessous les photos que j'ai prises pour vous donner envie de venir nous rejoindre ainsi que le programme. Nous vous attendons nombreux.

orgue

 

PROGRAMME

Jean Sébastien Bach/Antonio Vivaldi (1685 – 1750)

 

Concerto en la mineur (1er mouvement)

 

Giovanni Battista Pergolesi (1710 – 1736)

 

Salve Regina (Salve – O clemens)

 

Antonio Vivaldi (1678 – 1741)

 

Sonate en sol majeur (Adagio – Presto – Courante)

 

Wolfgang Amadeus Mozart (1756 – 1791)

 

Exultate Jubilate (Tu virginum corona – Alleluia)

 

Jean Sébastien Bach (1685 – 1750)

 

Choral " Nun komm der Heiden Heiland "

 

Jean Jacques Tournebise (1954 …)

 

Ave Maria

 

Vladimir Vavilov (1925 – 1973)

 

Ave Maria dit de Caccini

 

Joseph Haydn (1732 – 1809)

 

5 pièces pour horloge mécanique

 

Gabriel Faure (1845 – 1924)

 

Maria Mater gratiae

 

Camille Saint Saens (1835 – 1921)

 

Ave Maria

 

John Sanley (1712 – 1786)

 

Voluntary n°8

 

10 juillet 2011

GREOUX a célébré le mariage de la Truffe d'été et de l'olive

4

 

1Comment bien vivre en Provence ??? et bien en faisant comme nous, en prenant le temps de vivre et en passant de bons moments conviviaux avec les copains. On ne pense plus à ses soucis, on flâne ou on danse comme nous aujourd'hui pour le plaisir de chacun.2

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Une journée toride bien que nous étions à l'ombre des grands arbres du Parc Morélon. Le groupement des Oliéculteurs de Haute-Provence et du Luberon se sont alliés aux Trufficulteurs de Haute-Provence ou mieux comme annoncé dans la Provence : "Les deux enfants du pays, la Truffe et l'Olive nous ont invités à fêter cet événement autour d'un marché qui a réuni une trentaine d'exposants. Nous avons étés les témoins de ce mariage et nous avons fait la fête.... A l'entrée du Parc on vous proposait des verres sérigraphiés et des porte-verres vous permettant ensuite de déguster vins rouges et rosés sur quatre points de dégustation.

Pendant que mes amies du Rode Osco Manosco prenaient possession du lavoir un peu plus haut dans le village pour y faire la bugade ....

LA_BUGADE_3

.. le groupe des fileuses d'Oraison animait l'intérieur du Parc. Aujourd'hui, c'est donc aux côtés des Fileuses que nous avons passé cette agréable journée. Ci-dessous des photos à notre arrivée :

 

 Les fileuses

et qui retrouvons-nous à côté dun joli massif de fleurs ? "La Nineîo" du Rode, les mêmes qui étaient sur leur chevaux, mercredi soir à GAP, et oui ces jeunes, en plus d'être danseurs sont aussi d'excellents musiciens, de futurs artistes.

 rode

A 10 H 30 , Inauguration officielle de la manifestation. Sur les photos ci-dessous, vous apercevez : Paul Audan, Maire, le micro à la main, aux côtés de Jean-Louis BONDIL, Président de l'Association des trufficulteurs de haute-Provence, Alain ROUX, Président du Groupement des Oléiculteurs de Haute-Provence et Luberon, de Christian LOGIER, Président de l'Office de Tourisme et Jacques Veneruso, parrain de l'événement..

 inauguration

11 h 00, nous avons assité à une démonstration de cavage qui consiste à chercher les truffes par Guy Corriol et sa célèbre truie "Pépette".

 pepette

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On nous parle de la truffe d'été ...?? et bien oui  On connaît surtout sa soeur d'hiver. Pourtant la truffe d'été, appelée encore "truffe de la Saint Jean" est souvent plus grosse que l'autre, noire à l'extérieur et claire à l'intérieur : son goût est peut-être moins prononcé, mais il est plus doux, et on peut la déguster toute crue ! 
 

18 bis

Toute la matinée, les fileuses dont défilé d'un stand à l'autre et ont dansé :

 danse

 

Les acteurs de ce mariage hors du commun étaient les producteurs marchands de truffe d'été, d'oléicultures, de saucissons du pays, de pâtés, de miel, de confitures artisanales de volailles et de fromages de chèvres, de pain d'épice :

 

 

stands

 

STAN D 2

 

38hUILES

Avant le repas, un concours d'aïoli a mis une vingtaine de personnes en compétition.

 

 Concours d'Aïoli

Puis c'est le moment du repas, une petite pause bien méritée....et une petite sieste et oui, la sieste c'est sacrée chez nous. J'en profite pour un peu m'évader dans les recoins du parc.... une jolie fontaine et un poème .... des massifs de fleurs ....

 

fleurs

 

 

fontaine 2

 

fontaine

Mais la sieste est finie, je serais volontiers restée au  bord de cette fontaine,

 mais il est temps à présent de retourner en piste :

 

spectacle 2

spectacle

 

17 h 30, notre contrat est rempli, les fileuses récupérent leurs paniers.

 

 PANIERS

Les lavandières du "Rode Osco Manosco" ont fini la bugade et récupéré leur linge.

 

 LAVOIR DE GREOUX

 

La fête est finie. Merci aux organisateurs pour cette journée qui a été belle, mais très très chaude. En arrivant à la maison, devinez ce que nous avons fait : un plongeon dans la piscine......... Un régal.

Nous vous disons à bientôt. Prochain rendez-vous aves les fileuses d'Oraison :

 le Vendredi 5 août pour la fête au Lac d'Allos.

J'ai gardé une photo pour la fin. Je vous pose une devinette. De quoi s'agit-il ???

 

tournesol

 

J'attends vos commentaires ......

21 juin 2011

RECITAL D'ORGUE à l'Eglise Jésus Ouvrier de Saint-Auban

Hier au soir, lundi 20 juin, de nombreuses personnes (les deux allées centrales de l'église étaient pleines) ont répondu présentes à l'invitation de l'Association du Patrimoine et sont venues écouter le : 

 
Concert d'orgue à l'église "Jésus Ouvrier" de Saint-Auban
 donné par Jean-Jacques TOURNEBISE,
 
Monsieur TOURNEBISE, Titulaire des Grandes Orgues de la Cathédrale de Forcalquier, est non seulement un organiste de grand talent mais de surcroît un homme simple et fort sympathique. Nous avons pu nous en rendre compte hier au soir, et pour cette grande occasion, il s'est entouré de trois artistes "exceptionnels". Ce concert a été de grande qualité, Le programme varié a tenu le public en haleine et croyez-moi personne ne s'est endormi, comme c'est souvent le cas dans certains concerts, mais au contraire chacun de nous a été. transporté, je dirais "élevé" avec la voix d'Hélène MICHAILIDES (soprano) qui est sublime. Marie-Hélène TOURNEBISE, quant à elle, joue divinement du violon et Benjamin ALEXANDRE (Haute contre) surprend ..... ceux qui ne l'ont jamais entendu.
 
et il faut le dire, notre église "en lumière" était resplendissante. Les absents ont eu tord. Monsieur le Maire et son épouse étaient présents et je crois que comme toute l'assistance, ils ont été enchantés. Le Père GOTTLIEB était très heureux de nous accueillir dans son église pour ce grand moment, et on ne saurait trop remercier le Père CORRIOL et Monsieur BARATON : Cet Orgue a vraiment été un beau Cadeau. Nous nous devons de le bichonner. Il est vraiment dommage que nons n'ayons plus d'organiste à demeure pour jouer la messe le Dimanche.
 
Merci à l'Association du Patrimoine d'avoir programmé cette soirée.
 
 
 
Eglise_de_Saint_Auban
 
et pour ceux qui ne connaîtraient pas ces artistes locaux, voici quelques notes : 
 
 
 Jean-Jacques TOURNEBISE-CERUTTI (Orgue)
 
Agrégé de musique, il a fait ses études musicales aux Conservatoires de Nice et d'Aix-en-Provence en piano, orgue et harmonie.
Désireux de faire évoluer sa pratique instrumentale, il se perfectionne à l'ENM des Alpes de Haute-Provence dans la classe d'orgue de Jean-Pierre Lecaudey et obtient en 1998 un DEM en Orgue ( Médaille d'or) et à l'unanimité du Jury.
Titulaire de l'orgue de la Cathédrale de Forcalquier en Provence depuis 1980, il ne cesse de travailler le répertoire baroque d'Europe du Nord et classique français.
 
Il préside à l'élaboration des concerts d'orgue qui sont proposés chaque été par l'Association "Les amis de l'Orgue de Forcalquier" dont il est le secrétaire et le conseiller artistique.
Reconnu par ses pairs, il est souvent invité à se produire en France ou bien à l'étranger en soliste ou bien avec des cuivres, des choeurs et des chanteurs.
Sa récente collaboration avec l'ensemble vocal de polyphonies corses "A Vucista" l'a amené à entamer une réflexion sur le rôle de l'orgue dans ce contexte musical très particulier et à proposer des solutions stylistiques en accord avec l'esprit de ce chant profond caractéristique de la t"rre où il s'est élaboré.
 
Marie Hélène TOURNEBISE-CERUTTI
 
Née en 1979 à Manosque, M.H. TOURNEBISE commence le violon à l'âge de 3 ans.
Après des études musicales au Conservatoire National Départemental des  Alpes de Haute-Provence dans la classe de Georgette Brisville  puis au Conservatoire National d'Aix en Provence dans la classe de Sophie Baduel, elle st admise par concours, dans la classe de Wolfram Kônig au Conservatoire Supérieur de Trossingen en Allemagne où elle se perfectionne en istrument et en pédagogie.
Elle obtient en 2004 son diplôme de Professeur de Violon avec la mention Très Bien.
Depuis, professeur de violon à l'école municipale de musique de Sisteron, elle poursuit une carrière de musicienne d'orchestre, de chambriste et de soliste.
 
Hélène MICHAILIDES, Soprano.
 
Elle obtient brillament le DEM de chant à l'Ecole Nationale Départementale de Musique de Manosque en 2001 et complète sa formation par des stages auprès de Michel Piquemal, Vincent Récolin et Michel Philippe.
Depuis plusieurs années, elle enseigne le chant et donne des récitals troujours très appréciés acccompagnée par Helmut Wilhelm au piano.
Cette artiste est régulièrement invitée comme soliste par les choeurs de notre région : le Choeur du Pays de Forcalquier, Allégretto (Manosque), Domitia (Goult), Clair Matin (Arles), les Centre Musicaux Ruraux ou le Choeur des Alpes Provence (département 04).
Elle a notamment interprété avec beaucoup de sensibilité le rôle de Michaëlla dans Carmen de Bizet (2005), les vêpres solennelles pour un confesseur de Mozart (2006), Gallia de Gounod (2007), la Messe en Sol de Schubert (2008), la Nelson Mess de Haydn (2009).
Son répertoire est large puisqu'il comprend le lyrique, le sacré, la mélodie, les plièces de vacalises ou encore le contemporain, répertoire dans lequel elle a inetrprété une cantate sacrée d'Emile Damais (2007) et Un chant pour la planète d'Antonio Santana (2008).
Elle se produit aussi depuis deux ans avec le chef Bernard Viti et l'Orchestre de Chambre des Cévennes et en Juin 2009, ellle reprend pour Philippe Boudriot (chef du choeur départemental) Casta Diva de Norma de Bellini ainsi que d'autres grands airs lyriques qui conviennent particulièrement à sa voix de soprano lyrique léger.
 
Benjamin Alexandre (Haute contre)
 
Benjamin Alexandre commence la pratique du chant dès lâge de neuf ans en faisant partie des petits chanteurs d'Aix en Provence.
De 1981 à 1983, il étudie le chant au Conservatoire de Fontenay dans la classe d'André Meurant, puis en 1984 il devient l'élève de Mady de la Preugne.
Pendant son séjour à Rome qui dura presque deux ans, il travaille au Conservatoire Avec Natasia Francesca et se produit à la Villa Médicis et au Vatican en l'honneur des messes papales.
Lauréat de plusieurs prix internationaux, il participe régulièrement à des tournées en France  et à l'étranger. (Italie, Grèce, Japon ...)
Sa voix exceptionnelle par sa couleur et sa tessiture qui correspond à un alto féminin lui permet d'aborder le répertoire ancien et baroque, mais aussi (fait très rare avec ce type de voix) le répertoire romantique (opéra, Lied, mélodie)
Son éclectisme musical lui permet aussi d'aborder les musiques du monde et les Negro Spirituals.
 
Ci-dessous, article paru dans la presse.
 
 
 
recital d'ORGUE

 

29 juin 2011

COIFFES D'ANJOU

Chers amis, aujourd'hui c'est un nouveau "ami blogueur" que je viens de découvrir, un charmant jeune homme avec qui, aussi surprenant que cela puisse paraître, nous partageons la même passion. Il fait également partie d'un groupe traditionnel "les compagnons de l'Aubance" (qui vient de fêter ses 40 ANS en mars dernier) et il oeuvre aussi pour le maintien des us et coutumes de son terroir "L'Anjou".  A travers l'histoire La Provence et L'Anjou ont toujours été très proches et se sont "mélangés" si je puis dire, raison pour laquelle nous retrouvons certaines similitudes dans les traditions. En tout cas, dommage que les kilomètres nous séparent car je suis sûre nous aurions de quoi alimenter nos discussions. Il parle du Bon "Roi René" , mais c'est le nôtre de bon "Roi René" non ????

C'est un charmant jeune homme, un "compagnon de l'Aubance" , qui danse et chante. 

 Il nous présente de très jolis fonds de coiffes. Ces coiffes sont repassées par le Conservateur du musée de Ponts de Cé. A savoir : ce musée donne des cours 2 fois/an pour apprendre à entretenir les coiffes.

De gauche à droite : fond de coiffe angevine, fond de coiffe de demi-deuil de Saumur, et fond de coiffe tourangelle.

 COIFFES D'ANJOU

Si vous voulez en savoir un peu plus et le découvrir en photo, allez donc lui rendre visite à l'adresse ci-dessous :

http://tradanjou.canalblog.com

 

6 octobre 2011

LA CHATEAU DE VOLONNE

Suite de notre visite du 2 octobre :

Après la visite du château de Château-Arnoux, nous voici sur la place de Volonne.  où se trouve un château Bastide du XVIIème siècle. Le Château a été inscrit en 1987 et classé en 1992 à l'inentaire des Monuments historiques. Vraiment dommage, c'est dimanche et personne n'a été disponible pour venir nous ouvrir la mairie. Nous n'avons donc pas pu faire notre visite complète. Nous n'avons pas pu voir le salon : salle d'honneur, ni la fontaine intérieure,  mais je vais quand même vous faire voir un superbe escalier tout décoré de gypseries. Ces gypseries sont magnifiques surtout dans les étages car dans le Vestibule à l'entrée elles sont vraiment malades et demanderaient à être restaurées.

 

 .

 

 

 

 Voici ce petit château vue de l'extérieur :

Vestibule : entrée de l'Escalier :

 volonne 1

  

gypseries 1

 

VOLONNE 7

 

 

gypseries 3 gypseries 2

 

 de part et d'autre de cette escalier, des portes qui donnent sur des appartements loués ......

Peut-être aurez-vous quelques commentaires à faire sur ces gypseries ......

Prochain message : Château de Malijai.

 

3 juillet 2011

"SECRETS DE NOS GRANDS PARENTS"

2134107235_1[1]Chers amis, l'association "Histoire et Patrimoine Peyruisiens" vient de monter une exposition à la Chapelle St Roch de Peyruis, intitulée "Secrets de nos grands-parents". Depuis quelques jours, j'étais impatiente d'aller prendre quelques photos pour vous la présenter car c'est une réussite. Toutes les pièces sont authentiques et ont été collectées auprès des familles peyruisiennes. J'adresse toutes mes félicitations, d'abord au Président (qui est un de mes amis) pour son dynamisme, et aux membres de cette association qui se sont investies et ont su mettre toutes ces pièces en valeur.

cette exposition est ouverte au public tous les week-ends du mois de juillet de 14 h 00 à 19 H 00, ainsi que le 14 juillet. Je vous invite fortemeent à aller la visiter et à laisser un petit commentaire sur le Livre à l'entrée de la chapelle.

LA PREPARATION DES REPAS

Lou papet, ci-dessous, prépare déjà ses cartouches pour la prochaine ouverture ...

Lou Papé cassaïre

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Ci-dessous l'ouvroir :

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ouvroir

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Une pure merveille, une pièce de Reine, un petit bijou de grande valeur ..... !

et peut-être bien que cette malle .....

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 appartient à la Peyruisienne ci-dessous :

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et si vous avez un petit creux, la maîtresse des lieux vous invite à passer à table :

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et vous pourrez même vous laver les mains au coin Toilettes.

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et après avoir mangé un bon aioli, peut-être aurez vous envie de piquer un petit roupillon dans la chambre voisine :

 chambre 1

Dans le coin des enfants de très belles poupées anciennes, même très anciennes :

 

Expo Secrets de nos grands parents 027

 chambre 5

 CHAMBRE 3

Avant de quitter cette chambre, je vais attirer votre attention sur ce grand châle de cachemire, épinglé au mur comme une tenture. très lourd et riche en couleur.

Savez-vous que c'est la vogue des châles orientalistes qui s'est emparéE de la mode au début du XIXème siècle. L'exemple est venu d'abord de Joséphine de Beauharnais, à qui Bonaparte avait rapporté d'Egypte des châles de cachemire indiens, qui allaient réchauffer les épaules de ces dames. Ce n'est qu'à la fin du règne de Louis Philippe, que les élégantes parisiennes commencent à délaisser ces coûteux cachemires indiens et c'est grâce aux colporteurs que les campagnes ont pu se draper dans la couleur des châles de laine et de soie. Ce châle est magnifique.

Saluons au passage le Maître de lieux .....

chambre 7

Avant de quitter cet expo, je tiens également à vous montrer un globe de mariée (Je vous en ai déjà parlé dans un article précédent sur le mariage ). Celui-ci a été prêté par une Madame VENET.

Expo Secrets de nos grands parents 004

Voilà, je pense que vous apprécierez ce petit reportage photo qui nous montre tous les "Secrets de nos grand-parents" mais il y a encore une multitude de petites choses que je ne vous ai pas montrée notamment des cartes anciennes de Peyruis, des gravures et photos sur les murs, toutes plus belles les unes que les autres mais si vous le pouvez, je ne doute pas que vous aurez envie d'aller voir cette expo. D'autant plus que la chapelle St Roch et ses abords sont à voir également.

A ben lèu.

PS. les amis, vous savez quoi ??? J'ai une centaine de visiteurs habituels qui viennent me rendre visite régulièrement, mais cette semaine 498 nouveaux visiteurs sont venus me rendre visite Pas mal non ? A tous, je souhaite bienvenue sur mon blog et bonne lecture. Laissez moi une petit commentaire ça fait toujours plaisir.

4 septembre 2011

LA FETE DE L'AMI DU PAIN, Edition 2011 ....

Article de presse annonçant cette journée :

 

Numériser0001

 et voici l'affiche qui a été réalisée :

Fête de l'Ami du Pain 2011

 

EXPOSITION : AU TEMPS DE NOS AIEUX

Bienvenue dans le château de Pierre de GLANDEVES à Château-Arnoux,

construit au début du XVIème siècle.

 

La cheminée du Château

Partager l’histoire et le patrimoine garants de la mémoire de nos aïeux, ont été les objectifs de cette exposition à l’initiative de l’Association du Patrimoine, à l’occasion de la fête de l’Ami du Pain.

Cette mission m'a été confiée et je peux dire que cette exposition a été un challenge pour moi, car celle-ci ne devait durer que l’espace d’une journée,  l’installation devant se faire dans le temps record d’une journée également et la dépose dans l’espace de deux à trois heures seulement. C’est mission accomplie.

Il m'a fallu cibler les thèmes à retenir et les pièces à exposer. Il y aurait eu possibilité de s’étendre à la vie des champs, aux vieux métiers, à l’école d’autrefois … Il y aurait tant de choses à dire sur la vie de nos aïeux….. mais cela n’aurait pas été  possible dans le temps imparti..

Le cadre de la Salle des Illustres, Salle des mariages du Château de Pierre GLANDEVES, était l’endroit rêvé et idéal pour faire une exposition d’intérieur avec des pièces dignes de ce lieu chargé d’histoires.

Ma volonté a été de retracer les différents caps de la vie marqués par des rites de passage très encadrés par l’administration et l’Eglise à cette époque :

La naissance autour de ses coutumes et traditions : l’accouchée, les relevailles, le baptême. Des robes et manteaux de baptême d’exception,  chacun ayant " son histoire ". Des ensembles complets : robe, bonnet et " sous-bonnet " en fil de soie, pièce très fine et délicate devenue rare. Une autre taillée dans une fichu d’Arlésienne.

 

Le Baptême

 BAPTEME 2

 

A noter : la particularité de cette exposition est que toutes les pièces exposées n’ont pas été chinées, elles ne sont pas  anonymes. Elles  ont toutes été données ou confiées par des personnes ou familles bien précises : elles ont toutes un nom, un lieu, une date et un vécu. C’est le petit plus qui fait toute la différence. Il y a ce côté affectif….

Après la naissance, la chambre d’enfants avec ses lits anciens, les jeux : " li terraîetto " - il y avait une carrière d’argile à Château-Arnoux – un enfant dans une automobile…. puis l’adolescence, A partir de douze ans, la jeune fille commençait à apprendre à coudre et broder pour la confection de son trousseau. Présentation de " l’ouvroir ", où l’on découvrait le trousseau de nos aïeules, des pièces authentiques avec de somptueux monogrammes brodés..


LA CHAMBRE DES ENFANTS

lou Brès 

 

Avec la chambre, les coins Toliettes :

LE COIN TOILETTE

COIN TOILETTE DES ENFANTS

Au premier plan, les présents à l'enfant pour les Relevailles

 

Présents à l'enfant
Ci dessous un enfant dans son automobile ...

un automobile

Les pièces de costumes, les châles

 

Puis la communion, le mariage : des photos de vieilles familles jarlandines où certains reconnaissaient leurs " grands-parents". Les parures de la femme : de très beaux châles, dont un d’exception : le fameux "Châle grenadine" (sur la photo ci-dessus) pour lequel j'avais noté des explications : 

A côté des grands châles de laine, la Provence se prend de passion au milieu du XIXe siècle pour les châles dits "GRENADINE", version légère du grand châle. Le nom viendrait de la ville de Grenade, dont l'Impératrice Eugénie était originaire. En villégiature dans sa résidence d'été, le Palais du Faro à Marseille, elle lança la mode de ces châles de soie satinés, aux couleurs chatoyantes et aux longues franges. On pense que la majeure partie de ces châles a été fabriquée aux alentours de Marseille. Leur chaîne et leur trame étaient faits d'un même fil de soie, un organsin, très mat très tordu (la torsion dite grenadine ...), qui assurait la solidité de l'ensemble. Lors des étés provençaux, les châles grenadine, souvent rehaussés de fils d'or et d'argent, étaient plus flatteurs et agréables à arborer que les châles de laine ....

 Etaient également exposés : un très beau sautoir de deuil, (sur la photo ci-dessous) de magnifiques "berthes" de dentelles très en vogue entre 1830 et 1860. Nos aïeules étaient souvent habillées en tenue de travail, mais elles savaient aussi être coquettes et aimaient être "ben estigansado" pour les grandes occasions ou le dimanche se rendre à la messe. On disait qu’elles étaient tirées à quatre épingles.


Le mariage

Ci-dessous gros plan sur le sautoir :

ScannedImage-8 

Deux autres tableaux dans cette exposition : La bugade (la lessive) et le repassage avec les différents fers : fers à cendre, fers à tuyauter ….. A côté des fers à tuyauter, bien évidemment, les coiffes avec leurs dentelles. (explications données pour ne pas confondre fer à friser et fer à tuyauter). Ce qui nous amène à présenter la dentelle aux fuseaux.

la bugade

 La bugade 2

 

Ci-dessous : Le repassage

LE REPASSAGE

 

ScannedImage-9Pour ce faire J'ai fait appel à ma sœur dentellière qui était là pour présenter les différents carreaux de dentellières : notamment le tambour à dentelle du Queyras, ce métier en bois sculpté fascinant, le carreau suisse, la technique de la dentelle que nos aïeules maîtrisaient si bien, mais aussi l’histoire et les traditions autour de ces petits fuseaux particuliers : Celui que le jeune homme offrait à la jeune fille qu’il voulait courtiser, celui que le mari offrait à son épouse  et qu’elle utilisait le jour où elle attendait un enfant…

 

 

ScannedImage-10

 

 

 

notre bastidane et son enfant

Cela représente déjà pas mal de choses, me direz-vous, mais ce n’est pas fini.

la pipe et les jumelles du PapiQuand on rentre dans l’expo, on est accueilli au premier plan dans le salon devant la grande cheminée du Château ou un Papé joue du violon, de vieilles partitions à ses pieds, tout en berçant un bébé emmailloté dans son petit lit avec son pied. (pour nous rappeler le " violonneux " qui était là pour faire la fête dans le village et aussi que c’était souvent le papé ou la mamée qui gardait les enfants, pendant que les parents et tous les membres de la famille travaillaient aux champs).

Sur ce petit guéridon, vous apercevez, une petite paire de jumelles et des longues vue, une tabatière, et deux pipes. Celle de droite, "c'était ma pipe" qui a elle aussi une histoire, et bien, il se trouve qu'une personne adulte s'est approprié de cette pipe pendant l'animation musicale mais bien mal acquis ne profitant jamais, je ne saurais prédire la suite de l'histoire de cette pipe. Ce geste est bien le témoin du siècle dans lequel nous vivons. c'est bien dommage. Je pense que ce monsieur se reconnaitra.


Devant la cheminée

 

 

 bébé 1

 

 

La cuisine avec tous ses ustensiles d’époque. La table mise avec la vaisselle des grands jours et son argenterie, un détail qui n’est pas passé inaperçu :  la gravure sur les verres était assortie au motif des assiettes. En effet, nos grand-mères,, même avec très peu de moyen avaient le goût du beau. Elles aimaient s’offrir de belles pièces qu’elles obtenaient après les avoir payées à tempérament….

 


LA CUISINE

 A croire que ces rideaux anciens étaient faits pour cette fenêtre du château.

 expo du temps de nos aïeux 2011 021

 

ScannedImage-11

Sur la table de la cuisine un très joli chauffe plat :

un chauffe platC'est une très belle pièce.

 Ci-dessous la table mise :

LA TABLE EST MISE

Au vu des messages que les visiteurs on laissé, on peut dire que cette exposition a été une réussite. Elle a beaucoup plu. Je ne peux que remercier l’association du Patrimoine qui m'a fait confiance.  J'ai essayé de rendre cette exposition agréable, intéressante avec de nombreuses explications. Je remercie ma sœur connue dans le monde des dentellières sous le nom de Nanou du 05, Simone qui m'a bien aidée et toutes  les personnes qui nous ont apporté des accessoires pour meubler cette exposition : table, chaises, lits ... et bien sûr Monsieur le Maire de nous avoir prêté la Salle du Château.

Ci-dessous la suite des photos, bien que cette année, je n'ai pas eu le temps de prendre les extérieurs. Beaucoup de visiteurs sont venus voir l'expo :

 

 

 Les visiteurs

 Durant toute cette journée, les gens sont montés au four et ont acheté leur pain. Il y a eu affluence. Tout le pain a éyté vendu. Par contre, moins heureux, ont été les exposants car le temps était à la pluie même s'il y a eu des éclaircies par moment. Le repas a été servi dans la Salle des Fêtes archi comble. Ce repas était animé par le groupe " Zoumaï"qui a su mettre l'ambiance.

 

 LE REPAS

Le groupe "Ni d'Oc ni d'ailleurs" ci-dessous :

 animation

 

 Monsieur le Maire, partie prenante de cette manifestation, est venu voir l'exposition que je lui présente ci-dessous :

 

 M le Maire

puis pour finir, la photo des trois chevilles ouvrières de cette exposition  "Au temps de nos aïeux" :

Nanou du 05 à ma droite et Simone à ma gauche :

 

  ScannedImage-7

 

6 juillet 2012

Fuseaux et figurines de Lavande :

Je vous ai dit qu'en ce moment la lavande était toute en fleur, sur le point d'être coupée. Les autres années je la coupais en une seule fois pour la mettre sécher et faire ensuite des petits sachets de lavande que je brodais,  cette année eh bien je m'y suis prise différemment, je la coupe dizaines de brins par dizaines, les uns après les autres, avez-vous deviné pourquoi ???

He bien pour la fête des mères, ma fille aînée qui a toujours des idées et soucieuse que je ne reste pas sans rien faire, m'a offert un livre sur lequel je me suis penchée :

 

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Traditions et créations provençales

"Brins de lavande et de nostalgie, avec les navettes, paniers et hottes que nos grand-mères de Provence (et des Alpes) tissaient pour chasser les mîtes et embaumer le linge. Monique Cornand, héritière de cette tradition, crée des figurines typiquement proençales et d'autre pleines de fantaisie, sorties tout droit de son imagination ...."

Monique Cornand qui a écrit ce livre avait ses grands-parents parternels originaires de Veynes (05) où la lavande pousse à l'état sauvage et où elle passait ses vacances enfant. Elle a gardé cette tradition de tisser chaque été, de petits objets décoratifs en lavande et faveur......

Coïncidence, ma famille paternelle vient du même coin et ma grand-tante d'Oze faisait aussi ces petits paniers de lavande, mais moi j'avais un peu oublié la façon de faire....

Alors c'est avec autant plus de plaisir que depuis quelques jours, je me suis mise à confectionner navettes, ombrelles de Mirèio, un capèu (chapeau rigolo, mais pas terrible à mon goût) je prefère le petit panier, mais je vais essayer la fleur de Saint-Auban d'Oze, et la cigale estivale .....

 

LAVANDE

Voici le petit panier en gros plan :

IMG_8853

N'avez-vous pas envie d'essayer ?? Après un peu d'entraînement vous pouvez laisser libre cours à votre imagination et varier les matériaux (ficelle, cordelette, raphia, pour les modèles les plus rustiques ou ruban transparent... ou dentelle, pour des modèles plus romantiques ou pour décorer vos tables de fête (mariage, communion ..... etc).

IMG_8861

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