DECOUVERTE DE "PARIS" 1er Jour :
COUCOU, les Filles, Me voilà de retour .....
Au printemps dernier, nous étions partis en voyage organisé en Andalousie et je vous avais fait partager notre séjour.
Cette année, nous avions programmé de partir en solo avec un couple d'amis à la découverte de notre Capitale "PARIS". En ce qui nous concerne, nous y étions déjà allés il y a une dizaine d'années. Nous avions découvert le Musée Grévin, le Centre Goerges Pompidou, la Cathédrale Notre Dame sur la place du Parvis, le Lido, les Cabarets.....et nous nous étions promis d'y retourner pour voir ce que nous n'avions pu faire. Aujourd'hui, c'est chose faite. Quand à nos amis, pour eux c'était une première. Ils ne connaissaient pas du tout Paris.
Nous voilà donc partis, Jeudi matin 8 avril de très bonne heure. Nous avons laissé notre voiture au Parking de la Gare Aix-en-Provence TGV. Départ à 7 H 43 - Arrivée Gare de Lyon à Paris à 10 H 45. Sortis de la Gare nous avons pris le métro - A Midi, nous étions à l'hôtel :
ADAGIO CITY APARTHOTEL PARIS TOUR EIFFEL
14, rue du Théâtre (côté gauche sur Quai de Grenelle)
75015 PARIS
Un Aparthotel de standing, à l'architecture moderne, sur les bords de Seine à proximité de la Tour Eiffel avec une vue panoramique sur Paris. Situé dans le 15ème arrondissement, quartier extrêmement vivant, il est idéalement placé pour profiter de la vie parisienne.
Nous étions au quatorzième étage d'un Hôtel d'une trentaine d'étages .....
Un petit aperçu de l'intérieur : Un coin cuisine trés appréciable pour prendre le petit déjeuner dans la chambre le matin et un mico-onde pour réchauffer un plat cuisiné. Dans ce genre de séjour, mieux vaut éviter les notes de restaurant à répétition !!!.surtout si notre budget est limité.
et de l'extérieur :
Dommage de notre chambre, nous avions juste une cheminée qui nous coupait la Tour Eiffel, mais de la chambre d'à côté, nous amis la voyaient beaucoup mieux.
Après avoir mangé notre casse-croûte, nous voilà partis à pied en direction de la Tour Eiffel. 10 mn à pied, en passant devant le Ministère de l'Intérieur. Le ciel est trés nuageux, il ne faisait pas trés chaud, mais il n'a pas plu.
Nous contournons la Station de métro Bir-Hakeim par laquelle nous sommes arrivés, longeons le Quai Branly et découvrons cette vieille Dame "La Tour Eiffel" qui a fêté son centenaire en 1989. Construite par l'ingénieur Gustave Eiffel, pour l'exposition universelle de 1889, elle devait être démolie après l'exposition. Non seulement elle a été conservée, mais elle est devenue le symbole de Paris dans le monde. A ses pieds, le pont d'Iéna a été construit par Napoléon 1er pour commémorer la victoire d'Iéna. Il est décoré aux armes de l'Aiglon, le fils de Napoléon 1er.
Nous avons traversé le Jardin du Champ de Mars, découvrons en face de nous l'Ecole Militaire.
Nous tournons vers la gauche et nous prenons la direction des Invalides. Nous apercevons le dôme des Invalides doré à l'or fin, sous lequel se trouve le tombeau de l'Empereur Napoléon 1er. L'Hôtel des Invalides a été voulu par Louis XIV pour loger et soigner les blessés de guerre.La direction des travaux est confiée à l'architecte libéral Bruant et dès 1674, les premiers pensionnaires s'installent dans les bâtiments.En 1677, débute l'édification de l'église, divisée ultérieurement en église des soldats et église du Dôme. La construction de l'édifice s'achève sous la direction de Jules Hardouin-Mansart en 1706;
La vie des Invalides :
A la fois hospice, caserne, couvent, Hôpital et manufacture, l'Hôtel est une véritable cité règlementée selon un système à la fois militaire et religieux. Il abrite à la fin du XVIIIème siècle jusqu'à 4 000 pensionnaires. Ceux-ci, encadrés par leurs officiers, se partagent en compagnies qui assurent un service de réserve et animent des ateliers de cordonnerie, tapisserie et enluminure.
Sous le Consulat puis l'Empire, Napoléon Bonaparte, protecteur de l'Hôtel, réorganise l'institution et amorce la transformation de l'église Saint Louis en panthéon militaire national. Cette évolution est consacrée à partir de 1840 par l'édification, sous le Dôme, du tombeau de Napoléon 1er. De nos jours l'Institution Nationale des Invalides, hôpital militaire, poursuit en partie la vocation première de la fondation.
Le Dôme et le Tombeau de Napoléon 1er
L'Eglise du Dôme, d'abord chapelle royale, est construite (je l'ai déjà dit plus haut) de 1677 à 1706 sous la direction de Jules Hardouin-Mansart. les décors intérieurs exaltent la gloire de Louis XIV, de la monarchie et de ses armées. Temple de Mars sous la Révolution, elle devient Panthéon militaire, sous l'action de Bonaparte avec l'installation des tombeaux de Turenne et de Vauban.
A ce jour, elle accueille autour du tombeau de Napoléon 1er, les sépultures de son fils le roi de Rome, des ses frères Joseph et Jérôme, des généraux Bertrand et Duroc, et celles de deux maréchaux illustres de la 1ère moitié du XXème siècle : Foch et Lyautey.
Le Dôme doré est surmonté d'une lanternon qui culmine à 101 m. En 1989, le Dôme a été redoré - 12 kg d'or furent utlisés - et la fresque intérieure exécutée par Charles de la Fosse fut restaurée.
L'excavation et le Tombeau de Napoléon 1er
En 1840, Louis-Philippe ordonne le retour du corps de Napoléon depuis l'Ile de Sainte-Hélène jusqu'à Paris, l'Eglise du Dôme est choisie pour y ériger son tombeau commandé à l'architecte Victyonti. Le monument funéraire est achevé en 1861, date à laquelle le corps y est inhumé. Il repose dans cinq cercueils emboîtés (fer blanc, acajour, deux en polmb, ébène) disposé à l'intérieur d'un monumental sarcophage de quartzite rouge, posé sur un socle en granit vert. Encerclant le bombeau, les campagnes militaires de Napoléon sont représentées par les "Victoires" sculptées par Pradier. Sur le sol de marbre polychrome sont inscrites 8 victoires célèbres. Son eouvre civile figure sur 10 bas reliefs sculptés par Simart ornant les murs de la crypte (pacification de la Nation, Centralisation administrative, conseil d'Etat, Code Civil, Concordat, Université impériale, Cour des comptes, Code du Commerce, Grands travaux, Légion d'Honneur)
Un des dix bas reliefs ...
Dans la cella, sous une statue de Napoléon en costume de sacre, repose son fils, l'Aiglon
La cour d'honneur de l'Hôtel des Invalides présente une exceptionnelle batterie de 60 canons classiques français en bronze, joyau des collections d'artillerie du musée de l'Armée. Cette grande batterie retrace 200 ans d'histoire de l'artillerie de terre française. Dans ce parcours-découverte, leur histoire, leur rôle, leur fabrication et l'épopée des grands artilleurs français sont retracés.
Je ne peux vous décrire toutes ces salles d'expositions du Musée de l'Armée, .... C'est beaucoup trop important ...
Nous ressortons par l'autre porte des Invalides, côté Seine
Ci-dessus, l'esplanade des Invalides.
Nous arrivons sur le Pont Alexandre III
Sur cette photo, on voit trés bien que le soleil n'est pas au rendez-vous, mais par chance, il ne pleuvra pas.
Le Pont Alexandre III :
Avec lui la Belle Epoque se donne un pont à son image, thêatral et exubérant, apothéose du 19ème siècle finissant. En ce temps de la grande amitié franco-russe, La France dédie ce pont au tsar Alexandre III. Ce pont représente une prouesse technique. Il fallait en effet répondre à deux contraintes : d'une part ne pas boucher la perspective depuis les Champs Elysées, à gauche, vers les Invalides, à droite, et d'autre part ne pas gêner la circulation fluvaile, difficile dans ce coude de la Seine. C'est donc une arche métallique d'une seule volée qui enjambe la Seine. Comme vous pouvez le voir, elle est extrêmement surbaissée et cela entraîne des poussées considérables de chaque côté. L'ornementation, en particulier les quatre piliers surmontés de chevaux ailées, a donc aussi une fonction de contrepoids.
Nous traversons donc le point Alexandre III et nous nous trouvons face au Petit Palais qui abrite les collections artistiques de la Ville de Paris. Le Grand Palais lui fait face. Il a été construit pour l'exposition universelle de 1900
Entrée du Grand Palais côté Seine
Arrivés à ce stade de notre promenade, nous commençons à ressentir la fatigue. Il faut dire que nous sommes debout depuis 5 h le matin. En bord de Seine, nous apercevons l'Embarcadère des Bâteaux Parisiens, nous décidons donc de continuer notre viste "au Fil de l'eau", ce qui nous a permis de nous reposer pendant une heure. Puis Retour à l'hôtel et Dîner dans un petit Resto à proximité.
(Je vous invite à découvrir ce parcours dans le diaporama colonne de gauche).