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"LA MALLE AUX TRESORS"

"LA MALLE AUX TRESORS"
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4 décembre 2011

Rencontre de la Pastorale Tourisme et loisirs

Journée de partage et d'échange hier, en présence de l'Evêque, à la maison disocésaine du Bartéu à Peyruis. Elle a  été l'occasion de rencontrer les personnes qui oeuvrent pour leur paroisse dans le diocèse, et de parler ensemble d'un sujet d'actualité :

"Faire exprimer à notre patrimoine chrétien,

sa profondeur évangélique : l'exemple des crèches".

 

Après l'accueil du matin, chacun a pu se présenter et exposer ce qui se fait dans son secteur. Le moment que j'ai le plus apprécié a été la rencontre avec Gérard SALNITRO, qui à travers son exposé nous a permis de réfléchir sur la signification de notre patrimoine et de nos traditions religieuses. Cela a été le moment le plus culturel :

Historique de la crèche et du santon.  à travers les quatres Evangélistes :.

Saint Marc : Message de Jean-Baptiste : Applanissez la route ...

Luc : C'est le seul qui nous parle des bergers.

Matthieu : L'universalité du Christ. Il insiste sur la venue des Mages. les Mages : on les a identifié aux trois fils de Noé.

Jean : Il nous donne le texte du prologue.

Quelques dates au passage : C'est en 245, que l'on découvre la grotte de Bethléem. puis il y a eu la Provence que les Romains ont commencé à prospecter.

1223 : 1ère crèche vivante à la cathédrale d'Apt.

1803 : 1ère crèche à l'Eglise St Marthe

1806 : 1ère foire aux santons

Il a cité au passage la crèche blanche au moment de la purification.

 

Malheureusement nous avons beaucoup parlé des créches avec les santons dans les églises, (éclairages, textes, lectures ....) mais personne n'avait sur le diocèse d'expériences de crèches vivantes. Personnellement, je suis donc un peu restée sur ma faim si je puis dire, car dans les tables rondes de l'après-midi, personne ne m'a apportée d'idées nouvelles.

J'ai quand même noté une phrase en conclusion de cette journée :

La société civile apprécie de découvrir les trésors de nos traditions, à travers de belles choses, mais elle désire en comprendre la signification. C'est l'occasion de faire passer des aspects profonds du message de l'Evangile.

Nous avons passé une journée agréable et avons apprécié le repas qui nous a été préparé et servi par les soeurs du Bartèu.

 

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 patrimoine chrétien

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Le Père Gérard SALNITRO, est bien de chez nous, puisqu'il est né à Marseille,

et qui mieux que lui pouvait nous parler de la crèche provençale ......

Les santons sont l'image de tout ce peuple, réveillé en pleine nuit, qui s'est mis en chemin pour "aller jusqu'à Bethélem voir ce qui est arrivé, ce que le Seigneur nous a fait connaître" (St Luc 2/15)"

Ce sont la faiblesse, la fragilité de cet enfant, né dans un "jas" entouré de bergers, qui nous révèlent son incroyable divinité. les santons n'en reviennent pas, tellement ils sont bousculés dans leurs certitudes. Mais de cette rencontre, de cette présence, ils reviennent illuminés et nous disent que cet Enfant-Dieu n'en finit pas de naître pour chacun de nous.

La reconnaissance de la lumière est inépuisable et nous sonnes encore, comme les santons en chemin.

Tous ces santons doivent être porteurs de nos prières, de nos joies, de nos solidarités avec les détresses qui marquent notre temps.

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1 décembre 2011

des nouvelles...

Non aujourd'hui, ce n'est pas la couleur soleil. Ce matin le ciel est chargé de nuages noirs. Mais mon abcès va mieux. ma machoire a repris son aspect normal...mais avec une dent en moins.....!

Hier j'ai eu la visite de Chacha qui est reparti avec son gilet noir. Par contre le perroquet n'a pas eu ses faveurs. Il est retourné dans l'armoire.... Je m'y attendais. mais bon !

Hier au soir, je suis allée à l'inauguration de la féérie de Noël, mais j'ai oublié de prendre mon appareil. Dommage.

Mais pas de table de Noël, ni les treize desserts et les Pères Noël ne se sont pas déplacés. Je n'en ai vu qu'un. Par contre dans la première salle, ce sont les Nounours cette année qui sont à l'honneur avec le gâteau des 10 ANS.

La banquise a été déplacée dans la seconde salle, mais toute blanche dans un froid glaciel. Personnellement je la préférais dans al nuit  avec les lumières bleues, comme la photo que je vous ai mise précédemment. Par contre la crèche dans la dernière salle est toujours aussi belle.

BONNE JOURNEE A TOUS

29 novembre 2011

Veste "Perroquet" .... plus de ving-ans !

Ooo h là là, les filles, comme quoi les ouvrages faits main durent longtemps, et on ne pourra pas dire que je ne suis pas conservatrice.. En rangeant un placard de la chambre, je viens de retrouver, une veste que j'avais tricotée à ma fille lorsqu'elle avait une dizaine d'années, (il y a plus de vingt ans ...!) et c'est justement la taille de Chacha. et bien elle aura le choix entre la cheval ou le perroquet....

 

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29 novembre 2011

HISTOIRE DU COSTUME PAYSAN EN DAUPHINE

Résumé du chapître II du livre d'Edmond DELAYE :

Histoire du costume du IVème au XIXème siècle.

IVème siècle :

Les paysans de la Gaule de l'époque portaient des justaucourps assez longs et des hauts-de-chausses assez courts que les Dauphinois appelèrent jusqu'au milieu du XIXème siècle : sayes ou brayes. Les français transformèrent ce mot en braies qui est l'orthographe actuelle Elles étaient fabriquées en étoffes de diverses couleurs.

A l'époque mérovingienne, l'habillement du paysan se transforma sous diverses influences, mais demeura à peu près constant durant toute cette période. Pour travailler l'homme des champs portait une sorte de tunique avec ou sans ceinture appelée "subucula" qu'il recouvrait au repos, d'une blouse tombant jusqu'aux genoux, qui portait le nom de dalmatique, si elle possédait des manches, et de colobe si elle n'en avait pas. Les braies complétaient ce vêtement.

Pour se garantir du froid ou de la pluie, il portait le pallium, grand manteau qui l'enveloppait complètement, ou la penula, longue pèlerine à capuchon qui devenait la birra si elle était pourvue de fentes latérales pour le passage des bras.

Le vêtement de la paysanne était fort simple, et, alors que les femmes de haute condition portaient, l'une sur l'autre, deux tuniques longues, étroites et sans plis, avec ceinture placée immédiatement sous les seins, la femme des Alpes se contentait du  chainse ou chemise, et, comme l'homme la recouvrait du colobe ou de la dalmatique qui tombait jusqu'aux chevilles, et en hiver, prenait la penula plus courte que celle du paysan.

La coiffure unique des deux sexes consistait à entourer la chevelure d'une bandelette mais sans bouts tombants.

Les chausses étaient des bas faits de pièces assemblées et non tricotées.

Vers le milieu du XVIIIème siècle le vêtement se perfectionna. aux braies, au chainse et aux chausses en toile ou cainsil, l'homme ajouta le theristra, sorte de camisole, et la gonelle ou tunique ajutée faite de gainsil ou de serge. Sur ce tout il aujouta la chape qui était un manteau grossier fait pour préserver de la pluie et qui se faisait quelquefois avec capuchon.

Les femmes des campagnes la portaient également.

Au IXème siècle apparurent les chaussures, brodequins, bottes et sandales. A cette époque, les paysans retinrent leurs chausses par des jarretières formées de cordons de couleurs et nouées sous le genou.

Puis la tunique devint moins longue, et prit le nom de bliaud qui est devenue la blouse portée dans les campagnes.

Nous traversons les siècles ..... A noter : les gros souliers et les sabots firent leur apparition à partir de 1 140 et c'est au XIème siècle, que les paysans se mirent à porter diverses coiffures telles que la calote puis la cale à la fin de ce siècle. La date de 1 140 marqua pour les deux sexes, l'allongement des vêtements jusqu'aux chevilles, les manches furent évasées et plus amples

Le XIIIème siècle vit la chainse se transformer en chemise dans le sens où nous l'entendons aujourd'hui. La chemise était en toile de chanvre ou de lin et tout paysan aisé voulut la porter sur la peau.

Dès le commencement du XIIIème siècle, les femmes et les filles commencèrent à cacher leurs cheveux (elles portaient le chaperon de drap : voile) pratique qui a duré jusqu'au XVIIème siècle. C'est ce qui prit par la suite le nom de "coiffe"

 Le chapeau, dans le sens que nous donnons aujourd'hui à ce mot, connu et employé dans l'antiquité, n'était revenu en honneur que vers le XIIème et était fort employé dans nos montagnes. Il se fabriquait en feutre, en paille, en jonc ou en til (lanières minces taillées dans la partie intérieure et très blanche de l'écorce du tilleul).

C'est vers la fin du XVIème siècle que se fixa dans chaque province la mode du vêtement populaire local. le vêtement de l'homme reçut quelques perfectionnements tels que celui apporté aux chausses, et qui, plus tard s'appelèrent simplement bas et ce fut vers 1550 qu'on eut l'idée de les faire en tricot de laine ou de soie.

Le pan mobile ou pan de devant des hauts de chausses affecta, depuis Charles VIII la forme d'une poche appelée braie, brayette, ce que l'on dénomma plus tard braguette. Cette pièce était mpunie aux angles supérieurs de deux petites pattes boutonnées appelées loquets.

Les femmes portèrent la chemise à larges manches, sur laquelle elles mirent une robe de drap presque toujours de couleur unie, dont la jupe très ample entourait la taille de tros plis froncés, et dont le corsage indépendant et souvent à bretelles n'était pas de même ton.

Le tablier à poche unique et centrale, comme il est encore employé par nos jardiniers, complétait, avec les souliers de cuir ce très simple vêtement. De plus l'édit somptuaire de 1549 leur ayant interdit absolument le port de la soie, même accessoire, ils furent définitivement voués à l serge et à la bure. Ce fut alors la stagnation dans le costume.

XVIIIème siècle : Le montagnard alpin porta désormais, dès la fin du règne de Louis XIV, c'est à dire entre 1690 et 1710, la culotte sur laquelle il fit monter plus haut que le genou le bas qu'il attacha au jarret par une jarretière de couleur sans pendants. Ce fut à cette même époque que le bas de coton fit son apparition.

Il adopta la longue veste non boutonnée, descendant jusqu'à mi-cuisse type appelé "Habit à la française" avec gilet de couleur voyante et coiffa un chapeau à larges bords retroussés sur trois côtés. Après 1710, ce chapeau se rapetissa et devint ce que l'on appela le lampion, tricorne. Ce ne fut que sous Louix XVI, et surtout aux jours de travail que le paysan pour s'abriter du soleil ou de la pluie, dégrafa les bords relevés de son chapeau en les laissant pendre à leur gré, ce qui donna à cette coiffure un aspect un peu sans façon et avachi et on l'appela "chapeau clabaud". En dauphiné et sourtout dans les Hautes-Alpes, région plus isolée et plus pauvre, les paysans adoptèrent pour tous les jours un bonnet de laine, assez souvent de couleur rouge. et sur lequel, les dimanches de jours de fêtes, il posaient leur chapeau. A noter : les hommes gardèrent le tricorne jusqu'en 1850 et même jusqu'à la guerre de 1870, dans certains endroits.

La toilette des femmes devingt à peu près uniforme et définitive, dans tout le Dauphiné, seule la coiffe fut difféente dans chaque région et les fit distinguer les unes des autres.

La caractéristique de la robe fut celle-ci :

* Jupe longue et ample de couleur unie, comportant de gros plis nombreux autour de la taille et descendant jusqu'à la cheville.

* Petit corsage à manches longues, dont les basques étaient recouvertes par la ceinture de la jupe et quelquefois de couleur différente de celle-ci.

* Un mouchoir ou châle de tissu de couleur (soie, laines, toile ...à) d'aspects et de dessins voyants extrêmement variés, dotn les extrémités antérieures entraient dans la ceinture du tablier oupassaient derrièire la bavette, quand il en comportait une.

* des bas de laine blanche ou brune

* des souliers plats ou des galoches.

*  les jours de fête et les dimanches, des bijoux spéciaux dont les formes variaient selon la région.

Fin du deuxième chapitre.

 

 

 

 

26 novembre 2011

Un gilet noir, motif cheval pour "Chacha"

Bonjour les filles, oh là là, qui veut ma rage de dent ?? Aujourd'hui, je ne vais pas bien du tout,  un abcès dentaire, ma joue a doublé de volume. Espérons que l'antibiotique fasse son effet rapidement car je me bourre de cachets pour que la douleur soit supportable.Si seulement mon dentiste m'avait prise de suite, cela ne serait pas arrivé, mais à présent, c'est devenu lamentable, impossible d'avoir un rendez-vous avant trois mois de délais.....

Bon changeons-nous les idées, ça y est j'ai terminé le gilet noir pour ma petite fille. Que pensez-vous de mon cheval ? Je pense qu'il va lui plaire. Elle ne l'a pas encore vu brodé.

gilet noir 001

gilet chacha

Sur le devant, j'ai un peu triché, j'ai acheté un écusson tout fait.

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16 novembre 2011

LE DAUPHINE

Les Anciens costumes des Alpes du Daphiné.

Chapître Premier

 

Résumé historique et géographique :

Comme je vous l'ai annoncé dans mon premier message sur les anciens costumes, je vais vous présenter succintement le premier chapître.

Pourquoi cette province a-t-elle pris le nom de Dauphiné ?

Plusieurs versions plus ou moins véridiques sont en présence. Edmond DELAYE en a retenu trois seulement :

Primitivement, le Dauphiné qui était la province celtique, l'Allobrogie, aurait simplement traduit en grec cette appellation qui était Dalphys et aurait pris, de ce fait, comme emblème symbolique le Dauphin. Mais ce poisson qui a, du reste, figuré sur maintes médailles gauloises des Allobroges, avait-il un rapport direct avec cette appellation ? Edmond DELAYE en doute.

Plus tard, un des comtes de Viennois, et cela est la seconde version qu'il considère comme une légende, mit un dauphin sur l'armet de son casque, ce qui donna l'idée d'appeler ses enfants "Dalphini" et par extension, d'appeler "Dauphiné" la terre elle-même possédée par ce comte.

On raconte enfin également que le cachet et les armes de Guy Le Gras portaient un dauphin et que ce prince se donna le titre de "Comte Dauphiné" vers l'an 1120.

Edmond DELAYE donne comme véritable origine de cette appellation la version suivante :

... Guigues, comte d'Albon, ancêtre de nos dauphins de Viennois, épousa un peu avant l'an 1100, Mathilde, fille d'Edgar, fils adoptif d'Edouard le Confesseur, roi d'Angleterre. Ce fut elle qui apporta dans la famille des comtes d'Albon, ce surnon de dauphin, soit qu'il eût été porté en Angleterre par quelqu'un de ses ancêtres, soit comme l'affirme un chroniqueur, qu'il eût, en langue vulgaire, le sens de roi dépossédé ou de prétendant et, à partir de 1100 au moins, les Guigues joignirent ce nom au leur, sous la forme de Guigo Delphini, Guigues fis de Dauphin ou Delphin...

Quel rapport existe-t'il entre le nom Dauphin et le poisson dauphin, pièce principale des armoiries dephinales ?

Les Dauphins prétendant succéder dans la souveraineté de Vienne aux rois de Bourgongne de la race des Bosonides, gardèrent, de 1188 à 1237, le revers de leur sceau chargé d'une représentation, grossière mais indubitable du palais impérial de Vienne, et Humbert II, dernier Dauphin, mit, sur son grand sceau, la ville de Vienne toute entière avec ses palais, ses églises et la légende "Viena".

Mais cela ne constituait pas un blason. C'est seulement à la mort d'André, Dauphin en 1237, qu'apparu le dauphin sur le sceau de son fils Guigues VII, gravé sur l'écu que portait au bras le cavalier.

Le dauphin a donc été, dès 1237, le blason symbolique, les armoiries parlantes du Dauphiné, mais c'est un simple jeu de mots qui fit les frais de ce blason et transforma le nom de Saint Delphin en un symbole marin qui n'avait d'affinité avec lui qu'une simple consonance.

En 1237, naquirent le nom de "DAUPHINE" et le blason du dauphin, empruntés tous deux au surnom de la famille qui l'avait créée.

Dans la première moitié du XIVème siècle, Humbert II, le dernier des Dauphins, fit de Grenoble la capitale définitive du Dauphiné et y fonda l'Université en 1339, et établit le statut Delphinal.

Après la Révolution, le Dauphiné qui, depis sa cession en 1349, n'avait subi aucune modification territoriale, fut divisé en trois départements : l'Isère, la Drôme et les Hautes-Alpes.

Carte simplifiée du Dauphiné avec ses limites actuelles, mais av

 Avant 1790, la province était divisée en Haut-Dauphiné et en Bas-Dauphiné.

Le Haut-Dauphiné ou partie montagneuse comprenait :

- Le Grésivaudan bien plus étendu que ce que nous appelons actuellement la vallée du Grésivaudan, et qui comprenait : la vallée de l'Isère, de la Savoie au Romanais, et les massifs de la Grande-Chartreuse, du Vercors, du Trièves, de la Mateysine, du Valgaudemar, de la Vallouise, de L'Oisans et d'Allevard.

Il était borné par le Viennois, le Romanais, le Royanais, le Diois, le Gapençais, l'Embrunois, le Briançonnais et le duché de Savoie. Sa capitale était Grenoble qui fut, du reste, celle de tout le Daphiné de 1 349 à 1790;

Le Royanais, capitale Pont-en-Royans

Les Baronnies, capitale Le Buis

Le Gapençais, capitale Gap, qui comprenait le Serrois, l'Embrunois, le Dévoluy et le Champsaur.

Le Briançonnais avec Briançon et tout le massif du Queyras.

Le Bas Dauphiné, région de plaine était composé :

du Viennois, capitale Valence qui englobait le Romanais,

du Diois avec Die,

du Tricastin, dont le bourg de St Paul-Trois-châteaux était la ville principale.

Il etait important de donner ces précisions afin de pouvoir situer par la suite les costumes ou fabriques, dans la suite du livre ......

Fin du premier chapître.

(J'ai commencé à charger les photos de ces costumes anciens, dans l'album photo, colonne de gauche).

 pour info, le deuxième chapître sera :

Histoire du Costume Paysan en Dauphiné.

12 novembre 2011

FETE DE LA SAINT MARTIN :

En cette fin d'après-midi, Samedi 12 novembre nous voilà partis pour Saint-Martin de Brômes où nous avions rendez-vous à 17 h 30 avec :

Les Fileuses d'Oraison pour participer à la procession et animer la messe à 18 H 00  pour la fête de Saint-Martin, Patron du Village - A la sortie de la messe : un grand feu de joie a été allumé . De longues flammes se sont élevées dans la nuit, au son des galoubets et tambourins Quelques pas de danse, une farandole avant de redescendre sur la place du village où était offert un vin chaud . Un moment de convivialité et de bonne humeur, de partage, comme nous les aimons.
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Saint-Martin de Brômes est situé à 5 kilomètres de Gréoux les Bains. C'est un vieux village provençal, bâti en amphithéâtre au flan de la colline du Castelleras, dominé par la tour de l'horloge, baigné par le Coloste ; Il est situé à une altitude de 260 m et sa population atteint les 400 habitants. Je vous offre la découverte de ce village de nuit... un charme particulier.

ST MARTIN 3
 
 Au fil des rues et des ruelles ......
Saint-Martin est riche d'un patrimoine à connaître. De nombreux linteaux sculptés ornent les portes ainsi que des fenêtres à meneaux ou à baies gémnées. 

Arrivée du groupe
Arrivée du groupe sur la place du village. Tout le monde est là. Vous pouvez voir que les dames ont sorti leurs capes de drap de laine. Ce sont les capes du terroir de Manosque, et les messieurs ont revêtu leurs vestes de velours.. Si nous avons encore de belles journées en ce mois de novembre, Une fois que la nuit tombe il fait frisquet. ....
 
 
2011 11 12 St Martin de Br-mes 1
 
 
2011 11 12 St Martin de Br-mes 3

A l'arrivée de Monsieur le Curé du secteur paroissial -(qui regroupe Esparron de Verdon, Ginasservis,Gréoux les bains, Saint Julien le Montagnier, Valensole, Vinon sur Verdon, et Saint-Martin de Brômes : un vaste territoire )-  le Père Charles Honnoré, la procession commence à travers le village.
Arrivée du prêtre
 
 
2011 11 12 St Martin de Br-mes 6
 
 
 
 

départ de la procession
 
Départ de la procession dans les rues du village. La nuit tombe vite.

Bénédiction des habitants
 
Incantations et bénédiction du village et de ses habitants.

Monté vers l'église
montée vers la Tour de l'Horloge
 
Vous voyez déjà la lune devant vous et l'on aperçoit une Tour ...

(je la découvre avec vous, car je n'avais encore jamais pénétré à l'intérieur de charmant village)
presque un son et lumière
 

 
C'est la tour de l'Horloge XIVème siècle.

Magnifique donjon de pierres en bossage qui se dresse au dessus du village, la tour est couronnée de mâchicoulis sur arcs reposant sur des corbeaux en quarts de rond. Elle est reconnue comme le plus bel ouvrage d'architecture militaire de Haute-Provence. On découvre à ses pieds un admiralble panorama. mais pour l'heure nous le decouvrons de nuit avec les lumières.
Au XIXème siècle un campanile en fer forgé fut ajouté au sommet. Classée Monument historique depuis le 11 janvier 1921, elle est datée du XIVème siècle et a été cosntruite par la famille De Castellane, Seigneurs de Saint-Martin du XIIIème au XVIIème siècle. Elle servait à l'origine de tour de guet et d'entrepôt pour l'impôt seigneurial.

SAINT MARTIN DE BROMES 011
 
 
chacun regarde à ses pieds
 
Chacun regarde à ses pieds ... car on y voit pas grand chose.
LA PROCESSION
 
 
arrivée devant l'egliseArrivée devant l'église
Une dernière bénédiction .
 
bénédiction
 
 
ci-dessous le Père Charles HONNORE qui a revêtu sa cape de procession.

 
 
Le père Charles HONNORE
 
 
 
 
 
A ce moment là, je suis rentrée dans l'église pour prendre une photo avant que l'assistance y pénètre :
Intérieur de l'Eglise
 
eglise 1
C'est une église du XIIème siècle.
 
(Elle est placée sous le vocable de Saint-Martin (né en 316 en Panonie-Hongrie/Mort en 397 en France).

L'Eglise a connu plusieurs périodes de construction qui donnent à l'édifice un charme étonnant.
Composée d'une partie romane (la nef principale) et d'une gothique (le collatéral), elle a appartenu à l'abbaye de Saint-Victor de Marseille dès 1042;
L'impression toute particulière qui y règne est renforcée par le clocher pyramidal de pierres. Elle renferme une série de peintures sur toiles d'Esprit GIBELIN, peintre local à la fin du XIXème siècle, narrant entre autre la vie de Saint-Martin.
 
2011_St-Martin-0015 - Copie
 
2011_St-Martin-0016 - Copie
 
Elle est classée monument historique. Giono y maria sa fille.
 
eglise 2
une vue prise un peu plus près de l'autel, (pendant la messe) qui dispose encore d'une table de communion, comme celle que nous avions avant à l'église de Saint-Auban.
 
pendant la messe
 
 
2011_St-Martin-0018 - Copie
 
Celle-ci est ma dernière photo car à la sortie, c'était la nuit noire, mon flash n'est pas assez puissant et d'autre part, c'est à ce moment là que les fileuses ont dansé autour du feu,  avant d'amorcer la descente . Les organisateurs avaint bien prévu des petits lampions, mais ce n'était pas le moment de se tordre la cheville ... De retour sur la place du village, le vin chaud était offert. Ce fut une balade à Saint-Martin de Brôme fort sympathique.
 
Grâce à Patrick, l'accordéoniste, je peux vous offrir quand même une photo de ce feu de la Saint-Martin :
2011_St-Martin-0021 - Copie

 
2011_St-Martin-0016[1]
 
Si vous voulez en savoir un peu plus je vous invite à aller faire un petit tour chez Patrick :
 
 

7 novembre 2011

Les anciens costumes des Alpes du Dauphiné : C'est mon cadeau du jour

Hier dimanche, en allant faire le marché, j'ai eu la très agréable surprise de recevoir un cadeau d'un monsieur de ma connaissance qui m'a accostée en m'offrant, devinez quel présent ? un livre, mais un livre très ancien qu'il a trouvé dans la maison paternelle. Il a pensé qu'il devrait m'intéresser ..... J'en suis encore toute surprise, car ce livre a pour titre :

Les anciens Costumes des Alpes du Dauphiné

écrit par Edmond DELAYE

préfacé de M. Hippolyte MULLER, Conservateur du Musée Dauphinois en 1921.

dédicacé de la main de l'auteur.

Cette oeuvre, résultat de nombreuses années de travail a été éditée luxueusement, artistiquement, sincèrement, à un petit nombre d'exemplaires, donc destiné à une élite..  (c'est ce qui est dit dans la préface..)

Quelqu'un d'entre vous, connaît-il cet ouvrage ?????

Vous comprendrez que c'est vraiment une chance pour moi d'avoir ce livre sous les yeux. Il a été minutieusement recouvert d'un papier glassé transparent de l'époque 1921!!!!

L'auteur, Edmond DELAYE avait publié en 1911 quelques notes pour servir à l'histoire de la coiffure et du vêtement populaires en Dauphiné et qui avaient pour titre "La calette et les Bonnets en Dauphiné", il exprimait le voeu que ses documents soient le point de départ d'autres recherches et études plus complètes sur ce sujet inconnu de la plupart de ses compratriotes, car, depuis trois générations, sauf dans les Hautes-Alpes où certaines coiffes sont demeurées, le costume local a complètement disparu.

Sans déplorer, d'une façon absolue, la disparition des costumes anciens si coquets, si pittoresques, si différents, si curieux parfois et presque toujours correspondant à une nécessité climatique ou professionnelle, il a estimé et cela avec beaucoup d'autres, qu'il y aurait un intérêt considérable à conserver ceux qui vivent encore et à en faire renaître beaucoup, aux points de vue du pittoresque, de l'intérêt régional et peut-être même de l'économie sociale.

...... puis il y a eu la guerre, il a dû arrêter toute recherche et publications. Libéré en 1919, il s'est remis au travail.

Ses patientes et longues recherches dans les archives, les bibliothèques, les musées et sur les lieux mêmes lui ont permis de recueillir de très nombreux documents sûrs et fort intéressants. Il en a soumis au lecteur le résultat à travers ce livre, dans lequel il a mis tout son coeur pour célébrer un peu de l'art populaire disparu de son pays natal, sa belle terre du Dauphiné.

Ce volume est divisé en six Chapîtres :

Dans le premier, il donne un résumé historique et géographique succint sur le Dauphiné, ainsi que l'origine de cette appellation.

L'histoire du costume paysan depuis le IVème siècle jusqu'au milieu du XIX ème siècle fait l'objet de son second chapître où il constate que le costume ne s'est localisé dans chaque province que vers la fin du XVIème siècle.

Il aborde alors, dans ses chapîtres III et IV, le véritable sujet de son ouvrage : Le costume dauphinois dans les départements de l'Isère, de la Drôme et des Hautes-Alpes. classé par régions et illustré, dans le texte, par ses croquis d'après documents anciens ou d'après nature et par des reproductions de peintures et gravures en hors-texte.

Le chapitre V traite des étoffes employées dans le costume, et des lieux et modes de leur fabrication, ainsi que de la dentelle au fuseau exécutée dans les Alpes.

Dans le chapitre VI, il parle des bijoux qui étaient ordinairement en or, quelquefois en argent chez les moins riches et signale une fabrication toute particulière à nos Alpes, qui a été assez florissante vers la fin du XVIIIème siècle et qu'il serait désirable de voir revivre, c'est la taille de bijoux dans les belles aiguilles de cristal de roche de nos Alpes et dans la variolite du Drac ou de la Durance, dont une manufacture fonctionna à Briançon.

Il termine par un glossaire nécessité par les nombreux termes anciens et techniques qu'il a dû employer.

Et comme écrin à tout, son ami, le grand artiste Jules Flandrin, lui a construit une admirable couverture où l'art et son talent n'ont rien à s'envier.

 

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"Puisse ce modeste travail sauver de l'oubli un des ornements les plus délicieux de notre chère province, ces si jolis costumes des nos Alpes qui, au cours du XIXème siècle, ont malheureusement disparu ou se sont modifiées avec le plus mauvais goût"

Ce sont les termes de la Préface d'Edmond DELAYE - Décembre 1921.

 

Alors mes amies, je vais me plonger dans cet ouvrage, où, j'en suis sûre je vais apprendre beaucoup de choses, et au fur et à mesure des chapîtres, je partagerai avec vous certains éléments, car impossible de tout recopier. Je vous scannerai également quelques photos où vous verrez les différences de costumes et de coiffes. A trés bientôt pour la suite.....

5 novembre 2011

VAQUI A ORAISON

Cher amis, temps pluvieux ce week-end, personne n'a envie de mettre le nez dehors. Je vous invite donc à visionner la vidéo ci-dessous, c'est l'émission de VAQUI sur FRANCE 3 qui a été tournée il y a une dizaine de jours sur ORAISON. Certains y reconnaîtront des visages familiers : Loulou, Momont, Miquèu et "Lei Fielloue d'Auresoun" .... De très belles prises de vue et les intervenants étaient aussi à la hauteur . J'attends vos commentaires.

 Pour voir ou revoir l’émission, cliquez sur le lien suivant :

http://www.galeriehle.com/index.php?option=com_content&view=article&id=89:05-novembre-oraison-sur-france-3&catid=2:annee-2011&Itemid=56

 

 C'est en effet, Louis Bonnet, membre des Fileuses d’Oraison et cigale d’argent du Félibrige qui a servi de guide à Liza pour découvrir le pays d’Oraison.
Ensemble ils ont évoqué l’activité (ancienne et actuelle) autour de l’amande ainsi que l’évolution de ce gros bourg autrefois agricole vers une « ville à la campagne ».
Les trois reportages, réalisés par Eliane Tourtet nous font découvrir le Val de Rancure, une olivette du côté d’Entrevennes ainsi que l’une des plus anciennes usines électriques près de Villeneuve.
Un petit passage sur le ballet des fileuses, filmées à Valensole, une tradition qui a donné son nom au groupe folklorique d’Oraison.
 
 

 

Hebergeur d'image
3 novembre 2011

Coiffe fillette et fichu brodé blanc ...

Triste après-midi d'automne aujourd'hui, ciel tout gris, temps pluvieux, je me suis mise à ma table de couture. j'ai terminé le fichu blanc 70 cm de côté, et j'ai fait cette coiffe fillette largeur de la passe 9 cm - longueur 39 cm - broderie au centre du fond de coiffe. Pose ( à petits plis couchés) d'une dentelle coton 3 cm.

 fichu coquille

Hier au soir, j'ai ressorti mes aiguilles à tricoter (3 1/2) pour faire une veste (noire) à Chacha ( ma petite fille) pour Noël, mais sur laquelle il faut que je trouve une tête de cheval à broder au milieu du dos. Si vous avez un modèle, je suis preneuse. Il faut le savoir mes deux petites filles sont fans de chevaux et des cavalières hors pair, elles ont passé toutes les deux leur deuxième galop pendant les vacances de Toussaint. On attend les résultats. ....

 veste Cheval

1 novembre 2011

HALLOWEEN !!!!!

Fin de notre journée d'hier, lundi 31 octobre :

Halloween, cela n'a rien de traditionnel chez nous, et ce n'est pas de tout provençal, je n'ai d'ailleurs pas de catégorie appropriée pour classer ce message, mais bon quand on a des petits enfants, il faut se mettre à la page ..... Hier au soir, à la nuit tombante, nous nous sommes donc arrêtés voir Chacha et même la petite Elise en Fantôme .....Défilé de socières et monstres dans le lotissement qui s'est terminé par une collation des plus sympas chez ma fille, elle même maquillée pour la circonstance.! Un moment convivial entre voisins du lotissement. Des citrouilles allumées dans les jardins... tiens je vais poster ce message dans "mon jardin".

 

Halloween

1 novembre 2011

LES SANTONS DE PROVENCE

Suite de ma visite d'hier à Upaix, donc après notre petit tour à la salle de "Castrum de Upaysio", je vous disais que nous avons fait un inventaire des santons en vue de la préparation de la crèche. J'en ai pris un certain nombre en photos afin de vous donner un aperçu de la diversité de ces santons qui sont tous des santons de Provence estampillés.

Je vous ai déjà parlé de l'histoire des santons. C'est en Provence que la tradition de la crèche est devenue la plus vivante. et aussi la plus charmante par ses détails. Dans un délicieux anachronisme, les Provençaux ont créé autour de la crèche tout un petit monde de personnages empruntés à la vie familière, faisant ainsi renaître Jésus en Provence. Les premières nativités se composaient seulement de la Sainte Famille, de l'âne et du boeuf, et de quelques bergers avec leurs moutons et ce n'est qu'à la fin du XVIIIème siècle qu'apparaissent tous ces personnages sortis de la vie rurale et artisanale de Provence.

C'est pourquoi, exceptés la Sainte Famille et les Rois Mages qui sont représentés en costumes bibliques, tous les autres santons portent les vêtements des XVIIIème et XIXème siècles.

 

santons 1

lES FEMMES AUX HERBES

 

le couple de paysans

 

le combat de coqs et les moutons

Santons 2

santons 3

santons 4

santons 5

santons 6

Je ne doute pas qu'avec tous ces santons la crèche va être réussie, cette année encore.

Le mois prochain, je vous montrerai tous ces santons à leur place dans la crèche. A très bientôt.

 

1 novembre 2011

Le petit musée de campagne de CASTRUM DE UPAYSIO

Comme promis hier au soir, je reviens vers vous, pour vous ouvrir la porte (avec la clé que détient ma soeur : Nanou du 05) de ce petit musée des plus sympas. Un petit tour d'horizon : une vue d'ensemble et quelques détails:

MUSEE 1

PETIT MUSEE DE CAMPAGNE

PETIT MUSEE DE CAMPAGNE 2

la dame du château

Une très belle vitrine avec un décor automnal :

Décoration automnale

mais qui va changer à la fin du mois. L'intérêt de ce petit musée est qu'il n'est pas figé, mais très vivant. La déco change au fil des saisons et des fêtes traditionnelles.

Tout le temps de l'Avant jusqu'à l'Epiphanie, vous y découvrirez une belle crèche provençale qui s'enrichit d'année en année et une table avec les treize desserts.

De retour à la maison, nous avons commencé à faire l'inventaire des santons. Tous ces santons prônent dans une vitrine qui leur est dédiée et je peux vous dire qu'elle est déjà bien garnie. Je vous la présente dans le message suivant.....

31 octobre 2011

C'est la Toussaint.......

La Toussains

 

En ce week-end de Toussaint, chacun d'entre nous va fleurir les tombes de leurs chers disparus. C'est ce que nous faisons depuis hier. Aujourd'hui, après une visite au cimetière d'UPAIX,  Village de mes aïeux maternels (je vous ai déjà présenté ce village). le temps très clément, m'a incitée à faire une petite balade que je partage avec vous :

 de l'espace du jardin où se trouve le pigeonnier et un petit puits,

upaix 7

J'emprunte un passage, une petite ruelle trés étroite :

upaix 6

qui débouche sur la place du village d'où l'on aperçoit la Rue de l'église et du Monument aux Morts :

 

upaix 2

Un second puits au centre de la place du village :

upaix 3

Tiens du nouveau, qu'apercevez-vous, sur la terrasse derrière le puits à droite ???? j'approche de plus près, et je découvre une très belle statue, une dame aux papillons :

upaix 4

 

Trés beau travail, la propriétaire de cette maison est une artiste. Quelle bonne idée d'avoir posé cette statue à cet endroit. Les passants peuvent ainsi l'admirer. C'est tout nouveau, au mois d'août, elle n'y était pas.

upaix 5

 

En contournant derrière le château, si nous descendons par cet escalier que découvrons-nous ?

upaix 1

.....la vitrine du petit musée de campagne de l'Association "Castrum de Upaysio" dont je vous avais déjà parlé. Vous y reconnaîtrez mes poupons et mes mannequins qui ont servi lors de l'exposition "Au temps de nos aîeux" de la fête de la l'Ami du pain à Château-Arnoux. Hélas, n'ayant pas la chance d'avoir un local à disposition, comme ma soeur, c'est très volontiers que je luis prête ces quelques pièces qui ne demandent qu'à être exposées de façon permanente"

Journée du 31 octobre 2011 014

 

La vitrine :

Journée du 31 octobre 2011 013

Mais un peu de suspense, si vous le voulez bien, je vous ouvrirai la porte de cette expo demain dans un autre message, car ce soir je suis HS. Bonne soirée à tous.

28 octobre 2011

LA FETE DE L'OLIVIER 2009 A GREOUX LES BAINS ......


La fête de l'olivier à Gréoux-les-Bains

 

Souvenirs... C'était en 2009. Nous défilions avec le Rode... pour ceux qui n'auraient pas vu cette Vidéo.

27 octobre 2011

Confection de pièces de costume provençal.... en prévision

Nous voici aux vacances de la Toussaint. Mais cette semaine aura été très calme, mes petites filles font un stage cheval qui les aura occupées toute la semaine. Noël approche à grands pas. Il va falloir penser à préparer la crèche vivante. Chaque année je rajoute quelques pièces au stock de costumes pour les enfants. Au cas ou un grand nombre se présenterait ....! (mais il ne faut pas rêver, ils sont de moins en moins nombreux, mais le problème c'est qu'on ne sait jamais la taille de l'enfant que l'on va avoir à habiller. Il faut donc avoir un échantillon de tailles assez complet.Depuis hier, je me suis remise à la couture. J'ai repris mon aiguille.

J'ai réalisé une nouvelle coiffe pour jeune fille avec un morceau de tissu que l'on m'a donné et une bordure ancienne de jupon. La passe fait 11 cm de large et 42 cm de long. Il ne me reste plus que les deux attaches à faire.

coiffe à gauto taille jeune fille

  

En passant au local, j'ai trouvé encore deux chutes de tissu imprimé. J'ai réalisé deux jupes cet après-midi.

 

jupe à plis canons

 

Ênfin depuis une semaine, je me suis remise à broder un nouveau fichu. J'ai terminé la pointe du dessus, il me reste à faire à pointe de dessous.

 

fichu en confection

 

 

25 octobre 2011

Balade dans les Basses-Alpes avec Eliane MICHEL

Article paru aujourd'hui dans le journal "La Provence" suite à notre rencontre avec Eliane MICHEL, Présidente de l'Association "Parlaren Lis Aup" d'Aubignosc, Auteur du livre : "Le vêtement en Haute"Provence

ScannedImage-7.

22 octobre 2011

Rencontre avec Eliane MICHEL avec une Histoire de vêtement dans les Basses-Alpes.

Dans la continuité de l'exposition "Au temps de nos aîeux", réalisée dans le cadre de la fête de l'Ami du Pain le 4 septembre dernier, l'Association du Patrimoine de Château-Arnoux a programmé une rencontre avec Eliane  MICHEL, c'était ce soir. Une fois de plus cette manifestation a été une réussite. Le public est venu nombreux pour découvrir Eliane, découvrir son livre : "le Vêtement en Haute-Provence de 1830 à 1920" mais aussi pour témoigner son attachement à notre culture et à nos traditions. Toutes les chaises de la Salle voûtée de la Ferme de Font-Robert étaient occupées. Aucune n'est restée vide.

Parmi les personnes présentes, des membres de l'association du Patrimoine qui ne connaissaient pas du tout Eliane et l'on découverte ce soir, dont le Président, Jacques Dalcant et d'autres, notamment des membres de différents groupes folkloriques du département, qui portent le costume et qui, eux, par contre, connaissent bien Eliane, Ces personnes sont venues non seulement pour montrer leur attachement au costume et essayer de parfaire leurs connaissances  du costume bas-alpin, mais aussi pour apporter leur soutien à Eliane MICHEL qui est une des leurs. Il faut dire que le livre d'Eliane MICHEL est une première. Il est vrai qu'en terme de costume bas-alpin, il y avait un manque. Aucun ouvrage n'y faisait référence. C'est maintenant chose faite. Nous avons à présent un très bel ouvrage,  très riche en photos.

SOIREE ELIANE MICHEL 5

Eliane à conduit son exposé d'une main de maître. Nous avons vraiment fait une promenade à travers les Basse-Alpes, en passant par les routes et chemins plus au moins carrossables, les ponts qui enjambaient les rivières, les textiles du vêtement, en passant par la culture du chanvre, l'élevage des vers à soie, le filage et les métiers à tisser la laine des moutons.......et en finissant par les pentacrines, ces magnifiques "pierres de Saint-Vncent" (car elles furent découvertes par Pierre Gassendi à la colline de Saint-Vincent, dans les environs de Digne) "Lis estello negro": ces bijoux dont se paraient les dames bas-alpines.

Ces bijoux furent créés vers le milieu du XIXème siècle à Digne par Antoine Colomb bijoutier et fils de bijoutier. Antoine Colomb a aidé Frédéric Mistral à monter le musée Arlaten. Ils étaient très amis (Il lui a même offert une broche "la plume d'aigle" à six étoiles).

Comme vous pouvez en juger, des commentaires très précis avec photos de documents d'époque à l'appui. - le peintre et photogaphe, Etienne MARTIN, a fixé les instants fugitifs de la vie quotidienne de nos aïeux, souvenirs et témoignages exceptionnels du passé.

Merci beaucoup Eliane d'avoir accepté de venir nous présenter toutes ces magnifiques pièces, toutes collectées auprès de familles bas-alpines. Ce fut un moment "culturel" fort sympathique et enrichissant qui s'est terminé par un vin chaud et une castagnade.

Merci aux membres des "Fileuses d'Oraison", à Jeanine MOLLET, Présidente du Rose Osco Manosco, à M. et Mme ROUX de Gréoux, à Valérie JEAN, Costumière à Paris, à toutes les personnes présentes qui n'ont pas hésité à se déplacer pour répondre à cette invitation et à tous les membres de l'Association "Parlaren lis Aup" d'Aubignosc sans qui la très belle exposition de 2007 à Sisteron n'aurait pu voir le jour.

Voici quelques photos :

Ci-dessous le Président accueille l'assistance  :

SOIREE ELIANE MICHEL 2

Un public nombreux :

 

SOIREE ELIANE MICHEL1

SOIREE ELIANE MICHEL 4

 

 

 

SOIREE ELIANE MICHEL 9

Mot de la fin avec une belle pentacrine en fond d'écran :

SOIREE ELIANE MICHEL 8

S'ensuit la castagnade et le vin chaud :

 

castagnade

 

VIN CHAUD

 Merci à l'Association du Patrimoine de Château-Arnoux et à Eliane MICHEL, intervenante.

 

Ce fut une belle affiche. on en redemande.

.Soirée Eliane MICHEL

 

21 octobre 2011

Un petit tour du côté de Miramas

provencefanion[1]Le 2 octobre dernier avait lieu au Paradou, une messe en l'honneur du Poête provençal, Charloun Riéu. Si vous voulez en découvrir les photos, je vous invite à cliquer sur le lien ci-dessous.Un petite promenade du côté de Miramas chez mon amie "chicouloun" :

 http://danielavy.phpnet.org/photo_dan

 attention dans l'adresse, rien qu'un l à danielavy. et cliquer sur les Routes de France.

 

Fête du Vieux Miramas

 

21 octobre 2011

UNE SOUPE AUX HERBES SAUVAGES....

Hier au soir glagla, le mistral soufflait et il ne faisait pas chaud. Comme je vous l'ai dit plus haut, le moment est venu de se blottir au coin de la cheminée et de se plonger dans la lecture. C'est ce que j'ai fait. Vous voulez connaître mon livre du moment ? et bien je vais vous le faire partager. Après une assiette de soupe de légumes, je me suis mise à "Une soupe aux herbes sauvages". un régal ...!

ScannedImage-3

 

Connaissez-vous cette histoire ???

" Au printemps, le garde forestier découvrit un pendu dans le bois du Rosier. Le bonhomme avait dû se passer la corde au cou juste avant l'hiver et quand le garde était tombé dessus, il n'était pas beau à voir. Dans ses poches on a trouvé 14 sous et un petit carnet avec une couverture en toile cirée noire."

"L'homme y avait noté tous les endroits, toutes les entreprises où il avait demandé du travail ..." Je suis passé à Manosque, pas de travail, à Gap, pas de travail, à L'Argentière, pas de travail ..;" Il y en avait une dizaine comme ça, peut-être plus, avec chaque fois la même annotation :"pas de travail".

C'est une chose qui m'a toujours révoltée, je trouve inacceptable qu'un homme ne puisse travailler quand il le veut. Comment parler de progrès ou d'humanité ? Comment oser parler de Liberté, d'Egalité ou de Fraternité ? c'est du vent ! tant qu'un homme ne peut choisir son métier, tout le reste c'est du vent ..."

Cette indignation, cette révolte, cette jeunesse, sont celles d'Emilie Carles 77 ans, briançonnaise, paysanne et institutrice pendant 40 ans dans les villages de sa montagne. Elle nous raconte sa vie, nous fait goûter à la soupe d'herbes sauvages. Cette "soupe" nous parle du passé, mais surtout du présent et de l'avenir, car malgré son âge, Emilie Carles n'a pas abdiqué.

 

Ce livre a été achevé d'imprimer en 1978. Edition Jean-Claude Simoën.

Que doit-on dire aujourd'hui ?? où nous sommes pleine regression sociale .... un problème crucial !

L'ambiance de ce livre m'est familière, j'y retrouve l'ambiance de mes racines paysannes des Hautes Alpes, C'est l'enfance d'Emilie sur les bords de la Clarée dans le Briançonnais, mais c'est aussi l'enfance de mes grand-mères.... qui me parlaient elles-aussi de la soupe aux herbes sauvages. .....

Voici ce qu'Emilie nous dit dans sa préface pour nous présenter son livre :

" ... Lorsque je descends pour faire une promenade, j'en profite pour cueillir les herbes qui me serviront à faire ma soupe aux herbes sauvages. Je n'ai pas besoin d'aller bien loin. je contourne le Vivier et je marche dans les prés qui bordent la Clarée. Il suffit de se baisser."

"Ca c'est du plantain et voilà de l'oseille sauvage, de la drouille, de l'ortie ou barbe à bouc, du pissenlit, de la doucette, un petit chardon des champs ou chonzio, une plante laiteuse, le laichuron, du mille-feuilles, du chalabréi aux feuilles largement dentelées, de la tétragone ou épinard sauvage, de la langue bogne, une feuille de sauge et un brin de ciboulette. A cela j'ajoute une pointe d'ail, quelques pommes de terre ou une poignée de riz et j'obtiens une soupe onctueuse et délicieuse. Pour la réussir ce qui importe, c'est de respecter les proportions. il faut très peu d'herbes de chaque sorte afin qu'aucune ne l'emporte sur les autres, sinon, la soupe risque d'être inmangeable, ou trop amère, ou trop acide ou trop fade."

"Voici donc notre soupe aux herbes sauvages dans son sens propre. Au figuré, j'ai tant de choses variées à vous raconter, drôles ou dramatiques, truculentes ou sauvages que, de tous ces pays de la montagne briançonnaise où je suis née et où j'ai vécu, nous aurons du début à la fin, une soupe aux herbes sauvages."

 Je vous invite à lire ce livre, mais vous pouvez aussi aller le découvrir au cinéma. Certaines, dont ma soeur, ont prévu de faire le déplacement jusqu'à Saint-bonnet, tellement ce film est formidable, mais on y découvrira également "l'autre partie" qui n'a pas été diffusée et le neveu d''Emile sera là pour témoigner. Un grand moment. Voici l'annonce de cette affiche :

 

L'Association Arts et Coups de coeur présente :

Les giboulées de la Rentrée

Le Samedi 19 et Dimanche 20 novembre 2011 au Cinéma le Central à Saint-Bonnet :

UNE SOUPE AUX HERBES SAUVAGES

 1er partie à 15 h 00 - 2ème partie à 18 h 00

Film d'Alain Bonnot avec Annie Girardot, Rufus ... En présence de Michel CARLES (le neveu d'Emilie)

Enfin le film qui manquait à vos veillées !

 

L'histoire d'une institutrice née dans les Hautes-Alpes en 1900....

Native de Val des Prés, Emilie CARLES est la seule des six enfants de sa famille à poursuivre des études. Elle obtient son diplôme d'institutrice à Paris. De retour dans sa vallée, elle épouse Jean Carles, ouvrier aux idées sociales avancées, qui transforme son regard sur la vie rude des montagnards. Elle enseigne, apprend la tolérance à ses élèves, défend les droits de la femme, et se bat contre la guerre pour protéger son fils... C'est cette réalité qu'elle décrit dans son livre "Une soupe aux herbes sauvages "(1978) dont les traductions ont fait le tour du monde. Dans les dernières années de sa vie, elle prend la tête de la protestation contre un projet routier qui menace la vallée... 

 

Je vous conseille de réserver votre place au 04.92.50.02.57 ou 06 89 83 40.32 - Entrée 6 €

Emilie de Val des près, Lili de Sainte-Croix du Verdon que nous avons rencontrée l'autre jour, ce sont de sacrées femmes....! Avec tout le respect que je leur dois.

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