Sisteron est mis à l’honneur durant la semaine avec Midi en France. Le plateau de France 3 a déposé caméras et projecteurs devant l’hôtel de ville depuis ce matin lundi 8 avril. La 1ère émission est en direct, puis les 2 suivantes sont enregistrées. Même chose pour le mardi, en dehors du fait qu’il n’y a que 2 émissions au lieu de 3.
12h15, c’est celle qui sera diffusée mercredi 10 avril. L’équipe est au complet. Laurent Boyer est entouré de ses chroniqueurs, Nathalie Simon, Vincent Ferniot, Pierre Bonte, Hélène Boucher, Jean-Sébastien Petitdemange et Nathalie Schraen. Sans oublier Frédéric Soulié, journaliste à France3 PACA et qui présente la rubrique quotidienne Vu d’ici.
65 000 visiteurs par an
Entre chaque reportage, des invités demeurant sur place se succèdent. Yohan est élève au lycée hôtelier. Il a 50 minutes pour préparer des sablés de châtaigne. Vincent Ferniot plonge la caméra sur les plats. Twitter est présenté au public. C’est un berger des Pyrénées, que le chenil de Sisteron présente à l’adoption. Daniel Spagnou se voit offrir un tablier à son nom avec le logo de Midi en France, et répond aux questions de Laurent Boyer : "La ville n’a pas été abimée par des immeubles et a préservé son patrimoine historique. La citadelle reçoit 65 000 visiteurs par an. Nous sommes actuellement au cœur du 12ème festival de Marionnettes. Des compagnies de la France entière y participent."
Midi en France se veut près des habitants, et colle au plus près des informations. On y apprend donc, pour ceux qui ne le savaient pas, que "Le hussard sur le toit" détient des images de la ville elle-même et qu’il a été tourné à la fois à Saint-Vincent-du-Jabron et à Noyers-sur-Jabron. Le vieux Noyers a aussi été acteur dans "Malaterre." Les reportages ont été tournés plusieurs jours avant. Ils sont allés au-delà des murs, jusqu’à Saint-Geniez ou Digne-les-Bains.
"Un éclairage social"
Midi en France en est à sa 3ème saison et dépasse les 10% d’audience. Frédéric Soulié participe aux chroniques sur les 2 jours : "Nous avons la liberté de choisir nos reportages, mais ils sont faits en accord avec la rédaction. Toujours dans l’esprit de l’émission, c’est-à-dire l’éclairage social." L’émission est déjà venue à Manosque l’an dernier. L’équipe comporte 80 personnes et arrive quelques jours avant. "L’émission est faite pour mettre en valeur la ville avant tout" intervient Laurent Boyer. "Nous allons parler de l’agneau de Sisteron d’une manière gastronomique, mais aussi vétérinaire. Nous traitons de l’histoire, de la géographie des lieux ou encore, du bien-être avec les huiles essentielles par exemple. Chacun a ses compétences. On prend les renseignements avec l’Office du Tourisme ou le service culture pour connaître les dates."
Le travail que le spectateur voit du lundi au vendredi est filmé en 2 jours. Mais malgré la légèreté du ton, le travail en amont est important et démarre 2 mois avant la 1ère diffusion. Chaque semaine compte 30 reportages. L'équipe sillonne la France. Ele vient de Libourne, était à Sisteron et sera la semaine prochaine à Trouville. Le but est de couvrir le plus possible le territoire.