Pas de trève : on ne peut fuir l'actualité ......
Mais qui sont donc ces élus socialites du CG 04 ?? Se posent-ils la question de savoir par qui ils ont été élus ?? j'espère que les électeurs réviseront leur copie lors des prochaines élections. Nous ne voulons pas de la poubelle du Sydevom. C'est clair et net.La poursuite de ce projet est certainement dans l'intérêt de quelques uns, mais pas dans celui de la population du carrefour.
SAUVONS LES PARRINES : Réponse faite au Président du Conseil Général 04
Comme je vous l'ai dit dans mon message précédent, et certains d'entre vous ont dû le recevoir, Le Président du Conseil Général a adressé un courrier à tous les signataires de la pétition. Voici ci-dessous la réponse que lui adressent conjointement les deux associations oeuvrant pour le gel de ce projet fou :
Monsieur le Président du Conseil Général,
La réponse que vous apportez aux signataires de la pétition confirme malheureusement nos craintes et renforce nos convictions :
- Faire l’historique d’un dossier n’apporte aucun élément permettant de trouver des solutions au problème en question. Pire, il rappelle que ce projet a 10 ans et qu’il mérite d’être actualisé. Ce que confirmaient déjà en 2010 les conclusions de la commission d’enquête publique sur le plan départemental d’élimination des déchets : « le projet de plan se fonde sur des données et des statistiques non actualisées et n’intègre pas des modifications substantielles intervenues depuis cette époque et ayant trait notamment à la démographie, aux Directives Européennes, au Grenelle de l’Environnement… ». Mais encore : « le Conseil général et ses conseils n’ont pas apporté tous les éclaircissements nécessaires sur les questions posées par les administrés et la Commission d’Enquête ». Evidemment l’avis rendu le 5 janvier 2010 par la commission d’enquête publique était défavorable…
- Ensuite, nous contestons formellement les chiffres que vous communiquez sur la production totale de nos déchets et qui vous permettent de justifier le 2ème centre de stockage. D’où provient ce chiffre d’une production annuelle de déchets de 174 000 tonnes ? Y aurait-il une erreur de frappe ou ce chiffre intègre-t-il déjà les déchets provenant d’autres départements ? Aucun élément figurant dans le plan départemental d’élimination des déchets ne permet de recouper le tonnage que vous nous annoncez. Les chiffres sur lesquels nous nous appuyons sont issus du Plan Départemental (page 62) et d’informations directement récupérées auprès du centre de Valensole et du Beynon. Ils mettent en évidence un besoin de stockage de 74 000 tonnes en 2010 ! Qui entretient la confusion ? Quelles sont vous sources ? Tout cela mérite la plus grande transparence.
- En terme de confusion vous citez le code de l'environnement mais vous l'interprétez à contre sens. Le décret 2011-828 précise : La capacité annuelle d'incinération et de stockage des déchets non dangereux ne peut être supérieure à 60% de la quantité des déchets produits « dans le département concerné ».
- Vous n’êtes par ailleurs pas sans savoir que le SMIRTOM (regroupant 2 Communautés de Communes : la Moyenne Durance et Lure Vançon Durance) et la Communauté de Communes Asse Bléone Verdon qui représentent au total 29 communes ont émis le souhait de quitter le SYDEVOM ne se retrouvant pas dans la politique menée actuellement par le syndicat. Tout ceci devrait être de nature à attirer votre attention ?
- Nous confirmons également notre désaccord total sur le choix du site retenu. Vous n’avez pas eu un mot pour les expropriés ? Savez-vous que les premières habitations se situent à 580 mètres seulement de la poubelle ? Que faites-vous des activités de pleine nature ? Que faites-vous des activités économiques, agricoles et touristiques ?...
- Enfin, pas un mot non plus de votre part sur les chiffres du tri dans notre département. Avec 13,3% seulement, nous figurons parmi les plus mauvais départements de France ! A quand une politique ambitieuse en la matière ?
Alors, Monsieur le Président du Conseil général, nous réitérons notre demande de gel du projet et d’ouverture immédiate de discussions pour rechercher des solutions alternatives.
Nous n’avons ni le sentiment d’être des menteurs, ni le sentiment de travestir les faits, ni le sentiment d’être dans la caricature. Nous avons simplement le sentiment de ne pas être respectés mais méprisés.
Il est temps de passer à autre chose que des réponses par mails ou par voie de presse, mettons nous autour d’une table, travaillons ensemble, trouvons LA solution, agissons dans l’intérêt général.
D’ici là, notre mobilisation continue…
Recevez, Monsieur le Président du Conseil Général, nos sincères salutations.
L’Association de Sauvegarde des Parrines
&
L’Association Qualité de Vie en Haute-Provence
Grande manifestation aujourd'hui, 16 mars 2013, à Digne les Bains
Les Associations Qualité de Vie en Haute-Provence, Sauvegarde des Parrines, althéa, Volonté citoyenne, et l'Association du Patrimoine de Château-Arnoux à laquelle s'est associée Les Amis de la Chapelle Saint-Jean ont organisé une manifestation contre le Centre aux Parrines.
Aprés une opération escargot au départ de Château-Arnoux, jusqu'à Digne, Le cortège à pied est parti de l'office du Tourisme et a remonté le boulevard Gassendi. Nous étions je pense beaucoup plus nombreux que 300 annoncé. Il n'y a qu'avoir les photos ci-dessous. La Presse et FR 3 étaient présents. Espérons que ce rassemblement portera ses fruits.
Puis est venu le moment de prendre la parole et se faire entendre.
Je vous invite à cliquer sur le lien ci-dessous :
La fête de la Nature à Château-Arnoux, c'était aujourd'hui.
Malgré un peu de vent, nous avons passé une bonne journée entre copains. En effet, nous nous sommes retrouvés à plusieurs pour cette fête de la nature organisée conjointement par l'Association du Patrimoine et l'Association de Sauvegare des Parrines, pour la défense de la nature, en ce lieu où l'on projette de faire une décharge. Bien entendu toutes les personnes présentes aujourd'hui sont contre ce projet.
Randonnées pédestres, VTT, Course d'orientation, Tir à l'arc, musique ..... Il y en avait pour tous les goûts.
Ci-dessous un aperçu en photos :
Le tir à l'arc :
Les chasseurs :
Un atelier d'Arts plastiques pour les enfants :
De la musique pour tous les goûts, le groupe "17 h 45" :
Pour ceux qui ne le sauraient pas, c'est dans ce champ de blé que l'on veut nous mettre une décharge. C'est tout simplement scandaleux.
Ci-dessous, le groupe "A l'air libre" :
Les absents ont eu tord, comme vous pouvez le voir ci-dessous, nous avons passé une excellente journée très conviviale.
Plus d'une centaine de personnes étaient présentes cet après-midi à Château-Arnoux.... pour :
Portes ouvertes du château
« gothique-renaissance »
C'était aujourd'hui, Samedi 21 avril, à 15 h 00. Plus d'une centaine de personnes se sont déplacées pour la découverte du château avec visite guidée. Si bien que nous avons du faire deux groupes pour que la visite soit possible et que les personnes puissent toutes s'asseoir pendant la conférence de Fabienne.
Pendant qu'un groupe suivait la visite guidée, Fabienne GALLICE, "Conférencière-Médiéviste" commentait un montage iconographique projeté dans la salle d'honneur (ci-dessus) et consacré au début du XVIème siècle en Haute-Provence, date de l'édification de ce momument historique jarlandin.
Cette conférence s'est articulée autour de deux exemples de la Première Rennaissance, Riez et Château-Arnoux avec en alternance les décors de l'Hôtel de Mazan et les décors du Château de Château-Arnoux.
L'ensemble des participants ont très apprécié aussi bien la visite que la conférence. Merci à tous de vous être déplacés et merci à Fabienne d'avoir bien voulu nous accorder un peu de son temps.
Pour mieux connaître l'histoire de notre château, trois ouvrages de référence sont à consulter :
- CHATEAU-ARNOUX - Annales de Haute-Provence - Bulletin de la Société Scientifique et littéraire N° 303 - Edité le 1er semestre 1987
- Géographie et Histoire par Camille Reymond - Imprimerie Ch. Testanière - Forcalquier
- Monographie de Château-Arnoux de l'Abbé JM Maurel (le livre d'Histoire) 2005 par l'imprimerie spéciale de Lorisse numérique.
EXTRAITS DU BULLETIN SEMESTRIEL N° 5
Ci-dessous, en avant première, extraits du Bulletin N°5 de l'Association du Patrimoine de Château-Arnoux/Saint-Auban ::
DES CHALETS ORIGINAUX CLASSES
17 H 00: RV devant la M.J.C. - Départ en groupe pour la visite des chalets, appelés "Chalets Le Corbusier"
18 H 00: Retour à la MJC: conférence audio-visuelle sur
"Le Corbusier"
par Raymond Tétart, Professeur d'Histoire de l'Art
À l'Université de d'Aix-Marseille.
19 H 30: Vin chaud convivial.
Beaucoup de personnes ont repondu à l'invitation de l'Association du Patrimoine de Château-Arnoux/Saint-Auban et ont été trés intéressées, d'une part, par la visite de deux chalets dit "Le Corbusier", patrimoine bâti de la Cité de Saint-Auban et, d'autre part, par la conférence de Raymond TETART. L'association remercie les deux propriétaires qui ont joué le jeu et ont bien voulu nous faire visiter leur intérieur en nous montrant toutes les spécificités de cette construction.
Comme vous le voyez, le chalet ci-dessus a été conservé en l'état.
Quelques notes :
Château-Arnoux/Saint-Auban - Alpes-de-Haute-Provence
Date de construction: 1941-1943
Programme: Maisons pour cadres
Commanditaire: Compagnie Alais, Froges et Camargue (Groupe Pechiney)
Architecte: Pierre Jeanneret (1896 - 1967)
Constructeur: Jean Prouvé (1901 - 1984)
Rédacteur: Odile de Pierrefeu, Chargée d'études documentaires.
Pour les personnes que le sujet intéresse, il faut se situer dans le contexte: (un peu d'histoire de l'endroit ou je suis née et ou j'ai grandi, où je demeure aujourd'hui encore)
L'usine de Saint-Auban, créée en 1915 et spécialisée dans le traitement de la bauxite et des composants de l'aluminium, dépendait de la Compagnie AFC (Alais, Froges et Camargue, Groupe Pechiney), fondée à la fin du XIXème siècle .
Inplantée en bordure de la Durance, au Sud de Château-Arnoux, elle fut progressivement complétée d'une cité industrielle (2500 habitants aujourd'hui), à l'urbanisme planifié, avec mairie-annexe, école, église, services divers et logements du personnel. Au début du deuxième conflit mondial, elle doit fournir en matières premières l'usine de la Société centrale des alliages légers (SCAL) en cours de construction à Issoire (Auvergne) dans le cadre du Réarmement de la France. A Saint-Auban, le Renforcement des équipes impose la construction de logements supplémentaires qui seront situés à flanc de côteau, à l'écart de la cité ouvrière existante.
Le commanditaire :
C'est pour répondre à ce programme mondial de "cantonnements légers en bois et brique" que la direction de l'usine commande en 1941 une série de pavillons démontables au Bureau Central de la Construction (BCC). Cet organisme réunissant Pierre Jeanneret, Charlotte Perriand et Jean Prouvé avait été Fondé peu avant à Grenoble par Georges Blanchon, proche des responsables de l'Usine d'Issoire, en vue de Construire les annexes et les logements du personnel.
L'architecte et le constructeur :
D'abord collaborateur des frères Perret, l'architecte Pierre Janneret s'associe ensuite à son cousin Le Corbusier. En 1940, il s'installe à grenoble et met au point avec Blanchon et Prouvé divers projets d'habitat rationalisé et industrialisable. La seconde partie de sa carrière, après 1951, se déroule à Chandigardh (Inde), où il construit avec Le Corbusier où à titre personnel de très nombreux édifices, notamment le mémorial Gandhi.
En 1938-39, Jean Prouvé Construit des maisons de week-end sur pilotis mais aussi des baraquements préfabriqués démontables en série pour l'Armée. En février 1939, il dépose un brevet pour un type de construction préfabriquée dont la structure du portique est un intérieur axial. Les Maisons de Saint-Auban tirent Parti de la SCÉ et recherches préfigurent Les Pavillons démontables de 1944 pour les sinistrés de Lorraine, de Meudon Le chantier expérimental en 1949 et toutes les maisons à portiques ultérieures.
Photos ci-dessous des deux portiques à l'intérieur des deux pavillons que nous avons visités:
Les édifices :
Aujourd'hui, la cité ouvrière de Saint-Auban est progressivement passée dans le domaine privé, les infrastructures sont devenues communales. L'usine appartient au Groupe Industriel ARKEMA, Propriétaire encore d'une maison sur les quatre restantes. Dès 1950 un doublage extérieur des panneaux de façade a été réalisé pour plus de confort. La toiture en aluminium a été recouverte de tôle. Cependant, deux chalets sont restes dans un état proche de l'origine. Leur intérieur demeure authentique et complet (placards à portes coulissantes, éléments des sanitaires et de la cuisine). En 2001, ils ont été inscrits sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques.
Les Edifices :
La Série des quatre maisons subsistant à Saint-Auban, dénomées Localement "Les Chalets", s'inscrit dans les recherches d'habitat minimum et économique élaboré par Pierre Jeanneret et Jean Prouvé. Concues pour les Ingénieurs et leur Famille, Elles sont construites entre 1941 et 1943 sur un plan de 8,24 x 8,24 et livrées entièrement meublées et equipées.
Ci-dessous la Salle de bain d'origine, le bidet sous le lavabo Coulisse
Ci-dessous Une table de Jean Prouvé:
Détail du plafond tout démontable et regardez les poutres:
L'ensemble, surélevé par des parcelles maçonnées en galets de la Durance, accueille en soubassement des dépendances. En raison de la pénurie de métal, l'ossature est réalisée en bois. Cette contrainte instaure une situation d'expérimentation dans laquelle les capacités techniques et esthétiques du matériau imposé sont testées et exploitées au maximum.
Le système constructif breveté de Jean Prouvé est identifié par un portique central rigide supportant une poutre faîtière sur laquelle sont articulés les deux pans de toiture et une ferme centrale triangulaire. Les façades sont faites de panneaux de bois de un mètre s'emboîtant en haut et bas dans des poutres de rives sans aucun poteau.
Les baies sont à châssis coulissants, comme ci-dessus, à guillotine ou à soufflet, Comme nous l'zxplique le propriétaire ci-dessous:
Le plan simple aux circulations fluides, s'inspire des maisons Loucher (Paris, 1929, Le Corbusier et Pierre Janneret). La pièce à vivre est vaste et claire, Le Portique central délimité le coin feu dont le conduit à l'arrière diffuse la chaleur dans le bloc sanitaire qui lui même séparé les deux chambres. Ces pavillons constituent une réponse à la fois aux contraintes d'industrialisation, d'urgence et d'économie et aux nouvelles exigences d'habitabilité. L'adaptation aux Circonstances (bois) et milieu au (galets de la Durance) y participe autant que la modernité de la conception.
Ci-dessus, nous voyons bien les panneaux Qui coulissent pour changeur de l'agencement des pièces.
La cité ouvrière de Saint-Auban est passée dans le domaine privé. Progressivement, les infrastructures sont devenues communales. L'usine appartient au Groupe Industriel ARKEMA, Propriétaire d'une maison encore sur les quatres restantes. Dès 1950 un doublage extérieur des panneaux de façade a été réalisé pour plus de confort. La toiture en aluminium a été recouverte par de tôle. Cependant, deux chalets sont restés dans un état proche de l'origine, dont celui ci-dessus. Leur intérieur demeure authentique et complet (placards à portes coulissantes, éléments des sanitaires et de la cuisine). Deux chalets ont été classés monuments historiques en accord avec la direction de l'usine propriétaire.
Ci-dessous photo du deuxième pavillon visité:
Après cette visite nous avons assisté à Une conférence audio visuelle avec Raymond TETART qui s'est achevée avec le partage du vin chaud. Un moment trés instructif et convivial.
Une devinette pour finir, j'ai pris deux photos identiques dans chaque Pavillon au même endroit.
D'après-vous de quoi s'agit-il ?????
J'attends votre réponse. A trés bientôt.