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"LA MALLE AUX TRESORS"

"LA MALLE AUX TRESORS"
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13 juillet 2009

Découverte d'autres coins de France

ESCAPADE EN FRANCE (du 4 au 10/07/09)

Destination la Normandie avec petit arrêt en Bourgogne.

Découverte du Terroir Bourguignon

Samedi 4 juillet : SAVIGNY Lès Beaune.

LUD_HOTEL_1

A l'aller, réservation d'une chambre par Internet au LUD'HOTEL à Savigny, arrivée en début d'après-midi. On prend pocession de notre chambre où l'on dépose les valises, et nous voilà partis en reconnaissance, le soleil est avec nous : les abords de l'hôtel :

LUD_HOTEL_2

LUD_HOTEL_3 

 

LUD_HOTEL_4

Pas si mal, la piscine et jardin fleuri...

LUD_HOTEL_5 

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Ensuite promenade dans ce petit village typiquement bourguignon avec de nombreuses cours intérieures et bien sûr le Château, magnifique. (je vous invite à le découvrir dans l'album photo).

Visite du Château de Savigny, Propriétaires-Récoltants : MM. Michel et Christophe PONT (Père et Fils)

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Un peu d'histoire :

Bâti vers 1340 pour le Duc Eudes par Jean de Frolois, Maréchal de Bourgogne, il fut démantelé en 1478 en punition de ce que le Seigneur avait pris le parti de Marie de Bourgogne contre Louis XI, conservant cependant les corbeaux des machicoulis encore visibles sur deux tours.

Devenu propriétaire de la famille Bouhier au début du XVIIème siècle, c'est Etienne qui à cette époque restaura et agrémenta le Château. Son fils jean, nouveau propriétaire au décès de son père en 1635, fera exécuter le grand escalier intérieur du même modèle que celui construit par Mansard au Château de Maisons-Laffitte. Son fils, Bénigne, lui succède en 1671 et marque son passage en faisant construire le "Petit Château" le fils aîné de Bénigne, Jean Bouhier, entrera à l'Académie Française en 1727.

Le petit château :

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En 1689, l'ensemble deviendra propriété de la famille De Migieu, puis par alliance au Général Comte de La Loyère et à ses descendants. Son fils, Comte de La Loyère, dont le petit-fils, l'Académicien Joseph de Pesquidoux, naquit à Savigny en 1869, fut Président du Comité de Viticulture de la Côte d'or de 1854 à 1879. Son collaborateur fut le Docteur  Guyot dont les ouvrages sur la viticulture font encore autorité. Il décéda et fut inhumé à Savigny en 1872.

Au cours de l'année 1719, le président De Migieu dut abandonner son château pendant les quelques mois où il servit de résidence imposée à la Duchesse du Maine durant son exil en Bourgone.

Enfin, depuis 1979, le Château a retrouvé sa vocation première, en devenant la propriété d'une importante exploitation viticole de la Côte dirigée par Christophe PONT.

L'exploitation viticole :

Son vignoble, d'environ 20 hectares, s'étend sur sept premiers crus : Auxey-Duresses, Beaune, Monthélie, Meursault, Pommard, Volney et Savigny-les-Veaune, dont sa Cuvée du Château Monopôle de quatre hectares.

De Magnifiques caves des XVIIème siècles s'étendent sous le Grand Châtau et sous les cuveries dans lequelles sont logés les vins en fûts et en bouteilles. Ces premiers crus sont commercialisés directement au Château de Savigny et au restaurant Le Cellier Volnaysien à Volnay (C'est la fille de M. PONT).

Pavillon de dégustation :

Le Petit château a été construit en 1683 dans un style orignial par le propriétaire de l'époque, le Président Bénigne BOUHIER. A son origine, ce bâtiment devait servir de communs et d'écuries. Depuis 1987, il a été restauré et aménagé en pavillon de dégustation, pour l'accueil des visiteurs et la commercialisation des vins du Château. Récemment une salle de restaurant a été créée pour la dégustation de produits régionnaux.

Je vous recommande cette visite, vous ne serez pas déçu.

Beaucoup de choses en découvrir, au Château de Savigny, Le château avec ses Salles de réceptions, ses cuisines, son enfilade de vieux celliers, son escalier, le petit Pavillon, son parc de 10 hectares et ses dépendances avec pas moins de sept musées.

Il faut dire que M. PONT est un ancien coureur automobile, c'est un passionné "de moteur" ... !

  • Le musée de la Moto : un des plus importants musées de la moto de France, A peu près 250 Motos datant de 1902 à 1960, presque toutes les nationalités représentées. Du type ecclésiastique à courroie à la moto de course. Des marques prestigieuses .... De la moto de Jean Mermoz à celle de G. Monneret, en passant par celle du Chanoine Kir.

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  • Le musée de la voiture de course "ABARTH" : Certainement une des plus belles et plus rares collections de prototypes "Abarth" du monde. 35 modèles différents, dont certaines uniques, avec lesquels le propriétaire du Château a participé, personnellement, pendant sept années à des courses internationales en côte et en circuit. (Il avait fait, chez nous, la course de côte de la montagne de Lure !)

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  • Le musée de l'Aéronautique : Environ 80 avions de chasse exposés dans le Parc du Château : dont 4 avions de la PATROUILLE DE FRANCE. 11 migs, 17 Dassault, 6 de la Marine et 13 des Etats-Unis.

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  • de la maquette d'Avions : Avec près de 2 400 maquettes au 1/72ème exposées au 2ème Etage du Château.

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  • des Pompiers .. composé d'une vingtaine de véhicules.

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  • du Tracteur Enjambeur avec une trentaine de prototpes exposés (de 1946 à 1956) dans le Parc du Château, ce musée, unique en Bourgogne, nous montre l'ingénierie de nos grands-pères.

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  • du Matériel Vinaire et Viticole ... où, comment et avec quels outils nos ancêtres élaboraient le vin et cultivaient la vigne. Un musée pour l'histoire !.

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Je vous l'ai dit, c'est impressionnant, époustoufflant, Le Château de Savigny, juste à la sortie de l'autoroute, vaut vraiment une petite halte, de plus le propriétaire est trés sympathique. Nous ne regrettons pas d'avoir fait ce choix.

Dimanche 5 juillet : Direction LA NORMANDIE

Autoroute et encore autoroute.... Hélas, nous avons dû choisir la mauvaise semaine, il pleut et c'est tout gris. Le but de notre voyage : le petit village de Bourg Achard, avec sa grande Avenue centrale, sa mairie toute fleurie et à côté l'Eglise. Arrivée en début d'aprés-midi : Hébergement dans la famille. Un gazon trés vert, beacoup plus vert que chez nous, et ils n'arrosent pas...!. Des hortensias magnifiques, et je découvre d'énormes plantes de lavandins (mais qui n'ont pas l'odeur de chez nous)

BOURG_ACHARD

Lundi 6 juillet : DEAUVILLE - DIVES SUR MER - CABOURG - ARROMANCHES

Tout nuageux, mais il ne pleut pas vraiment, on décide de partir pour la journée avec les cirés. Au programme : la matinée à DEAUVILLE (trés belle ville), célèbre pour ses hippodromes.

Deauville, autrefois, était un village de paysans situé sur les hauteurs. Le duc de Morny, demi-frère de Napoléon III, financier et Homme du Monde imagine alors de construire sur les marais en contrebas : "un royaume de l'élégance" proche de Paris : Deauville sort des sables entre 1860 et 1864.

DEAUVILLE

La Mairie, trés fleurie, a été construite à 1881 puis habillée de colombages en 1961. Au centre de sa place, un carillon de 12 Cloches résonne au rythme de la vie Deauvillaise. Promenade sur le bord de la Manche jusqu'au Port. De magnifiques villas, fin du 19ème siècle trés fleuries. Nous décidons de repartir avant midi.

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Arrêt pour le déjeuner : DIVES SUR MER. C'est une charmante petite ville de 6000 Habitants, située en Normandie, aux portes du Pays d'Auge, entre Cabourg et Houlgate, entre mer et campagne. Réputée pour son marché qui se déroule dans les Halles classées du 14ème siècle, elle possède un passé prestigieux.

Ci-dessous, photo des Halles, ce monument imposant est l'oeuvre de charpentiers de marine des 14ème et 15ème siècles. Il repose à même le sol sans fondation sur 66 piliers en chêne, dont la base est en pierre pour isoler le bois de l'humidité.

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DIVES SUR MER est un des sites majeurs de l'histoire de Guillaume le Conquérant, Duc de Normandie et Roi d'Angleterre. Nous visitons le village artisanal qui porte son nom et y déjeunons. J'au beaucoup aimé ce lieu.

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Cette hostellerie, autrefois appelée "Auberge de l'épée Royale", était un Relais de poste sur la route de Caen à Rouen par la grève. Elle date en partie de la fin du 15ème siècle. De nombreuses célébrités y ont séjourné : Henri IV et Marie de Médicis, Louis XIII, Madame de Sévigné, Alexandre Dumas, Raymond Poincaré... A la fin du 19ème siècle, avec la mode des bains de mer, une riche clientèle s'implante et l'auberge va connaître son époque de splendeur avec Monsieur le Rémois.

Grand amateur d'art, il fait orner les bâtiments normands de sculptures sur bois. Il fait installer dans la cour statues et vases du 17 et 18ème siècles. Aujourd'hui, ce village abrite artistes et artisans, commerces et particuliers. On y trouve le Syndicat d'Initiative. Il nous aurait fallu plus de temps pour découvrir tout ce patrimoine.

Nous décidons d'aller boire le café sur la Digue-promenade piétonne de CABOURG. Un peu de marche à pied sur le bord de mer. La promenade s'ouvre à  nous sur près de 4 km, mais il ne fait pas trés beau, il y a du vent. Nous sommes au mois de Juillet, chez nous en Provence, la piscine est à 30 °, mais ici, personne ne se baigne. l'eau est à 17°. Les nuages de plus en plus gris deviennent menaçants, nous n'avons pas trés envie de poursuivre notre périple. Nous ne connaîtrons de CABOURG que sa promenade du bord de mer.

Nous voilà partis pour ARROMANCHES, plus bas sur la côte, il semble que le temps s'éclaircit. Il ne pleut plus. Nous découvrons la plage du débarquement sous un ciel presque bleu et visitons la musée du Débarquement : visite commentée par un guide - une vue sur le port artificiel : suite au débarquement du 6 juin 1944, fut implanté à Arromanches un prot artificiel qui donna les clés de la victoire aux alliés - un diaporama avec des maquettes animées et un film d'archives. Visite interressante et instructive. C'est l'Histoire de notre Pays.

ARROMANCHES_1 ARROMANCHES_2

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Retour à BOURG ACHARD, soirée en famille.

MARDI 7 JUILLET : ETRETAT - Pont de Normandie - HONFLEUR -

Il fait franchement mauvais, on se lève avec la pluie et le froid. C'est la Normandie !..et la Seine Maritime. On me prête une doudoune, nous affrontons les éléments : orage en route. Direction ETRETAT, Les Falaises d'Aval et l'Aiguille.

ETRETAT_5   ETRETAT_2   ETRETAT_3

ETRETAT

                                                                            

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Nous arrivons aux Falaises, l'orage s'est calmé mais il va falloir passer à travers les gouttes. Il souffle beaucoup. La Manche est déchaînée, ce n'est pas notre mer bleue de Méditérannée. Nous ne monterons pas sur les Falaises, trop de vent. Nous repartons et décidons d'aller déjeuner à l'intérieur des terres, dans la campagne Normande. Nous empruntons les petites routes et découvrons les maisons aux toits de chaume. la Normandie profonde ..... Halte déjeuner dans un petit village. (Un déluge pendant le déjeuner)

Aprés-midi, ciel plus clément. Direction Pont de Normandie qui enjambe la Seine entre LE HAVRE et HONFLEUR. Longueur de ce pont : 2 141 m - portée centrale : 856 m (record mondial) Hauteur des pylones : 215 m - Tablier suspendu à 60 m au dessus de la Seine. Il vaut mieux que le chauffeur ne regarde pas en bas. C'est un trés beau pont.

Dès le pont franchi, nous arrivons HONFLEUR. Promenade sur le port. Flânerie pour cette fin d'après-midi.

HONFLEUR_4

18 H 00, nous prenons l'autoroute de CAEN - pour dîner en famille à SURREVILLE, nous apercevons des coins de ciel bleu.

MERCREDI 8 JUILLET : RETOUR SUR LA BOURGOGNE

Halte de nouveau à SAVIGNY LES BEAUNE, mais cette fois-ci à l'Hôtel "L'ouvrée" :

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Arrivée en début d'après-midi. Prise possession de la chambre dans cet Hôtel-Restarant "Logis de France" Nous apprécions son parc, sa terrasse hombragée, son calme et son Caveau de Dégustation et nous repartons pour la visite de BEAUNE

BEAUNE, Capitale des vins, est une incomparable Ville d'Art : L'hôtel Dieu, la Basilique Collégiale, de remarquables parcs et jardins. Et sous ses pavés, les crus de toute la Bourgogne. Mai vu le temps qui nous est imparti, nous ne pourrons visiter que les Hospices de Beaune.

HOSPICES DE BEAUNE

HÔTEL-DIEU

UN PALAIS POUR LES "PÔVRES"

Parfaitement présevé depuis le Moyen-Age, l'Hôtel Dieu des Hospices de Beaune fut construit en 1443 par Nicolas ROLIN, Chancelier du Duc de Bourgogne Philippe le Bon.

Au lendemain de la Guerre de Cent Ans, Beaune souffre de misère et de famine. Les trois quarts des habitants de la ville sont sans ressources. Pour racheter leur salut, le Chancelier et sa femme Guigone de Salins décident alors de créer un Hospice pour les "Pôvres". Ils le dotent d'une rente annuelle (salines) et de ressources propres (vignes), et font appel à de nombreux artistes pour le décorer.

Un monument unique : .... Avec ses façades gothiques l'Hôtel-Dieu est considéré comme un joyau de l'architecture médiévale bourguignonne.

Un Hôpital exemplaire : Sans interruption, du Moyen Age au XXième Siècle, les soeurs des Hospices de Beaune on taccueilli et soigné de nombreux malades dans plusieurs grandes salles. L'Hôtel-Dieu a rapidement acquis une grande renommée auprès des pauvres, mais aussi auprès des nobles et des bourgeois. Grâce à leurs dons, ceux-ci ont permis d'agradir et d'embellir l'hôpital par la création de nouvelles salles et l'apport d'oeuvres d'art. ainsi l'Hôtel-Dieu est devenu un véritable "Palais des Pôvres". Ses fonctions médicales ont été transférées à partir de 1971 dans un hôpital moderne, à l'exception d'une maison de retraite. Exploitant 61 ha de vignes en Bourgogne héritées au cours des sièceles, les Hospices organisent chaque année depuis 1859 la plus célèbre vente aux enchères de vins au monde.

Nous retournerons en Bourgogne, c'est sûr.

A voir dans la galerie photo, les trois diaporamas :

Château de SAVIGNY - La Normandie - Les Hospices de BEAUNE

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1 juillet 2009

MIREIO EN FESTO A CASTEU-ARNOUS : 28/06/09

I. Connaissez-vous "Mireille" ?PLANNING des prochaines sorties/projets 2010

Mireille, poème le plus connu de Frédéric Mistral, est un drame d'amour, enchâssé dans une immense peinture ethnologique de la Provence rurale rhodanienne du XIXè siècle.

Vincent, le vannier ambulant, fils de Maître Ambroise, aime Mireille, la fille du riche propriétaire du Mas des Micocouliers, Maître Ramon.

Le Père de Mirèio, refuse, inflexible, ce gendre sans fortune. Mireille, désemparée, s'en va prier les Saintes aux Saintes-Maries-de-la-Mer.

La jeune fille paiera de sa vie la transgression surpême du monde paysan : la négation de la propriété du sol et le refus des règles de son rang. Elle tombera frappée par le soleil pendant sa traversée de la vaste plaine de la Crau, pour avoir placé l'amour humain au-dessus du rang social et de la fortune.

Le Félibrige, comme je vous l'ai annoncé précédemment, fête cette année le 150ème anniversaire de son édition. La commune de Château-Arnoux, l'Association du Patrimoine, ainsi que l'Association Gavoutino ont bien voulu s'associer aux Félibres de N'Auto Prouvenço, pour participer à "MIREIO EN FESTO".

II. Dépose de la plaque - Remise de la Médaille - Apéritif offert par la Municipalité. :

Nous remercions toutes les personnes qui par leur présence, et leur implication ont permis que cette journée trés ensolleillée soit une grande réussite :

Le matin, 11 h 00, départ de l'esplanade Frédéric Mistral, devant l'entrée du Château. Sont présents :

- le groupe des "Fileuses d'Oraison" venu en force.

- nos amies de "la Taïole" de Tallard.

- Le groupe des "Dansaïre de Sant Dounat" .

Départ en cortège pour rejoindre la Fontaine de La Jalinière. Cela a été l'occasion pour beaucoup de personnes de découvrir l'intérieur du village.

Le groupe des Fileuses a effectué quelques pas de danses.

 

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Ensuite, le public nombreux, malgré la forte chaleur est descendu à la source de la Jalinière où a été posée une plaque dédiée à Mireille. Ce, en la présence du Maire de la Commune, M. Patrick MARTELLINI, et de tous ses adjoints, du Conseiller Régional, Maire de Malijai,  Madame BAREILLE, du Maire de l'Escale, M. Claude FIAERT, Vice-Président de la CCMD, délégué à la Culture et la Communication et bien sûr en présence du Capoulié du Félibrige, M. Jacques MOUTTET, du nouveau Majoral élu par le Consistoire, l'année derniière, Monsieur Michel BENEDETTO de Villeneuve, Sendi de la Maintenance de Provence, du Souto-Sendi Monsieur René MARTEL de Forcalquier, des deux Mèstre d'obro Jean-Pierre BERAUD de Chateaufort et Daniel GUILLOT de Saint-Auban.

Etaient présents également, nos amis félibres de la Motte Du caire, de Sisteron, d'Aubignosc, de Gréoux, et bien sûr l'Association du Patrimoine de Château-Arnoux, avec son Président, Jacques DALCANT, et les membres de son Bureau, l'Association Gavoutino, avec son Président, Roger ESTELLE, et les membres de son Bureau.

Un grand merci encore à toutes ces personnes pour leur soutien.

Vue sur l'assistance nombreuse.

Après un apéritif trés apprécié vue la chaleur, l'assistance nombreuse a rejoint la rue Haute du village.

III. Chacun a pu acheter son pain, fougasses et pizzas au Four du village qui a été rallumé pour la circonstance, grâce à la collaboration de l'Association du Patrimoine.

IV. Exposition sur le Félibrige, dressée par Brigitte et sur "Mirèio dans le Monde" dressée par Jeanine, dans l'ancienne forge du village. Sur une table on pouvait également se procurer toutes les dernières parutions d'ouvrages en langue provençale.

V. Repas tiré du sac. dans une bonne ambiance à l'intérieur de la Forge où l'ombre et la fraîcheur étaient trés appréciées. Airs d'accordéon et chants avec Daniel et Miquèu.

 

 

 

 

 

TAULEJADE 3

VI. Bugade au lavoir : avec nos amies du Rode Osco Manosco, Jeanine MOLLET la Présidente et ses deux comparses.

 

LA BUGADE 3

VII. Concert de musique tambourine de grande qualité, chant et poésie autour de l'oeuvre de Frédéric Mistral pour le 150ème anniversaire de son édition,à 17 h 00 à l'Eglise "Jésus Ouvrier" de Saint-Auban pour clôturer la journée.

MIREIO SEMPRE

LEI GABIAN

Tambournaire deis Aup

L'oeuvre de Mireille, de portée unviverselle, sert de support à l'évocation de divers thèmes chers à Mistral : la vie quotidienne d'un mas de Crau, le Félibrige - mouvement qu'il créa - le sentiment religieux centré sur la légende des Saintes Maries, la superstition populaire avec la sorcière Taven, et divers mythes, rites et symboles de la provence entre très populaires au XIXe siècle.

Connaissez-vous "Lei Gabian" ?

Né en 1997 à Dauphin de la volonté de quelques élèves bambourinaires des Alpes de Haute-Provence autour de leur professeur Sébastien BOURRELLY, "Lei Gabian, Tambourinaire deis Aup" est un ensemble de musique qui s'est donné pour but de promouvoir le galoubet/tambourin.

Déclarés "Instruments nationaux de la Provence" par François VIDAL (dans son ouvrage Lou Tambourin - 1864), ils n'ont cessé d'êtres utilisés depuis le XIIe siècle jusqu'à nos jurs dans notre région, mais aussi à Paris où ils eurent leur sheures de gloire. Durant toutes ces époques, ils furent employés pour interpréter des musiques à la mode, et souvent accomapgnés par d'autres instruments plus ou moins connus (flûtes, clavecin, bachas, fifres, timbalons, palets, tambourins à cordes, etc ...)

C'est à travers ce vaste répertoire que "Lei Gabian" essayent de valoriser ces intruments en conservant une règle qui leur a permis de traverser tous ces siècles, celle d' être utilisés dans les répertoires à la mode, y compris ceux de notre époque.

Concert avec .....

 

 

27 juin 2009

INAUGURATION DU LAVOIR A UPAIX 05

SAMEDI 11 JUILLET 2009

16 h 00 : Concours de boules à la mêlée 60 € + les mises

18 h 30 : Inauguration du lavoir avec la participation de l'Association Castrum de Upaysio - explication et simulation de la bugade au lavoir.

19 h 00 : Apéritif offet  par la Municipalité.

10 h 00 : Repas champêtre 13 € (Réservation avant le 7 juillet au 04.92.43.65.60 ou 04.92.65.71.29)

22 h 00 : Grand bal gratuit avec "Magic Dance - soirée Mousse.

23 juin 2009

LA SAINT JEAN D'ETE

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LA SAINT JEAN BAPTISTE

La Flamme en Provence

C'est un moment unique, la flamme vole, elle se transmet

et avec elle un cortège d'émotion et d'amour.

C'est une sympathique créée à travers la tradition.

Plus je partage la flamme, plus elle se multiplie.

 

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SANT JAN es tras que populàri en Prouvènço.

"Sant jan, vengue meissoun, abro si fio di joio" F. MISTRAL

(certains préfèrent dire la Saint-Jean Le Moissonneur).

Emé Sant Jan lou meissounisé es l'estiéu qui pico à la porto e aco es bèn pèr nous agada.

Chaque été, les groupes folkloriques animent les feux de la Saint Jean dans les villages alentour, chacun a le sien. D'un village à l'autre, les feux de la Saint Jean se donnent la main. Tout le monde entre dans la ronde.

La fête de la Saint-Jean, c'est avant tout une fête solaire qui remonte aux civilisations antiques, mais c'est une coutume provençale, les feux de la Saint-Jean illuminent de nos jours les nuits étoilées de Provence. C'est difficile de dater précisément le point de départ de cette tradition, tant les feux ont toujours été un vecteur de rassemblement. Malgré tout, c'est au Vème siècle, et ce pour lutter efficacement contre les cultes païens, que les Chrétiens ont instauré ces feux lors du jour de la St Jean, solstice d'été, tout en conservant quelques rites païens. Cette deuxième fête cardinale * marque cette apogée du soleil qui atteint le plus haut dans l'année et marque aussi le seuil de l'été. C'est l'accomplissement du mûrissement et l'époque des moissons.

(* les quatres fêtes cardinales : Pâques, St Jean, St Michel, et Noël marquent l'entrée dans une nouvelle saison).

Se souvenant du baptême du Christ par ce même Saint-Jean Baptiste, la fête du solstice d'été est avant tout jour de purification. Et le feu possède un rôle purificateur encore plus efficace que l'eau. A la Saint-Jean, partout en Provence, à la tombée de la nuit, s'allument les feux de joie qui étaient parfois visibles de très loin, quand il s'agit d'un village perché sur une colline. Dès la veille, chacun rassemble sur la place publique d'énormes fagots de bois, en choisissant de préférence des espèces qui brûlent de façon spectaculaire tels que les résineux qui crépitent et distribuent leurs étincelles, mais aussi des branchages d'oliviers et de lauriers.

Cette année, ce samedi 20 juin, Lei Dansaire de Sant-Dounat, ont commencé par animer la messe à la Chapelle St-Jean de Château-Arnoux. Il y a peu de temps encore, le pèlerinage à St Jean se faisait à pied. Les fidèles partaient de l'église du Village avec le Buste de St Jean-Baptiste, et pendant une heure grimpaient jusqu'à la Chapelle. Certainement qu'en récompense de leur pieux dévouement, Saint Jean donnait à ses porteurs une force telle que le poids du Buste devenait léger à leurs épaules. Les porteurs partaient d'un pas allègre en chantant les cantiques à St Jean- Baptiste. Mais c'est un temps révolu. Aujourd'hui, les fidèles ne sont plus aussi courageux et s'y rendent en voiture. Mais tous les anciens du village sont là et tiennent scrupuleusement à ce que cette tradition perdure. Dans certains villages c'est l'anniversaire d'un fait historique et légendaire.

 

Ce soir de la St Jean, toute la Provence embrasée brillait d'un éclat particulier. Purificatrice, la fête symbolise aussi le renversement des choses. le temps bascule : C'est le moment où les filles sautaient le pas et les rites du feux s'accompagnent de rencontres fertiles qui n'ont plus rien à voir avec la symbolique. Les plus sages se contentaient d'enjamber le brasier trois fois de suite. C'est ce soir là que se prenaient des engagements des feux de la Saint-Jean : Si la fille acceptait de sauter par dessus en tenant la main d'un garçon, c'est qu'elle se donnait à lui, officiellement ou non.

Paroles d'un ancien de chez nous : (Jan EBRARD)

"Li jouine èron sèmpre lest pèr ana rabaia de bos e dreissa lou fio qu'alumavo lou conse vo lou Capelan dou tèms que li campano didavon alegramen. Bello pountanado ounte li gènt avién pas crento de participa i plasé li mai simple ! mai d'aquéu tèms lou fio avié garda un eime sacra. Se dos ami lou sautavon en se tenen la man, èron liga pèr toujour, e s'uno fiho disé de "O" pèr sauta lou fio emé soun calignaire, èron proumès is iue de touti e soun amour sagela pèr lou fio, subretout se en sautant cridavon :

"Jan, fai que se maridan dins l'an"

Se lou saut s'éro bè debana li badau cridavon :

"An bèn sauta"

e aco lpourtavo chanço !

Les fêtes de la Saint-Jean peuvent se prévaloir d'un double rite de passage lié au renouveau de la nature et au passage symbolique de la jeunesse à une identité adulte.

Après Château-Arnoux, les Dansaire ont continué leur ronde en se rendant le soir même à Villeneuve.

L'année dernière, c'est au Centre de Vacances de Chateau-Laval (Gréoux-les-Bains) que les Dansaire avaient accompagné les vacanciers en procession au feux de la Saint -Jean.

Après un mot d'accueil, les dansaire ont fait quelques danses sur la terrase du Restaurant. Ensuite, treize jeune gens tout de blanc vêtus, tenant une torche allumée dans leur main, ont invité le groupe folklorique et l'assistance à les suivre en musique. Un très long cortège a déambulé à travers les allées de buis et les plates-bandes de gazon et de fleurs juqu'au Château du Domaine où des photos souvenirs ont été prises. La petite troupe s'est ensuite dirigée vers le terrain de foot du Centre où les fagots étaient déposés. les jeunes gens ont allumé le feu avec leur torche.

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Rondes, farandoles, chants, sauts audacieux se sont succédés au cours de cette veillée de la Saint-Jean traditionnelle.

 

 

 

En fin de soirée, la Direction du Centre de vacances a invité l'assistance à une dégustation de vin chaud. Cela a été un moment intense de joie, d'amitié et de paix, qui lie entre elles, des personnes de cultures et d'origines diverses qui s'enrichissent en renouant les traditions et en partageant le bonheur du don gratuit de leur temps et de leur passion.

On_danse_autour_du_feu_1          Feux_de_la_Saint_Jean_Gr_oux_2008          Et_on_saute_le_feu

 

                    Il_commence___se_faire_tard__on_se_r_chauffe_avec_le_vin_chaud

 

 

19 juin 2009

MIREIO EN FESTO A CASTEU-ARNOUS

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Nous vous attendons nombreux PLANNING des prochaines sorties/projets 2010

à Château-Arnoux/Saint-Auban

le Dimanche 28 JUIN 2009

Je vous en ai déjà parlé précédemment, cette année , en 2009, le Félibrige fête l'année Mirèio.

C'est en effet le cent cinquantière anniversaire de la parution de "Miriéo", oeuvre magistale de Frédéric MISTRAL qui lui a valu le prix Nobel de littérature.

"Li Felibre de n'Auto Prouvenço" organisent diverses manifestaitons, notamment à Château-Arnoux/Saint-Auban le dimanche 28 juin. Cette journée est organisée avec la participation de l'association du Patrimoine et l'association "Gavoutino.

PROGRAMME

  • 11 h 30 : à la Jalinière à Château-Arnoux, pose d'une plaque dans le cadre du 150ème anniversaire de la parution de Mireille de Frédéric Mistral, Prix Nobel de la littérature en 1904, suivi d'un apéritif offert par la Municipalité, en présence de Monsieur le Maire et de la municipalité, du Capoulié du Félibrige, M. Jaque MOUTTET, du Sendi de Provence, le Majoral Miquèu BENEDETTO, du Président de l'Association du Patrimoine de Château-Arnoux/Saint-Auban, M. Jacques DALCANT, du Président de l'Association Gavoutino, M. Roger ESTELLE ; animé par des groupes folkloriques.

  • 13 h 00 : Taulejade (Repas tiré du sac) dans la rue Haute du Village (rue du four et du lavoir). Le four à pain sera allumé pour la circonstance, prévoir d'acheter son pain sur place et pour les personnes qui l'auront prévu le matin, elles pourront également y faire cuire fougasses, tartes ...

  • Vers 14 h 30, nos amies du Rode Osco Manosco donneront des explications et simuleront le bugade au lavoir.

  • Une exposition sur "Mirèio" et sur le Félibrige sera dressée dans l'ancienne forge.

  • A 17 h 30, à l'Eglise "Jésus Ouvrier" de Saint-Auban, concert avec "Lei Gabian, Tambourinaïre deis Aup", ensemble créé en 1997, composé de sept tambourinaires sous la direction de Sébastien BOURRELY, Médaille d'or du conservatoire de l'Académie du Tambourin d'Aix. Entrée libre mais participation pou l'achat du programme.

N.B. Les personnes costumées se retrouveront à 11 h00 sur l'esplanade Frédéric Mistral - entrée principale du Château

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15 juin 2009

Fête provençale 2009 à l'Abbaye de Ganagobie

Hier Dimanche 14 juin 2009 :

Temps splendide mais chaleur toride.

9 h 45 le matin, les groupes se sont donnés rendez-vous devant le porche où ils ont été rejoints par le communauté des moines et se sont rendus à l'église en procession.

A l'issue de la messe, nouvelle procession avec les fidèles jusqu'au reposoir placé dans la prairie au Nord de l'abbaye : Ensencement - adoration - chants.

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A midi, repas tiré du sac - Après-midi, à l'ombre des arbres spectacle avec les groupes folkloriques participants. C'est regrettable, mais il faut se rendre à l'évidence, les groupes sont de moins en moins nombreux. Cette année uniquement quatre groupes:

  • Le Rode Osco Manosco bien sûr qui sont les organisateurs.

  • Les Dansaire de Sant-Dounat de Montfort

  • Lou Trélus d'Istres,

  • La Taïole de Tallard

Pour cette occasion, les danseurs et danseuses de La Taîole ont revêtu cette année leurs costumes de travail, vrai costume paysan au dessus de Sisteron.

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Elles ont dansé avec leurs sabots et leurs grands tabliers comme avant dans les cours de ferme.

Je vous invite à aller voir leur site - lien direct colonne de droite, le groupe a réalisé un magnifique diaporama retraçant cette journée.

Toutes les photos de mon Blog sont des photos que j'ai prises personnellement,

elles ne sont pas libre de droit. ne les prenez pas S.V.P. sans me les demander.

14 juin 2009

SENTIER PEDESTRE "DU FOUR AU MOULIN"

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Bonjour à toutes les personnes qui n'ont pas pu faire le sentier du "Four au Moulin", dans le cadre de la 12ème journée du Patrimoine de Pays, comme je vous l'avais annoncé ci-dessous.

Ce week-end, nous avons eu un temps magnifique, un ciel bleu sans nuage, mais aussi une forte chaleur. Deux journées trés remplies.

Samedi, avec mon mari, nous sommes partis d'un bon pied dès 9 h 30 pour prendre de suite de la hauteur.

Je vous invite à découvrir, dans l'album à gauche, les photos que j'ai prises au cours de cette balade. Une seule manque, c'est la photo de la carrière, car à cet endroit j'ai ressenti un coup de pompe, et j'étais plus préoccupée à regarder mes pieds que l'objectif et la montée était un peu rude.

Je pense que vous ne m'en tiendrez par rigueur, mais la boucle a été bouclée, et l'après-midi, j'ai assuré à mon tour la permanence à la Jalinière.

Bonne visite de notre territoire !

5 juin 2009

Costume de Haute-Provence

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En complément à mon article du 18 mai, si vous venez à GANAGOBIE Dimanche prochain, vous découvrirez les costumes que l'on porte dans la région de Manosque, ce sont ceux portés par le "Rode Osco Manosco", "Lei Fiéllouë d'Auresoun", ou "Lei Dansaire de Sant Dounat" de Montfort.

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Deux artisanes de Manosque, celle de droite porte un cotillon piqué avec petit tablier de Manosque et la coiffe de la Mitrone. Celle de gauche une jupe d'indienne, un tablier plus large, Toutes deux un corset de velours noir. Gros plan des deux coiffes ci-dessous.

Coiffe_du_terroir_de_Manosque                        Coiffe_de_la_mitrone___MANOSQUE

                  une coiffe à gauto                       Coiffe de "La Mitrone"

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Trois Bastidanes de Manosque. Elles portent une robe en deux pièces : jupe indépendante, (c'est l'ancêtre de la Robe) avec un caraco à manche de même étoffe. elle compose une tenue de bastidane trés jolie. Le montage à plis canons, un faux ourlet la borde, Un passant au milieu du dos sert à le maintenir au corsage (bricole).  Coiffes de dentelles et fichus de mousseline brodés blanc

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A gauche un costume de Manosque, à droite une bastidane de Montfort. 

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Toujours des costumes d'artisanes avec le groupe d'Oraison, jupes à plis canon d'indienne, à droite corset de piqué blanc

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Détail de la coiffe d'Oraison

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Toujours deux costumes d'artisanes à droite avec le groupe de Montfort, (remarquez la coiffe de droite, c'est également une coiffe de mitrone, identique à celle de Manosque ci-dessus) A croire que le costume d'Artisane plaît beaucoup. C'est vrai que dans nos petites bourgades telles que Manosque, Sisteron ou Digne, il y avait , à l'époque, pas mal de petits artisans qui tenaient leur échope. Mais ici chez nous en Haute-Provence, dans nos campagnes, c'était surtout le costume paysan qui était porté.

A gauche, vous avez un costume de paysanne, C'est le costume provençal dit "de moisson"

Le costume, dit "de moisson" par les groupes folkloriques, était tout simplement la tenue journalière d'été des femmes accomplissant un travail domestique : ménage, traite des vaches, s'occuper de la basse-cour, ramasser les pommes-de-terre, les légumes, cueillir les fruits, moissonner.

Après une chemise de toile rustique à liste ou à coulisse, dont elles retroussaient les manches jusqu'aux coudes, les femmes ajustaient un corset de piqué ou de toile forte, blanc ou de couleur, qui leur protégeait la poitrine. Ce corset supportait les deux ou trois jupons ordinaires, tous resserrés à la taille par des godrons réguliers maintenus par une grosse attache qui coulissait sur le devant où elle se nouait.

Le jupon de dessus généralement en couleur ou rayé était recouvert par un immense tablier de coton l'enveloppant presque entièrement.

Elles posaient sur leur épaules un mouchoir de cou (susarèu).

Les cheveux étaient abrités de la poussière - à l'époque on ne se lavait pas la tête tous les jours- par une coiffe simple de coton, de toile, en piqué, blanche ou de couleur.

Les jambes étaient protégées par des bas tricotés avec tous les bouts de fils de coton ou de vieux bas blancs quelquefois largement reprisés, leurs pieds chaussés de sabots ou de galoches.

L'été pour travailler en plein soleil, dans les champs elles s'abritaient d'un large chapeau de paille

Simone Nougier - février 1994 -

Supplément au "Vesti prouvençau"

On_descend_au_lavoir_mars_2007__2____Copie     On_dessenc_au_lavoir_mars_2007___Copie    Bugade_31  costume_de_paysanne      

Ici nos paysannes vont faire la bugade au lavoir :

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UPAIX JUILLET 2009

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Li couifo de n'Auto Prouvènço

A propos de la "Mitrone", coiffe de Manosque

La Bible nous apprend que ce sont les femmes qui pétrissaient et faisaient cuire le pain. En Grèce, à Rome, les étrennes n'étaient rien d'autre que des galettes, gâteaux que les femmes échangeaint entre-elles, chacune rivalisant de faire mieux que l'autre.

Selon, Mademoiselle Bus, Présidente du "Rode Osco Manosco", à une certaine période de la vie manosquine, les femmes durent remplacer, au fournil, les mitrons. Nous n'avions jusqu'ici aucun renseignement précis sur cette période et sur la présence des femmes au fournil.

Camille Arnaud rapporte, en 1875, dans son "Histoire de la Viguerie de Forcalquier", que de tout temps à Manosque le commece de la boulangerie a été réglementé et qu'au commencement du XIIIe siècle, il n'y avait pas de boulanger en titre. Le pain était fabriqué par des gens habilités pour cela et vendu par l'intermédiaire de manganiers ou manganières sorte de commerçants ne se mêlant pas de la fabrication.

En 1247, suite au manque de boulangers de métier, on appelle des volontaires pour cuire le pain. Selon un document du Clavaire, 38 femmes prêtèrent serment, sur les Evangiles devant les prêtres des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, de fabriquer du pain vénal de bonne qualité et de n'en retirer qu'un bénéfice de deux deniers par setier de blé converti en pain, plus le son, déduction faite des dépenses qui comprenaient notamment le droit de fournage exité par l'Hôpital propriétaire des fours, car tous les vassaux et habitants relevant de cet Ordre étaient obligés de cuire dans leurs fours banaux.

En 1340, une ordonnance du commandeur, (des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, de Manosque), rappelle que les femmes ont le monopole de la vente du pain.

Le 12 octobre 1400, un mandemebnt de l'Ordre confirme l'obligation de cuisson dans ses fours ce qui apporte le fait qu'existaient d'autres fours privés qui avaient un préposé, homme ou femme, appelé "Mandroun" ou Mandrouno" chargé d'avertir la population de la chauffe du four.

Certainement ces femmes fabricant le pain se devaient de porter une coiffe pour les nécessités et commodités de travail comme l'ont fait et le font toujours les mitrons. Coiffe simple et pratique de grosse toile qui a dû petit à petit prendre la forme de "Coiffe à gauto" dont la passe enserrant les joues empêchait la farine de voler sur les cheveux et la chûte des cheveux dans la farine.

Cette coiffe, à quelques détails près se retrouve dans toute la Provence où elle apparut vers 1835 d'après Mlle Marcel Drutel (Le Costume en Provence - Plaquette 1974)

A Manosque le nom de "Mitrone" reste attaché à cette coiffe "à gauto." Elle fut remise à l'honneur par Mlle BUS, en 1932, lors des fêtes du Costume Alpin et portée par le "Rode Osco Manosco" dès sa fondation en 1935.

Ces fêtes annuelles du costume avaient pris naissance dans les Basses-Alpes, en 1926, sur l'initiative de Marcel Provence.

La "Mitrone" primitivement en toile, fut alors réalisée en mousseline, linon, avec des dentelles plus fines pour accompagner des tenues plus habillées (patron, explications : page 120/121 du "Vesti Prouvençau"

Simone NOUGIER

A propos de coiffe :

M. Alfred LESCURE à reproduit dans son recueil de nombreux "fonds de Bonnets" tirés de sa célèbre collection du commencement du siècle.

C. ESTRADE dans son introduction dit  : "que le bonnet ordinaire composé d'un fond rond, d'une passe plissée posée devant et d'une coulisse serrant la tête est beaucoup plus ancien, mais c'est surtout à partir du XIXe siècle qu'il s'et enrichi de broderies sur tulle ou sur toile de lin trés fine.

A cette époque, chaque province avait son costume caractéristique dont nous retrouvons encore les modèles primitifs en Bretagne, dans le Dauphiné, le pays d'Arles, le Comté de Nice, L'Auvergne, l'Alsace, et moi j'ajouterais Marseille.

Les bonnets dont les fonds et les passes sont repoduits dans l'ouvrage de M. LESCURE proviennent surtout de la Beauce, du Loriet, du Poitou, de la Sarthe, de la Creuse.

Moi, j'ai la chance de vous présenter ci-desssous, quatre fonds de coiffe de MARSEILLE mais ayant pu être portées certainement par de riches bastidanes de la Vallée de la Durance.

Ce sont des coiffes de fête brodées au tambour avec du fil blanc, sur linon ou batiste. On y retrouve presque tous les points connus, depuis les plus simples lancés jusqu'au fils tirés et coupés. Ces broderies sont bien souvent l'oeuvre de la bastidane ou de l'artisane qui porta la coiffe, ainsi s'expliquent les différences de finesse d'exécution et de dessin.

Les motis sont presque toujours tirés des fleurs du pays : rose, églantine, oeillet, liseron, margurerite, bleuet et coquelicot se rencontrent à peine stylisés et souvent mêlés à des noeuds de rubans, des épis de blé, d'orge, de lierre ou de la vigne, très rarement des oiseaux.

L'ornement géométrique est aussi peu répandu et le scomposition où il figure seul n'ont pas la grâce et la fégèreté des semis, des bouquets ou des gerbes dont les feleurs harmonieusement groupées offrent des images d'un charme trés caractéritique."

Recueil de M. Alfred LESCURE

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3 juin 2009

13 et 14 juin 2009 : 12ème journée du Patrimoine à Château-Arnoux et Rencontre folklorique sur la plateau de GANAGOBIE

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Le Patrimoine de Pays,

c'est le Patrimoine que l'on voit, où l'on vit.

Le Week-end du 13 et 14 juin,

INAUGURATION DU SENTIER PEDESTRE : "Du four au moulin".

C'est sous l'impulsion de l'Association du Patrimoine de Château-Arnoux, que ce parcours a été réalisé. Il démarre du Four à pain, passe par le Lavoir, la source de la Jalinière, les carrières d'Argile et s'élève vers la chapelle Saint-Jean. La chapelle sera ouverte à cette occasion et vous pourrez y découvrir le mobilier de la chapelle conçu par le sculpteur, Bernar VENET, Artiste mondialement connu, et réaisé par un artisan ferronnier de la commune : Michel CHAUVIN.

Bernar VENET est performeur, sculpteur, dessinateur et peintre. Il est né le 20 avril 1941 à Château-Arnoux. Il réside aujourd'hui à New-York et dans le Var. Lorsque il y a quelques années, les Amis de la Chapelle l'ont contacté pour lui demander quelques conseils liés à sa restauration, il n'a pas hésité à s'engager personnellement et a proposé de réaliser un mobilier spécialement conçu pour le lieu. L'autel, les bancs, l'ambon, la rampe de la tribune ainsi que la croix ont été découpés par l'artiste dans des plaques d'acier de forte épaisseur. Les vitraux ont également été réalisés à partir des dessins de l'artiste.

L'utilisation rigoureuse d'un seul matériau, l'uniformité stylistique du mobilier et sa simplicité formelle créent un univers austère qui inspire le silence et le recueillement.

Ce Week-end : Prenez de la Hauteur ! ......

Je vous invite à découvrir ce parcours pédestre ainsi que la chapelle St Jean et faire la boucle en redescendant sur la village par le cimetière. Vous pouvez voir des photos de la chapelle dans un de mes précédents articles ci-dessous. Pour ma part j'irai le samedi, car le dimanche 14 juin, je vous invite également dans un autre lieu, le plateau de GANAGOBIE. L'idéal serait de faire les deux.

RASSEMBLEMENT FELIBREEN SUR LA PLATEAU DE GANAGOBIE,

avec plusieurs groupes folkloriques.

Organisatrice : l'Escolo felibrenco "Rode Osco Manosco" 1935-2009

MATIN : 10 h 30 : Procession : les différents groupes vont accueuillir les moines à la porte du Monastère pour les amener au Prieuré où est dite la messe animée par les groupes et les moines.

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On attend les moines devant le Monastère

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Intérieur du Prieuré

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Pendant la messe.

Midi : Repas tiré du sac pris en commun.

Aprés-midi : Prestations des différents groupes.

Belle journée en perspective si le soleil est de la partie, car l'année dernière nous avions eu droit à l'orage. Venez nombreux nous rejoindre.

2 juin 2009

LA BOUILLABAISSE

Samedi 30 mai :

Bouillabaisse au Lavandou avec l'Association GAVOUTINO.

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Quoi de mieux pour clôturer une année "studieuse" de cours de provençal, que d'inviter l'ensemble de ses membres à se réunir autour d'une bonne "bouillabaisse" ? C'est ce que nous avons fait avec "Gavoutino" samedi dernier.

"...Pour faire une bonne bouillabaisse, il faut se lever de bon matin !

Préparer le pastis et l'eau fraîche, Raconter des histoires avec les mains.

Les courageux prennent leur canne et vont eux-mêmes la pêcher !

Mais le poisson passe et ricane, Y a plus qu'à l'acheter au marché.

Ah ! que c'est bon la bouillabaisse. Ah ! mon Dieu que c'est bon bon.

Ah ! que c'est bon la bouillabaisse. Ah ! mon Dieu que c'est bon.

.... Une langouste est nécessaire. De la baudroie et des favouilles. Douze rascasses, un petit Saint-Pierre - Huile - safran, ail et fenouil ......

Ah ! C'est vrai qu'elle était bonne cette bouillabaisse mais elle était encore meilleure au Lavandou, car en plus de se régaler les papilles, on a également régalé ses yeux. Ah qu'elle est belle notre côte méditérannéenne !

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28 mai 2009

JOLI MOIS DE MAI, Temps des communions et MOIS DE JUIN, celui des mariages ....

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Le 17 mai dernier, ma petite fille a fait sa communion. Un temps splendide, nous avons pu manger dehors et prendre de trés belles photos dans le jardin. Je lui ai réservé une surprise pour la fin, au moment de la pièce montée, j'ai déposé un panier tout fleuri sur la table avec des petits cornets de dragées au crochet et pour se souvenir de la fête, je lui ai composé et imprimé sur papier photo brillant des petites cartes épinglées au cornet. Elle a été ravie d'en distribuer un à chaque invité.

Je vous transmets cette petite idée Déco ainsi que mes précédentes réalisations au crochet pour sachets dragées.

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¨Pour le baptême de ma deuxième petite fille, j'avais découpé un cercle avec du Contreplaqué que j'avais peint en blanc, dessus sur tout le pourtour extérieur j'avais réalisé un pochoir en rose vif et à l'intérieur une guilande de fleurs.

Sur ce plateau fait maison, j'ai déposé en rond entre les motifs peints des petits berceaux achetés avec quelques bébés, et j'ai déposé dans ces berceaux des dragées dans de petites sachets de tulle blanc. Cette idée origninale faite maison a eu beaucoup de succès.

Un pour chaque convive.

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Pour le baptême de Lucie, c'était une autre présentation des petits paniers au crochet avec du tulle couleur Saumon dans une corbeille ronde en osier blanc, toujours avec des petites sujets qui plaisent beaucoup et que l'on garde en souvenir.

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Pour la mariage de ma fille, j'avais effectué 130 petits napperons ronds au crochet. un rond en tulle bleu, quelques dragées et j'ai resséré avec une coulisse en ruban de satin blanc. J'ai réalisé ainsi 130 petites bourses qui ont pris place dans mon panier habillé de voile et de petites fleurs blanches. Il a trouvé sa place sur une petite table recouverte d'une nappe de coton toute brodée de fleurs du même ton.

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Mesdames à vos crochets, je suis preneuse d'idées nouvelles. Bon courage ..............!

25 mai 2009

RETROUVER DES VALEURS OUBLIEES

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PROCESSION TRADITIONNELLE

A GREOUX LES BAINS

POUR CELEBRER LA PROVENCE

Durant ce long week-end de l'ascension, trés estival, l'accent a été mis sur les senteurs et saveurs de Provence. On a célébré la Provence à plusieurs endroits du département

D'un côté, à Forcalquier, à l'occasion de la Mireille D'or, organisée par l'Union Provençale. Des groupes provençaux qui avaient concourru ont été primés pour leurs actions et prestations au cours du "Printèms prouvençau" au mois de mars. Notamment les enfants du Rode Osco Manosco qui s'étaient inscrits au "Concours di  jouine de prouvènço". Ils ont été les grands vainqueurs en remportant le premier prix . Une récompense bien méritée, sachant le travail que fait ce groupe. J'adresse personnellement toutes mes félicitations à Catherine RIGUET qui encadre ces 17 Jeunes enfants de 4 à 12  ans toute l'année. Un grand Bravo à toi Catherine et à tous les enfants.

De l'autre côté, à Gréoux-les-Bains, avait lieu également une procession traditionnelle pour célébrer la Provence. Gréoux, station thermale fréquentée par de nombreux touristes, fêtait cette année "l'olivier" et "Mirèio en Festo".

Je reprends les termes du journal "la Provence" :

... Des odeurs de lavande et de romarin, à la saveur de l'olive, les douceurs provençales nous tiennent à coeur....   

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Samedi après-midi, une procession dans les rues a ouvert publiquement la "15e Fête Départementale de l'Olivier" alliée cette année au 150e anniversaire de la parution de "Mireille". C'est en tant que Félibres que nous participions à cette manifestation.

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Devant la Médiathèque avant le départ de la procession.

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Coiffés du capèu noir, narguant le soleil, les oléiculteurs et les félibres ont porté fièrement cet arbre dans les rues de Gréoux, escortés par les bravadeurs et accompagnés par les danseuses folkloriques du Rode Osco Manosco. (Rude journée pour ce groupe qui était à Forcalquier le matin et l'après-midi à Gréoux)

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Sur le sol grysélien, samedi, nous étions tous fiers d'être provençaux.

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Dans la cour de la Maison de Pauline, une exposition sur l'Universalité de l'oeuvre "de Mirèio" de Frédéric Mistral : présentation des oeuvres traduites dans 27 pays du monde entier et fonds de livres en langue provençale. Cette exposition, dressée par les Félibres, a eu de nombreux visiteurs.

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- à 16 h 30, l'Eglise Notre Dame des Ormeaux était comble : près de 300 personnes sont venues écouter le concert donné par "Lei Gabian : Tambourinaire deis Aup". Ils ont conçu, pour le 150e anniversaire de la parution de l'oeuvre de Frédéric Mistral, une lecture musicale accompagnée de polyphonies provençales : "sempre Mirèio!", une création originale, une ode à l'amour, pour saluer "Mireille".

Depuis 1997, l'ensemble de musique Lei Gabian s'est donné pour but de promouvoir le galoubet et le tambourin. Composé de sept amateurs tambourinaires, le groupe a respecté les désirs de Mistral. "Il était un peu mystique. Dans la Coupo Santo on a sept couplets, dans le  Félibrige sept régions ... C'est le chiffre sacré!" .....

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Entrée latérale de Notre Dame des Ormeaux

Toujours dans la cour de la Maison de Pauline, les enfants du Rode Osco Manosco, forts et heureux de leur résultat au concours du matin à Forcalquier, ont donné leurs prestations. Tout le public s'est régalé à voir ces "pitchoun " évoluer.

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Après quelques danses sous un soleil de plomb, l'eau qui rafraîchissait dans la fontaine était la bienvenue.

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Le soir, au même endroit, une pièce : La "Seconde vie de Miréio" créée par Pierre Pessemesse était jouée par la compagnie de théâtre : "Ciéucle dou païs d'Ate".

Le 28 juin prochain, CHATEAU-ARNOUX fêtera également "Mirèio". Les Félibres, conjointement avec l'Association du Patrimoine et l'Association "GAVOUTINO" vous invitent à venir nombreux à la Tauléjade (prévoir votre repas tiré du sac). Le Four à pain sera rallumé à cette occasion. Les personnes qui le souhaitent pourront y faire cuire leur plat .....

Les personnes qui n'ont pu aller à GREOUX, pourront, le dimanche 28 juin après-midi, assister au Concert des Gabians à l'Eglise de Saint-Auban.

22 mai 2009

Jeudi de l'Ascension : Bénédiction des fruits de la terre et des navettes à la Chapelle Saint-Jean de Château-Arnoux

 

Patrimoine et traditions :

Aujourd'hui, je vais vous présenter la chapelle St Jean. La chapelle est chère à tous les Jarlandins, on ne peut l'ignorer car nous l'apercevons à chaque instant, il suffit de lever les yeux dans sa direction. Pour ma part j'ai la chance de l'apercevoir de mon jardin, de mon travail...

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Un peu d'histoire : La chapelle Saint Jean-Baptiste, par sa position sur une butte au-dessus de Château-Arnoux, attire de loin le regard. Elle fut construite en 1668 par les quatre frères Jacques, Louis, Pierre et François RICARD, après délibération du conseil du 12 Juin 1667, et ordre de mise en oeuvre du même conseil, en date du 19 avril 1668.

Les trois piliers, qui servent de contrefort à la chapelle du côté Sud, furent construits quarante sept ans plus tard, en 1715, par le maçon Melchior BRUNET, pour assurer la solidité de l'édifice, sérieusement compromise par un glissement du terrain fort en pente à cet endroit.( vue ci-dessous du côté Sud et Est).

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Cette modeste chapelle fut le théâtre d'un évènement remarquable le 29 août de l'année 1753 : devant deux cent personnes qui assistaient à la messe, un enfant de sept ans, Pierre Manuel, fut guéri d'une maladie incurable le jour de la célébration de la décollation de Saint-Jean-Baptiste.

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Haut lieu de pèlerinage, depuis sa création en 1668, la Chapelle Saint-Jean-Baptiste, située sur un replat, est adossée au promontoire qui domine la vallée de la Durance.

Du haut de ses six cent soixante six mètres, elle veille sur le village et la cité qui s'étalent harmonieusement au pied de la légendaire colline du même nom.

Son style de construction et son aspect intérieur sont le reflet de la modestie et de la simplicité qui caractérisaient le paysage de la Haute-Provence d'autrefois.

La chapelle ne comporte qu'une nef à deux travées, une voûte ordinaire, sans recherche d'effet, qui se termine par une abside semi-circulaire.

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Des pèlerinages à la Chapelle Saint-Jean-Baptiste ont lieu trois fois par an :

  • Le jeudi de l'Ascension - Messe à 10 h 30 et selon une coutume ancienne, bénédiction des navettes et des fruits de la terre.

  • Le Samedi avant le 24 juiin : Messe à 18 h animée par un groupe folklorique, ouvrant le fête votive de la Saint Jean au village.

  • Le dimanche qui suit le 29 août : Mese à 10 h 30.

Depuis le 15 février 1988, une association "Les Amis de la Chapelle Saint-Jean" a été créée et aide à vivre ce haut lieu spirituel Vous pouvez visiter la chapelle tous les mercredis de 16 h 30 à 19 h 00 du mercredi précédent le 14 juillet au deuxième mercredi de septembre.

Hier, jeudi de l'ascension, de nombreux jarlandins ont assisté à la bénédiction des navettes et des fruits de la terrre :

 

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Photos prises lors de la fête de la St Jean au mois de juin :

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18 mai 2009

Présentation du Costume de Haute-Provence

PLANNING des prochaines sorties/projets 2010

Je vous ai déjà décrit succintement les différentes pièces d'un costume, aujourd'hui, je prends un peu de temps pour vous en dire un peu plus.

Avant d'étudier un costume, il faut connaître sa situation géographique, son histoire, l'environnement et les conditions de vie des gens qui le portent.

Ce sont les souvenirs de mes grands-parents et les réflexions de certaines personnes qui m'ont poussée à rechercher et découvrir auprès de personnes passionnées et dans les livres un peu de l'histoire des tissus et du costume. J'ai toujours envie d'en savoir d'avantage...

Notre Pays : la Provence se divise en deux : il faut faire la différence entre la basse Provence et la haute Provence, au-delà de la limite des Oliviers.

Notre Provence est une région de contrastes, qui rime avec soleil et ciel bleu, mais le climat est parfois rude.

Il a fallu que nos ancêtres soient ingénieux et travaillent dur de leurs bras.

Chez nous, il y avait des troupeaux de moutons nombreux qui donnaient de la laine que l'on filait dans sa couleur naturelle, blanche, noire ou brune. La filature de la laine est le travail exclusif des paysannes et des bergères et se fait uniquement au rouet ou à la quenouille. Elles tricotaient à cinq aiguilles, les bas, les chaussettes et les mitaines. (à noter : la pratique du tricot à deux aiguilles ne s'est répandue que très récemment : c'est pourquoi, on ne retrouve pas dans le costume des hauts tricotés). Les paysans occupés l'été aux travaux des champs, deviennent artisans tisserands l'hiver. Ils fabriquent des cadis, étoffes de laine servant de vêtements pour la population des campagnes. Le chardon cardère est employé pour carder la laine, les draps et les bonnets dans les manufactures locales. Quand il faisait très froid l'hiver, nos aïeules n'hésitaient pas à superposer les vêtements. Elles empilaient jupons sur jupons, pelures sur pelures.

Le chanvre poussait aisément un peu partout.

plus rare, plus précieux, le lin.

Les plantes "tinctoriales" étaient reconnues et utilisées depuis l'antiquité. la plus connue d'entre elles était la garance (rouge). la Garance d'excellente qualité avait beaucoup de succès. Des petites usines se créaient où on réduisait les racines en poudre avant de vendre la garancine ainsi obtenue à des courtiers. Les garanciers de la région apportaient leurs racines au moulin. Celles-ci,  une fois débarrassées de la terre qui les recouvrait en partie, étaient mises à sécher à l'extérieur, puis dans des salles d'étuve durant deux ou trois jours. Une fois dépourvues de toute trace d'humidité, les racines passaient au robage, première opération consistant à les briser à l'aide de petites meules en bois ou en pierre en morceaux de quelques centimètres de longueur.

Venait ensuite l'opération la plus importante, le broyage des racines entre deux meules. La poudre de garance ainsi obtenue était alors tamisée afin de la débarrasser des éventuelles impuretés résiduelles, puis mise en tonneaux.

Les Provençaux, par instinct naturel d'élégance, adaptèrent tous ces produits pour en faire au fil du temps un art typique.

Ainsi, depuis les Romains, la Provence est reconnue pour être un pays de laine, mais aussi pour la fabrication des tissus.

Le filage qui se pratiquait depuis des temps reculés dans les foyers diminue peu à peu. Des fabriques de draps s'établissent. Marseille file une partie des laines, du lin, du chanvre, du coton et de la soie qu'elle reçoit de notre région.

Depuis le XIIIe siècle, on élève le ver à soie. La sériciculture et le tissage de la soie s'implantent dans le Comtat Venaissin et chez nous. C'est le Roi René qui a donné un soin particulier à la culture des mûriers et a protégé l'art de filer la laine et celui de tisser les draps. Bon nombre de communes avaient planté des mûriers en bordure des places.

Dans nos maisons anciennes on peut découvrir dans les greniers des dizaines de trous régulièrement espacés dans les murs. Dans ces trous étaient fichés des bâtons qui soutenaient les claies sur lequelles on élevait les vers à soie. (Magnan c'est le nom que porte le ver à soie - Magnanerie : chambre d'élevage - magannarelle : femme ou jeune fille chargée de l'éducation du magnan).

A Château-Arnoux, nous avions des magnaneries.

L'élevage du ver à soie et le filage des cocons tiennent une grande place dans nos familles provençales. Des filatures de soie sont installées un peu partout chez nous : Sainte-Tulle, Manosque - Céreste - Forcalquier. les enfants de 7-8 ans y travaillent. Avant 1841, il n'existe aucune règlementation du travail des enfants.

Avant de parler de costume, il faut connaître un peu :

I. L'histoire de l'indiennage :

L'Inde est depuis des millénaires un pays grand producteur de coton. La fibre de coton une fois tissée, se prête particulièrement bien à l'impression. Les toiles des Indes faisaient partie du décor des gens de qualité. On chercha à imiter le procédé qui permettrait la fabrication de ces étoffes aux couleurs si riches, légères, convenant à l'habillement du peuple du Midi et si décoratives pour l'ameublement. Marseille fut la première ville à en fabriquer en France.

II. Les toiles piquées. Faire la différence entre le piqué de Marseille, le Boutis provençal et le trapunto.

Dès leur plus jeune âge, les filles apprenaient à coudre de leur mère. Ce savoir féminin était transmis de génération en génération. Epingles, fil, aiguilles et ciseaux étaient leurs compagnons quotidiens. Le clavier, cadeau que l'on faisait à la nouvelle épouse, soutenait bien sûr les clefs de la maison, mais aussi les inséparables ciseaux. Les femmes de Provence brodaient leurs vêtements. Parmi les façons de faire, le piqué et le boutis sont les plus caractéristiques.

a) La jupe piquée : "lou coutihoun pica"

Le cotillon piqué devient l'élément le plus typé des costumes féminins de Provence. La jupe piquée est un peu plus courte que les autres jupes de dessus. Les indiennes constituent en grande majorité le décor de dessus. Les plis canons donnent un mouvement balloné sous une taille fine.

Ces jupons piqués sont de toute évidence des objets de luxe. Mais comme dans tous les phénomènes de mode, ces élégantes jupes aristocratiques furent adoptées par les bourgeoises puis peu à peu par les femmes du peuple. Ces cotillons piqués devinrent l'élément le plus caractéristique des costumes féminins de Provence entrant ainsi dans la tradition. Mais dans nos campagnes, on trouvait peu de jupons piqués, mon aïeule n'en avait pas dans sa malle .... Par contre, j'ai retrouvé des jupons paysans trés épais, des couvertures en piqué ....et des courtepointes ....

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Façon de faire : sur un grand cadre de bois on tendait une toile plus au moins grossière ou une indienne de doublure ou parfois même une étoffe rapiécée était réemployée puis une couche de bourre de coton, d'ouate qui allait permettre le relief ; puis une belle étoffe de qualité, une belle indienne. Sur l'étoffe du dessus, on dessinait au bleu le décor de piquage. Alors une main sous l'ouvrage et l'autre dessus, à l'aide d'une aiguille à deux pointes, la piqueuse allait matelassser l'ensemble en travaillant au point avant, le plus simple point de couture. C'est ainsi que préparaient leur trousseau les jeunes filles de chez nous : les jupons, les courtepointes, les couvertures....

b) En revanche, le décor en relief de la broderie au boutis était d'un tel raffinement que l'on utilisait une étoffe unie de soie ou de coton et une toile de doublure légèrement tendue. De même manière que pour le piqué on dessinait le décor que l'on recouvrait de fines coutures au point avant ou parfois même au point arrière et à l'aide d'une boutis on enfilait des mèches de coton entre les piqûres pour donner le relef. C'est ainsi que l'on retrouve de nombreuses pièces en boutis, des jupons, des corsets souples, des caracos et de nombreuses pièces de layette. Le boutis se fait généralement avec deux pièces de batiste et on y voie par transparence.

c) On peut observer sur toutes ces pièces de costume des façons de faire, notamment les "plis canons" qui font le dos des montages des jupons, jupes et robes dans toute la Provence ; les passepoils gansés à l'épaule, à la taille des robes et l'habitude de border le bas des jupons et robes d'une tresse.

C'est bien dans la permanence de ces façons de faire, qu'il faut chercher l'idée de tradition dans ce domaine de la couture.

A noter : l'apparition des broderies anglaises coïncide avec l'abandon du costume. (remarque importante pour les personnes qui refont des costumes : pas de broderie anglaise).

III. LES CHALES :

Au XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles, les manteaux n'existaient pas. De belles étoffes chaudes ou légères qu'on appela "châles de cachemire" arrivaient des Indes. Leur succés fut considérable. Dès que l'Impératrice Joséphine en eut lancé la mode, toutes nos femmes provençales, de la plus élégante à la plus modeste se sont réchauffées dans ces grands châles. Les plus beaux venaient en effet du Cachemire. Ils étaient faits de fin duvet de chèvre du Tibet, tissés artisanalement mais atteignaient des prix fabuleux. Trés vite et pour en réduire le prix de revient on imita ces châles en les adaptant aux techniques européennes de tissage. Les châles français furent "tissés au lanc et découpés" sur les métiers Jacquard des fabriques de Paris, Lyon et Nîmes. Paris tissait les plus beaux, en pure laine de cachemire, Lyon mêlait la laine et la soie et Nîmes se réservait surtout la production de châles populaires destinés à une clientèle locale. D'autre part, Mulhouse imprimait des décors cachemire sur des étamines de laine, mettant ainsi le châle à la portée des bourses les plus modestes.  Fonction décorative et utilitaire, le châle est courramment employé contre le froid. Jeté rapidement sur les épaules, le châle de laine protège les paysannes des intempéries. De nombreux ex-votos confirment le port de ce vêtement par les femmes provençales. Dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle.

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En laine, le fond est de couleur sombre, noir, bordeaux foncé, marron. On trouve souvent les franges sur deux côtés seulement du châle. Des petits motifs tissés, tels que fleurs stylisés, aubergines, motifs géométriques les décorent. Une bordure de largeur variable et de motifs et couleurs différents cerne le châle. Certains sont simplement à carreaux tissés, d'autres reproduisent les motifs typiques des cachemires.

Aujourd'hui, il est trés difficile de se procurer des châles de ce genre.

l'Hiver, dans la vallée de la Durance, les dames portaient la cape dite "de Manosque" et la majorité des hommes, la cape de berger en gros drap de laine.

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PS : Comme toutes les personnes passionnées du Costume provençal, pour parfaire mes connaissances et rédiger mes explications, j'ai consulté entre autres les quatre ouvrages incontournables que Garibondy cite dans son blog. Elle les énumère en Page 4. Nous avons les mêmes sources documentaires. Je vous invite à cliquer sur le lien Costume provençal à droite, pour en prendre connaissance.

En plus de ceux qu'elle a énumérés, je vous conseillerais de lire un Roman "Terres de France" : "Les chemins de Garance". Françoise BOURDON fait revivre dans son roman un pan du patrimoine provençal : la garance. Tout un monde réssuscite sous sa plume où s'entrecroisent les destins des ouvriers agricoles, des teinturiers et des garanciers, tous animés par l'amour de leur métier. C'est un roman de pure invention mais qui intègre son action dans la réalité historique, et qui fait allusion à des personnes, des organismes et des manifestations qui ont réèllement existés. J'ai apprécié cet ouvrage.

J'ai également dans ma bibliothèque  un autre ouvrage : "Couleurs et étoffes"' une passion provençale de Claude FAUQUE - Aubanel. Vous y trouverez des explications sur la laine et les chardons ..... L'éducation des vers à soie .....les bonnes drogues, à commencer par le sumac, qui donnait une belle couleur fauve et que l'on peut cueuillir encore au pied du Garlaban, sur les chemins de Pagnol......L'épopée des indiennes .... les travaux de piqué .... et bien sur la mémoire vivante : Mistral, le grand prêtre de la Tradition - Folco de Baroncelli, L'inventeur de la Camargue .... Jeanne de Flandreysy, l'Egérie provençale.

Avec "Boutis de Provence" et "En jupon piqué et Robe d'Indienne" de Michel Biehn, ce sont de magnifiques livres que l'on ne se lasse pas de feuilleter, de lire et relire.

Je vous encourage fortement à aller voir la boutique de Michel Biehn à l'Isle sur Sorgue. Les passionnées ne seront pas déçues.

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Une étape importante dans l'entretien du Costume :

LE REPASSAGE

On appelle repasseuse, l'ouvrière qui, après que le linge a été lavé par la bugadière (la lavandière ou plus tard par la blanchisseuse), en enlève les plis et lui donne du brillant et de la raideur en passant et repassant sur l'étoffe, enocre humide et quelquefois empesée, un fer chaud qui la sèche subitement, écrase et resserre les fils froissés, gonflés et distendus par les opérations de lavage.

La repasseuse n'a pas seulement à passer le fer sur le linge, elle a aussi à lui donner l'apprêt, c'est-à-dire l'emplois, dissolution d'amidon dans laquelle on trempe les parties qui doivent être empesées. La science de la repasseuse consiste à bien préparer cet empois, à le maintenir dans un état convenable de fluidité à savoir manier le fer avec adresse, de façon à ne pas laisser des parties plus brillantes ou moins fermes les unes que les autres.

Le linge à repasser doit être soigneusement enveloppé, jusqu'au moment où l'on procède au repassage. Quand vient ce moment, on humecte au degré convenable seulement la quantité de linge qui peut être repassée en une fois ; on retourne le linge à 'lendroit et on le table. Pour le tabler, il faut, après l'avoir humecté d'eau bien claire, le secouer et le dérider en l'étirant dans tous les sens puis le plier en deux ou en quatre, et l'entasser puor que l'humidité le pénètre partout également.

Il convient que le linge soit séparé par espèces : en repassant tout de suite une série de pièces de même nature, on expédie mieux et plus vite la besogne. On mettra donc à part les chemises d'homme, celles de femme et les jupons, les cols, les mouchoirs de poche etc ... Toutes les pièces qui doivent être plissées ou empesées seront également mises à part, les cols, les poignets et le devant des chemises d'homme sont mis à l'amidon cru. Pour les étoffes claires, on emploie l'amidon cuit au degré d'épaisseur convenable, puis on les enveloppe dans un linge sec.

Avant d'employer les fers au repassage, il convient de les essuyer soigneusement sur un linge ; s'ils ne coulent pas bien, on les frotte avec un peu de cire. La repasseuse, pour repasser le linge uni, doit choisir le moment où le feu est le plus ardent et où le fer est le plus chaud ; lorsque le fer a perdu de son ardeur, elle repasse les petits objets.

La bable destinée au repassage doit être suffisamment large et plus haute que les tables ordinaires. On étend dessus une couverture de laine pliée en double ou en triple, et par dessus la couverture une nappe en toile assez fine et unie : la couverture et la nappe seront fortement tendues au moyen de cordons qui se rattachent sous la table. A défaut de table, on peut disposer de la même manière une planche qu'on place sur des tréteaux.

Le linge, à mesure qu'il est repassé, doit être plié à l'endroit et uniformément, c'est à dire que les ièces semblabels seront pliées dans la même forme et dans la même dimension ; il faut adopter une juste mesure : plié trop grand, le linge est embarrassant pour être rangé dans les armoires ; plié trop petit,il ne peut être solidement empilé.

Pour donner au linge une fermeté, un brillant ou teinte satinée qu'on n'obtient pas en employant l'amidon seul, on mélange à l'amidon un huitième de son poids de sel de borax, ou quelques grammes d'acide stéarique. On Pulvérise le borax, on le fait fondre dans un peu d'eau, on le mélange à l'amidon et on fait cuire le tout ensemble en remuant. Quand à l'acide stéarique, on en jette envirin 40 grammes dans l 'empois nécessitant un demi-litre d'eau et arrivé à l'état d'étullition.

Borax : sel d'acide borique hydraté de sodium.

Extrait de : "Le Savoir faire et le Savoir Vivre"

Guide pratique de la vie usuelle à l'usage des Jeunes Filles.

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16 mai 2009

Broderie au ruban : mon Coussin "Fleurs des champs"

Bonjour à toutes les blogueuses brodeuses, et en particulier à Mauricette qui a été mon premier contact,

Aujourd'hui, nous avons un beau ciel bleu et on peut chanter "le soleil brille, brille ...." Au mois de mars, je vous ai dis que je m'initiais à la Broderie au ruban, après un petit coussin aux roses et un sac aux Iris, j'ai terminé mon coussin aux fleurs des champs. Je vous encourage à essayer, c'est trés agréable. Si vous voulez apprendre toute seule, je vous donne mon tuyau, rendez visite à Pascale, qui a un site internet  " auboutdesdoigts.free". ou son blog lien direct à droite "Journal d'un atelier". C'est trés bien expliqué. A vos rubans .....!

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15 mai 2009

A MEDITER .....

Aujourd'hui, je noterai une phrase de Frédéric Mistral, traduite en français :

...." Conservons du passé les grandes fondations,

les arbres aux racines profondes sont ceux qui montent haut.

Mais tenons l'oeil ouvert autant que la mémoire,

Vers le libre avenir, clarté qui toujours augmente,

Cheminons confiants, sans peur et sans ressauts."

15 mai 2009

FELIBRIGE, qu'es aco ?

Passion/Coup de coeur.PLANNING des prochaines sorties/projets 2010

Je vais reprendre un article, rédigé, il y a quelques temps déjà, par mon "parrain", Daniel GUILLOT, pour vous expliquer succintement le Félibrige, car j'ai annoncé dans ma présentation que j'étais Félibresse, mais beaucoup de personnes ne savent pas de quoi il s'agit....

Etre bien en Provence ...

"Il fait chaud sur la place et l'ombre des platanes protège les danseurs d'une folle farandole accompagnée par la musique aiguë des galoubets et le voum-voum des tambourins. Les touristes applaudissent franchement tandis que les habitants du village paraissent un peu gênés. Nous sommes pourtant en Provence et l'enthousiasme qui devrait porter tout ce qui touche au passé, aux traditions laissées par nos aîeux, n'est pas vraiment délirant. La gaîté et la joie qui animent les groupes folkloriques n'a rien de commun avec cette fausse pudeur qui semble retenir les applaidissements des habitants du cru. Peut-on avoir honte aujourd'hui d'être provençal et d'aimer la Provence ?

Toutes les régions de France sont belles mais au-delà du chauvinisme, la Provence a quelque chose de plus : c'est la nôtre. Notre Provence n'est pas seulement une belle région où le soleil brille un peu plus qu'ailleurs, où le ciel est plus souvent bleu que gris, où les cigales chantent tout l'été et où l'accent authentique est inimitable. C'est aussi la patrie de Frédéric Mistral.

Lou Félibrige, qu'es aco ?

Tous ceux qui vivent en Provence où dans le Midi ont eu l'occasion un jour d'entendre parler du Félibrige, des félibres ou des félibrées. En fait qu'en est-il ?

La tradition veut que le Félibrige ait été fondé le 21 mai 1954 au Château de font-Ségugne (Chateauneuf-de-Cadagne-Vaucluse), sous le patronage de Sainte Estelle, par sept jeunes poètes provençaux désireux de tirer leur langue de l'oubli. A leur tête, Frédéric Mistral dont l'oeuvre littéraire, linguistique, ethnographique mais aussi philosophique sut gagner très tôt l'ensemble des pays de langue d'Oc, au point de faire du Félibrige un grand mouvement de revendication identitaire.

Les membres du Félibrige sont les Félibres. Frédéric Mistral reconnaît avoir emprunté le mot Félibre, dérivé peut-être du bas-latin fellebris (disciple, nourisson, élève) à un vieux texte des troubadours. Le mot Félibrige fut créé pour désigner à la fois l'oeuvre et l'association, celui de Félibree une réunion de félibres. La Santo Estello est le Congrès du Félibrige qui se tient chaque année dans une ville différente du pays d'Oc. C'est à l'occasion du banquet de la Santo-Estello que les félibres boivent solennellement à la "Coupo" offerte par les félibres catalans aux félibres provençaux en 1867 en remerciement de l'accueil réservé au poète catalan  Victor Balaguer, exilé politique. Frédéric Mistral écrivit alors le chant de La Coupo, devenu, depuis, l'hymne du félibrige et de l'ensemble des pays d'Oc.

Naissance du Félibrige :

C'est en 1854, donc, que Théodore Aubanel, Jean Brunet, Paul Giera, Anselme Mathieu, Frédéric Mistral, Joseph Roumanille et Alphonse Tavant fondent une école littéraire dont la qualité exceptionnelle des premièrs oeuvres (Mirèio, La Miougraneo Entre-duberto, la Farandoulo ...) va affermir et inplanter définitivement le Félibrige en Terre d'Oc. En souvenir des sept troubadours qui en 1323 fondèrent l'Académie des Jeux Floraux de Toulouse ainsi que pour se rappler des sept "Primadie" qui créèrent le Félibrige, une étoile à sept rayons rassemble tous les félibres. Le chiffre sept n'est pas sans relation avec les sept provinces d'Oc que sont l'Auvergne, le Béarn-Gascogne, la Catalogne-Roussillon, la Guyenne-Périgord, le Languedoc, le Limousin et la Provence.

Comment devient-on Félibre ?

Tout homme ou femme d'Oc, de naissance ou de coeur, et qui veut parler la langue d'Oc et la promouvoir par l'intermédiaire du Théâtre, de la chanson, de la radio, de la télévision, de la presse ... et sourtout de l'enseignement des jeunes, peut devenir félibre. Tous ceux qui veulent défendre tout ce qui constitue l'histoire et la culture spécifique des pays d'Oc en alliant la Tradition à la Modernité, peuvent aussi devenir félibres. Le parrainage de deux félibres ou d'un Majoral est nécessaire pour entrer dans l'association félibréenne.

Les Félibres ne sont pas séparatistes.

La maintenance des traditions permettra à tous nos descendants de retrouver, à travers elles, notre façon de vivre comme nous y retrouvons celle de nos parents. C'est une richesse que d'avoir un passé culturel auquel se référer dans la vie. C'est avoir droit à la différence en respectant les traditions des autres. Il existe en Italie, toute une vallée où l'on parle le provençal depuis toujours et c'est un plaisir immense de pouvoir communiquer dans la même langue malgré les frontières. Le mouvement félibréen n'est pas le seul à développer la langue et la culture du Pays d'Oc. Tous les mouvements occitans oeuvrent aussi pour la sauvegarde et la promotion de notre patrimoine culturel."

Chez nous, à Château-Arnoux/Saint-Auban, l'association GAVOUTINO participe activement à la maintenance et l'enseignement de la langue et au développement de la culture provençale en pays gavot.

De Berluc Perussis, poète forcalquiéren, disait à peu près ceci "tout provençal a une Patrie, c'est la France,mais aussi une Matrie, c'est la Provence..."

"Senso l'amista de que sarié lou mounde !"

"Sans l'amitié que deviendrait le monde !" (Frédéric Mistral)

PS. si vous voulez en savoir plus sur le Félibrige, vous pouvez cliquer sur le lien direct (colonne de droite)

14 mai 2009

Une Balade dans mon Jardin (2ème)

Pour les amis des Jardins : c'est tout un art de vivre en Provence et d'en profiter à chaque instant.

J'ai beaucoup de chance. Je vous avais présenté mon jardin au mois d'Avril, le lundi de Pâques. A présent, nous sommes à la mi-mai, tous mes rosiers sont en fleurs. C'est un régal. Mes roses anciennes (vieux rosiers de plus de trente ans) embaument ma terrasse. Elles sentent vraiment bon. Allez faire un petit tour dans l'album photo ....

Roses_Maison_001

Roses_Maison_002

13 mai 2009

"MIREIO EN FESTO"

Bonsoir à tous !

Dans le cadre du 150ème anniversaire de la parution de "Mireille" de Frédéric MISTRAL - Prix Nobel de Littérature en 1904 - de nombreuses manifestations ont lieu dans toute la Provence depuis le mois de Février et ce jusqu'à la fin de l'année.

Si vous ne savez trop quoi faire le week-end du 23 et 24 mai prochains je vous invite à vous rendre à GREOUX LES BAINS où se déroulera la 15ème Fête départementale de l'Olivier en partenariat avec les Félibres qui fêteront également les 150 ans de Mireille.

Prendre contact avec l'Office de Tourisme de Greoux pour avoir le programme complet (04 92 78 01 08)

Mais je peux vous donner quelques indications : A la maison de Pauline, rue grande : projection du film "L'Olivier, un don de la Méditerranée" et Expositions d'objets et affiches liés à l'Oléiculture.

Exposition sur l'Universalité de l'oeuvre "de Mireio" de Frédéric Mistral : présentation des oeuvres traduites dans 27 pays du monde entier. Fond de livre en langue provençale. à l'Office de Tourisme - Place de l'Hôtel de Ville.

SAMEDI 23 MAI :

  • 15 h 30 : "Passe Carriero" Défilé et procession de l'Olivier escorté par les Bravadeurs, groupe folklorique, les Oléiculteurs et les Félibres. Départ de la Médiathèque Côté parc Oliva.

  • 16 h 30 : concert de musiques et chants polyphoniques provençaux "Mireio sèmpre !"par le groupe Lei Gabian. à l'Eglise Notre Dame des Ormeaux (entrée libre).

  • 18 h 00 : Ouverture officielle de la Fête et plantation de l'Olivier Place des Aires.

  • 21 h 00 : Pièce de théâtre : la "Seconde vie de Mirèio" Création de Pierre PESSEMESSE, par la compagnie de théâtre du "Cièucle dou pais d'Ale" - Espace Pauline - Entrée Libre.

DIMANCHE 24 MAI :

  • A partir de 9 h 00 : Espace oléicole : démonstrations, dégustations, vente, animations...

  • A partir de 10 h 00 : Musiques et danses par un groupe folklorique dans la fête.

  • 10 H 30 : Démonstration de taille d'Oliviers.

  • 11 h 00 : Concours d'aiöli, ouvert à tous, Place la Mairie.

  • 11 h 00 : Messe traditionnelle à l'église Notre Dame des Ormeaux.

  • 12 h 00 : Apéritif public.

  • 15 h 00 : Démonstration de taille d'oliviers.

  • 16 h 00 : Ouverture du sentier de l'Olivier.

Si le soleil est au rendez-vous ce sera un bon week-end sympathique.

PLANNING des prochaines sorties/projets 2010

7 mai 2009

Présentation du Château de Château-arnoux

      LE_CHATEAU   Bonjour à tous,

Je vous ai donné un aperçu, dans mon article précédent, du patrimoine andalou d'une grande richesse. En effet, les Espagnols ont su préserver et mettre en valeur leur patrimoine architectural, historique, culturel et environnemental. Ils jouent à fond la carte tourisme. D'ailleurs l'Office de tourisme andalou a pour sloggan : "Solo hay una". Ils disent que l'Andalousie, il n'y en a qu'une, il ne faut pas rater parce qu'elle est unique.

Et moi, je dis, comme eux, que notre Provence il n'y en a qu'une et qu'il ne faut pas non plus la rater. Je vous invite aujourd'hui à découvir notre Château de Château-Arnoux...... (Cliquer sur le titre, pour imprimer l'article).

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