LES CADRANS SOLAIRE A ABRIES
Je vous ai parlé d'Abries, mais je vais revenir sur les cadrans solaires.
Abries a joué un rôle économique capital pour le Queyras par le passé, car elle servait d'étape sur la route de l'Italie, mais aussi de l'Allemagne et de la Suisse. Détruite de nombreuses fois par les incendies, certaines de ses façades recèlent pourtant encore de vieux cadrans solaires.
Le plus marquant est sans aucun doute celui de l'église, je vous en ai déjà parlé. De grande taille, il date de 1821 et a été restauré par Rémy Potey en 1990. Celui-ci a parfaitement restitué l'esprit religieux de ce cadran, avec ses couleurs sobres mais vives, ses décorations à caractère pieux et les devises très explicites :
" Il est plus tard que vous ne croyez" ;
" Sit nomen domini Jesu benedictum in secula " : " Que le nom du Seigneur Jésus soit béni dans les siècles " ;
" Laudabile nomen domini " : " Digne de louange est le nom du Seigneur " ;
" Vita fugit sicut umbra " : " la vie s'enfuit comme une ombre ".
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J'en ai également photographiés trois autres, plus récents :