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"LA MALLE AUX TRESORS"

"LA MALLE AUX TRESORS"
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10 juillet 2010

UN RENDEZ VOUS A NE PAS MANQUER : La Fête des moissons

FETE_DES_MOISSONS

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9 juillet 2010

Achetez les produits locaux de saison ...

A la maison nous aimons les fruits et en consommons pas mal, mais à l'heure d'aujourd'hui, non seulement on se ruine, mais en plus les fruits n'ont plus le goût du fruit ils sont ramassé avant d'arriver à maturité et stockés ensuite dans es frigos. les fruits sont imangeables...Ils viennent de tous les pays et on cherche à la loupe ceux qui viennent de France. Depuis quelques temps j'ai décidé de ne plus en acheter. Mais où sont passés nos bons fruits sucrés de Provence ? au supermarché du coin, les melons viennent d'Espagne, et les melons de Cavaillon alors ??? Il faut réagir. C'est une honte et nos paysans et exploitants locaux n'arrivent pas à écouler leur récolte. Faîtes comme moi : Ce soir je suis allée chercher une cagette de pêches blanches chez un exploitant à Volonne. Quel délice ! : connaissez-vous encore le goût surcré d'une pêche bien mûre et bien juteuse ? 5 € le plateau, Je n'en aurais pas eu 2 kgs au supermarché.J'espère bien y retourner jusqu'à la fin de la saison.

9 juillet 2010

Quand je danse avec mes "SABOTS" .......!

SABOTS_1     SABOT_2

Ne sont-ils pas beaux mes sabots ? Ils ont leur place au pied de ma cheminée, Certains trouveront qu'il y a mieux côté Déco, Mais ils sont le reflet de mes origines paysannes. Admirez ce travail ! Je dis Chapeau à la personne qui les a travaillés, mais ils ne sont pas auvergnats ! ......

7 juillet 2010

Prochainement : CONCERT à ne pas manquer

1 juillet 2010

ELISE NOUS FAIT DE BEAUX SOURIRES !!!!!!

Naissance de ma petite nièce. Je suis Grand tante.
Diaporama : Faire part Naissance Elise - Diaporama

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29 juin 2010

SAINT-AUBAN D'HIER A AUJOURD'HUI !

Dans le cadre des Journées Nationales du Patrimoine de Pays,

s'est tenue du 19 au 26 juin, une exposition de documents d'archives à la MJC de Saint-Auban.

"Une usine dans la Cité"

ou une "Cité dans l'Usine" ????.

Tout au long de cette semaine des Intervenants extérieurs avaient été conviés pour essayer d'animer un débat sur "Saint-Auban d'hier à aujourd'hui". Quelques personnes retraitées ont retracé des évènements et des anecdotes bien précises. Un moment émouvant. Vraiment dommage que cet échange n'ait pas pu durer plus longtemps. Car des personnes présentes n'ont pu s''exprimer, faute de temps.

.

Pour cette expo, l'association du Patrimoine a collecté un certain nombre de photos et a confectionné des panneaux avec certaines explications.

Je remercie les personnes qui ont bien voulu me confier leurs vieilles photos témoignant de leur enfance à la cité, et de leur vie à l'usine et tout particulièrement le Service Communication de l'usine ARKEMA, qui a bien voulu nous confier ces photos d'archives,

Je vais essayer de rédiger différents textes pour vous donner un aperçu de cette expo très riche, qui en fait est le décor de ma vie puisque je suis née, j'ai grandi, je me suis mariée, jai acheté ma maison et j'ai élevé mes filles dans cette cité. Je pense que ce ne sont que les personnes dans mon cas, qui peuvent parler de l'usine et la cité de façon concrète "du fond de leurs tripes". Les gens de l'extérieur ne comprennent pas toujours ce "paternalisme" et se permettent même des critiques souvent injustifiées ,puisque effectivement tout appartenait et était régi par l'usine. Mais je peux vous dire que j'ai vécu une enfance très heureuse, où tout en étant fille d'ouvrier très modeste, je n'ai manqué de rien.

A travers mes recherches, j'ai retrouvé des photos de "Femmes au travail" .

Des documents uniques :

FEMMES_AU_TRAVAIL_1939___1943

Quelques explications sur ces photos :

de 1939 à 1947, il a fallu résister.

La mobilisation vide l'usine en quelques semaines : plus de 400 jeunes hommes rejoignent leur régiment ... dans les jours qui suivent, les pères, les femmes et les enfants des ouvriers mobilisés se présentent à l'usine pour les remplacer. En plus du malheur de la guerre, si l'usine venait à fermer, que resterait-il de Saint-Auban ? Les femmes, jusqu'alors si peu présentes sur le site seront jusqu'à 180 pendant la guerre ...

Voici les photos de cette expo, qui a été inaugurée, comme il se doit par le Maire de la Commune : M. Patrick MARTELLINI

bloggif_inauguration_expo

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Le nom de "SAINT-AUBAN" :

ALBANUS, en français ALBAN, AUBAN, quelquefois ALBIN, né à Vérulam à 30 kilomètres au Nord de Londres, fut martyrisé en l’an 304 ; sa fête figure, dans le martyrologe romain au 22 juin.

Le poète Venance Fortunat, qui vivait dans la Gaule Méridionale à la fin du VI me siècle, écrivait de lui :

" La gloire de son triomphe a été si éclatante qu’elle s’est répandue dans toute l’Eglise ".

En Grande-Bretagne, autour du sanctuaire élevé en son honneur, se trouve la ville de Saint-Alban

Lyon a une paroisse sous le titre de Saint-Alban.

Saint-Auban, est le chef lieu de canton dans les Alpes Maritimes.

Il y a Saint-Auban sur l’Ouvèze dans la Drôme.

Saint-Auban d’Oze dans les Hautes Alpes.

Dans les Basses-Alpes, au terroir de la Commune de Château-Arnoux, un quartier porte, de temps immémorial, le nom de Saint-Auban. Une chapelle se dressait au dessous de la gare actuelle, dont les ruines furent bouleversées lors du creusement du canal de Manosque. Elle était desservie avant la Révolution par le curé de Montfort ….

Jean-Pierre Nicolay, Ecuyer de Château-Arnoux, se faisait appeler Sieur de Saint-Auban.

Les experts allivrèrent, en 1789, à 45 livres les revenus de la chapelle de Saint-Auban. L’Edifice tomba en ruines, et le service du culte cessa après la Révolution.

Demeurèrent debout quelques maisons, celle qui fut assez longtemps le rendez-vous des francs-maçons bas-alpins, puis vacherie, la maison Danaüs, la maison Bonnet qui se trouvent en pleine usine ……….

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La première Standardiste de l'usine :

Allo, le 3 à Peyruis S.V.P...

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Le quartier de Saint-Auban ne comportant à ce moment là que trois fermes et la Gare, et devant l’impossibilité matérielle de construire sur place des baraquements suffisants, il fut décidé de loger les ouvriers dans une agglomération voisine.

Le choix se fixa sur PEYRUIS et cela pour deux raisons :

  • Parce que M. Alphonse MEURS (Magistrat qui travaillait sur le projet du canal) y avait installé ses bureaux
  • Enfin et surtout parce que ce fut l’agglomération qui offrit le plus de ressources pour le logement des ouvriers.
  • Un train ouvrier fut établi qui, matin et soir, assurait le transport des ouvriers de Peyruis à Saint-Auban.

Une ligne téléphonique spéciale relia Saint-Auban au bureau de Peyruis, c’est ce qui explique l’anomalie existante qui fait que notre usine située sur le territoire de la commune de Château-Arnoux, arrondissemnt de SISTERON, est , au point de vue des communications téléphoniques, reliée au bureau de Peyruis arrondissement de FORCALQUIER .

photo

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EN REMONTANT DANS LE PASSE,

OU HISTOIRES PEUX CONNUES

DE L'ORIGINE DE NOTRE USINE :

Les petites brochures remises aux visiteurs de l'usine relatent très rapidement les origines de notre usine fondée en 1915.

L'équipe rédactrice de la revue d'entreprise de Pechiney Saint- Gobain (Juin 1968) a eu la curiosité de rechercher pour les lecteurs de l'encart quelques anecdotes vécues il y a plus d'un demi-siècle ; le hasard fait parfois très bien les choses puisque elle a eu la bonne fortune de découvrir un document datant de 1919 apportant certaines précisions qu'elle s'est empressée de livrer :

C'est en 1907 que la Compagnie de Produits Chimiques d'Alais et de la Camargue acquit "L'affaire de Château-Arnoux" ou, si vous préférez, le canal partant en aval de l'ancien pont suspendu et allant à proximité de la Brillanne et dès 1912 elle se rendait acquéreur des terrains actuellement occupés par l'usine et la cité.

Le premier employé envoyé sur place par la Compagnie fut M. Edmond Issaurat. Ce premier embauché de l'usine s'occupait des achats concernant l'agradissement du canal de Manosque. Il arriva à Saint-Auban, venant du front, le 22 septembre 1915.

La construction du chlore fut commencée dès décembre de la même année, le témoin précise que si l'hiver ne fut pas rigoureux, la pluie tomba en abondance, le vent vint aussi entraver les travaux et le personnel eut quelquefois la désagréable surprise de trouver écroulé le matin un mur construit la veille.

Le pesonnel participant à l'édification de la fabrication était très cosmopolite, on rencontrait, paraît-il des Serbes, des Tchécoslovaques, des Russes, des Italiens, des Chinois, des Annamites ... et on comptait "une vingtaine de peuples ou races divers" qui se stont succédés ou coudoyés à l'usine.

Le 1er juillet 1916, la salle des machines fut mise en route à vide et le courant envoyé sur l'Electrolyse le 15 juillet, vers la fin du mois d'août, la liquéfaction commença et le 8 septembre on vit couler à travers les regards des liquéfacteurs, les premières gouttes de chlore liquide, le directeur de l'usine se nommait M. ROCHET.

La seconde fabrication qui vit le jour fut l'alumine. Le narrateur explique que le montage fut décidé à Saint-Auban en septembre 1916 en remplacement des usines de  Salzaete et Mennessisen, pays envahis par l'ennemi et c'est en août 1918 que la fabrication commença réellement.

Notons au passage deux anecdotes :

En juin 1917, un violent coup de vent d'Ouest survenu au début d'un orage renversa le bâtiment de la Chaufferie au moment où le levage des charpentes allait être terminé ; fort heureusement "une chute de pluie de quelques minutes obligea les ouvriers à quitter leur travail et à chercher un abri, cette pluie précédant le coup de vent évita un accident qui aurait pu avoir de graves conséquences "

Par ailleurs, le témoin se livre à la réflexion suivante concernant la qualité de la main d'oeuvre de l'époque - n'oublions pas que nous étions en temps de guerre - "la Loi Mourier avait classé les ouvriers des usines de guerre en deux catégories, ceux qui étaient certains de ne pas revenir au front, et ceux qui avaient bien des chances d'y revenir au hasard d'un ordre de l'Autorité Militaire. Les premiers jugeaient qu'il était totalement inutile de se distinguer par leur travail et les autres estimaient inutile de montrer des qualités qu'ils possédaient peut-être à l'état latent, mais que, le cas échéant, ne les auraient pas empêchés de retourner au combat".

Nous ajouterons que, dans ces conditions, il devait être fort difficile d'obtenir un rendement.

Enfin, c'est vers 1919 que la construction d'une usine à acide monochloracétique fut commencée, voilà comment l'auteur explique les raisons de cette création : "Pour utiliser le chlore dont les débouchés risquaient de rester très limités à la suite de l'arrêt des fabrications de guerre, la Compagnie s'était préoccupée depuis longtemps déjà d'une utilisation possible de ce produit et avait vu dans la fabrication des matières colorantes un débouché des plus intéressants. En conséquence la constuction d'une usine à acide monochloracétique fut décidée à Saint-Auban".

.... Ainsi s'écrit l'histoire .

EDIFICATION DE LA CITE

La construction des habitations du personnel commence en même temps que la constrution de l'usine du chlore, c'est - à - dire en décembre 1915. Elle a été continuée jusqu'à ce jour (1919) et l'agglomération de Saint-Auban est actuellement une résidence agréable, une cité moderne aux allées largement ouvertes où la lumière pénètre à flots, où le soleil brillant du Midi darde de ses chauds rayons stérilisateurs, où l'air et l'eau peuvent circuler partout, doucement caressée par le Mistral en hiver, bercée en été au chant harmonieux des cigales. Les conditions hygiéniques y sont parfaites ! L'épidémie de grippe qui sévit d'une manière si forte dans certaines villes, du mois de mai au mois de décembre 1918, y a fait relativement peu de victimes."

Il convient de noter que dès 1919, la cité comptait déjà près de 1 500 Habitants.

En terminant soulignons deux faits sans doute inconnus des agents actuels ! l'Avenue Alasace Lorraine baptisée ainsi en souvenir "de la grande et noble idée par laquelle la France a été pendant quatre ans dressée debout contre l'envahisseur s'appelait avenue des Usines".

Enfin, voici comment fut connu l'armistice : "Le 11 novembre 1918, après une fiévreuse attente d'une qu'inzaine de jours environ, la nouvelle de l'armistice parvenait à Saint-Auban. A  8 h 30, l'usine de Saint-Louis téléphonait l'heureuse nouvelle connue officiellement à Marseille par les messages sans fil interceptés par les navires de la rade. A 10 h 30, la préfecture la confirmait en transmettant le message officiel.

"L'armistice fut annoncée au personnel par les sirènes et l'usine fut arrêtée pour une période de deux ou trois jours".

Et c'est sur ces festivités prolongées que nous vous laisserons en espérant que cette évocation aura intéressée les "très anciens" et pourquoi pas, les plus jeunes.

Revue d'entreprise N° 25 - Juin 1968

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Photos d'ouvriers vers 1940 :

OUVRIERS

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un panneau pour retracer la lutte ouvrière

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LA CHAPELLE PROVISOIRE

Les maisons étaient demandées par les ouvriers, avant leur achèvement ; elles se peuplèrent très vites d’hommes, de femmes, et d’enfants. M. le Chanoine Germain, économe du Grand Séminaire, assurant le service de Montfort, descendait à la Gare de Saint-Auban, traversait la cité naissante, voyait la population augmenter rapidement, et souffrait de constater que ces brebis étaient sans pasteur … Il fit part de sa peine à M. de Gastines, en octobre 1916. Les choses allèrent vite …

Les travaux furent confiés à M. Bavière, Entrepreneur à Saint-Tulle. La chapelle fut inaugurée avant d’être achevée ; il n’y avait ni portes, ni fenêtres, ni parquet, ni autel…. Les ouvertures furent bouchées avec des planches, le sol garni d’un blocage de gros cailloux…. Un autel fut installé avec des tréteaux. M. le Chanoine Germain emprunta à Montfort ornement, calice … On accrocha aux amandiers quelques lampes à acétylène, le terrain étant profondément détrempé, on mit des planches bout à bout, du commencement de chemin qui sera dans la suite l’Avenue Balard, jusqu’à la chapelle, afin que les assistants ne s’enlisent pas … C’était pauvre, original, quelque peu héroïque. Et dans la nuit du 24 au 24 décembre de l’an de grâce 1916, se rendirent à la Messe MM. De Gastines, Directeur ; Sechet, ingénieur chef de fabrication ; Reynaud, ingénieur chimiste ; quelques ouvriers, divers habitants du Jas, de Montfort, Philippe Issaurat qui avait été l’agent de la Compagnie pour acheter les terrains, et qui avait travaillé de son mieux à faire doter d’un lieu de culte la cité naissante.

Après cette messe de Noël épique, la besogne continua à la chapelle, portes et fenêtres furent posées …A Pâques 1917, fut inauguré l’autel en bois qui a servi jusqu’au 26 août 1939 ; le sol fut cimenté,….. puis des bancs avec dossier et agenouilloir, un harmonium, meublèrent l’humble maison de Dieu.

La chapelle provisoire a duré 23 ans : 1916-1939 . L’auditoire y était serré. C’était intime, familial. Impossible d’abandonner cette modeste maison de Dieu sans émotion ; elle a rendu si longtemps service ….

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L'EGLISE : JESUS OUVRIER

Un jour mémorable. Le 31 mai de l’an de grâce 1938, M. Jacques LEVEL, Président du Conseil d’administration,, accompagné de plusieurs de ses collaborateurs : M . De Vitry , M . Rochet, … procéda à une inspection assez détaillée de l’usine de Saint-Auban. Aimablement, il fit appeler M. le Curé, lui posa diverses questions sur ses relations avec ses paroissiens, ensuite lui annonça officiellement que la cité aurait, sous peu, une église, et chargea M. De Vitry de veiller à l’exécution du projet. Grande joie parmi les fidèles, quand ils surent que le désir de voir une maison de Dieu spacieuse surgir au milieu du plateau, ne serait plus un rêve lointain, mais deviendrait bientôt une réalité.

Pour de multiples motifs, le nom de Jacques LEVEL ne doit pas s’effacer de la mémoire des Saint-Aubanais ; le motif le plus pressant de lui garder une reconnaissance inaltérable, c’est l’église qui se dresse maintenant, rayonnante de lumière, entre l’hôpital et l’école libre.

Le projet en marche. C’est le plan de M. Georges Benezech, architecte diplômé qui avait déjà fait le plan de l’église de Chedde, qui eut la préférence. Le jeudi 13 octobre 1938, le plan de l’église ayant été tracé sur le terrain, M .le Curé, avec quelle joie ! donna quelques coups de pioche et manœuvre la pelle pour commencer les fouilles. Firent de même : M. Grabinski, les contre-maîtres, les professeurs de l’école libre, et les élèves qui y allaient de tout cœur.

Le Bandeau et la fresque   : le 27 décembre 1938, le recteur de la cité fut prié de donner son avis sur la décoration de la future église.

Voici le résumé de sa réponse : Saint-Auban est la cité ouvrière ; dans son enceinte, pas de bourgeois, pas de retraité ; uniquement des travailleurs. Que l’église soit dédiée à Jésus Ouvrier, pour apprendre aux paroissiens que le labeur quotidien n’est pas destiné seulement à leur permettre de gagner leur croûte, comme ils disent, mais aussi, s’ils l’exécutent en état de grâce et avec un esprit surnaturel, à leur permettre de gagner le paradis. Le rêve, c’est de voir la Sainte famille au travail … Magnifique leçon de choses donnée par la peinture … qui vaudra mieux qu’un sermon …
L’idée d’ensemble fut acceptée, la technique, l’attitude, le paysage, l’imagination … c’est l’apanage de l’inspiration de l’artiste.

M. De Laboulaye décora d’abord le bandeau qui se développe en avant du sanctuaire ; on peut y voir beaucoup d’instruments au travail. Leçon : Manoeuvrez le rabot, la scie, l’éprouvette, la pierre … soyez maçon, mécanicien, électricien, menuisier, manipulateur de laboratoire … en un mot faîtes un métier honnête ; si, en même temps vous faîtes votre métier de chrétien, vous êtes un imitateur du Christ, un ami du Christ. ………….

Le paysage c’est le mamelon de Franchironette, c’est la colline de Saint Jean. Voyez les maigres oliviers de la Haute Provence ; ils vous rappelleront ceux de Jérusalem, au pied desquels le Maître a agonisé. Ici comme à Jérusalem, il n’y a pas d’autre Sauveur que Jésus ; mettez-vous à son école.
Voilà le sermon que M. De Laboulaye a esquissé avec son pinceau et qui instruira, nous avons l’espérance, de nombreuses générations….

Mgr Jorcin, Evêque de Digne a procédé à la cérémonie de la consécration le 13 Octobre 1940 Ce fut une grande fête pour la paroisse. Les fidèles admiraient l’autel, cadeau de la Compagnie, et la parure de l’autel, croix, chandeliers, porte du Tabernacle, nappes qui sont leur cadeau …

l_EGLISE_DE_SAINT_AUBAN

L'HARMONIE DE SAINT-AUBAN :

La Compagnie encourage et soutient le groupe instrumentiste :

" l’Harmonie de Saint-Auban. "

Chefs : M. SOTY, ensuite M. Jean BAILLET.

L’Harmonie rehaussait de sa présence l’éclat des cérémonies religieuses à la chapelle, quatre ou cinq fois par an : Pâques, le 11 novembre, Sainte Cécile, la Noël.

Pour lui manifester sa reconnaissance, Monsieur le Curé offrait à ses membres, unis aux membres de la Chorale, une excursion annuelle : en 1933 : Riez, avec retour par Digne ; en 1934, Saint-Etienne, avec retour par Banon, Forcalquier ; en 1935, Lachaud, avec retour par Sèderon et Noyers ; en 1936, La Motte, retour par Claret ; en 1937, Seyne-les-Alpes, par Barles , retour par Le Labouret ; en 1938, Barrême, avec le circuit Senez, Castellane, Saint-André. En 1939, le budget a été réservé entièrement à la nouvelle église, Puis l’horrible guerre ! …

 L’Harmonie prête son concours à toutes les cérémonies patriotiques et familiales,

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LE SOCIAL : L'HOPITAL

Dès le début du peuplement de la cité, fonctionna un dispensaire, tenu par les religieuses de la Sainte-Enfance, de Digne. Quand la cité eut grandi, fut construit l’hôpital, desservi par des membres de la même Congrégation.

Supérieures : Sœur Marie-Julienne, Sœur Philomène, Sœur Madeleine, Sœur Marie Ursule, Sœur Marie du Sacré-Cœur, puis en mars 1941, Sœur Saint-Pierre.

Le dispensaire occupe une infirmière spéciale, qui va aussi à domicile faire des piqûres, etc … Mlle Favier a rempli longtemps cette fonction avec dévouement. Elle a été remplacée, en 1937 par Mlle Aubert. IL y a aussi les assistantes sociales : Mlle Meyran, devenue Mme Verny, Mlle Magron.

Il arrive beaucoup de bébés à Saint-Auban : pour les recevoir et les remettre aux parents qui les ont commandés, il faut " une sage femme " comme on le disait au 17ème siècle.

Cette fonction délicate a été remplie par Mme Neyret, morte à la clinique de Digne, le 6 novembre 1932 , inhumée le lendemain à Château-Arnoux, puis par Mlle Yvonne Crozet, devenue le 12 septembre 1936 : Madame Jean Duvierre.

Tous ces services sont assurés aux frais de la Compagnie

LES REPOSOIRS :

La cité étant propriété privée, les ukases des maires sectaires défendant les processions, ne font pas loi. Le premier curé de Saint-Auban, ayant l’autorisation verbale de M. J. ROCHET, n’hésita pas à organiser les processions de la Fête-Dieu.

Il y eut toujours, grâce au dévouement de nombreux paroissiens et paroissiennes, mais spécialement de Mme RITTER, de magnifiques reposoirs, avec ces Anges en chair et en os, des zouaves au garde-à-vous, des sujets variés, qui font la joie des enfants, l’admiration des étrangers, et plaisent certainement au cœur du Divin Maître.

Ci-dessous vue du reposoir de 1943 :

REPOSOIR

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Si des personnes n'ont pu se déplacer ou ont manqué cette expo faute d'information, elle pourront se ratrapper le jour de la fête de l'Ami du Pain, le premier dimanche de septembre. En effet, cette expo sera de nouveau visible le Dimanche 5 septembre dans la salle d'honneur de la Mairie, dans le Château de Château-Arnoux. Qu'on se le dise !

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(suite à venir ....

Il112

27 juin 2010

COLORIAGE CHOREGRAPHIQUE : Spectacle de fin d'année

22 juin 2010

JE VOUS PRESENTE ELISE

ELISE

Un rayon du soleil ou de la Lune .....

je vous présente Elise 4 kgs. Elle est née le 17 juin.

J'ai pris un grade de plus, je suis grand Tante pour la première fois (de mon côté).

Je suis allée la voir dimanche à la maternité.

Un trésor de plus dans ma MALLE..

17 juin 2010

FETE DE LA VANNERIE

Fête de la vannerie à Vallabrègues Gard 

En 1990, Vallabrègues a voulu réveiller ses souvenirs, et tous ses habitants se sont mobilisés pour faire revivre pendant 2 jours la fièvre des “baïssiers” : le joyeux retour au village des hommes partis plusieurs semaines récolter le roseau de Camargue. Depuis, chaque été, et pendant 2 jours, Vallabrègues retrouve son rôle de Capitale de la vannerie, chantée par Mistral, avec la venue d’artisans vanniers de tous les horizons. Les 7 et 8 août dans le village ombragé, 80 artisans d'art et vanniers du monde entier vous proposeront leurs productions, le samedi à 16 h, c’est le défilé (avec attelages, groupes de danseurs et musicaux), le dimanche à 10h00, messe en provençal dans les arènes, à 13h00 grand aïoli et à 16h00, conférence "eau et osier"  Vous pourrez également vous procurer de l’osier vivant.Vous pourrez flâner dans les rues décorées du village ou faire une pause devant les saynètes, puis vous rendre au musée (il est préférable d’y aller après le village des vanniers pour bénéficier du demi-tarif) Restauration à emporter ou traiteur sur placeAnimations : samedi soir : bal avec disco et spectacle pyrotechnique sur le lac et le dimanche, grand bal et spectacle de danseuses ……Entrée : 3 euros par adulte, donnant droit à demi tarif au musée et participation à une loterie

Pour plus de détails, vous pouvez consulter le site WEB qui a été mis à jour  www.fetedelavannerie.com   

Dans l’attente de votre visite  Brigitte Harambillet Comité Permanent des fêtes de la Vannerieet de l'Artisanat d'Artwww.fetedelavannerie.com 7 et 8 août 201030300 Vallabrègues

15 juin 2010

Rencontre Félibréenne de GANAGOBIE : 13/06/2010

Cette année, le Rode Osco Manosco célèbre son 75ème anniversaire, et comme toutes les années, cette association a organisé le traditionnel rassemblement félibréen de Ganagobie, ce dimanche 13 juin, en ce lieu chargé d'histoire.

Présentation sommaire de ce site d'exception :

Sur la rive droite de la Durance, entre Peyruis et Lurs, Département des Basses Alpes, aujourd'hui : les Alpes de Haute-Provence, s'élève le plateau de Ganagobie. Faites l'ascension ; vous aurez sous les yeux un vaste panorama : à l'Est, les montagnes de Moustiers Sainte-marie ; au Nord-Est, le Cheval blanc et le pic des Trois Evêchés ; au Nord, l'aiguille du Chambeyron et le Mont-Viso ; au Nord-Ouest, la chaîne de Lure qui va rejoindre le Ventoux ; à l'Ouest, Forcalquier et la crête du Lubéron ; au Sud, la Sainte-Baume et Sainte-Victoire ; à vos pieds, la Durance sur un long parcours, et les villages qui s'étalent sur les deux rives.

Promenez sur le plateau, penchez-vous sur les ruines, Y a-t'il des vestiges ligures, gaulois, des pans de mur carolingiens. A quelle date remonte Villevieille ? Nous laissons aux spécialistes de faire revivre ce passé lointain ......

Sur ce plateau se trouve le Prieuré de Ganagobie composé de l' Eglise Notre Dame et du cloître du Monastère.

l'Eglise actuelle n'est pas celle qui fut bâtie au Xème siècle mais celle qui fut édifiée au XIIème siècle.

Le Moyen âge fut une époque de prospérité et de grandeur pour le prieuré de Ganagobie. Les moines avaient des ressources, mais ils bâtissaient en pierre de taille et solidement. Ils pratiquaient l'hospitalité et distribuaient d'importantes aumônes. C'est dans la tradition bénédictine.

Je ne ne vous en dirais pas plus. Je vous invite à venir découvrir l'Abbaye de Notre Dame de Ganagobie sur place, ainsi que son histoire, mais pour les personnes qui ne peuvent se déplacer, vous pouvez faire connaissance avec la communauté de Marie Madeleine de Marseille en tapant l'adresse de son site :

www.ndganagobie.com

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Le_Prieur__de_Ganagobie

Depuis plus de 61 ans, les Félibres Mainteneurs bas-alpins accueillent les Félibres et amis qui maintiennent leurs traditions et la langue de leur terroir. Cette fête "felibrenco", à date fixe le deuxième dimanche du mois de juin, se veut un rendez-vous amical et fraternel pour les Félibres, les Provençaux et tous ceux qui aiment ce territoire. (voir Article de Haute-Provence Info du vendredi 11 juin).

Hélas de moins en moins de groupe participent à cette fête de la culture provençale. Mais ne dit-on pas que ce sont les meilleurs qui sont présents ???

Bref, toujours est-il que j'étais levée de bonne heure en ce dimanche matin, pour préparer le pique-nique et revêtir mon costume.

Départ à 9 H 00 de mon domicile- Arrivée à 9 H 20 sur le plateau de Ganagobie au Prieuré.

9H 30, Défilé des groupes folkloriques qui vont attendre les moines de la "Communauté de Marie Madeleine de Marseille" à la sortie du Monastère et les accompagnent jusqu'à l'église.

10H 00  Messe célébré par les Moines avec des chants en provençal

- Repas tiré du sac pris sous les ombrages des chênes.

14 H 30 : Spectacle avec les différents groupes de maintenance des traditions.

Le Prouvenço Bus, librairie ambulante, tenue à présent par Anny, était là, proposant un choix imporant de livres sur la littérature et la culture provençale.

Un luhier, M. OFFREDI présentait galoubets et tambourins.

Ci-dessous, le diaporama de cette journée. Vous pouvez également aller voir les photos de l'année dernière dans mon message du 15 juin 2009.  Rendez-vous à l'année prochaine ! Bien à vous....


Fête provençale de Ganagobie juin 2010 - Diaporama

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6 juin 2010

Un joli petit mas du côté de Lurs .....

Anne, mon amie blogueuse a le même rêve que moi ..... tu sais du côté de Lurs il y a de trés lolis petits mas bien cachés. En attendant que notre rêve se réalise ...... !!!!! Anne nous fait visiter le petit village de Lurs, Je vous invite à lui rendre visite ....

http://provence-et-ailleurs.over-blog.com

et laissez lui un petit commentaire au passage. Ses photos sont très belles,

Et les champs de coquelicots, sublimes !!!!

4 juin 2010

UN MAS DE PROVENCE

L'autre jour je faisais part à un ami blogueur de mon rêve :

j'aurais aimé avoir un mas provençal ...!

Eh bien aujourd'hui, mon amie blogueuse "femme 1900" vient de m'adresser une page de la Revue :

"Femme de France" du 28 Mars 1926, que je vous laisse découvrir .......

"Je veux me bâtir une maison

Qui soit un sourire sur la route."

(Ghéon)

 

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Si vous connaissez la Provence, et goûtez le charme de son sol roux, le gris pâle des oliviers sur un ciel bleu, si franc, si pur, où des rayons d'or baignent les demeures barbouillées d'ocre, de brique ou de rose sous leur cadran solaire, vous connaissez ce sourire sur la route : le mas, accueillant et chaud, sous ses toitures irrégulières à tuiles rondes patinées par le temps, où les mousses font un ourlet de verdeur. Un perron se déroule, encadré d'urnes puissantes, des aloès y déploient des pointes cruelles, des feuilles marbrées orgueilleusement dressées. Puis de larges dalles cernées d'un vert gazon en séparent les joints, des buis trapus taillés en boule encadrent la demeure qui, fenêtres grandes ouvertes, baigne dans la blonde lumière ses chambres peintes de clair, sous un rayonnage de poutrelles foncées.

Parfois, une terrasse à l'italienne surmonte un corps de logis ; une fresque à l'antique clôture un angle de maison. Tantôt c'est un seul rez-de-chaussée monté sur trois larges degrés, une pergola de roses l'abrite, son toit en léger auvent l'assombrit mystérieusement. Des pins croissent à l'entour, et un vieux puits y ouvre son profond abîme sur une eau hardie ; de pourpres bougainvilliers courbent leurs rameaux sur le fer du cintre. Et des chemins étroits festonnent le jardin enclos de grosses pierres, où les lézards tracent un frétillant sillage. Dees orangers-boules se couvrent de fleurs et de fruits en un enchantement simultané et toutes les petites fleurs ignorées sentent bon tant qu'elles peuvent.

Du désordre de la nature, où croissent ronces et mimosas en savoureux voisinage, on tire un parti charmeur, une bastide se devine sous les torses noueux d'oliviers centenaires dont les fruits s'écrasent sous vos pas, près d'orchidées sauvages au pistil de soie marron, aux feuilles grassement découpées.

Montez les degrés de l'entrée voûtée, vers ce frais vestibule peint de rose, où s'appuie ce pétrin d'époque Louis XVI d'une patine sévère, des décors harmonisent les barres transversales répétées deux fois. Sous le coffre, on a placé sur la tablette des grocs d'étain, des grès du pays, un déjeuner de Marseille et au-dessus la grâce fuselée d'une pannetière aux lignes tourmentées, aux clochetons inégaux, vrai meuble de Provence voisinant avec une vieille bassinoire de cuivre.

Dans la proche cuisine que de merveilles : des étagères aux rebords ondés fouillées de fleurs, contiennent amphores plates, aqssiettes, flacons rutilants de leurs étains et de leur cuivres, des encoignures de bois centenaire où se hausse la lumière dun chaudron, un buffet camarguais aux lourdes serrurs découpées : au-dessus et autour : des cuillers, poêles, tripières, daubières appendues aux bois frustres rayabt la pâleur des murs.

Sous la lourde lanterne à maillons de fer, se meut une belle fille d'Arles, au profil pensif sous la coiffe, le fichu sagement joint et la jupe longue. Elle sait accueillir d'un sourire l'hôte gravissant les pentes d'un coeur léger, un peu ivre des parfums d'herbe chaude, d'un jour radieux rayé d'or sur azur. Tandis qu'un pâtre au loin module et qu'une chèvre gambadante découpe son ombre dans la grande baie ouverte.                   RUBIS.

Femme de France du 28 mars 1926

27 mai 2010

Le Château de Château-Arnoux

27 mai 2010

LE CHATEAU DE CHATEAU-ARNOUX

le_ch_teauDans mon message du 7 mai 2009, je vous présentais le Château de Château-Arnoux à l'aide d'un article réalisé par l'Office de Tourisme, aujourd'hui, je vais vous en parler un peu plus longuement. Ce sont des renseignements que vous pourrez retrouver dans les Annales de Haute-Provence - Bulletin de la Société Scientifique et Littéraire sur Château-Arnoux N° 303.

Le château de Château-Arnoux,

a été construit au début du XVIème siècle

par Pierre de Glandevès.

On n'en possède pas de documents iconographiques, sauf quelques cartes postales anciennes datant de la fin du XIXème siècle. On ne sait pas comment étaient les gâbles des fenêtres situées juste sous la toiture, ni pourquoi ceux-ci ont été supprimés. Certains auteurs ont cru que c'est à la Révolution que le haut des fenêtres supèrieures a été arrasé.

Le château fut acheté par la Commmune de Château-Arnoux en 1947. La Mairie fut installée au 1er étage et le rez-de-chaussée devint un restaurant. La Mairie s'étendit en 1979, occupant l'ensemble du bâtiment.

Le_chateau_1Le Château a une partie centrale rectangulaire, flanquée de cinq tours : deux tours rondes à l'Ouest, deux tours carrées à l'Est ; une cinquième tour sur la façade Est abrite un grand escalier hélicoïdal. Le corps principal se compose d'un rez-de-chaussée sur caves, surmonté de quatre niveaux. Les tours sont à la même hauteur que le corps principal. Les façades comportent deux types de fenêtres : des fenêtres du XVIème siècle (avec meneaux, traverses et encadrement supérieur s'arrêtant sur deux culots armoriés ; les fenêtres supérieures de ce type étaient couronnées d'un gâble supprimé ultérieurement)) ; des fenêtres rectangulaires en hauteur du type XIXème siècle. Le parement extérieur était en pierre largement rejointé ave des traces nombreuses d'anciennes meurtrières et de bouches à canon.

Seule la tour hexagonale est classé depuis le  28 novembre 1969, les façades et toitures sont inscrites à l'Inventaire supplémentaire des Monuments historiques depuis le 1er décembre 1969.

En 1971, c'est la façade Ouest qui a été restaurée ..... car au cours des temps, la façade s'était peu à peu dégradée.

LES OUVERTURES :

On peut constater d'abord que ce château a de très nombreux type d'ouvertures.

Les ouvertures défensives d'abord : des meurtrières en forme de croix sur les quatre tours rondes et carrées. De telles sarchères canonnières à croisillons étaient d'un emploi fréquent à la fin du XIVe et au cours du XVe s.

Des bouches à feu rectangulaires sur la tour hexagonale et sur les autres tours.

Des fenêtes ensuite :

LE_CHATEAU_4Fenêtres à meneaux du XVIème siècle avec des culs-de-lampe armoriés et des gâbles arasés depuis aux fenêtres supérieures.

Le seul couronnement authentique resté en place est celui de la fenêtre haute de la tour circulaire de la façade Sud. La coquille Saint-Jacques qui l'orne lui a sans doute porté bonheur.

EXTERIEUR_2

Il existe aussi une fenêtre, XVIème siècle, dont l'ouverture a été transformée en entrée de pigeonnier, marquant ainsi le côté rural de cette demeure seigneuriale.

EnfEXTERIEUR_1in des fenêtres à meneaux sans moulures et des fenêtres en hauteur du XIXème siècle.

LA TOUR HEXAGONALE

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La tour hexagonale, à droite sur la photo ci-contre, qui contient le remarquable escalier à vis, a été construite après le bâtiment central : elle est plaquée contre la façade Est et cache en partie la vue d'une magnifique fenêtre à meneau qui éclaire la grande salle du 1er Etage.

Cette salle possède un plafond à la française.

Pendant le chantier, le décroûtage de la façade a permis de retrouver une porte condamnée, bien dessinée, ornée de moulure du XVIème siècle et qui donne dans le vide au 1er Etage. Cette porte à été rouverte et close par une vitre Sécurit.

Outre la sculpture intérieure de l'escalier que chacun peut admirer, il faut regarder extérieurement, en partie supérieure, de petites sculptures, en particulier une tête de lion et observer des restes de corbeaux en pierre destinés vraisemblablement à soutenir des hourds. Il s'agit donc d'un système de défense habituellement antérieur eu XVIème siècle.

LES SCULPTURES :

Outre les sculptures intérieures de l'escalier et les culots sulptés, dont nous avons vu que seuls cinq d'entre eux sont d'origine, il faut noter la sculpture des gargouilles dont l'une est déposée dans l'escalier, les autres sont mutilées, mais elles méritent qu'on les observe attentivement.

En restaurant la fenêtre du 3ème étage située à droite de la tour Exagonale, on a découvert que le bandeau formant appui de fenêtre, était constitué par un élément d'une belle moulure sculptée réutilisée. L'appui a été refait avec une pierre neuve et l'élément de sculpture a été déposé pour être présenté à l'intérieur du château. ...........

Le système de défense de ce château semblerait dater du XVème siècle avec ses meurtrières bouchées par la suite, ses bouches à feu et ses corbeaux destinées à porter des Hourds. Pierre de Glandevès aurai-il construit ce château, ou n'aurait-il pas modifié profondément un bâtiment antérieur ?

Une autre question se pose également, c'est celle de savoir d'où provient la frise sculptée trouvée dans l'appui de fenêtre ? Il semble qu'il y ait eu un décor beaucoup plus riche que ce que nous voyons actuellement.                     (Jean-Pierre Ehrmann)

L'ESCALIER DU CHATEAU

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La Salle d'Honneur

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Jen-Pierre Ehrman dans son propos a présenté le château, selon lui du reste, construit en deux temps, ce qui n'est pas admis de tous.

Nous parlerons donc que de l'escalier qui en est, avec la salle d'honneur tendue de boiseries au XVIIIème siècle, la partie la plus intéressante et la plus singulière par son admiralble décoration.

L'escalier, qui dessert les étages de la grande demeure, s'inscrit dans une tour polygonale élevée en saillie contre la façade Est. Des couvertures moulurées l'éclairent sans faire oublier les archères horizontales qui en pouvaient défendre l'accés. Cette décoration extérieure ne retiendrait pas autrement l'attention, mais, la porte franchie, l'escalier dépploie sa vis parfaite où court sur le noyau une branche sans fin. ET là encore tout serait simple sinon banal, si des écoinçons ne venaient dans l'ascension fleurir son architecture et rythmer la montée.

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Et quels écoinçons !

Seize en tout, oeuvrés dans un calcaire blond à grain fin. Ils offrent des bustes d'hommes et de femmes dont chacun porte une manière d'élégant cartel pour bien dire qui ils sont

Montez et contemplez. Voici tour à tour :

- Lucrèce ("Lucrecia chasta", dit le cartel) qui se tua parce qu'outragée par Tarquin.

- Un buste viril se présente à la suite, vêtu à l'antique, dont le cartel mutilé ne dévoile pas l'identité.

- Vient un enfant vêtu d'un ample manteau ou chlamyde attaché sur l'épaule, taillé lui dans un matériau rugueux.

- Un buste affreusement mutilé lui succède.

- Mais voici Hannibal !

Ici, rêvez un peu au "chef borgne monté sur l'éléphant Gétule". Et surgiront l'Espagne la Gaule et les Alpes traversées dans les premières neiges d'octobre par un col resté mystérieux. ET surgirent la Trébie, Trasimène et Cannes, toute une gloire anéantie à Capoue ...

- Voici Cassandre (d'une si belle venue), l'incrédible Cassandre, belle et pleureuse, dont nul ne croyait les prédictions.

- Voilà Hercule, le fils de Jupiter et d'Alcmène, l'homme dieu des Travaux.

- Polyxène, aimée d'Achille.

- Orphée, (le plus noble émoinçon), le fis d'Apollon et de Chio, Entendez-vous sa lyre pleurant la perte d'Eurydice ?

- Voici la nymphe Pegasis (d'une incomparable venue) mais dont nul ne nous dit qui elle était.

- Pâris à qui les bergers qui l'élevèrent donnèrent le nom d'Alexandre (ainsi parle le cartel), fils de Priam, qui enleva Hélène et déchaîna la Guerre de Troie.

- La nymphe Epérie, comme Pegasis, garde son secret (ces gens du XVIe siècle savaient bien des choses perdues depuis, semble-t'il)

- Anthénor est lui bien réel. Accusé de trahison après la chute de Troie, il aborda en Italie et fonda Padoue si nous avons bonne mémoire.

- La nymphe Thétis, fille de Nérée et mère d'Achille. (Et comment ici, ne pas songer au tableau d'Ingres, à Aix la presque voisine !).

- Achille fait suite naturelle, fils de Thétis et de Pélée, qui périt par sa cheville que ne toucha point l'eau du Styx.

- Enfin voilà Judith, cette héroîne juive qui trancha la tête d'Holopherne.

Vous êtes au terme de la montée et l'escalier, soudain, s'épanouit en une corolle comme s'ouvre une fleur.

C'est beau et d'une venue admirable mais de plusieurs mains, dont une est celle d'un grand sculpteur, italien, peut être, certains de ces bustes (Orphée, Polyxène, Pâris) évoquant de grandes oeuvres toscanes.

Et à travers ces personnages qui appartiennent à la guerre, à Rome, à la Grèce, à la Bible et aux légendes troyennes, en filigrane, s'avoue Pierre de Glandevès qui a dicté la décoration, l'a choisie, ordonnée. Il y a là ses ambitions, ses rêves, ses héros, sa culture. Il y a là le soldat et le poête, l'homme d'action et le rêveur, en un mot l'homme de son temps à la charnière du passé et de la pensée moderne.

Or descendant le bel escalier, sur le seuil qui livre la salle d'honneur du château, Pierrre de Galndevès vous attend.

Il est devant vous avec son épouse au coeur du bas-relief qui couronne la porte.

Cette derniière est un grand morceau ouvragé du même calcaire que les écoinçons. Les pieds-droits cannelés sont couronnés de chapîteaux qui portent le linteau ciselé. Au-dessus règne le bas-relief dans un cadre fleuri de motifs renaissance.

Les bustes de Pierre de Glandevès et de Madeleine de Villemus, véritables portraits à n'en pas douter, se font face. Pierre porte un casque et une cuirasse richement ornée. Madeleine est parée d'une coiffure faite de feuilles et de perles. Sa robe plissée est toute broderie.

Cependant qu'au-dessus d'un entablement, et dominant la porte, se lisent, soutenues par des dauphins et des lions, les armes qu'avaient voulues Pierre de Glandevès en hommage à son épouse : l'écartelé de Villemus chargé en coeur du blason des Glandevès-Faucon.

Ayant longuement contemplé la porte et sa décoration raffinée, vous penserez comme nous qu'il rayonne des portraits plus qu'un contentement, plus qu'un légitime orgueil, l'affirmation d'une puissance sûre et sereine.

Dès lors, entrez dans la salle d'honneur comme le faisaient vers 1520, les hôtes de Pierre de Glandevès et de Madeleine de Villemus.

Ils vous attendent !                                                                                                                                 Pierre COLOMB

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23 mai 2010

Céramiques et Faîences de Provence suite

Suite à mon message du 12 MAI, je vous montre le pigeonnier fini et la fontaine avec la façade terminée. L'un et l'autre rendent très bien et me plaisent beaucoup. Bravo à mon artiste de mari. Je tiens à vous préciser que ce n'est pas du tout un professionnel ! alors Mesdames, dressez vos plans et mettez vos maris au Travail ..... !!!!! Envoyez-moi vos chefs-d'oeuvres.

fontaine

PigeonnierPigeonnier_2

13 mai 2010

CADEAU DU JOUR :

Un dessus de lit de grand-mère : cadeau d'une amie âgée qui "débarasse" ses armoires. Il est en trés bon état. Une pure merveille. Cela représente quelques coups de crochet, Ma grand-mère m'en avait fait un pour mon mariage, mais les nombreux lavages en machine ne l'ont pas arrangé. Je l'ai mis dans la chambre d'amis. Qu'en pensez-vous ???

Dessus_de_lit_au_crochet

 

   

Dessus_de_lit_au_crochet_2

Je vous ai mis un gros plan pour voir le détail du motif et la finition de l'angle de ce dessus de lit.

Ci dessous, un deuxième cadeau, c'est en fait un dessus de lit de bébé,

Dessus_de_petit_lit_au_crochet_2

mais il va très bien sur ma petite table

Merci à ces deux amies d'avoir pensé à moi..

13 mai 2010

Les "FABRIQUES DE TERRAILLES" à Château-Arnoux au XVIIIe siècle.

Pour faire suite à mon aticle précédent :

La carrière d'Argile de Château-Arnoux

carri_re_d_Argile_4

LES GERLANDINS

Dans le même temps ou Moustiers est célèbre par ses luxueuses faïences, beaucoup plus modestement Château-Arnoux est le premier centre en Haute-Provence pour la fabrication de la vaisselle commune, celle de tous les jours, l'indispensable "Terraille".

Dans une statistique départementale de 1783 Château-Arnoux vient en tête pour cette activité avec huit fabriques devant Peypin qui en possède six et La Palud, près du Verdon qui en a cinq.

Cet artisanat à Château-Arnoux remonte évidemment à une époque plus ancienne et le sujet mériterait des recherches approfondies.

         Mais, en attendant, d'après l'excellent cadastre dressé en 1732 pour la communauté de Château-Arnoux, nous pouvons établir la liste des "potiers à terre" et "fabriques et terrailles" en activité.

Ce sont :

* au quartier de Charge Rosse, dans le Village :

- Gaspart ROUBAUD

- Michel RICARD

- Claude PULVERAIL, mais celui-ci à une date un peu postérieure. Il a donc pu succéder à l'un des précédents.

* au quartier de la Gabelle, en haut du village :

- Jean Gaspart GIRARD

- Pierre BRUNET

- Jean CHAUVET, remplacé un peu après 1732 par Michel CHAUVET.

* et enfin au quartier dit "aquo de Girard" :

- Pierre AUDIBERT

Ce sont donc en 1732 au moins sept artisans qui vivent de cette activité. N'oublions pas en plus, la présence d'une tuilerie au quatier de Champara. Toutefois les tuileries avaient en général une activité saisonnière.

En 1791, on a retrouvé dans les archives : un potier à terre, Marc Antoine HEYRIES qui au cadastre possède une terre de 2009 cannes (4018 m). Pour info : 1 canne = 2 m = 8 pans de 0.25 m.

En 1836, on recense 4 potiers à terre :

- Joseph SANTON 44 ans

- Michel ANDRE 57 ans

- Michel ANDRE 20 ans , fis du précédent.

- J.Joseph ANDRE 32 ans.

Que de cet artisanat, important à CHATEAU-ARNOUX, vienne le surnom de ses habitants voilà qui paraît tout à fait logique.

Ce surnom de "gerlandins" qui tend à devenir "jarlandins" est indiqué par Victor LIEUTAUD, Historien et notaire à Volonne en 1910, dans une longue liste où figurent tous les surnoms des habitants de la plupart des communes du département.

On peut penser qu''en effet, une spécialité des potiers de Château-Arnoux était la jarre, excactement la "gerle".

Cette industrie locale de la poterie disparaît avant la fin du XIXème siècle.

En 1902, il n'y a plus aucune fabrique à Château-Arnoux. Il en reste une seule à Peypin (Bontoux) et à La Pallud (Peisselon)

Le_four___poterie

Vous avez l'explication pourquoi dans la présentation de mon blog, j'ai mis ma petite fille en costume devant une Jarre de Château-Arnoux.

Il existe encore un four à poterie dans une maison du village. La proriétaire a eu la gentillesse de nous le faire découvrir :Un_four_priv__dans_le_village

Quelques poteries anciennes ont été prêtées par les habitants voisins, pour la circonstance le jour de l'inauguration du circuit du "Four au Moulin"

Quelques_poteries

Je pense que ces quelques explications sur les poteries vous auront plues.

C'est certainement parce que je suis "Gerlandine" ou "Jarlandine" que j'apprécie particulièrement les poteries ....

Source : Raymond Moulin Annales de Haute-Provence

  Bulletin sur Château-Arnoux N° 303 et recherches Patrimoine

12 mai 2010

Céramiques et Faïences en Provence

Poteries_verniss_es

Un art de vivre chaleureux,

aux parfums et aux couleurs ensoleillées......

LES CERAMIQUES PROVENCALES : j'adore

Ce sont des merveilles !!!!!

J'aime leurs couleurs chaudes ....

couleur_jaune_5

Au mois d'avril 2009, dans la catégorie Expositions, je vous parlais des Tarraiettes provençales, aujourd'hui je vais vous parler des "terraio" au sens plus lage.

Le terme provençal "terraio" désigne tout objet fabriqué en terre cuite, du simple pot d'argile à la fine assiette de faïence.

La Provence est le pays de prédilection des potiers, car sa terre et le plus souvent faite d'une belle argile généreuse. On y trouve un peu partout une poterie extrêmement variée.

Dans nos cuisines familliales, chez nous en Provence, on retrouve souvent ces "terrailles" pour l'usage quotidien. Elle sont recouvertes de vernis jaune ou vert que l'on applique après la cuisson. On retrouve la cruche à eau, ventrue avec son goulot et sa anse, la cruche à vin sans col, la cruche à huile (le "douire"), Les plats à gratin qu'on appelle "tians" et les "toupins" pour faire mijoter la daube. le "viro troucho" un plat rond arrondi pour retourner l'omelette. les pots à olives .... Aujourdh'ui toutes ces céramiques utilitaires, sont devenues pour beaucoup de passionnés des objets de décoration. Qui ne connaît pas les céramiques de SALERNES ou de MOUSTIERS ??

La céramique englobe toutes les techniques de terre cuite au feu, c'est à dire les porcelaines, faîences, grès, terres vernissées, tuiles, carreaux ... Faïence, du nom de la ville italienne de Faenza, Je vous en parle ci-dessous avec la faïence de Moustiers

Cette vaiselle traditionnelle, poterie utilitaire et culinaire, vases ...mais aussi tout un courant de céramique artistique se retrouvent das les maisons et les jardins de Provence, témoins d'un savoir-faire ancestral en matière d'ornemantation, reconnaissable entre tous..

Fa_ences_et_poteries

Les trois services à café me viennent de la grand-mère paternelle de mon mari.

En haut à droite pot à olives de ma grand-mère

Au bonheur du créateur :

          Il faut distinguer la faîence fine de la faïence commune (autre nom donné pour la terre cuite). Quant à la terre vernissée, le travail est encore différent car, après le tournage (ou estampage) la pièce reçoit une sorte d'argile kaolinique diluée et blanche avant de pouvoir être décorée et recouverte d'émail.

hors_d_oeuvre

La cuisson se fait généralement à 1000°C mais, pour certains potiers qui souhaitent une décoration particulière, on pratique plusieurs cuissons : première cuisson après la décoration, seconde cuisson après l'émaillage.

On procède encore différemment pour la faïence fine où le biscuit est fait dans un premier four. Puis vient le moment d'émailler avant de poser les motifs. Une seuxième cuisson à 960°C complètera l'ouvrage.

vaseCertaines céramiques comme le grès sont cuites à haute température, soit 1 300°C. La grande époque des céramiques commence dès le XIIIème siècle et l'on peut voir des fours de faïenciers du côté de Marseille, puis en Avignon, un siècle plus tard. La faîence vit ses plus belles heures au moment où Louis XIV exige de ses nobles qu'ils renflouent les caisses du royaume en faisant don à celuici de leur vaisselle d'or et d'argent. Moustiers, Marseille et Apt se répartissent alors l'essentiel de l'ouvrage, rejoints bientôt par Aubagne, Cliouscat et Vallauris qui proposeront ainsi leurs créations particulières. Céramiques jaspées, biches à lair, poteries utilitaires, vases et carreaux ou tomettes, la diversité est grande.      

La faïence de Moustiers (04) 

Capitale de la faïence, Moustiers est un village d'une beauté un peu sauvage grâce aux Gorges du Verdon, imposantes et colorées de rouge et or, les bois, l'eau, une terre fine et pure, tout est rassemblé pour faire de ce lieu le creuset de la tradition artisanale. Tout commence avec Pierre 1er Clérissy qui, en 1668, obtient d'un moine italien originaire de Faenza le Secret de l'émail. C'est lui qui produit à grand feu les plats de chasse décorés en camaîeux de bleus et les services armoriés. Reprise par son fils, Pierre II Clérissy, la manufacture se développe. Elle sera ensuite vendue à Joseph Fouque qui continuera de proposer les plats de chasse d'après les gravures d'Antonio Tempesta, mais aussi les décors Berain qui affectionnent les fontainemotifs inspirés par les peintures murales des thermes romaines et les décors chinois...

un_masque_en_moustiers

Qui dit succès dit concurrence et dès 1772, Joseph Olerys apportera quant à lui la polychromie : du bleu cobalt au vert, jaune-brun et violet. Dès ce moment, les décors mythologiques, les guilandes et les "grotesques" (animaux et personnages fantastiques) sont à la mode. Ce sont évidemment les notables qui peuvent s'offrir ces vaisselles qu'ils font fabriquer à leur chiffe ou armoirie.

A côté des plats, soupières et coupes, apparaîtront également des fontaines, boîtes à bonbons ou à bijoux ajourées.

D'autres noms sont à citer au fil des siècles, -Jean Baptiste Pelloquin puis Jean-Baptiste Feraud ou Jean-Baptiste Ferrat - avant la grande crise de la faïence qui, jusque dans les années 1950, oblige Moustiers à vivre chichement

.

Moustiers

Ci-dessus mes modestes pièces de Moustiers

Aujourd'hui, on voit renâitre tout un travail artisanal respecteux des traditions mais aussi passioné par de nouvelles créations. Il existe à présent une vingtaine d'artisans qui travaillent dans le village. L'atelier de Philippe BONDIL est sans doute le plus fidèle à la tradition, le plus fascinant à visiter puisqu'il présente des pièces d'une exceptionnelle beauté, reproduisant des scènes de styles Louis XIV, Louis XV ou Louis XVI -  (Source : La Provence en Objet : Christine FERNIOT et Gilles PLAZY)

Je vous présente ci-dessus deux créations, qui sont aussi du Moustiers :

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Date de réalisation Mai 1986

Ces deux assiettes ont été réalisées par Régine MARCHANDY "Atelier Com' tu veux" à RIEZ

Atelier_comme_tu_veux_Riez

J'aime les poteries vernissées pour ma cuisine et les repas pris dehors tout l'été,

mais j'apprécie aussi la porcelaine plus fine pour les tables des grands jours.

Mon service de table est tout blanc, juste bordé d'un liseré argenté.

Il ne vient pas d'une faîencerie française, mais d'Allemagne

(C'est un cadeau de mariage)

Winterling

Schwarzenbach

Bavaria - Germany

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et je porte un intérêt particulier à la vaisselle de nos aïeules.

Je possède une douzaine d'assiettes plates et à dessert du service de la grand-mère de mon mari :

Service_de_la_Grand_de_mon_mari

.Je vous montre le dos pour les connaisseurs, Service mignon - émail sans plomb et chose rarrissime de nos jours, je possède quelques verres en cristal qui restent de ce service, les gravures sont assorties aux assiettes.Exceptionnel !

Service_mignon__mail_sans_plomb

J'ai exposé ce service à plusieurs reprises lors du Printèns prouvençau :

La lampe à pétrole est de la même époque

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D'ailleurs ma fille est entrain d'économiser pour acheter un vaisselier et attends avec impatience

que je veuille bien le lui confier !!!

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Si vous êtes amateur de vaisselle anciennne, je vous invite à découvrir le blog de Anne, une nouvelle amie chineuse :

http://faiences-et-autres.over-blog.com

Anne, dans ta collection tu parles d'un grand plat ovale qui te vient de ta grand mère. J'en ai également un :

Grand_plat_ovale

Je vous invite également d'aller voir le blog de GARIBONDY dans son article du 1er mars 2010,

elle vous parle des faïences d'APT.

Ci-dessous des pièces qui ont beaucoup plues à ma fille :

Fa_ence_Mary

L'assiette en bas à gauche au décor rouge est de son arrière grand-mère maternelle,

Elle l'a mise bien en évidence dans sa cuisine. Pas question de la casser elle a une grande valeur affective.

Ci-dessous, une pièce récupérée dans la vaisselle de mon beau-père, un saladier "Odette" faîence de SARREGUEMINES

A SARREGUEMINES, se trouve le Musée des techniques faïencières, au Moulin de Blies

Saladier_Odette

DOS_SALADIER

A une époque, il était de mode d'offrir des déjeuners aux fiancés :

J'en ai eu plusieurs que je vous fais découvrir ci-dessous,

Le premier est en Porcelaine de Paris - Fondée en 1773 - Décor Les quatres saisons

le second à droite Haute porcelaine du Berry Compagnie Nationale de Porcelaine - J'ai également un grand plat à tarte assorti.

Celui d'en bas décor bleu Porcelaine Lafarge de Limoges.

D_jeuners

Ci-dessous, deux trés jolies soupières :

LES_SOUPIERES

Et j'ai gardé pour la fin la pièce qui me tient le plus à coeur, car elle appartenait à ma grand-mère maternelle.

quand j'étais enfant ma mère s'en servait de coupe à fruits.

Elle a beaucoup servi, elle est très usée mais a une grande valeur affective

faiences_003

puis un autre grand plat creux très ancien lui aussi :Un_grand_plat_creux

Enfin ci dessous : Un décor très différent

Une porcelaine de Limoges J.Chen - Song bluemarine

Porcelaine_de_Limoges_J

Un très joli plat rond, mais quelle différence !

ne trouvez-vous pas???

Changement de décor, changement de couleur .... Il en faut pour tous les goûts.

Mais vous, lequel préférez-vous ??????

Je vais en finir avec la vaiselle et nous allons passer au jardin.

Je ne parlerai pas des traditionelles tuiles de terre cuite provençales qui sont appelées tuiles romaines ou encore canal, ni des génoises, ni des tuiles vernissées qui sont assez rares en Provence, car je n'ai pas de support photo à vous offrir et puis mon amie Garibondy vous a déjà parlé des tuiles provençales.,

Mais je vais vous montrer :

LE STYLE PROVENCE.

,,, ce que l'on peut faire avec les carreaux de Salernes qui sont magnifiques. Il y a un choix exceptionnel de couleur. La terre de Salernes demeure l'une des plus pures qui soit, sans sable ajouté ni autres impuretés et se distingue par sa grande solidité. Les carreaux émaillés connurent leurs heures de gloire dans les années 1960, époque à laquelle on les recherchait pour la gaitée de leurs coloris et leur facilité de nettoyage, deux qualités dont ils ne se sont pas départis. Les coloris évoulent avec les modes il y a quelques années la couleur lavande était en vogue, bientôt évincée par le jaune, et, plus récemment par le mélange du blanc et rouge brique. Biens posés ces carreaux sont aussi appréciables pour leur longévité que pour leur résistance à la chaleur et aux petites éraflures. Ils offrent également une surface lisse et fraîche sur laquelle on peut préparer la viande ou la patisserie. Mais en extérieur, méfiez-vous cependant des carreaux émaillés, ils pourrraient se fendiller avec le gel.

Ci-dessous, vous avez un aperçu du rouge brique, avec une bande de blanc posé en diagonale (une caractéristique provençale)

008

Et surprise au milieu de cette cuisine, devinez quoi ?????

Une très belle mosaïque posée par Thierry MARCHANDY,

Les carreleurs sont de vrais artistes !!!!!

Il y d'inombrables manières de combiner les couleurs et les formes des carreaux.

Il faut toujours commencer par étaler les carreaux sur une surface plane, les regarder et les assembler jusqu'à obtenir l'effet désiré. Il faut être un peu audacieux. Mais je vous garantis que cette mosaîque a beaucoup de succès.

mosa_que

Ci-dessous ma cuisine d'été :

001

Ici aussi, une rangée de carreaux en diagonale,

Carreleur de la maison : Thierry MARCHANDY

segondé par un deuxième artiste : mon mari.

Des fontaines faites maison, réalisées par une main de maître, qu'on ne retrouve pas chez son voisin,  beaucoup moins chères qu'en magasin et avec un tout autre cachet, la jaune, pour moi; avec les carreaux qui restaient de la cuisine et la verte pour ma fille, 

fontaine_Carreaux_Salernes

C'est le même moule,

FONTAINE

Et même, un (faux) pigeonnier en cours de confection qui vient de remplacer un banal oeuil de boeuf en P.V.C.

pigeonnier_avec_carreaux_de_Salernes

Il n'y a pas photo !!

Qu'en pensez -vous ?

Les céramiques provençales , c' est tout un ART !!!!

Je vous invite, cet été, à venir nombreux découvrir notre Provence et tous ses trésors .....

et j'espère que le soleil sera au rendez-vous, car en ce moment il fait terriblement défaut .... A ben lèu !!

Source prise dans un trés bel ouvrage à découvrir :

PROVENCE : Art de vivre et artisanat de chez AUBANEL

12 mai 2010

Fête provençale "RACINO E JITELLO" 2010 : RACINES ET AVENIR

Journée exceptionnellle dimanche dernier à MIRAMAS qui a commencé par une messe en Provençal avec la participation de la chorale de la Pastorale "Li Calandro de Crau", des musiciens du Trélus ainsi que de nombreux groupes folkloriques. Etaient présentes également la XXième Reine d'Arles, Caroline SERRE et ses Demoiselles d'honneur. S'en est suivie la bénédiction des chevaux avec leurs cavaliers en habits camarguais.

Je vous invite à aller voir toutes les photos de cette manifestation sur la blog de mon amie "Chicouloun" que je félicite au passage

http://provencecreches.blogspot.com

J'ai rarement vu un programme de messe toute en provençal aussi bien rédigé et illustré.

Son  costume dans les tons de bordeaux et marron lui va très bien. BRAVO à elle !.

et bonne continuation à son groupe en photo ci-dessous.

12 mai 2010

Le Musée du Savon de MARSEILLE

Je vous invite tous à aller visiter le musée du Savon de Marseille

sur le Blog de Anne D'AMICO, lien colonne de droite.

Article très intéressant.

Merci Anne pour cette visite

Notre Bon Savon de Marseille, on s'en servait pour faire la bugade.

Ah qu'il sentait bon, bon ......!!

Mais tout comme Anne, les savonnettes ont toujours leur place dans ma Salle de Bain.

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