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"LA MALLE AUX TRESORS"

"LA MALLE AUX TRESORS"
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21 octobre 2011

Un petit tour du côté de Miramas

provencefanion[1]Le 2 octobre dernier avait lieu au Paradou, une messe en l'honneur du Poête provençal, Charloun Riéu. Si vous voulez en découvrir les photos, je vous invite à cliquer sur le lien ci-dessous.Un petite promenade du côté de Miramas chez mon amie "chicouloun" :

 http://danielavy.phpnet.org/photo_dan

 attention dans l'adresse, rien qu'un l à danielavy. et cliquer sur les Routes de France.

 

Fête du Vieux Miramas

 

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21 octobre 2011

UNE SOUPE AUX HERBES SAUVAGES....

Hier au soir glagla, le mistral soufflait et il ne faisait pas chaud. Comme je vous l'ai dit plus haut, le moment est venu de se blottir au coin de la cheminée et de se plonger dans la lecture. C'est ce que j'ai fait. Vous voulez connaître mon livre du moment ? et bien je vais vous le faire partager. Après une assiette de soupe de légumes, je me suis mise à "Une soupe aux herbes sauvages". un régal ...!

ScannedImage-3

 

Connaissez-vous cette histoire ???

" Au printemps, le garde forestier découvrit un pendu dans le bois du Rosier. Le bonhomme avait dû se passer la corde au cou juste avant l'hiver et quand le garde était tombé dessus, il n'était pas beau à voir. Dans ses poches on a trouvé 14 sous et un petit carnet avec une couverture en toile cirée noire."

"L'homme y avait noté tous les endroits, toutes les entreprises où il avait demandé du travail ..." Je suis passé à Manosque, pas de travail, à Gap, pas de travail, à L'Argentière, pas de travail ..;" Il y en avait une dizaine comme ça, peut-être plus, avec chaque fois la même annotation :"pas de travail".

C'est une chose qui m'a toujours révoltée, je trouve inacceptable qu'un homme ne puisse travailler quand il le veut. Comment parler de progrès ou d'humanité ? Comment oser parler de Liberté, d'Egalité ou de Fraternité ? c'est du vent ! tant qu'un homme ne peut choisir son métier, tout le reste c'est du vent ..."

Cette indignation, cette révolte, cette jeunesse, sont celles d'Emilie Carles 77 ans, briançonnaise, paysanne et institutrice pendant 40 ans dans les villages de sa montagne. Elle nous raconte sa vie, nous fait goûter à la soupe d'herbes sauvages. Cette "soupe" nous parle du passé, mais surtout du présent et de l'avenir, car malgré son âge, Emilie Carles n'a pas abdiqué.

 

Ce livre a été achevé d'imprimer en 1978. Edition Jean-Claude Simoën.

Que doit-on dire aujourd'hui ?? où nous sommes pleine regression sociale .... un problème crucial !

L'ambiance de ce livre m'est familière, j'y retrouve l'ambiance de mes racines paysannes des Hautes Alpes, C'est l'enfance d'Emilie sur les bords de la Clarée dans le Briançonnais, mais c'est aussi l'enfance de mes grand-mères.... qui me parlaient elles-aussi de la soupe aux herbes sauvages. .....

Voici ce qu'Emilie nous dit dans sa préface pour nous présenter son livre :

" ... Lorsque je descends pour faire une promenade, j'en profite pour cueillir les herbes qui me serviront à faire ma soupe aux herbes sauvages. Je n'ai pas besoin d'aller bien loin. je contourne le Vivier et je marche dans les prés qui bordent la Clarée. Il suffit de se baisser."

"Ca c'est du plantain et voilà de l'oseille sauvage, de la drouille, de l'ortie ou barbe à bouc, du pissenlit, de la doucette, un petit chardon des champs ou chonzio, une plante laiteuse, le laichuron, du mille-feuilles, du chalabréi aux feuilles largement dentelées, de la tétragone ou épinard sauvage, de la langue bogne, une feuille de sauge et un brin de ciboulette. A cela j'ajoute une pointe d'ail, quelques pommes de terre ou une poignée de riz et j'obtiens une soupe onctueuse et délicieuse. Pour la réussir ce qui importe, c'est de respecter les proportions. il faut très peu d'herbes de chaque sorte afin qu'aucune ne l'emporte sur les autres, sinon, la soupe risque d'être inmangeable, ou trop amère, ou trop acide ou trop fade."

"Voici donc notre soupe aux herbes sauvages dans son sens propre. Au figuré, j'ai tant de choses variées à vous raconter, drôles ou dramatiques, truculentes ou sauvages que, de tous ces pays de la montagne briançonnaise où je suis née et où j'ai vécu, nous aurons du début à la fin, une soupe aux herbes sauvages."

 Je vous invite à lire ce livre, mais vous pouvez aussi aller le découvrir au cinéma. Certaines, dont ma soeur, ont prévu de faire le déplacement jusqu'à Saint-bonnet, tellement ce film est formidable, mais on y découvrira également "l'autre partie" qui n'a pas été diffusée et le neveu d''Emile sera là pour témoigner. Un grand moment. Voici l'annonce de cette affiche :

 

L'Association Arts et Coups de coeur présente :

Les giboulées de la Rentrée

Le Samedi 19 et Dimanche 20 novembre 2011 au Cinéma le Central à Saint-Bonnet :

UNE SOUPE AUX HERBES SAUVAGES

 1er partie à 15 h 00 - 2ème partie à 18 h 00

Film d'Alain Bonnot avec Annie Girardot, Rufus ... En présence de Michel CARLES (le neveu d'Emilie)

Enfin le film qui manquait à vos veillées !

 

L'histoire d'une institutrice née dans les Hautes-Alpes en 1900....

Native de Val des Prés, Emilie CARLES est la seule des six enfants de sa famille à poursuivre des études. Elle obtient son diplôme d'institutrice à Paris. De retour dans sa vallée, elle épouse Jean Carles, ouvrier aux idées sociales avancées, qui transforme son regard sur la vie rude des montagnards. Elle enseigne, apprend la tolérance à ses élèves, défend les droits de la femme, et se bat contre la guerre pour protéger son fils... C'est cette réalité qu'elle décrit dans son livre "Une soupe aux herbes sauvages "(1978) dont les traductions ont fait le tour du monde. Dans les dernières années de sa vie, elle prend la tête de la protestation contre un projet routier qui menace la vallée... 

 

Je vous conseille de réserver votre place au 04.92.50.02.57 ou 06 89 83 40.32 - Entrée 6 €

Emilie de Val des près, Lili de Sainte-Croix du Verdon que nous avons rencontrée l'autre jour, ce sont de sacrées femmes....! Avec tout le respect que je leur dois.

21 octobre 2011

SAINT MARTIN DE BROMES

est la destination de la prochaine sortie des Fileuses d'Oraison : le samedi 12 Novembre

Saint-Martin-de-Brômes est situé dans le sud du département des Alpes de Haute-Provence, à environ 70 km au nord-est d'Aix-en-Provence et 5 km à l'Est de Gréoux-les-Bains, au coeur du territoire du Parc Naturel Régional du Verdon crée en 1997. La commune fait partie du plateau de Valensole. Le village offre au premier regard, une vision parfaite de lumière, d'équilibre, de forme et de beauté harmonieuse qui étonne toujours le visiteur

Vieux village provençal, bâti en amphithéâtre sur le flanc de la colline du Castelleras, dominé par la tour de l'horloge et l'église proissiale, il est situé à une altitiude d'environ 360 mètres, et sa population atteint les 400 habitants. Le village s'est installé à l'époque médiévale sur une petite hauteur, sur la rive droite du Colostre. les habitants s'appellent les Saint-Martinois.

 

21 octobre 2011

LA FOIRE AUX SANTONS DE GREOUX

La 17ème foire aux santons de Gréoux ouvre ses portes le Jeudi 28 OCTOBRE

Salle de l'Etoile à GREOUX LES BAINS

Ouverture tous les jours de 14 h 00 à 18 H 00 jusqu'au 6 novembre

Entrée libre et gratuite.

La foire aux santons de Gréoux est une institution, un rendez-vous incontournable des vacances de la Toussaint. Les passionnés et amateurs de crèche y dénichent les nouveautés ou la pièce manquante à leur collection, auprès des stands d'une vingtaine de santonniers de toute la région. Cette expo-vente (entrée libre) offre un vrai panorama sur la production contemporaine de ces personnages d'argile si fortement liés à la tradition locale, qui veut que Jésus soit né dans une étable en Provence ... l'exposition met en valeur le savoir-faire des artisans, spécialistes de l'argile fraîche et de la cuisson des statuettes.

Dans une ambiance de préparation des fêtes de Noël, la foire aux Santons fait la part belle aux traditions provençales en proposant des animations en parallèle de l'exposition : ateliers, confiseries pour petits et grands, espace détente et douceurs locales, Orgue de Barbarie (animation muisicale, chantante et aussi dansante le samedi 5 novembre), groupes folkloriques provençaux avec notamment participation du "Rode Osco Manosco," groupe manosquin qui proposera une exposition permanente durant toute la durée de la foire "La bergerie provençale" le groupe folkorique "Lou Colostro" de Riez donnera une prestation  le dimanche 30 Octobre.

 

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15 octobre 2011

TAILLE D'AUTOMNE DANS MON JARDIN

He bien nous y revoilà, c'est de nouveau l'automne, je réactualise mon message de l'année dernière car rien n'a changé .....

Depuis hier après-midi, taille d'automne dans mon jardin, un vrai chantier et quel travail.! Avoir un jardin est certainement une chance que j'ai, et je l'apprécie pour avoir habité en appartement. Nous aimons notre jardin, surtout l'été, où nous y vivons du matin au soir. Dès le matin, au moment du petit déjeuner, nous avons la visite quotidienne d'un couple de merle qui niche dans la haie et le soir lorsque nous prenons le frais, quelques bruits de feuilles et surprise : un couple d'hérissons sort, toujours de la même haie, pour sa promenade nocturne. Une haie, en bordure de jardin, vit et donne la vie, mais quel entretien .....!!

Mon jardin est un jardin d'herbes classique avec des plantes aromatiques, thym, laurier, romarin, sauge, lavande, deux petites buis que je bichonne, des rosiers, deux oliviers. Il n'est pas dessiné en massifs rigoureux, comme celui du Château de Villandry ...!!!.; nous avons organisé notre jardin d'herbes à notre manière, la plus simple du monde, autour d'un carré de gazon. Mais un jardin ça demande du temps et un minimum d'entretien au printemps et à l'automne..Sur deux côtés de la propriété, nous avons construit deux murs mitoyens, un côté piscine et un côté terrasse pour plus d'intimité, mais nous avons voulu préserver une haie de lauriers sur les deux autres côtés, notamment du coté rue avec un petit muret de clôture pour que notre jardin "respire" et soit vivant .

Photos que j'ai prises cet après-midi :

 

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Mission accomplie ce soir au coucher du soleil :

 

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Qu'en pensez-vous ? pas si mal, je dirais que mon jardinier de service a le compas dans l'oeil !

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J'ai rangé mes géraniums, encore en fleurs, un peu plus à l'abri le long du mur sur ma terrasse couverte, avant de les rentrer pour l'hiver, et je vous offre mes dernières roses. Bonne soirée à vous !

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13 octobre 2011

LE COSTUME DE LA FEMME DU QUEYRAS

la taiole 3Pour commencer cette présentation, je vais reprendre les trois dernières lignes de mon message sur le Maison du costume d'Abriès, à savoir :

Dans les Hautes-Alpes, nous retrouvons trois costumes bien distincts. les Deux costumes du Sud du département (Gapençais et Embrunais) qui s'apparentent à ceux de Provence, tandis que le Costume du Nord (Briançonnais et Queyras), zone alpine frontalière avec l'Italie est typique de la haute montagne. 

 Et pour illustrer ma présentation, je vais utiliser les photos que j'ai prises l'autre jour à Pernes, de mes copines de La Taîole de TALLARD 05, Regardez cette jeune fille à droite sur la photo, elle porte justement la robe de son arrière grand-mère du Neffes (05) Gapençais.

Dans le costume haut-alpin, on remarque surtout la longue robe de drap de laine presque toujours noire, à manches longues gansées de velours (sur la photo on voit bien le ruban de velours) boutonnée sur le devant et montée à la taille en plis canons appelée "Gounelle". Elle est quelquefois bordée à l'encolure d'une collerette blanche et froncée, donnant l'illusion d'un corsage porté sous la robe.

Les dessous : Gounelloun et chemisoun.

A même la peau la chemise de lin ou de chanvre, souvent marquée d'initiale au point de roix rouge, descend sous les genoux. Elle est portée de jour comme de nuit.

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 Sur cette chemise, et sous la gounelle, vient le gounelloun ou jupon, toujours froncé. Il est uni ou imprimé (pas de motifs floraux, mais des rayures, des carreaux ...) On trouve de grosses différences dans les matières suivant les saisons ou les usages (fêtes...) mais peu dans les modèles.

Par ailleurs dans certains villages, le Jupon ressemble d'avantage à une robe sans manches, il va des épaules jusqu'aux mollets. On l'appelle alors "chemisoun". Il est coupé dans un tissu de Sarjo, une étoffe très rustique mais chaude.

la taîole 4Les jambes sont souvent recouvertes de bas de laine que les femmes tricotent  à la main avec la laine qui provient de leurs bêtes et les pieds sont dans des galoches comme pour les hommes. Notre jeune amie porte des chaussettes tricotées et des galoches aux pieds.

Pour la petite histoire : "la réputation des galoches hautes-alpines a traversé les frontières : Les Italiens venant faire la fenaison dans le Queyras souhaitaient qu'une partie de leur salaire soit versée " en galoches" plutôt qu'en argent...."

 Ci-dessous la robe exposée à la maison du Costume d'Abriès :

LA GOUNELLE

Sur la photo de droite , regardez la coiffe et le fichu :PERNES LES FONTAINES 11 SEPT 2011 129

la taiole 2

  Au dessus de la robe :

La gounelle est protégée par un tablier ou "foudier". Là encore, tissus et formes sont très différents selon les utilisations. En revanche, un détail constant sur ces tabliers est leurs poches toujours doublées !

Sur les épaules on porte un châle croisé sur le devant et qui ne laisse entrevoir que l'encolure de la robe. les deux pointes sont glissées et cachées sur la ceinture du "foudier". Dans ce châles réside l'unique fantaisie de ce costume. 

 

 Et la coiffe ? et bien nous allons y arriver, comme partout, la femme ne montre jamais ses cheveux ni le jour, ni la nuit. Les coiffes sont différentes dans chaque village. Elles sont presque toujours blanches ou noires, même si on trouve des coiffes de couleur à Ceillac et imprimées à Arvieux, mais avant de vous présenter une coiffe du Queyras, je vais vous présenter le livre de Claire Le Goaziou qui, à présent, fait aussi partie de ma bibliothèque car je ne pouvais revenir du Queyras, sans m'en être procuré un exemplaire.

On ne peut, en effet, parler de coiffe sans parler Dentelle ...

Je  vais vous présenter les deux Coiffes de Saint-Véran :

 Au XVIIIème siècle, les femmes portaient déjà un bonnet appelé "cornette". Cette coiffure comportait une "passe" sur le devant, et deux longues brides, barbes ou ailes, flottant généralement sur les épaules. Ces ailes étaient parfois remontées, épinglées sur la tête, parfois attachées sous le menton. On en trouve des témoignages dans l'infini diversité des coiffes bretonnes. Toutes sont l'expression de différentes variantes de cette coiffe, imaginées par la coquetterie de chaque pays. Dans le Queyras, la cornette est agrémentée de dentelles très particulières faites sur place.

Ce livre de Claire Le Goaziou est la somme de dix années de recherches passionnées sur les traces des dentelles du Queyras et des vallées voisines. Dentellières, amateurs d'art populaire, amoureux du Queyras et de son histoire, découvriront au fil des pages les secrets de ces dentelles montagnardes si particulières ... avec 7 modèles de dentelles inédits et les étapes de la construction d'un tambour.

Ci-dessous la photo de la couverture :

Numériser0001

 Chantal EYMEOUD, Directrice du *Conseil d'Architecture d'Urbanisme et d'Environnement des Hautes-Alpes (C.A.U.E. 05) en a écrit la Préface.

A Saint-Véran, on retrouve deux modèles de coiffe bien spécifiques, Elles sont toutes deux bordées de dentelle faite aux fuseaux sur des tambours.

Le dimanche 7 août a eu lieu à Saint-Véran, la fête des Traditions Vous pensez bien qu'étant sur place nous nous y sommes rendus, même si, ce jour là, la pluie était au rendez-vous.

Vloici le programme de cette journée :

le matin à 10 h 30 a eu lieu la fabrication du pain au four banal.

Un aperçu du four ci-dessous :

LE FOUR BANAL DE SAINT-VERAN

12 H 00 : Apéritif offert devant le four avec des pizzas cuites au four :

lES PIZZAS POUR L'APERO.

 

12 H 30 : Repas italien Polenta et saucisses qui affichait complet. Dommage, étant juste arrivés la veille nous n'avions pu nous inscrire.

14 H 00 : animation au centre du village. Malgré la pluie, de nombreux artisans nous ont montré leur savoir faire :

Ventoir, Ferronnerie et étamage, scieurs de long, cheneaux,Loube, Sculpture sur bois ....,

Sculpture sur bois

 

Filage de la laine, Cordier et bien sûr les dentellières.

 J'ai sympathisé avec ces dames qui m'ont expliqué la coiffe de Saint-Véran. Donc je vous ai annoncé ci-dessus, une à pans, appelée "cornette", (on en voit sur la table) et une où les ailes ont disparu, probablement plus récente qui est nommée "berro" comme ci-dessous. Aujourd'hui le modèle le plus courant est la "berro"

DENTELLIERE DE SAINT-VERAN

 

 La Cornette : est ornée quant à elle, de deux dentelles différentes, comme l'a décrit Damien Barthélémy de Saint-Véran, dans une lettre de 1916 à Hyppolite Muller de Grenoble. La première dentelle entoure la tête, se prolonge à l'avant des ailes et forme l'angle inférieur. Cette dentelle peut être la même que pour la berre (cinq à sept cm de large, 40 à 60 fils). mais il en faut deux mêtres pour orner une cornette. La deuxième dentelle, plus étroite, complète la coiffe à l'arrière des ailes. De deux à trois cm de largeur, elle est réalisée avec 12 à 20 fils. Elle est souvent simple. Sa réalisation était plus rapide. Elle nécessitait une longueur de deux fois 70 cm. On peut penser que c'était le travail des enfants débutantes.

L'abbé Gondret, en 1858, précise que la cornette est "une coiffe de dessus". Il y en a donc une dessous ! Cela semble logique lorsque l'on constate que la cornette n'a pas d'attache sous-mentionnière, ce qui la rend instable. posée à même la chevelure. Or on trouve très souvent dans les lots de coiffes, des bonnets en coton piqué sur lesquels les coiffes s'adpatent pafaitement. Les bonnets les rendent particulièremnet seyantes. Nous pensons donc que ces deux éléments étaient probablement associés dans la coiffure des femmes portant la cornette.

page 42 du livre de Claire Le Goaziou.

 

Numériser0002

Les Cornettes du Queyras.

Alors maintenant que j'y pense les bonnets en coton piqués présentés dans ce Cahier du Queyras, sont  exactement ceux portés par le groupe folklorique de Briançon.

Regardez ci-dessous, toutes ces dames qui portent un bonnet en coton piqué, en fait ce sont des coiffes de dessous.

2

 

 Ci-dessous détails de la berre, en français. La berre est une coiffe dont la dentelle entoure le visage et la nuque. Cette dentelle est d'une largeur de 5 à 7 cm, réalisée à l'aide de 40 à 60 fils montés sur autant de fuseaux. Il faut 1,20 à 1,30 m de dentelle pour orner une berre. Il n'est pas rare qu'un morceau de dentelle différentee soit rajouté pour compléter une longueur insuffisante. Actuellement, il peut falloir à une dentellière, jusquà une heure de travail pour un seul centimètre de dentelle. Quel travail !..

Détail de la coiffe de Saint-Véran

 en haut à gauche, détail du montage plissé de la dentelle, en bas à gauche coiffe à l'envers pour vous montrer le montage de la couture sur le dessus de la tête. A droite endroit de la coiffe.

Pour celles qui seraient intéressées et voudraient en savoir un peu plus sur les coiffes et la dentelle du Queyras, je leur conseille vivement ce livre. Il y a de très belles photos. Bonne journée à tous.

 PS. pour répondre au commentaire de "Garibondy", Les dentellières m'ont dit que quand elles ne laissaient pas battre les  ailes de leur cornette sur les épaules, elles les remontaient et les fixaient avec une épingle (certainement sur le bonnet de dessous en piqué) comme la dame ci-dessous (mais qui elle, n'a pas de sous coifffe. Cette personne fait partie du groupe des gavots de GAP, Je pense que cette coiffe doit être un modèle d'un village du 05 et ressemblerait à une cornette reconstituée dans une autre dentelle, mais qui n'est pas de la dentelle aux fuseaux. (mais apparemment elle ne serait pas fixée comme il faut, car elle doit être relevée comme la photo de la cornette ci-après)

coiffe 2       coiffe 1 

Et bien je vais faire plaisir à Garibondy, j'ai trouvé une photo de Cornette du Queyras, ailes relevées, d'après un modèle du Musée Dauphinois.

Petite précision :

... En 1858, un Queyrassin né à Ville-Vieille et curé de Ristolas, l'Abbé Jacques Gondret, a raconté la vie de ses paroissiens et dans ses écrits on retrouve : ..." Reste la Cornette ainsi nommée apparemment à cause des "ailes" qui sont attachées aux deux côtés ainsi que des cornes. C'est donc une coiffe du dessus garnie de chaque côté d'une bande de toile appelée "aile". Ces bandes s'abaissent pour le deuil et se replient sur la tête en temps ordinaire (comme ci-dessous) La coiffe et la cornette sont un voile pour la femme, la modestie lui recommande de s'en vêtir. La cornette était portée par les femmes mariées entre les deux âges. Les filles, excepté aux grandes fêtes se dispensaient facilement de les mettre."

Cornette du Queyras ailes relevées

Quand au "chemisoun", je regrette, mais je n'ai pas de photos. J'ai relevé ces explications dans le livre que j'ai consulté à la maison du Costume d'Abriès, mais je ne l'ai pas acheté.

Bien à toi. Au plaisir de se revoir bientôt.

11 octobre 2011

LA MAISON DU COSTUME et de LA DENTELLE à ABRIES .... dans la Vallée du Haut Guil

Malgré des températures très clémentes en ce mois d'octobre, nous allons hiverner la piscine. Les petites filles ont repris le chemin de l'école, le calme est revenu dans la maison, j'ai donc un peu plus de temps disponible pour vous mettre en ligne la suite des photos prises dans le Queyras. Il était prévu dans notre programme, que nous consacrerions au moins une journée à ABRIES. C'est chose faîte, car je tenais absolument à aller voir cette maison du costume d'autrefois : rencontre d'une histoire et d'une culture, dans les salles voûtées du Presbytère d'Abriès, à côté de l'Eglise, un voyage dans le temps ...

Avant d'entrer dans les lieux, sur le mur, vous apercevez cette très jolie dentellière :

 

une très belle dentellière peinte à même la façade

 

Pas de doute, nous sommes à la bonne adresse, mais attention aux heures d'ouverture, ce n'est pas tous les jours.

Musée du costume d'Abriès

 

 

 

La collection rassemblée par l'association auprès des familles du Queyras et de l'arc alpin  nous fait découvrir la vie aux siècles passés dans les Escartons.  Cet espace est assez restreint, mais bien agencé.

 Sur la terrasse des tambours du Queyras sont à votre disposition si vous voulez vous initier à la dentelle.

 

 

Les carreaux

 

 

A savoir. la saison s'est clôturée par la fête de la dentelle alpine transfrontalière le 10 Septembre. (voir l'annonce faite ci-dessus sur la panneau à l'entrée). Ma soeur s'est rendue à cette rencontre, et m'a raportée une bien triste nouvelle que ce musée était menacé de fermeture. C'est vraiment injuste, après tout le travail et l'investissement de membres de cette association. J'ai rudement bien fait de prendre ces quelques photos car elles, resteront et témoigneront au moins de ce qu'était cette maison où l'on retrouve la présence de nos aïeux.

 

LA MAISON DU COSTUME D'ABRIES

 Nous entrons donc dans la première salle, nous sommes dans l'entrée de la maison.

Les capes

 Sur les cintres de gauche à droite :

Une cape en drap de laine portée en hiver pour protéger du froid, elle est doublée sur la partie haute d'une fourrure au miieu du dos.

Un mantelet noir réalisé au crochet. il est en laine.

Le caraco. Il est exposé pour vous faire admirer la confection, les finitions à la main. C'est un objet précieux. Il se ferme à l'aide de 14 boutons. (j'ai bien noté les boutons...!!) La finition du caraco est en velours.

Une cape en drap de laine ayant appartenu à un facteur. Regardez sur les boutons

 

En dessous les chaussures des plus anciennes au plus récentes. les chaussures de couleur rouge sont des chaussures de ski, l'encoche au talon permettant de fixer la lanière du ski. Le Queyrassin est un fin cordonnier. Les chaussures sont en cuir, doublées et cloutées. 

l'armoire

Ci-dessous les châles :

 

 fichus

 

 Le mot d'origine persane (schall) désigne un espèce de tissu carré ou rectangulaire venue d'orient dont se parent les aristocrates après la campagne d'Egypte (le Général Bonaparte offrit à Joséphine un châle de cachemire). Sous Louis Philippe et Napoléon III, le châle se démocratise.

Les châles représentés ici ont été portés dans le Queyras mais sont rarement de fabrication locale car on les retrouve en Italie et en Maurienne. Ils étaient commercialisés par les colporteurs ou sur les foires. Les plus anciens sont en fils tirés.

On retrouve des châles en soie brochée ou en étamine de laine brodés, tous deux garnis de franges.

 

 SCENE MATINALE

Le rouet

 

 

Lous brès

et bien sûr, une dentellièe est là

La dentellière

 

 LES COUVRE CHEFS

 

 

De très beaux livres étaient présentés sur la vie d'autrefis, dont celui ci-dessous, que je me suis offert :

SAINT VERAN AOUT 2011 010

un autre sur la dentelles aux fuseaux :

SAINT VERAN AOUT 2011 028

 SAINT VERAN AOUT 2011 009Ce dernier livre ne fait pas encore partie de ma bibliothèque, mais il faudra bien que je me le procure également.

Je l'ai parcouru et j'en ai retenu quelques passages :

Dans les Hautes-Alpes, nous retrouvons trois costumes bien distincts. les Deux costumes du Sud du département (Gapençais et Embrunais) qui s'apparentent à ceux de Provence, tandis que le Costume du Nord (Briançonnais et Queyras), zone alpine frontalière avec l'Italie est typique de la haute montagne. Mais je reviendrai vers vous dans un autre message qui traitera du costume des Hautes-Alpes et des textiles utilisés.

Je suis très contente d'être allée voir cette maison du costume d'Abriès, et je déplore qu'on envisage de la fermer. J'espère bien qu'une solution sera trouvée et  qu'elle puisse rester ouverte, au moins l'été.

6 octobre 2011

DECOUVERTE DU CHATEAU DE MALIJAI

Suite de notre Visite du 2 octobre : 

Après une pause pique-nique fort sympathique et riche en échanges, rendez-vous est donné à 14 h 30, devant la château de Malijai.

malijai 1

Ce château, construit entre 1635 et 1643, fut acheté en 1766 par la famille Noguier et restauré vers 1770 pour devenir tel qu'il est actuellement. En 1982, il devient propriété de la commune et abrite aujourd'hui la mairie. Il  est construit entre le village et la Bléone. Il est assez imposant par ses façades strictes. D'un  plan rectangulaire, il possède deux tours rondes en éteignoir qui sont recouvertes de tuiles vernissées, ce qui donne à l'ensemble un air de fantaisie.

 

malijai 2

L'intérieur marque un contraste frappant avec l'extérieur et renferme un exceptionnel décor de gypseries, (très fines), de trumeaux et de cartouches de style Louis XV et Louix XVI (classement aux Monuments historiques en 1983). Le château de Malijai est dans cette partie des Alpes provençales, l'un des rares exemples de l'architecture seigneuriale du XVIIIème siècle.

Un parc "à la française"  fut agrandi et clôturé par Adrien Noguier en 1840. Il renferme de nombreuses essences végétales.

Dans l'entrée, se trouve une maquette du château :

 

malijai 3

Petit historique :

1635 : à cette époque, la maison seigneuriale qui se trouve sur les hauteurs de St Bonnet est toute rompue, Melchior de Mazargues, Seigneur de Malijai, fait construire un château dans un endroit plus commode.

1771 : Louis Maximilien Toussaint Noguier fait restaurer le château qui devient celui que l'on peut admirer aujourd'hui.

A la Révolution : le château échappe à la destruction car il n'est pas bâti en terre noble, mais il subit de nombreux vols.

1815 : dans la nuit du 4 au 5 mars, Napoléon 1er à son retour de l'Ile d'Elbe passe la nuit dans le château.

1840 : Adrien Noguier agrandit et améliore les jardins.

1923 : la veuve du dernier Noguier, Madame de Parceval vend le château à la Société Alais Forges Camargue qui le transforme en logements pour ses employés.

1982 : La ville de Malijai rachète le château, installe la mairie au rez-de-chaussée, la société HLM aménage les étages en appartements.

 Poursuite de notre visite :

 Les salons du rez-de-chaussée, occupés aujourd'hui par les bureaux de la Mairie, se suivent les uns aux autres séparés par de grandes portes d'époque. Dans chaque salon une cheminée, des trés beaux médaillons au -dessus des portes et les murs sont recouverts de très belles tapisseries tendues

  

Médaillon 2

 

 

 

médaillon 1

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vous apercevez, ci-dessus, Madame BOURVEAU, entrain de nous présenter chaque salon.

Vient ensuite la Salle à manger avec sa fontaine intérieure toute de marbre gris, identique à celui de la cheminée qui se trouve sur l'autre pan de mur.

la salle à manger

 Dans la salle à manger : quelques pièces dans une vitrine pour rappeler le passage de Napoléon à MALIJAI: Echappé de l'Ile d'Elbe, après avoir déjoué la surveillance des flottes anglaise et française, Napoléon 1er débarqua à Golfe-Juan le 1er mars 1815  bien décidé à reconquérir son trône. Remontant la route des Alpes par Castellane, Brrêe et Digne, il arriva à Malijai le 4 mars vers 20 Heures. l'Empereur, monté sur un cheval blanc, salua les habitants massés le long de la "Grand rue"" et sur la place. Après avoir été accueilli par Jean-Baptiste HUGUES, Maire de la commune, il fut hébergé en son château par Edouard Noguier. Il attendit anxieux des nouvelles de Sisteron dont la citadelle constituait la clé du Dauphiné. Finalement le général Cambronne étant parvenu à occuper sans difrficulté la ville, rassurés, Napoléon et sa troupe quittèrent Malijai le 5 mars à 6 heures du matin.

 malijai 4

Ci-dessous Bureau de Madame le Maire :

  

 Bureau de Madame le Maire

 Trés beau médaillon et un gros bouquet sur la table de travail le rappelant :

  

médaillon 3

Un mobilier qui n'est pas d'époque, mais non moins intéressant, même s'il a été rapporté :

malijai 18

malijai 22

On remercie notre hôte d'avoir bien voulu nous recevoir en ce dimanche après-midi ainsi que notre guide qui n'a pas été avare d'explications.

 

malijai 23

Merci à l'Association Histoire et Patrimoine peyruisiens pour cette journée découverte à la fois culturelle et très agréable.

6 octobre 2011

LA CHATEAU DE VOLONNE

Suite de notre visite du 2 octobre :

Après la visite du château de Château-Arnoux, nous voici sur la place de Volonne.  où se trouve un château Bastide du XVIIème siècle. Le Château a été inscrit en 1987 et classé en 1992 à l'inentaire des Monuments historiques. Vraiment dommage, c'est dimanche et personne n'a été disponible pour venir nous ouvrir la mairie. Nous n'avons donc pas pu faire notre visite complète. Nous n'avons pas pu voir le salon : salle d'honneur, ni la fontaine intérieure,  mais je vais quand même vous faire voir un superbe escalier tout décoré de gypseries. Ces gypseries sont magnifiques surtout dans les étages car dans le Vestibule à l'entrée elles sont vraiment malades et demanderaient à être restaurées.

 

 .

 

 

 

 Voici ce petit château vue de l'extérieur :

Vestibule : entrée de l'Escalier :

 volonne 1

  

gypseries 1

 

VOLONNE 7

 

 

gypseries 3 gypseries 2

 

 de part et d'autre de cette escalier, des portes qui donnent sur des appartements loués ......

Peut-être aurez-vous quelques commentaires à faire sur ces gypseries ......

Prochain message : Château de Malijai.

 

2 octobre 2011

VISITE DES CHATEAUX DE CHATEAU-ARNOUX - VOLONNE -MALIJAI

Encore une belle balade en ce dimanche estival 2 octobre. Un temps magnifique, il faut en profiter !

 C'est à l'invitation de la très sympathique et dynamique Association Histoire et Patrimoine Peyruisiens que je me suis jointe à eux pour une visite, commentée par Mme Bourvéau de Forcalqueir, des trois châteaux du carrefour à savoir Château-Arnoux, Volonne et Malijai.

Ce matin, 9 h 30, avait lieu l'accueil des participants devant l'entrée du château de Château-Arnoux.

 

Entrée du château de Château-Arnoux

 

 

 Le château de Château-Arnoux, je vous l'ai déjà présenté, j'ai même monté un diaporama suite à une visite qui avait été effectuée par le Président de l'Association du Patrimoine de Château-Arnoux. (voir dans la catégorie : Châteaux à la date du 27 MAI 2010) Mais on dit qu'il faut toujours faire une seconde visite pour compléter la première et parfaire ses connaissances, et bien c'est chose faite aujourd'hui, et je ne le regrette pas car j'ai découvert deux endroits que je ne connaissais pas du tout. Je vais donc vous montrer de nouvelles photos.

Nous avons commencé par une visite extérieure.

Château 2

Château 3

Vous voyez ci-dessus le beau ciel bleu que nous avions aujourd'hui, et les fleurs encore très belles, qui ne gâchent rien au paysage.

Château 4

Entrée dans la Salle des mariages

Vue sur l'allée cavalière :

L'allée cavalière

et nous sommes entrés dans le château par la Salle des Mariages, Salle où jai fait mon exposition le 4 septembre dernier pour la Fête de l'Ami du Pain. Nous y avons été accueillis par une adjointe au Maire, Delphine.

visites des châteaux 2 OCTOBRE 008

Je ne vais donc pas vous reparler de ce que je vous ai déjà présenté dans mes articles précédents, mais je vais vous montrer le pigeonnier, On le voit de l'extérieur, où il a été obturé avec du plexi, mais je ne savais pas du tout qu'il avait été conservé en l'état à l'intérieur J'ai été très surprise.

 

pigeonnier 1

Il faut le faire, c'est la Patrimoine de Peyruis qui m'a fait découvrir le pigeonnier du Château-Arnoux .....!!

 

 

page

 

 

et un autre lieu que j'ai découvert aujourd'hui, ce sont les caves ... et bien oui, je n'étais jamais descendue à la cave.

 

 

 cavesd

 

 En fait je n'ai pas réussi ces photos, car on ne distingue pas la voûte que je voulais prendre, mais bon tant pis. pas grand chose à voir dans ces caves. Dommage qu'elle ne soient pas aussi belles que celles de la mairie de Pernes les Fontaines que je vous ai présentées l'autre jour.

 

au cours de cette visite j'ai aussi découvert un cadre, qui aurait autait été intéressant pour mon expo de l'autre jour.

LES ECOLES DU VILLAGE

 

Après le Château-Arnoux, direction VOLONNE où je vais vous faire découvrir de magnifiques gypseries mais dans un prochain message.

30 septembre 2011

CADEAU DU JOUR ... Ouvrages de grand-mère

Surprise hier après-midi, un sac en plastique pendu à mon portail. Qui a t'il à l'intérieur ? tout un lot de napperons au crochet. des petits, des grands, des ronds, de carrés et parmi eux, deux d'entre eux sont d'une grande finesse :

Celui ci-dessous est fait aux aiguilles. Il a été réalisé par une grand-mère italienne. Je me suis empressée de le laver et de l'amidonner. Je voulais le mettre sous verre mais je n'en ai pas d'assez grand. Il va falloir que je m'en procure un, car une telle pièce est devenue rare aujourd'hui. les personnes faisant encore de la dentelle aux aiguilles ne courent pas les rues.

Napperon dentelle aux aiguilles

Qu'en pensez-vous ?

 

le second  ce petit napperon rond va très certainement devenir un fond de coiffe. Je vais m'y atteler.

 

très joli napperon

Et quoi encore dans ce petit sac en plastique ?.. des gants .... trois paires de gants fillettes. et oui cette dame a vu mon expo où figurait la communion .....

La valse des gants

Un grand merci à cette dame jarlandine.

 

28 septembre 2011

LES CADRANS SOLAIRE A ABRIES

"Ainsi va le temps, ainsi va la vie"


Je vous ai parlé d'Abries,  mais je vais revenir sur les cadrans solaires.

Abries a joué un rôle économique capital pour le Queyras par le passé, car elle servait d'étape sur la route de l'Italie, mais aussi de l'Allemagne et de la Suisse. Détruite de nombreuses fois par les incendies, certaines de ses façades recèlent pourtant encore de vieux cadrans solaires.

Le plus marquant est sans aucun doute celui de l'église, je vous en ai déjà parlé. De grande taille, il date de 1821 et a été restauré par Rémy Potey en 1990. Celui-ci a parfaitement restitué l'esprit religieux de ce cadran, avec ses couleurs sobres mais vives, ses décorations à caractère pieux et les devises très explicites :

 


" Il est plus tard que vous ne croyez" ;
" Sit nomen domini Jesu benedictum in secula " :
" Que le nom du Seigneur Jésus soit béni dans les siècles " ;
" Laudabile nomen domini " :
 " Digne de louange est le nom du Seigneur " ;
" Vita fugit sicut umbra " :
 " la vie s'enfuit comme une ombre ".
 
 


cadran Solaire de l'Eglise

J'en ai également photographiés trois autres, plus récents  :

2ème cadran solaire d'Abriès

Troisième Cadre d'Abries

 

cadran solaire d'ABRIES

28 septembre 2011

Le village d'ABRIES dans le Queyras

Niché au confluent des torrents du Guil et du Bouchet à environ 1550 mètres, entre Aiguilles et Ristolas, Abriès est un petit village qui m'a beaucoup plu.
 
J'ai aimé ses pont fleuris sur le Guil, et me rafraîchir sur la place du village, flâneries et rencontres s’articulent au gré des terrasses animées et ensoleillées. La montagne se fait douceur. 
 
 ABRIES 2
 
Sur cette photo, on aperçoit en face, Notre Dame des sept douleurs et son chemin de croix.
ABRIES 1
 
Au Moyen-Age, Abriès fut particulièrement prospère dans le domaine commercial, avec sa situation privilégiée entre le Queyras et l’Italie. A cette époque, cette bourgade était animée par les foires et les marchés. Dés la fin du 19e siècle, Abriès devint la capitale de l’alpinisme en Queyras. De grands hôtels virent le jour, où se pressait une clientèle française mais également étrangère. Mais Abriès connut aussi de grandes catastrophes : les inondations dont les plus anciennes remontent au 16e siècle et les dernières en 1957 et 2000, les bombardements en 1945. Ristolas et Abriès furent en France, les premières communes rurales à recevoir l’électricité en 1907. 

 
 

 

joli petit pon fleuri

 

J'ai beaucoup aimé ces petits ponts en bois fleuris et regardez, n'est-ce pas mignons ces petits abris pour oiseaux ?? Sans doute doivent-ils s'y réfugier l'hiver car ici il doit être rude.

 

Petits nichois pour oiseau

En flânant dans les ruelles du village d'Abriès, on y découvre des pierres écrites. Il vous faudra être attentifs pour repérer les pierres gravées dans les murs. Dates, initiales, dédicaces ou encore le w, abréviation de « vive », ces pierres étaient gravées par des habitants du village.

ou alors des sculptures, comme ci-dessous :

 ABRIES 3

 

L'EGLISE

L'église paroissiale d'ABRIES est la plus belle et la plus ancienne du Queyras.

Détruite en 1360, elle aurait été reconstruite en 1387, sous le vocable de Saints Pierre, Paul et Antoine, par l'évêque Bernadou, venu consacrer pour la seconde fois, en confOrmité avec la Contre Réforme.

Au cours des siècles, le bâtiment subit à pllusieurs reprises les assauts des éléments naturels ou des hommes.

En 1431, l'église fut sérieusement menacée par le torrent "Le Bouchet".

Le 21 Mai 1692, les Protestants emportent les registres paroissieaux et incendient l'intérieur du clocher ; une seule cloche datée de 1643, en réchappe.

En 1705, le torrent emporte la moitiée du cimetirèe et le proche.

Le 21 Mai 1728, l'église fut inondée.

le 20 Avril 1797, l'ancien cimetière qui entourait l'édifice fut désaffecté, sur la proposition de Jean-Baptiste Audier, Maire d'Abriès, en conformité aux nouveaux usages d'établir les cimetières hors des villages.

Le 18 Avril 1878, le Presbytère fut construit.

 L'Eglise d'Abriès

Le porche de l'édifice du XVIème comportait, sur le modèle des prothérans lombards, deux lions chimères supportant des colonnes. Ces deux sculptures actuellement inutilisées encadrent la porte en plein-cintre, elle-même soutenue de chaque côté par des colonnettes en retraite successive : les chapiteaux sont accusés par de simples moulures. Le linteau est orné d'entrelacs gothiques et des lettres S.M. en monogravure.

Le clocher à flèche octogonale accosté de pyramidons et orné de lucarnes ogivales, porte une inscription de 1620;

 

 

EGLISE D'ABRIES

La croix devant l'Eglise

Sur le côté droit de l'église, un cadran solaire restauré en 1990 (l'original datait de 1821).

cadran Solaire de l'Eglise

   

SYMBOLIQUE DU REPERTOIRE FLORAL DE LA PORTE :

 

- la guirlande, conçue comme un jardin des "Hortus clausus" est un symbole marial, ramassé autour du sujet central.

- la vigne et le raisin, symbole de rédemption et de l'ivresse de la Vérité. ("in vino veritas").

- le chardon, image de la douleur, de la mort, de la persistance qui aboutit à l'immortalité.

- le tournesol, symbole du jour qui suit la trajectoire solaire, figure enthématique de la relation de l'âme à Dieu.

  A gauche de l'église sur trouve la remise de la Pompe à Incendie :

Présentation Remise de Matériel d'Incendie à Abriès (05) :


Ce bâtiment aurait été construit au 18e, il est mentionné sur les plans du cadastre de 1825, il a ensuite été transformé et restauré récemment.
L'inscription "pompe à incendie, dans un cas pressant prenez la et partez, il y a sur, le tout ce qui est nécessaire", est peinte sur la façade du local où se trouvait la pompe à incendie.
Le bâtiment est construit en pierre, moellon sans chaîne en pierre de taille et enduit, avec un toit à longs pans, à pignon couvert, avec une couverture de tôles ondulées.

pompe à incendie

POMPE A INCENDIE 2

 Devant le presbytère annonçant le musée du Costume, on y retrouve certaines explications, notamment sur la fleur de lys.

fleurs de lys

 fleur de lys ou crapeau

fleur de lys un javelot

 

 

motif floral

 

la palnte maneau Notre Dame

 

Nous avons fait de belles balades, ci-dessous une photo prise de la route de Ristolas :

ABRIES 4

 

Dans mon prochain message je vous parlerai du musée du costume.

 

24 septembre 2011

SAINTE-CROIX DU VERDON

Bien le bonsoir à tous, et bien oui, certains doivent le penser, mais c'est la vérité, en ce moment, je me promène beaucoup.

 Aujourd'hui c'était une sortie avec l'Association du Patrimoine de Château-Arnoux/Saint-Auban. Direction Sainte-Croix-du-Verdon. Nous nous y sommes rendus en car, à l'invitation de l'Association Culture, Loisirs et Patrimoine de ce village.

Sainte-Croix du Verdon est construit sur un promontoire rocheux qui offre un magnifique belvédère dominant le lac, retenue de Sainte-Croix-Fontaine l'Evêque mise en eau en 1973, suite à la construction du barrage sur le Verdon par EDF.

1

Ce magnifique plan d'eau d'une superficie de 2 200 hectares, long de 12 km et large de 2 km est le paradis des amateurs de sports nautiques. Ce matin le ciel était un peu brumeux.

Mais en fait notre déplacement n'était pas tant pour voir le lac, que la plupart d'entre nous connaissaient déjà, mais surtout pour une rencontre avec des anciens avec qui nous allions parler de l'histoire locale, du patrimoine caché ou disparu, des :

 

"Souvenirs d'une vie dans la Vallée perdue"

 

... Sainte-Croix du Verdon !!! Magnifique plan d'eau artificiel aux portes des Gorges du Verdon célèbres dans le monde entier, attrait incontesté d'un tourisme toujours plus intensif d'année en année. Veritable perle de cette région de Provence, propulsée par ses sites dans un monde moderne où tout est à voir et à découvrir et qui la classe forcément, pour les visiteurs, sur un pied d'égalité avec les sites touristiques à visiter dans la France, l'Europe et peut-être le Monde.

Oui, c'est indéniable, c'est beau !

Mais qui se souvient de l'autre beauté, celle d'avant ... Avant les années 1970, où elle fut engloutie par ce linceul liquide. Cette vallée fertile, verdoyante, dorée ou multicolore selon les saisons, vivante de toutes ses fermes, vivante du village voisin, arrosée par cette rivière célèbre ajourd'hui, mais oh ! combien familière et bienfaisante à ses riverains. Ses colères soudaines et souvent brutales, ne pouvaient en aucun cas faire oublier son murmure berceur, sa couleur inimitable et sa chanson mélodieuse...

Cette vie d'avant, c'est ce que nous ont raconté aujourd'hui des anciens de la vallée qui nous ont cordialement reçus, entre autres, pour ne pas les nommer Julie JAENICHEN et Yvone FLACHET. Julie, on l'appelle Lili dans le village. Elle est née à Sainte-Croix en 1929 dans la ferme familiale qui a été rasée et engloutie par les eaux du lac.

La présentation que je viens de vous faire, n'est pas de moi, mais ce sont les paroles de Lili que j'ai relevées dans le livre qu'elle a écrit. Tout ce qu'elle nous a raconté aujourd'hui, on le retrouve dans son ouvrage.

Elle nous a parlé de sa ferme, du cochon, de sa scolarité dans l'école du village - où nous étions et où se trouve aujourd'hui un petit musée de photos pour ne pas oublier justement  cette vie dans la vallée avant le lac .... de sa vie aux champs des moutons et de l'élevage, des fêtes dans les villages puis des "préparatifs, la défense et la fin" ce sont ses mots, les années de préparation du barrage pendant lesquelles "chacun a cherché sa façon d'envisager l'avenir".

... je reprends ses phrases :

..."A partir de 1970 et jusqu'à la mise en eau en début 73, la vallée peu à peu désertée par ses habitants, fut livrée à l'envahisseur ... Camions et bulldozers menèrent un ballet infernal et la terre meurtrie et dépouillée, pleurait ses arbres et ses maisons, son village et son église... vision d'apocalypse où les vents tourbillonnants emportaient des nuages de poussière sur une terre rouge et dévastée d'une nudité funèbre ..".... Je vous donne juste un petit aperçu des paroles et du ressenti de Lilie qui a achevé d'écrire sa brochure le 22 juin 2003. De même Yvonne nous a dit qu'elle revoie toujours sa maison.....

Des personnes très attachantes qui nous ont donnés la larme à l'oeil .

Lili nous a dit qu'elle avait mis beaucoup de temps avant de pourvoir revenir à Sainte-Croix, mais aujourd'hui elle a retrouvé sa sérénité, si je puis dire, à travers l'écriture qui a été sa thérapie. Elle a écrit également de trés beaux poèmes, qu'elle connait parcoeur et nous en a récité quelques uns au cours de cette journée. Après beaucoup de réticenses, elle a adhéré à l'association pour sauvegarder la mémoire des siens et pouvoir parler aux autres : enfants, touristes .... et leur dire tout ce qu'il y a eu au fond du lac .......

Merci beaucoup à Lili, à Yvonne et à l'Association Cultures, Loisirs et Patrimoine pour ces moments de partage.

Après avoir entendu Lili et Yvonne aujourd'hui, je pense qu'à présent nous ne pourrons plus regarder une retenue d'eau aussi belle soit-êlle sans avoir une pensée pour Lili et, à travers elle, pour tout ce qu'elle a engloutie.... Cela a été de même pour la retenue de Serre-Ponçon. 

A présent voici les photos de cette journée.

Dès notre arrivée, nous avons a été accueillis avec un rafraîchissement sur la place de la mairie.

 

acceuil

C'est ensuite que nous avons fait la connaissance de nos hôtes ci-dessous :

notre guide

Lili à gauche et Yvonne à droite

 Lili et Yvonne

 

Après ces échanges et la présentation d'un film, nous nous sommes rendus dans l'école pour voir les photos d'avant :

musée photos

 

 

 musee 2

témoins d'une vie passée

Ci-dessous la maison de Lili, "la bastide engloutie" :

6

 

et un des poèmes qu'elle nous a récités :

5

 Dans cette exposition "Mémoire de la Vallée", on y retrouve la démollition des fermes et du village..... des vues de la sources de "Fontaine l'Evêque" et des ponts de cette vallée du Verdon maintenant noyés par le lac.

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Puis est arrivée l'heure du déjeuner que nous avons pris dans un restaurant avec vue magnifique sur le lac.

 

.déjeuner

 un menu sympas et bien présenté :

RESTO

 

Après le repas, visite du village : 

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 le clocher et le four à pain

 

 les ruelles du village

 

Nous avons passé une excellente journée. Je vous invite dès le printemps prochain à venir découvrir notre Belle Provence et ses petits villages tous plus beaux les uns que les autres. Encore faut-il prendre le temps d'y pénétrer à l'intérieur pour y découvrir leur histoire et leurs petits recoins cachés .......!!!

BON DIMANCHE A TOUS !

 

Saint-Croix

 

 

Les fascicules écrits par Lili sont édités et publiés par l'Association "Cultures, Loisirs et Patrimoine à Sainte-Croix du Verdon"'.  Leur vente se fait au profit de la dite Association selon la volonté de son auteur.

Vous pouvez vous les procurer à la Mairie - Place du 14 juillet - 04500 SAINTE-CROIX DU VERDON

23 septembre 2011

COSTUME DE PROVENCE EN FETE - Diaporama réalisé par Mamée du 83 (une personne qui était parmi les spectateurs)


Merci beaucoup pour ce joli souvenir. Tout comme je l'ai déjà dit à "Lou Papet de Valréas" Dommage que nous ne nous soyons pas rencontrées.... Peut-être une prochaine fois... Tous les amoureux du Costume étaient à Pernes....
16 septembre 2011

PERNES LES FONTAINES

Sur cette vidéo, vous y découvrirez la boutique du Musée dans laquelle nous sommes allées dimanche. Un régal pour les yeux.

 

16 septembre 2011

LA MAISON DU COSTUME COMTADIN

16 septembre 2011

LA FETE DU COSTUME A PERNES LES FONTAINES : clip

 

 

 

 

16 septembre 2011

UN COTILLON PIQUE JAUNE AUTHENTIQUE

Ci-dessous également un jupon piqué qui était porté à PEYRUIS : A noter qu'il est entièrement réalisé à la main

expo du temps de nos aïeux 2011 003

De quoi s'agit-il ? pour répondre à Claudine qui ne connaît pas le costume provençal (elle est toute excusée car elle n'est pas de notre région) je vais vous expliquer ce qu'est un cotillon. Dans le dictionnaire "Le petit Larousse des année 2000" on ne trouve plus la définition mais sur des années bien antérieures, vous trouverez marqué :  Jupe de dessous des paysannes. Il y avait d'ailleurs  une expression Courir le cotillon ce qui voulait dire : chercher la société féminine.

Le cotillon est une jupe piquée ou si vous préférez matelassée. J'avais dans un article précédent déjà indiqué la différence entre le piqué et le boutis.

Le matelassé consiste en une double épaisseur de tissu garnie d'un matériau de rembourage tenu par des piqûres. S'il est authentique, ces piqûres sont toutes faites à la main ou sinon faîtes machine. Ce qui une fois fini, donne une jupe très lourde et épaisse, très chaude pour l'hiver. Différence avec le boutis qui lui est transparent, il n'y a que deux épaisseurs de tissu de coton que l'on assemble avec de très petits points, et l'on bourre ensuite avec des mèches de coton, les endroits où l'on veux donner du relief.

Alors description de cette jupe piquée : "Lou coutihoun pica" en provençal.

Le montage est identique à celui de la jupe d'indienne, mais elle est moins large.

Dans le bas de la jupe entre 10 et 30 cm des lignes horizontales espacées de 1 cm forment un ornement. Sa longueur s'arrêt à 20 Cm du sol.

Pour le défilé à Pernes, ma collègue du Rode, Myriam s'est est fait un très joli uniquement avec des morceaux de tissus ajoutés les uns aux autres, pièce par pièce, c'est ainsi que l'on appelle ce jupon "peço su peço". Nos paysannes peu fortunées récupéraient tous les morceaux de tissus qu'elles asssemblaient ainsi.

Le bas de la jupe est bordé d'un ruban de velours ou d'une tresse de coton. Au défilé de Pernes nous en avons vu plusieurs qui étaient portés sous d'autres jupes.

Ci-dessous Myriam et son "pèço su pèco"

LE RODE 2

Voyez de plus près le bas de la jupe :

Piqué pèço sur pèço

Ci-dessous deux autres modèles de cotillons vus à Pernes.

PERNES LES FONTAINES 11 SEPT 2011 060

 

16 septembre 2011

LA COIFFE annoncée comme étant celle de Peyruis est en fait une coiffe à Bavolet du terroir marseillais.

Pour l'exposition "Secrets de nos grand-parents" qui a été réalisée au mois de juillet par les dames  l'association du Patrimoine Peyruisien, je leur avais prêté mon mannequin qu'elles m'ont rendu tout habillé pour mon exposition "au temps de nos aïeux". Je vous montre donc une coiffe authentique que ces mamies m'ont présentée comme étant celle de Peyruis. Cette coiffe m'intriguait, celle ne correspondait pas du tout au modèle des coiffes portées dans le secteur. Effectivement après interrogation des personnes aujourd'hui propriétaire de la coiffe, voici la réponse : en fait, cette coiffe retrouvée effectivement dans une malle d'une maison de famille du village de Peyruis appartenait à une personne - une vieille tante célibataire -  qui se louait dans une famille de commerçants à Marseille. Cette très belle coiffe authentique est une coiffe à bavolet du terroir marseillais.

 

COIFFE DE PEYRUIS

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