Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

"LA MALLE AUX TRESORS"

"LA MALLE AUX TRESORS"
Archives
12 mai 2010

Fête provençale "RACINO E JITELLO" 2010 : RACINES ET AVENIR

Journée exceptionnellle dimanche dernier à MIRAMAS qui a commencé par une messe en Provençal avec la participation de la chorale de la Pastorale "Li Calandro de Crau", des musiciens du Trélus ainsi que de nombreux groupes folkloriques. Etaient présentes également la XXième Reine d'Arles, Caroline SERRE et ses Demoiselles d'honneur. S'en est suivie la bénédiction des chevaux avec leurs cavaliers en habits camarguais.

Je vous invite à aller voir toutes les photos de cette manifestation sur la blog de mon amie "Chicouloun" que je félicite au passage

http://provencecreches.blogspot.com

J'ai rarement vu un programme de messe toute en provençal aussi bien rédigé et illustré.

Son  costume dans les tons de bordeaux et marron lui va très bien. BRAVO à elle !.

et bonne continuation à son groupe en photo ci-dessous.

Publicité
12 mai 2010

Le Musée du Savon de MARSEILLE

Je vous invite tous à aller visiter le musée du Savon de Marseille

sur le Blog de Anne D'AMICO, lien colonne de droite.

Article très intéressant.

Merci Anne pour cette visite

Notre Bon Savon de Marseille, on s'en servait pour faire la bugade.

Ah qu'il sentait bon, bon ......!!

Mais tout comme Anne, les savonnettes ont toujours leur place dans ma Salle de Bain.

10 mai 2010

CREEZ VOTRE CADRAN SOLAIRE !

Dans mon article du 23 septembre 2009, je vous présentais un magnifique Cadran solaire réalisé par le célèbre Cadranier Rémi POTIER, mais tout le monde n'a pas les moyens de s'offrir un Cadranier, et si vous êtes bricoleur (euse) et un peu créateur (trice), il est toujours possible de réaliser soi-même un cadran solaire qui donnera du cachet à votre façade.

J'ai trouvé un suggestion dans le livre "PROVENCE" de chez Aubanel.

Je remercie au passage Amélia Saint George pour ce magnifique ouvrage.

Si vous voulez faire vous-même votre cadran solaire :

Les cadrans solaires peints bravent les éléments sans l'aide du ciseau du sculpteur ou de la forge du ferronnier. : il suffit d'un pinceau et de quelques esquisses.

N'oubliez pas que le cadran doit être vu de loin : déterminez la taille et la forme du motif en posant du papier journal sur le mur. a l'aide d'un compas et d'un rapporteur, déssinez le motif sur du papier, en commençant par une ligne centrale verticale, puis marquez d'une croix la base du style : toutes les mesures seront prises à partir de cette marque. Placez le rapporteur sur la croix, en faisant coïncider 90° avec la ligne centrale. Marquez la position des degrés : 20 = 17h.- 38 = 16 h - 52 = 15 h - 66 = 14 h - 78 = 13 h - 90 = 12 h - 102 = 11 h - 114 = 10 h - 128 = 9 h - 144 = 8 h - 160 = 7 h.

En cours de travail, reculez-vous pour juger de l'effet produit. Utilisez de la peinture à l'huile pour artistes ou de la peinture acrylique de très bonne qualité, car le cadran devra résister à toutes les conditions météorologiques. Vous pouvez le protéger avec du vernis, mais le seul matériau véritablement étanche est la résine, désagréable et difficile à appliquer. Une fois la peinture terminée, percez un trou au niveau de la croix et fixez-y un style (tige) métallique avec de la pâte à modeler. Laissez un jour ou deux pour vérifier langle du style par rapport aux heures, ajustez-le si nécessaire puis fixez-le définitivement avec du plâtre.

Ce serait formidable si un  joli cadran pouvait voir le jour grâce à ce message. Si tel était le cas, envoyez-moi une photo, je me ferais un plaisir d'en illustrer cet article. Maintenant c'est à vous .....!!!!

5 mai 2010

Une "pichouno fremo" qui chante LA PROVENCE

Coucou, mes amies, je viens de voir que Marie-Paule,

(la trés jolie chanteuse provençale, "la pichouno fremo") a créé un nouveau blog :

http://notreprovence.canalblog.com

Je vous invite à aller le découvrir et lui laisser vos commentaires.

Elle vous fera aimer encore plus notre Belle Provence.

3 mai 2010

AUX COULEURS DE PROVENCE

Extrait du spectacle provençal "Aux couleurs de la Provence"

chanté par "Crestian e sa pichouno fremo".

Regardez bien, est-ce que vous ne reconnaîtriez pas quelqu'un ??

Cela a été un grand plaisir pour mon mari et moi de participer à ce spectacle..

Nous leur disons un grand merci pour ce bon souvenir

Je vous invite à découvrir leurs jolies voix avec notre "accent"

Vous pouvez les voir sur le lien direct colonne de droite :

Le blog de Cansounette

http://provencevidéos-overblog.com

 

Une petite précision que j'ai omise :, ce spectacle se déroulait à CARCES, dans le Var, en présence également de Claude COSTE, Conteur provençal, natif de ce même village, et de son épouse. Tous deux également fort sympathiques.

Si vous voulez mieux connaître CARCES, je vous invite à cliquer sur le lien de Nadine de Trans en Provence,(colonne de droite) elle vient de fort bien le décrire dans un de ses derniers messages.

et si d'aventure cet été, vous aperceviez leurs noms sur une affiche, n'hésitez pas à aller les écouter ; un moment de bonheur.

 

Publicité
1 mai 2010

Un brin de muguet et mille pensées !!!

Nous sommes le 1er mai

J'offre un petit brin de muguet à chacun de vous.

Qu'il vous porte bonheur !

BELLE JOURNEE A TOUS !

Je vous invite à rendre visite à Nadine de Trans en Provence,

elle vous parle joliment du beau mois de Mai et des Saints de glace.

Vous trouverez son lien dans la colonne de droite

et n'hésitez pas à lui laisser un commentaire pour la féciliciter de son travail .....

29 avril 2010

LE CHATEAU D'ALLEMAGNE EN PROVENCE

Deuxième partie de notre sortie du Dimanche 25 avril 2010 :

Le Château d'Allemagne en Provence

Beaucoup ne le connaissent pas, mais on ne peut le râter en passant sur la route d'Allemagne .....

C'est un imposant Château, mi féodal, mi renaissance

C'est un monument historique classé des XIIIème et XVIIème siècles.

ALLEMAGNE_1

Le donjon couronné de créneaux date du XIIème siècle. Il était à l'époque flanqué de 5 tours de défense, reliées entre elles par une courtine et entouré de douves. A partir de 1495, François de Castellane y joint l'élégante aile renaissance et transforme le donjon de défense en château de résidence. A l'intérieur, un remarquable escalier à vis relie le donjon à l'aile renaissance. Au deuxième niveau, une somptueuse cheminée monumentale en gypserie de 1546, soutenue par deux statues en pied, orne une des salles d'apparât du Château. Nous avons pu admirer à l'intérieur, comme à l'extérieur, tous les détails architecturaux (plafonds à la française, fenêtres à meneaux, etc...) et découvrir les empreintes des grands siècles qui ont marqué l'Histoire du Château. 

ALLEMAGNE_2

S'il est encore habité, il a été transformé en maison d'hôtes et les touristes peuvent aussi le visiter et apprendre son histoire grâce à un guide car évidemment, depuis 1218, les événements n'ont pas manqué. Duels, complots, batailles et sièges ont émaillé l'histoire du monument. On peut voir de loin le donjon du château d'Allemagne en Provence..........ALLEMAGNE_6

allemagne_7

Au beau milieu d'un grand parc planté d'arbres séculaires et équipé d'une piscine chauffée et d'un mini-golf, le château d'Allemagne propose des locations de chambres d'hôtes ainsi que des locations saisonnières à la conciergerie. Cette résidence peut accueillir une dizaine de personnes avec tout le confort moderne dans un cadre historique, meublé et décoré avec soin. En outre, au château d'Allemagne en Provence, vous pourrez louer des salles mais aussi le parc pour des réceptions, des mariages, des conférences ou des séminaires. Un petit appartement, Le Ciel Bleu, est également proposé à la location dans un bâtiment du XVIe siècle. À proximité du château d'Allemagne en Provence, les activités ne manquent pas. Vous pourrez visiter le parc régional des gorges du Verdon, pratiquer les sports d'eau vive ou les sports nautiques, faire du parapente, du vol libre, du vol à voile, de l'escalade, de l'équitation, des randonnées pédestres ou encore du VTT. Quant aux alentours, vous ne pourrez manquer Riez et ses marchés provençaux, Gréoux-les-Bains, Moustiers et ses faïences. Outre les possibilités d'hébergement, le château d'Allemagne en Provence est ouvert au public pour les visites selon certains horaires et certaines dates, mais il est ouvert pour les groupes toute l'année sur réservation.

ALLEMAGNE_4

C'est un beau coin de Provence !

ALLEMAGE_8

Vue du Château côté Parc

Je regrette, mais je ne peux pas vous faire découvrir l'intérieur car les photos étaient interdites.

Vous pouvez consulter le site :

www.chateau-allemagne-en-provence.com

Vous y découvrirez la Salle d'apparât.


27 avril 2010

DIAPORAMA : RIEZ LA ROMAINE 25 avril 2010

26 avril 2010

RIEZ Cité de caractère, de Siècles en siècles ...

Sortie culturelle de l'Association du Patrimoine

de Château-Arnoux.

Dimanche 25 avril 2010

RIEZ, la Romaine .....

Pour donner suite à la conférence de Fabienne Gallice, du 24 novembre dernier, sur Riez à l'époque pré-romaine. nous nous sommes rendus sur place pour voir de visu tout ce qu' elle nous avait expliqué.

Fabienne, toujours aussi sympathique était exacte au rendez-vous et nous attendait à l'arrivée du car. Une belle journée ensoleillée... , une visite commentée rien que pour nous de 10 H à 12 H 00

Présentation de la Ville :

2

Au coeur du vaste plateau de Valensole, la colline Saint-Maxime surplombe le confluent de deux vallées empruntées depuis toujours par d'importantes voies de communication. Sur cette éminence, le peuble pré romain des Reii implante un important oppidum (habitat de hauteur). C'est dans la plaine, en revanche, que l'emprereur Auguste fondera, à l'extrême fin du 1er siècle avant notre ère, l'agglomération connue sous le nom de "Colonia Julia Augusta Reiorum Apollinaris", elle est de ce fait le plus ancien chef-lieu de cité, de l'actuel département des Alpes de Haute-Provence. La ville se développe et se pare de monuments : thermes publics, forum, temples ...Cette colonie romaine et centre administratif important,a compté jusqu'à 20 000 habitants.

colonne_11

Quatre majestueuses colonnes de granit, évoquent ce prestigieux passé. Aux premiers chrétiens, la ville affirme sa prédominance sur le territoire en devenant le siège d'un évêché, où furent même réunis deux conciles régionaux.. Un groupe épiscopal est édifié dans le courant du Vème siècle sur les vestiges de thermes antiques. Deux personnages vont marquer cette période : les évêques Maxime puis Fauste dont l'influence rayonne sur toute la Provence. Le Baptistère est l'émouvant et rare témoignage de cette période avec, plus à l'est, les vestiges de la cathédrale paléochrétienne. Dans le courant du XIVème siècle, un rempart est édifié autour de la cité. Ponctué de tours, on y entrait alors par deux portes, les portes Aiguière et Sanson. la ville connaît son apogée au XVIème siècle, de nombreux hôtels particuliers se construisent dont certaines façades sont encore visibles au coeur du village.

Durant cette période l'art de la gypserie se développe et envahit de ses décors de plâtre sculpté escaliers, cheminées et plafonds. Arpès cette florissante époque, la ville subit un déclin qui va s'accentuer avec la perte du siècle de l'évêché lors de la Révolution Française. Riez va alors connaître la vie d'un petit bourg rural, comme beaucoup en Provence, pratiquant l'élevage et la culture traditionnels.

La proximité des Gorges du verdon et la création du lac de Sainte-Croix vont favoriser le développement du tourisme. Ainsi Riez offre aux amoureux de la nature at aux materus de tourisme culturel un large éventail d'activités.'

6

Fabienne nous a fait découvrir le Baptistère paléochrétien construit sur l'emplacement des thermes romains, qui a été conservé en bon état grâce à des restaurations successives. Il était relié primitivement à la cathédrale par un couloir. Témoin émouvant de la toute première génération chrétienne de cette cité qui recevait alors le saint baptême par immersion totale dans la cuve baptismale du Baptistère.. Nous sommes ensuite passés devant les quatres colonnes de granit avant de pénétrer dans le village.  Tout au long de notre parcours, nous découvrons des vestiges : Abside de l'ancienne chapelle du Couvent des Cordeliers, La cathédrale .... actuellement en rénovation...

Ci-dessous le Baptistère :

9

19

20

Le Baptistère vu de l'extérieur :

24

Un peu d'histoire : Après les invations barbares .....

Après la période troublée des invasions barbares, la vie religieuse à Riez se réfugiait sur la Colline Saint Maxime. On y construisit la deuxième cathédrale, dédiée à Saint Maxime. Elle fut détruite à la fin des guerres de religion. les pierres servirent alors à la construction du Couvent des Capucins, aujourd'hui propriété privée à l'est de Riez. En 1655, l'évêque Nicolas de Valavoire fit construire une très belle chapelle toujours dédiée au saint patron de la cité Saint-Maxime. On peut voir comment les colonnes romaines primitives ont été réemployées de façon for heureuse dans le choeur de cette chapelle. En 1862, un ermitage s'adjoignit à la chapelle. Un siècle après, un ermite, le père Porphyre, le restaura tant matériellement que spirituellement. Et en 1975 une communauté de religieuses clarisses s'y installa, souvenir vivant de cette deuxième vague de la vie chrétienne à Riez. Chaque année, le mardi de Pentecôte, la population de Riez célèbre sur la colline son attachement à son saint patron par une grand-messe suivie d'une procession et de la bénédiction de petits pains de Saint-Maxime partagé en signe d'amitié.

A partir du XVème siècle :

Enfin, une dernière translation de la vie religieuse riézoise redescendant au pied de la colline s'opéra à partir du XVème siècle sous l'impulsion de l'évêque Marc de Tende.

On construisit alros une troisième et dernière cathédrale contre les remparts de la ville basse, son aînée, la cathédrale primitive Notre Dame de la Sède, fournisant les matériaux par souci d'économie ! Saccagée au XVIème siècle pendant les guerres de religion, elle fut au XVIIème restaurée et agrandit d'une chapelle funéraire pour les évêques par Monseigneur Louis d'Attichy. Cette chapelle dédiée à St Charles Borromée sert actuellement de chapelle d'hiver aux paroissiens.

Sous la Révolution :

Cette dernière cathédrale a connu encore quelques avatars ; redevenue simple église paroissiale apèrs la suppression de l'évêché en 1791, elle fut profanée et saccagée en 1793, puis, mal restaurée, elle s'effondrera presque totalement le 18 mai 1842. Reconstruite et consacrée en avril 1849 par Monseigneur Meirieu, Evêque de Digne, il ne reste aujourdh'ui d'origine que le clocher, le choeur et la chapelle St Charles, ainsi que son titre de cathédrale en souvenir du glorieux passé chrétien de la cité.

Après la visite de la cathédrale, nous sommes rentrés dans la vieille ville - Découvertes des portes ....Nous sommes passés devant l'hôtel de Mazan. Mais ce dernier étant en travaux, nous n'avons pu voir son escalier et ses gypseries.

porte_3porte_1

Vue d'un côté

porte_4

Vue de l'autre côté.

Midi : avant de nous quitter, Fabienne nous accompagne au Restaurant et nous regrettons qu'elle n'ait pu rester déjeuner avec nous. Ce repas a été trés convivial et décontacté. Encore un grand merci à Fabienne GALLICE. Si d'aventure vous passez du côté de Riez, je vous invite fortement à vous y arrêter et à demander un dépliant  à l'Office du Tourisme. Vous y retrouverez la présentation de cette ville très attachante. Un site à aller voir :

www.ville-riez.fr

Vous y découvrirez les armoiries de Riez.

14 H 30 / Suite de notre balade. nous reprenons le car en direction d'Allemagne en Provence

pour y faire une nouvelle découverte  .....!!!.

21 avril 2010

Les Bouffets jarlandins : On se bouge ......

RAPPEL : je recherche

"HOMMES DANSEURS VOLONTAIRES"

pour relancer le goupe des "Bouffets Jarlandins.....

Qu'on se le dise... (deux nouveaux inscrits .... il faudrait arriver à une quinzaine

Rassurez-vous : rien de compliqué,

uniquement revêtir la tenue, apprendre une chanson et le pas de ronde )

N'hésitez pas à me contacter.

article_du_21_AVRIL_2010

21 avril 2010

Les Bouffet jarlandins : y arriverons-nous ????

ScannedImage_8

20 avril 2010

PHOTO DU JOUR : mon cerisier en fleur

cerisier

20 avril 2010

Le sentier des Pénitents des Mées et leur légende

Samedi 17 avril : Cet après-midi, petite rando pour entretenir notre mise en jambe suite à l'échauffement de Paris ...

Le Sentier des Pénitents des Mées

Vue_des_p_nitents_2

Eh bien je peux vous dire que le sentier est raide, (chaussures de marche indispensables) mais j'ai quand même effectué ma boucle. J'ai pris quelques photos.

Vue_des_p_nitents

Connaissez-vous la légende ??

La Légende des Pénitents des Mées

D'aucuns observant cet alignement caractéristique de rochers parleront de géologie, de conglomérats de Valensole, voire de poudingues.

D'autres, d'avantage poètes peut-être, conteront leur légende. En voici une version :

Cela se passait au temps où les Sarrasins envahissaient notre pays. Ils s'étaient installés dans les collines à Peirempi entre Buëch et Jabron et faisaient régner la terreur aux environs. Quelques Seigneurs du voisinage dont Bevons de Noyers et Rimbaud des Mées décidèrent d'attaquer le camp des Sarrasins. Ce qui fut fait par une nuit sans lune. La surprise et la détermination des seigneurs eurent raison des envahisseurs après une lutte courte mais intense. Au matin, après avoir nettoyé la place, chassé ou passé au fil de l'épée les ennemis, ils entrèrent dans le château.

Quel ne fut pas leur étonnement lorsqu'ils trouvèrent dans une grande chambre : sept belle mauresques, effrayées qui demandaient grâce. Après consultation, il fut décidé que ce serait Rimbaud des Mées qui se chargerait de les expédier par radeau sur la Durance jusqu'en Arles où les autorités décideraient de leur sort.

Chacun rentra chez soi. Rimbaud avec ses sept captives s'en retournait aux Mées. Chemin faisant le sang bouillant du guerrier ravira en lui des passions bien humaines et les grands yeux noirs et tristes des belles mauresques firent le reste.

Prétextant d'une Durance un peu trop grosse, qu'il était dangereux de s'embarquer, il repoussa le départ de quelques jours et enferma les prisonnières dans sa vaste demeure entre Dabisse et Oraison.

Ce qui s'est passé dans cette maison, personne ne le saura jamais. Raimbaud, habituellement toujours parti pour la chasse ou en vadrouille ne quittait plus la maison.

Le long des chemins, à la fontaine, au four comme au lavoir, on ne parlait que de Rimbaud enfermé avec ses sarrasines.

Le scandale que l'histoire commençait à faire dans le pays, décida le prieur de Paillerols à parler à Rimbaud. Ce dernier ne voulu rien entendre et le renvoya sans ménagement. Ce pauvre Rimbaud commençait à avoir toute la gente féminine contre lui : elle ne comprenait pas ce qu'il pouvait bien trouver à ces femmes sauvages à la peau presque noire. Il décida une nuit de remaner ses mauersques dans son châtau des Mées. Cela le laissait tranquille quelques jours, le temps de s'apercevoir du changement : ce qui ne tarda pas à se produire. La situation devint grave. Les femmes ne passaient plus devant le château sans se signer, et les réflexions allaient bon train.

Le prieur de Paillerols revint à la charge, amenant cette fois, avec lui son collègue prieur de Saint-Michel.

Rimbaud exaspéré leur répondit qu'ils feraient bien mieux d'aller chanter les vêpres et les matines plutôt que de s'occuper des affaires du château. Pour le coup, le prieur de Paillerols faillit s'étouffer de colère et bandit l'arme de l'excommunication.

Rimbaud eut bien envie d'envoyer tous ces religieux dans la Durance, mais se ravisa. comprit qu'il s'attaquait à plus fort que lui et qu'il n'arriverait plus à rien avec son peuble s'il continuait dans cette voie. Malgré sa peine, car il s'était attaché à ses mauresques. Il céda.

Le prieur, afin d'humilier Rimbaud et pour prendre à témoin toute la population, décida que le dimanche suivant les sarrasines seraient conduites à la Durance devant tout le pays rassemblé.

Le jour dit, tout le monde était en bordure du chemin et faisait une haie. Les moines de Paillerols et de Saint-Michel étaient un peu plus haut le long de la colline. Le portail du château s'ouvrit, les sept mauresques dans leurs vêtements scintillants, la démarche fière, sortirent. Personne ne respirait plus, on entendit même comme de profonds murmures d'admiration. Chez les moines, les coeurs battaient sous les scapulaires, leurs yeux étincelaient.

Qu'allait-il arriver ? De l'autre côté de la Durance le grand Saint Donat, l'ermite de Lure, survaillait ses ouailles et comprit ce qui allait se passer.

Pour préserver du péché les moines, il les pétrifia tous sur place dans leur robe de bure.

Le prieur a conservé sur sa poitrine sa croix de bois que l'on peut voir encore aujourdh'ui accrochée au rocher ...

D'après Eugène Plauchut 1897

(J'ai vu la croix en fer dans le rocher !!!!.....)

19 avril 2010

Printemps 2010 : Bulletin N° 4 de l'Association du Patrimoine

Le quatrième bulletin de l'Assocaition du Patrimoine est paru. Vous pouvez en prendre connaissance dès maintenant.

Télécharger ici

Page_1           Page_2      Page_3   Page_4

18 avril 2010

DECOUVERTE DE "PARIS" : 4ème et dernier jour JARDIN DES PLANTES et Place de "LA BASTILLE"

Dimanche 11 avril 2010

C'est notre dernier jour. Tout a une fin. 9 h 00  : nous refaisons nos valises et quittons l'hôtel. Nous commencions à avoir nos repères Boulevard de Grenelle !!!, Nous reprenonns le même trajet qu'à l'arrIvée, en sens inverse, pour rejoindre la Gare de Lyon. Nous déposons nos valises à la consigne, Nous nous assurons que notre TGV est bien maintenu pour un départ à  19 H 16. Nous avons de la chance, celui-ci est bien programmé car il faut le dire : nous sommes partis en pleine grève S.N.C.F. et jusqu'au dernier moment, nous n'étions pas sûrs de prendre le T.G. V. mais la chance a été avec nous.

Nous allons profiter de cette denière journée. Gare de Lyon, nous traversons le Pont d'Austerlitz et passons la Seine une dernière fois. nous nous trouvons à présent dans le 5ème arrondissement :

1            2

Le jardin des plantes se trouve juste en face de nous. mais Midi approchant, nous décidons d'aller déjeuner dans un restaurant à proximité avant de commencer notre visite. Un petit Resto sympas.

3

Nous avons tout l'après-midi devant nous : Nous commençons par une promenade dans le "Jardin des Plantes.", jardin botanique qui appartient au "Muséum National d'Histoire Naturelle".

LE_JARDIN_DES_PLANTES

Le Muséum National d'Histoire Naturelle

16

Histoire du Bâtiment :

  18  17  15

Ouvert au public en 1898, en vue de l'exposition universelle de 1900, le bâtiment a été construit selon les plans de l'architecte Ferdinant Dutert. L'architecture des galeries reflète l'esprit de l'époque : constructions à poutrelles et consoles métalliques associées à la pierre.

Dutert, en faisant appel à de nombreux artistes pour réaliser une décoration d'inspiration naturaliste se plaçait en précurseur de l'Art Nouveau. Les collections anatomiques et les fossiles y furent exposés comme le symbole de la diversité de la nature.

Pour marquer le centenaire du bâtiment, une rénovation des galeries est lancée. Elle vise à mettre en valeur ces lieux historiques et la présentation des collections tout en conservant l'esprit des concepts muséographiques de la fin du 19ème siècle.

Le Hall d'entrée s'ouvre sur "la Galerie d'Anatomie comparée". Cette galerie (immense) se visite comme une bibliothèque d'objets renfermant presque tous les vertébrés contemporains. Les quelques 1000 squelettes montés qui sont présentés actuellement proviennent des grandes missions de voyageurs naturalistes des 18ème et 19ème siècles, de la Ménagerie du Jardin des Plantes et de l'ancienne galerie de Cuvier. Les pièces de cette collection offrent donc un intérêt historique et scientifique.

Qu'est-ce que l'Anatomie comparée ?

L'anatomie est l'étude de la forme et de la structure des organes des animaux. l'Anatomie comparée consiste à rechercher les différences et les ressemblances permettant de distinguer et classer les espèces ou les groupe plus vastes. Science descriptive au 18ème siècle, elle a nécessité l'observation et la récolste d'un grand nombre de spécimens. Triomphante ai 19ème, elle a permis à Georges Cuvier de définir les types d'organisation correspodnant aux grands groupes zoologiques.

Elle n'a cessé d'évoluer au 20ème siècle avec l'amélioration des techniques d'étude.

Le grand escalier conduit à la galerie de Paléontologie. Dans cette galerie historique, les fossiles retracent plus de 600 millions d'années de l'histoire de la vie.

A la sortie du Jardin des Plantes, nous cédons le passage à une concentration de "rollers" :

decouverte_de_PARIS_2010_037

Chaque dimanche après-midi depuis 1998, si la météo le permet, une grande randonnée à roller, organisée par l'association Rollers et Coquillages, démarre à 14h30 des abords immédiats de la place de la Place de La Bastille, pour un trajet sécurisé d'une vingtaine de kilomètres dans les rues de Paris. Cette randonnée est devenue un rendez-vous incontournable des adeptes du roller venant du monde entier.

C'est une coîncidence que nous nous soyons trouvés à ce moment là.

Ayant encore un peu de temps devant nous, nous nous dirigeons vers la Place de La Bastille, lieu symbolique de la Révolution française. Mais nous accélérons notre pas, car durant l'après-midi le temps se gâte, et le ciel devient menaçant.

          Nous passons devant l'Opéra Bastille (une construction moderne)

En 1983, l’architecte Carlos Ott a été choisi parmi 750 participants au concours pour la conception d’un nouvel opéra situé dans le quartier de la Bastille. Le projet envisagé par le président François Mitterrand ne fut pas sans controverse.

Toutefois, l’architecte a su préserver la configuration du quartier, tout en imposant une architecture aux formes géométriques et une façade composée de verre et de marbre anthracite.

L’auditorium composé de 2 700 places a été conçu dans un but social : la construction de l’Opéra Bastille dans l’est de la capitale est symbolique (éloigné des beaux quartiers élitistes) tout comme l’est la date d’inauguration, le 14 juillet 1989.

LA PLACE DE LA BASTILLE

Le Bastille tient une grande importance dans l'Histoire de France. La Bastille fut construite entre 1370 et 1382 pour défendre la capitale des invasions. Prison d’Etat à partir de Richelieu, la Bastille est vite devenue le symbole de l'arbitraire de la vieille monarchie. Des personnages illustres s’y succédèrent : des hommes politiques tels que Fouquet, des hommes de lettre comme Voltaire ou Sade qui alpagua la foule de passants en criant de sa fenêtre qu’on « assassinait les prisonniers ». Tous ces hommes furent emprisonnés sous simple lettre de cachet.

Le 14 juillet 1789, la prison de la Bastille entre dans l’Histoire de la Révolution française. Elle fut prise d’assaut par des émeutiers en colère auxquels se rallièrent cent gardes-françaises. Paradoxalement, on porta un triomphe aux sept derniers détenus de la prison.

En mémoire des morts des Trois Glorieuses de juillet 1830, Louis-Philippe fit érigé une colonne surmontée par "Le Génie de la Liberté" sur la place de la Bastille.

decouverte_de_PARIS_2010_045

Quatre mois après la naissance de la Seconde République, les ouvriers sont descendus dans les rues. Cette manifestation sanglante ayant marqué les esprits patriotiques, la Place de la Bastille est devenue le point de départ des manifestations syndicales.

Nous quittons la Place de la Bastille. Il est temps maintenant de rejoindre la Gare de Lyon. Nous découvrons au passage des petites rues transversales forts sympathiques :

decouverte_de_PARIS_2010_041  38  decouverte_de_PARIS_2010_039

La Gare de LYON

La_Gare_de_Lyon

Fini notre escapade à Paris !!!!

J'ai essayé de vous faire partager mes quatre journées de tourisme dans notre Capitale.

J'attends vos commentaires.

18 avril 2010

DECOUVERTE DE "PARIS" : 3ème jour : Champs Elysées - Place de la Concorde - Jardin des Tuileries - LE LOUVRE - MONTMARTRE ...

2

Samedi 10 avril, départ à 9 H 00  de l'hôtel,

Marche à pied, pour rejoindre la cèlèbre avenue des Champs Elysées, que nous descendons.

En fond l'Arc de Triomphe ,

Nous découvrons la Place de la Concorde :

Ancienne place Louis XV, elle a été créée sous le règne de ce Roi. Aucun pont ne la reliait alors à la Rive Gauche. On passait d'une rive à l'autre sur de petits bateaux. Le pont a été construit au moment de la Révolution.  On a employé des pierres provenant de la démoliton de la prison de la Bastille "afin disait-on, que le peuple pût continuellement fouler aux pieds l'antique forteresse".

La place avait alors été rebaptisée "Place de la Révolution", et elle était le lieu d'exécutions capitales. Le roi Louis XVI et la Reine Marie-Antoinette y ont été guillotinés.

Après la Révolution, on a érigé en son centre l'obélisque de Louksor offert au roi Louis Philippe en 1831 (ci-dessous)

:3

que nous traversons

4

Nous avons la chance d'avoir un trés beau temps, Regardez ce beau ciel bleu,

et nous arrivons au Jardin des Tuileries

Le jardin des Tuileries s'étendait devant le château du même nom. Tracé au 16ème siècle, il fut remodelé par Le Nôtre, l'architecte des jardins de Versailles au 17ème siècle.

Comme l'hôtel de Ville, le château a été incendié lors de la Commune en 1871 et n'a pas été reconstruit.

8

Nous passons devant le buste de "'LE NOTRE"

6

Des parterres fleuris et de belles statues;

12

14

Ci dessous : DIANE

15

Profitons du soleil en déjeunant au Jardin des Tuileries.

Nous sommes fins prêts pour visiter le Louvre

Nous passons sous l'arc de Triomphe du Carrousel

20

Je vous ai photographié le décor à l'intérieur de la voûte du milieu en y passant dessous :

18

19

22

Vu d'ensemble du Palais du LOUVRE

Sur les quais du Louvre et des Tuileries, s'étend sur 700 mètres la façade du Palais du Louvre. C'est le plus vaste de tous les édifices parisiens. Lorsque le roi s'y installe au 14ème siècle, c'est une petite forteresse. Depuis cette époque, il n' a pas été constamment occupé. Versailles ou les Tuileries ont longtemps abrité la cour. Cependant tous les régimes ont travaillé à agrandir et embellir le Louvre.

La première partie du palais, un peu en retrait, est la plus ancienne. Elle a été bâtie aux 16ème et 17ème siècles à l'emplacement du château médiéval. Puis s'étend une aile toute en longueur que l'on appelle "la galerie du Bord de l'Eau". Commencée par Catherine de Médicis, elle était destinée à réunir le palais d'origine au château des Tuileries qu'elle se faisait construire un peu plus loin. Henri IV,  qui a poursuivit les travaux, a eu l'idée d'installer dans la galerie des artistes travaillant pour la couronne. C'était pour eux une sorte de consécration officielle qui ne prendra fin que sous Napoléon 1er. A ce moment là, et depuis 1793, le palais était devenue Musée du Louvre.

Les travaux actuels, sous la direction de l'architecte Ieoh Ming Pei, dont la pyramide est déjà célèbre, font du Louvre le plus grand musée du monde.

26     23    27

Les photos avec Flash étant interdites à l'intérieur du musée, J'ai rangé mon appareil pour profiter pleinement de ma visite.

Mais c'est indescriptible, il faut voir pour se rendre compte. C'est immense, Il est impossible de tout voir en une seule fois.

Nous avons fait les niveaux qui nous attiraient le plus

Une photo quand même pour la fin :

29

30

Après avoir passé un certain temps à l'intérieur du Louvre, nous décidons de poursuivre notre conquête de Paris.

Nous prenons le métro Rue de Rivoli - Direction Montmartre

et nous découvrons :

La basilique du Sacré-Coeur de Montmartre

31

Construite entre 1875 et 1914 sur le mont des martyrs (Montmartre) ; lieu où Saint-Denis, premier Evêque de Paris (IIIème siècle), fut décapité pour sa foi ; elle fut consacrée au culte catholique en 1919 et placée sour le vocable du Sacré-Coeur.

La Butte Montmartre est le deuxième site le plus visité de Paris

Montmartre, village pittoresque et prestigieux nous dévoile ses richesses, au détour d'un escalier ou d'un petiti coin de verdure. Empruntant le chemin suivi par de nombreux artistes, il faut grimper sur la butte qui culmine à 130 mètres d'altitude

En sortant du Sacré-Coeur, sur le parterre des jardins en terrasse, on admire la vue surprenante sur les toits de Paris :

33.

Tout est impressionnant,

autant la foule que le vue .....

34

En déambulant sur la place du Tertre, on s'imprègne de l'air du temps. On peut prendre part à la vie des artistes en devenant le modèle des portraitistes qui sont installés sur le pavé. Beaucoup de monde à la terrasse des cafés et des restaurants. Une foule étonnante se presse autour des chevalets des peintres. Ancré sur la place du Tertre le Syndicat d'Initiative de Montmartre qui distribue la Gazette de Montmartre et renseigne les touristes. Ce quartier est très vivant. Je regrette de ne pas avoir eu le temps de découvrir toutes ces ruelles qui ont un passé si riche. Il nous faudra revenir.

35

Pour finir, un clin d'oeil à cette jeune accordéoniste en robe 1900

32

La fin d'après-midi aproche, nous redescendons prendre le metro à la Station de Pigalle.

Pas de chance Messieurs, on ne vous laissera pas traîner dans Pigalle tous seuls ce soir

Réponse au commentaire ci-dessous :

(je regrette, Monsieur Luc, un commentaire était suffisant....

eh bien non je n'ai pas d'autres photos de cette jeune personne....et quand bien même j'en aurais, ce serait à elle qu'il faudrait les demander ).

...................

16 avril 2010

DECOUVERTE DE PARIS : 2ème Jour : VERSAILLES

Vendredi matin 9 avril 2010 - 9 h 30 : Départ de l'Hôtel - Métro Direction Versailles. Comme en témoignent mes photos, Nous ne sommes pas les seuls .....

1_1

Visite de la journée : LE CHATEAU DE VERSAILLES

Le Château de Versailles est un ensemble grandiose, principalement dû à Louis XIV : on y visite les Grands Appartements de ce roi et de la reine, ainsi que la galerie des Glaces, mais aussi les petits appartements des rois Louis XV et Louis XVI, et ceux de Marie-Antoinette. Les jardins du Roi-Soleil, qui s'étendent jusqu'au Grand Canal, constituent également un cadre de promenade magnifique. Sans oublier les deux châteaux de plaisance situés dans le parc : le Grand Trianon voulu par Louis XIV et le Petit Trianon dû à Louis XV et désormais au coeur du délicieux Domaine de Marie Antoinette.

2

L'appartement de la Reine :

L'appartement de la Reine, aménagé en même temps que celui du Roi, se compose de quatre pièces. Occupé successivement par chaque souveraine. Il a subi de nombreuses modifications, ce qui explique la variété des styles décoratifs que l'on peut opposer à l'unité du Grand Appartement du Roi. Cet appartement, où vivait en public la souveraine (dans la grande chambre à coucher sont nés tous les enfants royaux), était doublé d'un petit appartement éclairé sur des cours, réservé à une vie plus intime.

8056

Le lit de la Reine

48

La chambre du Dauphin :

decouverte_de_PARIS_2010_089

decouverte_de_PARIS_2010_085

Les Plafonds des grands appartements :

Le décor des plafonds du Grand Appartement du Roi est dû à Charles le Brun et à son équipe, à partir du salon de l'Abondance (plafond de René-Antoine Houasse) Suivent le salon de Vénus, déesse de l'amour, avec un plafond du même Houasse, puis le salon de Diane, déesse de la chasse (Plafond de Gabriel Blanchard, Claude l'Audran, Charles de La Fosse), le salon de Mars, dieu de la guerre (plafond de Claude I Audran, Jean Jovenet et René Antoine), le salon de Mercure, messager des dieux, ou chambre du Lit (plafond de Jean-Baptistes de La Fosse et Gabriel Blanchard).

decouverte_de_PARIS_2010_011

L'appartement de la Reine comprend, à partir de la chambre à coucher d'apparat (plafond de François Boucher), le salon des Nobles (plafond de Michel II Corneille), l'antichambre de la Reine ou salon du Grand Couvert (plafond de Claude-François Vignon et Antoine Paillet) la salle des Gardes de la Reine (plafond de Noël Coypel)

.26

Je peux vous dire que ces plafonds sont absolument magnifiques, il n'y a pas de mots assez forts pour les décrire. Il faut voir Versailles pour se rendre compte. C'est tout simplement époustoufflant !!

Le Grand appartement du Roi :

Le Grand Appartement du Roi, plusieurs fois transformé, trouva son décor définitif entre 1671 et 1681 grâce aux travaux de Charles Le Brun qui conçut une suite de salles dédiées aux planètes, gravitant autour d'Apollon, le dieux symbolisant le soleil (emblème de Louis XIV) dans la mythologie gréco-romaine.

Il est composé de sept salons en enfilade qui s'ouvrent sur le partère Nord, chaque salon ayant un usage particulier :

68

buffets, jeux, danse, billard, à l'occasion des réception données par le Roi à la cour. A partir de 1684, le Grand Appartement servit uniquement aux audiences et aux divertissemetns de la Cour, le roi habitant les pièces qui donnent sur le cour de Marbre.

La Galerie des Glaces :

le Salon de la Guerre forme avec la galerie des Glaces (longueur 73 m ; largeur : 10.50 m ; hauteur 12.30 m) et avec le salon de la Paix un remarquable ensemble qui occupe toute la façade occidentale du Château, face à la grande perspective des jardins. Sa réalisation (1678-1686) est due à l'architecte Hardouin Mansart et au peintre Charles Le Brun. Les peintures de la voûte illustrent l'histoire de Louis XIV, depuis sa prise de pouvoir en 1661 jusqu'à la paix de Nimègue en 1678. La Galerie servait quotidiennement au passage du souverain vers la Chapelle ; cétait aussi un passage entre l'appartement du Roi et celui de la Reine. Enfin la Galerie était utilisée pour les grandes réceptions. les mariages de la famille royale et les réceptions d'ambassade (le trôle y était alors dressé).

33

3937

Le Salon de l'Oeil-de-Boeuf :

Les courtisans attendaient dans le salon de l'Oeil-de-Boeuf, antichambre créée en 1701, avant d'être introduits dans la chambre royale dont un garde-suisse gardait l'entrée.

44

La Chambre du Roi :

En 1701, Louis XIV transféra sa chambre dans le salon situé sur l'axe Est-Ouest du Château face au soleil levant. On obtura les trois portes-fenêtres du fond donnant sur la Galerie des Glaces pour former l'alcôve ; la balustrade de bois doré séparant l'alcove du reste de la chambre fut sculptée et Nicolas Coustou réalisa l'allégorie en stuc de La france veillant sur le sommeil du Roi surplombant le lit. C'est dans cette chambre, devenue le sanctuaire visible de la monarchie, que Louis XIV dînait au "petit couvert" et qu'avaient lieu chaque jour les cérémonies du "lever" et du "coucher" du Roi. C'est également dans cette chambre que mourut Lous XIV, le 1er septembre 1715, après soixante-douze ans de règne. le fastueux décor de brocard d'or et d'argent sur fond cramoisi de la chambre est agrémenté de tableaux, choisis par Louis XIV : les quatre évangélistes et le dernier César, par Le Valentin et Giovanni Lanfranco ; en dessus de porte, Saint Jean-Baptiste par Giovanni Battista Carraciolo ; Marie-Madeleine par Le Dominique ; et deux portraits de Antoon Van Dyck. Sur les deux cheminées datant de Louis XV, sont placés un buste de Louis XIV par Antoine Coysevox, une pendule-baromètre ansi que quatre candélabres ayant appartenu au Compte de Provence, frère de Louis XVI.

45

Le Cabinet du Conseil

Attenant à la chambre du Roi, ouvert sur la galerie des Glaces, se trouve le cabinet du Conseil. Ce n'est qu'en 1755, sous Louis XV, que cette pièce prit sa forme actuelle. Elle résulte de la réunion de deux salles : le cabinet du Roi où Louis XIV réunissait les Conseils (des finances ou d'Etat) et le Cabinet des Termes (lieu plu sintime où Louis XIV se retrouvait en famille ou en cercle restreint le soir après souper);

49

De somptueuses boiseries, sculptées par Antoine Rousseau sour les dessins de Ange-Jacques Gabriel, virent habiller ce cabinet de nouveaux motifs décoratifs (trophées, attributs de l'armée, de la marine et de la justice ...); de somptueux objets d'art commandés par Louis XV et Lous XVI ornent l'ensemble : une pendule de Style Rocaille (1754) un buste d'Alexandre le Grand en Porphyre et deux vases de Mars et de Minerve en procelaine de Sèvres et bronze ciselés par Pierre-Philippe Thomire (1787).

Voilà, je vous ai donné les principales indications qui figurent sur le dépliant que l'on nous donne à l'entrée, et chaque visiteur dispose d'un audio guide qui décrit chaque pièce. Mais c'est tellement grandiose, que je pense que l'on ne peut pas tout voir en une seule fois, car nos yeux ne savent plus où se poser.

Casse-croûte dans le parc et après-midi promenade dans les jardins où l'on visite également : Petit Trianon - Grand Trianon et domaine de Marie-Antoinette mais mes jambes ne peuvent plus avancer.. Une journée magnifique, nous avons eu de la chance le soleil était de la partie. 18 H 00  Retour en métro et repas préparé, pris à l'hôtel.

Je me répète, mais on ne peut visiter Versailles dans son intégralité en une journée, De plus nous n'avons pas pu découvrir la Ville de Versailles, cité royale avec ses quartiers historiques, ses hôtels particuliers de ses musées.  Je suis sûre qu'il doit y avoir des trésors méconnus. Versailles est une ville d'Histoire ..... J'y retournerai peut-être un jour ......

decouverte_de_PARIS_2010_109

15 avril 2010

Découverte d'une "Malle" au Château de Versailles

malle_2

Dans une des pièces de l'appartement de la Reine qui a été occupé succéssivement par chaque souveraine (en dernier lieu par la reine Marie-Antoinette) et par plusieurs dauphines, j'ai noté la présence de deux malles. Il est inscrit dessus : Garde-Robe de Madame La Dauphine N° 10 (Si ce numéro est celui de la Malle, imaginez le nombre qu'il devait y en avoir ....!!)

Quels trésors précieux devaient renfermer ces malles !

malle

14 avril 2010

DECOUVERTE DE "PARIS" 1er Jour :

COUCOU, les Filles, Me voilà de retour .....

Au printemps dernier, nous étions partis en voyage organisé en Andalousie et je vous avais fait partager notre séjour.

Cette année, nous avions programmé de partir en solo avec un couple d'amis à la découverte de notre Capitale "PARIS". En ce qui nous concerne, nous y étions déjà allés il y a une dizaine d'années. Nous avions découvert le Musée Grévin, le Centre Goerges Pompidou, la Cathédrale Notre Dame sur la place du Parvis,  le Lido, les Cabarets.....et nous nous étions promis d'y retourner pour voir ce que nous n'avions pu faire. Aujourd'hui, c'est chose faite. Quand à nos amis, pour eux c'était une première. Ils ne connaissaient pas du tout Paris.

Nous voilà donc partis,  Jeudi matin 8 avril de très bonne heure. Nous avons laissé notre voiture au Parking de la Gare Aix-en-Provence TGV. Départ à 7 H 43 - Arrivée Gare de Lyon à Paris à 10 H 45. Sortis de la Gare nous avons pris le métro - A Midi, nous étions à l'hôtel :

ADAGIO CITY APARTHOTEL PARIS TOUR EIFFEL

14, rue du Théâtre (côté gauche sur Quai de Grenelle)

75015 PARIS

Un Aparthotel de standing, à l'architecture moderne, sur les bords de Seine à proximité de la Tour Eiffel avec une vue panoramique sur Paris. Situé dans le 15ème arrondissement, quartier extrêmement vivant, il est idéalement placé pour profiter de la vie parisienne.

2

Nous étions au quatorzième étage d'un Hôtel d'une trentaine d'étages .....

Un petit aperçu de l'intérieur : Un coin cuisine trés appréciable pour prendre le petit déjeuner dans la chambre le matin et un mico-onde pour réchauffer un plat cuisiné. Dans ce genre de séjour, mieux vaut éviter les notes de restaurant à répétition !!!.surtout si notre budget est limité.

4     3

et de l'extérieur :

1

                  

6

Dommage de notre chambre, nous avions juste une cheminée qui nous coupait la Tour Eiffel, mais de la chambre d'à côté, nous amis la voyaient beaucoup mieux.

Après avoir mangé notre casse-croûte, nous voilà partis à pied en direction de la Tour Eiffel. 10 mn à pied, en passant devant le Ministère de l'Intérieur. Le ciel est trés nuageux, il ne faisait pas trés chaud, mais il n'a pas plu.

decouverte_de_PARIS_2010_007

  decouverte_de_PARIS_2010_006

Nous contournons la Station de métro Bir-Hakeim par laquelle nous sommes arrivés, longeons le Quai Branly et découvrons cette vieille Dame "La Tour Eiffel" qui a fêté son centenaire en 1989. Construite par l'ingénieur Gustave Eiffel, pour l'exposition universelle de 1889, elle devait être démolie après l'exposition. Non seulement elle a été conservée, mais elle est devenue le symbole de Paris dans le monde. A ses pieds, le pont d'Iéna a été construit par Napoléon 1er pour commémorer la victoire d'Iéna. Il est décoré aux armes de l'Aiglon, le fils de Napoléon 1er.

TOUR_EIFFEL_1

TOUR_EIFFEL_2

Nous avons traversé le Jardin du Champ de Mars, découvrons en face de nous l'Ecole Militaire.

L_Ecole_Militaire

Nous tournons vers la gauche et nous prenons la direction des Invalides. Nous apercevons le dôme des Invalides doré à l'or fin, sous lequel se trouve le tombeau de l'Empereur Napoléon 1er. L'Hôtel des Invalides a été voulu par Louis XIV pour loger et soigner les blessés de guerre.La direction des travaux est confiée à l'architecte libéral Bruant et dès 1674, les premiers pensionnaires s'installent dans les bâtiments.En 1677, débute l'édification de l'église, divisée ultérieurement en église des soldats et église du Dôme. La construction de l'édifice s'achève sous la direction de Jules Hardouin-Mansart en 1706;

INVALIDES_2

INVALIDES_1

INVALIDES_3

La vie des Invalides :

A la fois hospice, caserne, couvent, Hôpital et manufacture, l'Hôtel est une véritable cité règlementée selon un système à la fois militaire et religieux. Il abrite à la fin du XVIIIème siècle jusqu'à 4 000 pensionnaires. Ceux-ci, encadrés par leurs officiers, se partagent en compagnies qui assurent un service de réserve et animent des ateliers de cordonnerie, tapisserie et enluminure.

Sous le Consulat puis l'Empire, Napoléon Bonaparte, protecteur de l'Hôtel, réorganise l'institution et amorce la transformation de l'église Saint Louis en panthéon militaire national. Cette évolution est consacrée à partir de 1840 par l'édification, sous le Dôme, du tombeau de Napoléon 1er. De nos jours l'Institution Nationale des Invalides, hôpital militaire, poursuit en partie la vocation première de la fondation.

Le Dôme et le Tombeau de Napoléon 1er

invalides_4      decouverte_de_PARIS_2010_034

 

decouverte_de_PARIS_2010_033

L'Eglise du Dôme, d'abord chapelle royale, est construite (je l'ai déjà dit plus haut) de 1677 à 1706 sous la direction de Jules Hardouin-Mansart. les décors intérieurs exaltent la gloire de Louis XIV, de la monarchie et de ses armées. Temple de Mars sous la Révolution, elle devient Panthéon militaire, sous l'action de Bonaparte avec l'installation des tombeaux de Turenne et de Vauban.

INVALIDES_7

A ce jour, elle accueille autour du tombeau de Napoléon 1er, les sépultures de son fils le roi de Rome, des ses frères Joseph et Jérôme, des généraux Bertrand et Duroc, et celles de deux maréchaux illustres de la 1ère moitié du XXème siècle : Foch et Lyautey.

INVALIDES_9       

          decouverte_de_PARIS_2010_028

Le Dôme doré est surmonté d'une lanternon qui culmine à 101 m. En 1989, le Dôme a été redoré - 12 kg d'or furent utlisés - et la fresque intérieure exécutée par Charles de la Fosse fut restaurée.

INVALIDES_14

decouverte_de_PARIS_2010_036

L'excavation et le Tombeau de Napoléon 1er

En 1840, Louis-Philippe ordonne le retour du corps de Napoléon depuis l'Ile de Sainte-Hélène jusqu'à Paris, l'Eglise du Dôme est choisie pour y ériger son tombeau commandé à l'architecte Victyonti. Le monument funéraire est achevé en 1861, date à laquelle le corps y est inhumé. Il repose dans cinq cercueils emboîtés (fer blanc, acajour, deux en polmb, ébène) disposé à l'intérieur d'un monumental sarcophage de quartzite rouge, posé sur un socle en granit vert. Encerclant le bombeau, les campagnes militaires de Napoléon sont représentées par les "Victoires" sculptées par Pradier. Sur le sol de marbre polychrome sont inscrites 8 victoires célèbres. Son eouvre civile figure sur 10 bas reliefs sculptés par Simart ornant les murs de la crypte (pacification de la Nation, Centralisation administrative, conseil d'Etat, Code Civil, Concordat, Université impériale, Cour des comptes, Code du Commerce, Grands travaux, Légion d'Honneur)

decouverte_de_PARIS_2010_041

Un des dix bas reliefs ...

Dans la cella, sous une statue de Napoléon en costume de sacre, repose son fils, l'Aiglon

decouverte_de_PARIS_2010_037

decouverte_de_PARIS_2010_039 

      decouverte_de_PARIS_2010_038

La cour d'honneur de l'Hôtel des Invalides présente une exceptionnelle batterie de 60 canons classiques français en bronze, joyau des collections d'artillerie du musée de l'Armée. Cette grande batterie retrace 200 ans d'histoire de l'artillerie de terre française. Dans ce parcours-découverte, leur histoire, leur rôle, leur fabrication et l'épopée des grands artilleurs français sont retracés.

decouverte_de_PARIS_2010_044

decouverte_de_PARIS_2010_043

Je ne peux vous décrire toutes ces salles d'expositions du Musée de l'Armée, .... C'est beaucoup trop important ...

LES_INVALIDES

decouverte_de_PARIS_2010_045

decouverte_de_PARIS_2010_049

Nous ressortons par l'autre porte des Invalides, côté Seine

Ci-dessus, l'esplanade des Invalides.

Nous arrivons sur le Pont Alexandre III

Sur cette photo, on voit trés bien que le soleil n'est pas au rendez-vous, mais par chance, il ne pleuvra pas.

Le Pont Alexandre III :

Avec lui la Belle Epoque se donne un pont à son image, thêatral et exubérant, apothéose du 19ème siècle finissant. En ce temps de la grande amitié franco-russe, La France dédie ce pont au tsar Alexandre III. Ce pont représente une prouesse technique. Il fallait en effet répondre à deux contraintes : d'une part ne pas boucher la perspective depuis les Champs Elysées, à gauche, vers les Invalides, à droite, et d'autre part ne pas gêner la circulation fluvaile, difficile dans ce coude de la Seine. C'est donc une arche métallique d'une seule volée qui enjambe la Seine. Comme vous pouvez le voir, elle est extrêmement surbaissée et cela entraîne des poussées considérables de chaque côté. L'ornementation, en particulier les quatre piliers surmontés de chevaux ailées, a donc aussi une fonction de contrepoids.

decouverte_de_PARIS_2010_055

Nous traversons donc le point Alexandre III et nous nous trouvons face au Petit Palais qui abrite les collections artistiques de la Ville de Paris. Le Grand Palais lui fait face. Il a été construit pour l'exposition universelle de 1900

decouverte_de_PARIS_2010_053

Entrée du Grand Palais côté Seine

Arrivés à ce stade de notre promenade, nous commençons à ressentir la fatigue. Il faut dire que nous sommes debout depuis 5 h le matin. En bord de Seine, nous apercevons l'Embarcadère des Bâteaux Parisiens, nous décidons donc de continuer notre viste "au Fil de l'eau", ce qui nous a permis de nous reposer pendant une heure. Puis Retour à l'hôtel et Dîner dans un petit Resto à proximité.

(Je vous invite à découvrir ce parcours dans le diaporama colonne de gauche).

5 avril 2010

UN FICHU AUTHENTIQUE

Dimanche dernier, lors du "Printèms Prouvençau",

j'ai photographié pour vous un fichu de bastidane qui était porté avec un jupon piqué.

Admirez la richesse des motifs rebrodés sur tulle.

fichu_ancien

Publicité
"LA MALLE AUX TRESORS"
  • Je vous invite à partager mes centres d'intérêts : - Culture et traditions provençales - Costume régional de Haute-Provence - Ouvrages de nos aïeules : broderies, dentelles, coiffes - Patrimoine La Malle aux Trésors est partenaire de plusieurs associations
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 605 950
Newsletter
63 abonnés
Derniers commentaires
Pages
Publicité