Dictée en Provençal .... Pourquoi ne pas essayer ????
Un pople que laisso toumba
Un pople que laisso toumba
Aujourd'hui 2 février 2014, malgré la neige tombée cette semaine qui recouvrait de son manteau blanc la campagne environnante, les routes étant dégagées, je ne pouvais manquer de me rendre à la "clôture"....
En effet, c'était le dernier jour pour voir la crèche d'UPAIX qui a eu un record d'affluence. Demain les santons vont retrouver leur boites en carton. Dans un message précédent, je vous avais mis en ligne des articles de presse vous invitant à vous rendre à UPAIX pour visiter la crèche qui, pour la première fois, a été installée dans la chapelle des Pénitents sur la place du village. Une très belle réalisation.
Un énorme travail effectué par les quelques bénévoles de l'Association. Ils ne sont pas nombreux mais ils ont fait un travail remarquable. ne serait-ce que la construction des différentes structures rappelant les édifices du village : On y retrouvait le pigeonnier, la porte du château, la fontaine sur la place, et celle du bas village où une bugadière y faisait la lessive, et même la tour qui domine le village et je ne compte pas le temps passé pour l'aprovisionnement et la mise en place de tous les végétaux.
de beaux tableaux :
Les visiteurs ont été accueillis dans une ambiance feutrée, et bien chauffée....vous pouviez vous installer confortablement autour de la table de Noël sur le coté de la chapelle.
Et bien oui, vous y avez retrouvé mes petites provençales qui sont toujours là pour vous souhaiter la Bienvenue à UPAIX, village de mes aïeux ....
Pour clôturer cette réalisation qui aura duré un mois, ces dames de l'association "Castrum de Upaysio" avaient amené leurs crépières : Une invitation à la dégustation avec des confitures maisons, pendant que de l'autre côté des messieurs vous offraient un verre de cidre. Quelle chaude ambiance et quel agréable moment convivial ! les absents ont eu tord.
Je vous donne rendez-vous pour la prochaine Manifestation .....
Aujourd'hui 31 janvier, dernier jour pour souhaiter ses voeux et les galettes des rois vont bientôt disparaître des présentoirs de nos patissiers. L'Epiphanie a fait l'objet, récemment, d'une conférence proposée par l'Association du Patrimoine de Château-Arnoux/Saint-Auban, dont je vous ai présenté une affiche, et à laquelle de nombreuses personnes ont participé, mais la Marche des Rois c'est aussi une tradition chez nous, dont je ne vous ai pas encore parlée, à laquelle j'ai participé pendant de nombreuses années, avec "Lei Dansaïre de Sant Dounat" mais c'était avant la création de mon blog......Celle-ci perdure et je m'y suis à nouveau rendue le 4 janvier dernier.
Une petite rétrospective en photos :
Et si je vous la présentais en provençal .....
"Despié sa créacioun, d'annado en annado, souto l'empencho dou Pèire Marcéu Daumas, Lei Dansaïre festejon l'Epifanio au mes de janvié. Es devengu uno abitudo de festeja li Rei. Vaqui encaro une vieio tradicioun qu'à touba sa plaço dins nosto vido mouderno. Permet is enfant de participa à la crècho vivanto pèr la grando joïo di pichot e di grand.
Une messo en prouvençau es dicho à la gleiso dou vilaje e Lei Dansaïre ié canton en lengo nostro. En seguido, touti s'acampon dins la salo poulivalènto pèr parteja lou relaume et béure lou vin caud de l'amista.
Un fube de mounde de Mount-Fort e dis alentour vènon à la Marcho de Rèi, qu'es devengudo une fèsto tras qu'apreciado dins lou relarg, ounte sarès li vèn-vengu se voulès faire coume éli.
Li tradicoun de noste terraire soun encaro presènto dins li mémori de nòstis ancian, mai noun oneigudo di jouine d'encuei : avèn lou dévé de n'èstre li mantenèire".
Vous pouvez retrouver ces quelques lignes dans "Li nouvello di Prouvenço" N° 143 du 25 février 2008.
Secrétaire de cette association pendant plusieurs années, une époque où je donnais beaucoup de mon temps , j'ai "planché" sur quelques dossiers pour le Revue Folklore de France.Il est un article que vous pouvez retrouver sur la Revue N° 283 de 2005 :
"Une marche des Rois Aujourd'hui ..."
Aujourd'hui, mercredi 29 janvier, il neige à gros flocons depuis 14 h 00. Juste au moment où je m'apprêtais à me rendre à l'atelier à Volonne, de grosses plumes m'ont dissuadée de prendre le volant. Je vais donc mettre en ligne cet après-midi une recherche que j'avais faite sur la dentellière, que je partage avec mes amies dentellières de Volonne. (Ci-dessous, Michèle, experte donne des conseils à son élève).
LA DENTELLIERE
Dentellière, un métier tout en finesse pour des demoiselles aux doigts de fée ?
une phrase que j'avais relevée :
..."Certes un travail d’agrément pour les dames de la bonne société, la dentelle reste pour de nombreuses ouvrières rurales une activité du soir. Elles y laissent leur vue, leur santé mais ne font pas fortune pour autant" …
La dentelle se distingue
C’est à Venise vers la fin XVème siècle que naît l’art de croiser avec finesse les fils de lin, de soie, d’or ou d’argent, sans utiliser de support textile. En cela, la dentelle est différente de la broderie et de la passementerie. En France, le terme apparaît au XVème siècle. A côté de la dentelle à l’aiguille, naît la dentelle aux fuseaux, moins noble mais plus facile et plus rapide.
La demande s’enflamme pour ces parures riches et changeantes au gré des modes (cols, collerettes, manchettes, jabots, mouchoirs, revers de bottes …). Les ateliers se multiplient. Couvents et autres institutions fournissent une main d’œuvre féminine bon marché. La marchandise en vogue est vendue au détail par les merciers et propagée par les colporteurs. Dans plusieurs régions, notamment le Nord, des manufactures voient le jour. L’importation est aussi nécessaire pour répondre à la consommation. Des lois somptuaires, dès 1629, tentent de restreindre l’utilisation de la dentelle à la noblesse et à la cour. Avant la Révolution, l’industrie dentellière entame un lent déclin.
Petit appoint au cœur des campagnes :
A la fin du XVIIème siècle, c’est essentiellement dans les campagnes, à côté des activités purement agricoles et d’un artisanat destiné à satisfaire les besoins locaux, que la fabrication de la dentelle occupe une part notable de l’activité des populations. Ainsi, au nord de Paris, la dentelle constitue une industrie rurale importante, répartie sur soixante-dix villages situés sur les axes routiers reliant Paris aux Flandres, producteurs en matière première.
Les paysans (laboureurs, marchands fruitiers, coquetiers, vignerons, jardiniers et manouvriers) partagent leurs activités avec la fabrication de la dentelle pour les marchands de dentelle, au service d’une demande extérieure. Les artisans (cordiers, vanniers, bûcherons, charpentiers …) travaillent plutôt à l’échelle de leur paroisse ou des paroisses voisines, pour une clientèle locale.
Les ouvriers en dentelle, hommes, femmes et même enfants, y trouvent, à la mesure de chacun, une variété de tâches qui s’insèrent dans le rythme et les activités de la vie rurale. La dentelle reste donc liée de très près à la vie agricole et s’insère sans difficulté dans les temps morts de celle-ci. Elle apporte un appoint de ressources monétaires appréciable. Ce jusqu’au milieu du XIXème siècle où l’apparition de la dentelle mécanique condamne la dentelle au fuseau à n’être plus qu’un art d’agrément.
Les manieurs de fuseaux
Le travail de la dentelle dans les campagnes est un travail dispersé dans chaque foyer, pour ne se regrouper qu’à la faveur du soir. A la fin du XVIIème siècle, l’arrivée des manufactures provoque les réactions du milieu rural et convient mal avec le rythme en pointillé de cet artisanat. C’est la dentelle aux fuseaux qui prédomine dans les foyers ruraux, la confection du point à l’aguille nécessitant une grande finesse de toucher, incompatible avec les travaux manuels des champs….
Dans certaines campagnes, il y a bien peu de foyers où la dentelle n’ait trouvé des mains pour la travailler, des femmes et des filles qui y sont habituées dès sept ans. La main d’oeuvre dentellière est avant tout féminine. Apprendre à faire de la dentelle fait partie de l’éducation de toute fille et signifie se rendre capable de gagner sa vie. Pourtant, on trouve également des hommes en nombre appréciable, qui manient le fuseau entre autres activités lucratives ou de subsistance.
L’apprentissage, toujours individuel, de la dentelle chez un maître dure de cinq à huit ans et s’échelonne de 13 à 25 ans. Les espoirs de promotion individuelle ou familiale sont faibles et les enfants des ouvriers n’accèdent pas plus à la marchandise que leurs pères.
File, file, la petite dentellière …
Les Instruments : trois fois rien
La dentelle aux fuseaux se fait sur un petit métier appelé, selon les régions, oreiller à dentelle, carreau ou coussin. L’oreiller est constitué, en arrière du plan où s’opère le mouvement des fuseaux, d’un tambour tournant sur un axe horizontal. Sur un tambour est fixé le patron, bande de parchemin sur lequel le dessin de la dentelle est traduit en trous où les épingles en laiton viennent se fixer. L’ouvrière le met sur les genoux ou le pose devant elle sur un tréteau de bois blanc. Un oreiller à dentelle, quelques dizaines ou centaines de fuseaux, des épingles, voilà les instruments nécessaires à la dentellière. Peuvent s’y ajouter, dans un panier d’osier, quelques bobines portant le fil à dentelle, une aulne ou demi-aulne à mesurer et plus rarement un rouet. Mais le marchant fournit en général les fuseaux tout chargés.
Un métier portatif, à la chandelle :
La légèreté de l’équipement n’exige ni investissement, ni locaux spéciaux, ni entretien. L’ouvrière dentellière peut s’installer pour travailler devant sa porte ou sa fenêtre, d’où elle surveille les allées et venues de la rue et interpelle à l’occasion le passant. Elle peut ensuite se transporter avec son oreiller chez une voisine ou chez son marchand. Le travail au fuseau ne nécessite pas d’être bien éclairé. Cela facilité le travail nocturne, jusque vers neuf et dix heures du soir, au coin de la chandelle. Souvent pourtant au détriment de leur vue …
Veillées autour de la chandelle
La mobilité de cet artisanat favorise les regroupements, tout spécialement à la fin du jour. Hommes et femmes, la plupart avec leur oreiller à dentelle, se retrouvent dans les étables. "La commune fréquentation que font les habitants à travailler en passemens et bisette es estable de plusieurs maisons" est soulignée par le prévôt de Goussainville en 1636. On y discute, on s’y dispute , on s’informe, les nouvelles s’y colportent….
….. sous l’œil du marchand :
Les marchands de dentelles, avec leurs femmes, participent à ces veillées, exerçants une surveillance sur les ouvriers et ouvrières. Le marchand contrôle minutieusement les quantités de matières premières qui doivent se retrouver dans le produit fini. Avant d’être remises à l’ouvrière, les "estoffes", avec patron et parfois échantillon, sont pesées et les quantités confiées consignées, le cas échéant dans le livre-journal du marchand. De plus, chaque marchand a ses propres patrons personnalisé qu’il sait distinguer de ceux de ses concurrents.
Le marchand n’est pas seulement celui qui fournit du travail, il est aussi le banquier qui prête ou avance de l’argent lorsque l’ouvrier doit "subvenir à ses affaires urgentes et nécessités". Ces avances et prêts, portés sur le livre-journal font partie du compte de chaque ouvrier. Vouloir quitter son marchand, c’est se mettre en état d’apurer ses comptes avec lui. Quelques marchands, selon leur réussite professionnelle, arrivent à s’élever et demandent à la ville toure proche le statut de bourgeois, importante promotion sociale.
Dentellière à la lumière de Balzac
" Quand venait le soir, une lampe dont la lumière passait à travers deux globes de verre remplis d’eau jetait sur leur ouvrage une forte lueur qui permettait à l’une de voir les fils les plus déliés fournis par les bobines de son tambour et à l’autre les dessins le plus délicats tracés sur l’étoffe qu’elle brodait ".
Les métiers de nos ancêtres.
Archives et culture
Très bientîot en ligne les inscriptions pour la prochaine
rencontre des Dentellières à UPAIX
Le 15 Août 2014 - Organisation "Castrum de Upaysio"
Ps : Je vous recommande un très bel ouvrage :
"La Dentelle des Pays de Savoie"
que l'auteur, elle-même m'a dédicacée le 31 mars 2012, lors des journées des Métiers d'Art à Forcalquier.
et le livre incontournable de Claire Le Goazio :
"Dentelles du Queyras et des Vallées voisines"
Infos à tous les Jarlandins :
Ecouter votre Radio demain sur France Inter à 6 H 55 et à 9 H 35
Je découvre à l'instant que "PROVENCE INSOLITE" a déjà programmé une sortie chez nous. Je me suis permise de faire un copier/Coller pour que les "Bouffaïre" Jarlandins et les membres de l''Association du Patrimoine en soit informés. (Seul petit détail qui me gêne, c'est le prix du repas qui à ce jour, n'est pas encore arrêté).
La danse des Bouffets Château-Arnoux |
Gypseries du château de Volonne | Chapelle Saint-Jean Château-Arnoux |
RV à 10h place de la Résistance à Château-Arnoux (compter une heure et demi de trajet à l'aller) (compter une heure et quart de trajet à l'aller)
Le tout commenté et organisé par Jean-Pierre Cassely, AU PROGRAMME MATIN LA DANSE DES BOUFFETS A CHATEAU-ARNOUX dirigé vers le postérieur du danseur qui le précède. Danse traditionelle un temps abandonné et reprise avec succès. Vestige de coutumes iconoclastes remontant au Moyen-Âge VISITE DE LA CHAPELLE SAINT-JEAN DE CHATEAU-ARNOUX PIQUE-NIQUE AUTOUR DE LA CHAPELLE SAINT-JEAN APRÈS-MIDI Visite du château de Château-Arnoux (début XVIe siècle) et de son monumental escalier, de 84 marches orné de sculptures Renaissance 107 représentant des personnages mythologiques, sauf au premier étage, où le couple commanditaire (Pierre de Glandevès et Madeleine de Villemus) est représenté DÉPART DU PARKING 14h30 POUR VOLONNE (à 3 km) copie miniature du viaduc de Millau VISITE DU CHATEAU ACTUELLEMENT MAIRIE pour nous permettre de visiter la superbe salle du conseil municipal ornée de gypseries dorées VISITE DE L'EGLISE SAINT-MARTIN DÉTOUR PAR LA PLAQUE COMMÉMORATIVE HILARANTE DU AUTRES CURIOSITÉS DE VOLONNE (en option) et ses deux tours suspendues sur la colline au dessus du village Demandes ou propositions de covoiturage pour cette sortie à déposer ICI |
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Gypseries du château de Volonne | Eglise Saint-Martin, Volonne | Plaque du passage de Napoléon, Volonne |
Vous pouvez me joindre pour toute question sur mon mail |
Ayant un peu touché à tout autour des travaux d'aiguilles avec les petites "fées main", j'ai acquis certaines maîtrises et techniques. A ce jour, cependant Il en est une où j'ai baissé les bras, c'est la dentelle aux fuseaux.... J'ai cependant mon carreau et mes fuseaux qui attendent, ce n'est pas dit que je m'y remette pas un jour, peut-être à la retraite,.... mais aujourd'hui j'essaie d'apprendre la frivolité .....cela semble très facile à voir notre chef d'atelier, Michèle, manier la navette avec une rapidité inouie et réaliser de vrais chef d'oeuvre, mais ce n'est rien de le dire.... Avec Agnès nous nous sommes lancées un défit....Nous allons y arriver car nous voulons sauvegarder le savoir faire des "anciennes".
On dit que ce genre d'ouvrage fait suite au crochet et sert d'exercice préparatoire pour le macramé. Je sais crocheter, mais je ne connais pas encore le macramé, il est donc opportun que j'apprenne à manier la navette.
D'après l'encyclopédie de l'ouvrage des Dames, la dénomination de "frivolité" est essentiellement française, elle est adoptée dans presque tous les pays de l'Europe, cependant, les italiens appellent la frivolité "occhi", et les Orientaux lui ont conservé l'ancienne dénomination de "makouk", terme emprunté aux navettes qui servent à l'exécuter.
Le frivolité se compose de noeuds et de picots qui forment tantôt des ronds, tantôt des demi-cercles ; le placement varié de ces figures produit les différents genres de dessins.
A savoir, les ouvrages en frivolité doivent être classés plutôt parmi les travaux de passementerie que parmi les ouvrages de dentelles.
Première partie de l'apprentissage :
Apprendre à positionner ses mains et le fil. et apprendre les noeuds ou mailles double.
Savoir faire le noeuds croyez-moi,...! cela demande un certain temps. Très facile de se rappeler que la navette doit passer une fois dessous, une fois dessus pour faire un noeud, mais toute la difficulté réside dans le fait que le fil doit basculer, et cela dépend tout de la tension du fil de la main droite...... dur dur dur ....Une obligation (à vérifier après chaque noeud), le fil de votre main droite doit toujours coulisser, (le lasso de votre main gauche doit pouvoir s'élargir et se resserer facilement) si le fil ne coulisse pas, il y a une erreur dans votre noeud. Je ne vous dis pas le nombre de noeuds que je suis entrain de défaire. Agnès a pris de l'avance sur moi, elle en est déjà au picot. Il faut bien que je me cherche une excuse, forcément avec le déluge du week-end dernier, elle a passé son week-end à faire des noeuds, alors que moi j'étais à la Danse des Bouffets... mais bon maintenant, il faut que je m'en sorte avec mes noeuds.
A Retenir :Le départ de l'apprentissage de la frivolité est de savoir faire ce "noeud double" qui forme la maille de la frivolité. et condition première, le fil de la main droite doit toujours glisser à travers les noeuds.
Ce qui est intéressant avec la navette, c'est qu'elle ne tient pas de place dans votre poche où votre sac à main. On peut l'amener partout avec soi. S'entraîner à faire des noeuds n'importe où ... dans une salle d'attente par exemple ....
Suite pour bientôt .... si je progresse ....
Deux heures se sont écoulées, ça y est, je maîtrise mes noeux, je viens d'appeler Agnès pour le lui dire. Vivement Mercredi que Michèle me montre pour le picot. A bientôt pour la suite ....
C'est mon nouveau livre de chevet......que je vous invite à découvrir.
Je viens de terminer la première partie.... Nous sommes en 1830 et je dévore cette histoire qui se passe sur les bords de la Dordogne, mais que je compare à la Durance.....
Pour tout le peuple de la vallée, la Dordogne est la vie, le grand chemin ardent, violent, coléreux, fraternel et généreux aussi, qui tel un dieu, dispense bonheurs et malheurs, fortune et misère sur ses rives.....
Les Donadieu sont bateliers,...Chargées de bois à la descente, de sel à la remonte, les "gabares" de Victorien le Père, sont connues tout le long de la vallée. C'est ce que découvre Benjamin, lorsqu'il embarque pour la première fois sur la gabare capitane de son père. Il a treize ans ; il part à la conquête du monde.
Malgré lui, il sera entraîné dans des conflits entre grands marchands et dans une machination qui rompra le cours tranquille de sa vie, le séparera pour de longues années de Marie, sa petite compagne d'enfance, sa promise et de tous les siens.....
Un livre à la fois instructif sur le fleuve, sur la vie des bâteliers, riche en descriptions, romanesque.
Je relève au passage : un contraste entre les marchands crapuleux de la basse vallée où déjà à cette époque il fallait regarder dans son "rétroviseur" et en parallèle, au fur et à mesure que l'on remonte la vallée sur les hauteurs et dans les montagnes, des personnes qui ne portent aucun mépris et révèlent plutôt une bonhomie chaleureuse, des bûcherons, des coupes de bois, ... le domaine des arbres où l'on peut mesurer la confiance entre les hommes, une estime réciproque et le respect de la parole donnée.
Dehors il pleut, il pleut bergère ..... je me replonge dans le deuxième Tome : "L'Or du Haut Pays"...
Bonne journée à vous.
mais des Mages : Prêtres ....venant apporter des présents à Jésus.
En ce moment beaucoup de personnes font la Ronde des crèches, mais je vous invite à en visiter deux qui ne figurent pas dans l'itinéraire des crèches,
mais qui pourtant valent le détour :
La crèche de Château-Arnoux installée dans un ancien lavoir du village,
sur la place de la Fontaine.
J'y suis allée hier après-midi avec mes petites filles,
elle est toujours aussi belle.
Une autre crèche à découvrir cette année, celle installée
dans la Chapelle des Pénitents,
place du Village à UPAIX 05, où Nanou du 05 vous accueillera.
et ce Dimanche nous fêterons les Rois.
Pour en savoir un peu plus sur cette tradition je vous invite à nous rejoindre :
Ni une écharpe,ni un cache-nez, ni un snood à la mode, je dirais un tour de cou sans couture qui peut devenir cagoule si le coeur vous en dit.
J'en ai réalisé quelques uns pour Noël pour petits et grands et les hommes apprécient beaucoup, car il n'y a pas de bouts qui pendent ou qui glissent comme une écharpe. On ne peut pas le perdre, si on ne l'enlève pas ?? et je peux dire que vous avez les cervicales bien au chaud. Idéal pour travailler en extérieur...
Pour un adulte se servir du grand modèle, et du modèle au dessous, pour réaliser un bonnet. un bonnet facile à faire sans diminution, une fois la longueur désirée obtenue, simplement enfiler la laine dans les mailles que l'on retire au fur et à mesure du tricotin. Un jeu d'enfant.
Le Kit de quatre tricotins pour même pas 5 €. Prendre de la laine assez épaisse ou une laine double. Vite réalisé.
PS : Pour réponse au commentaire de Natacha, je précise que je me suis procuré ce tricotin dans un magasin ZEEMAN. Vous pouvez retrouver sur internet quel est le magasin le pluls proche de chez vous.
DIMANCHE 19 JANVIER 2014
de 10 h 30 à 16 h 00
"LA DANSE DES BOUFFETS"
Manifestation patrimoniale insolite et animation musicale de rues avec le quatuor de saxophones "17 H 45" et le groupe de cornemuses "Bourrée du soir au matin".
10 h 30 : Place de la Fontaine (face au château) à CHATEAU-ARNOUX
11 h 15 : Place Pechiney (Place du marché) à SAINT-AUBAN
13 h 00 : Salle des Fêtes à CHATEAU-ARNOUX: Aîoli préparé et servi par le Stendhal. 15 €/personne (apéritif, aïoli, dessert, vin et café) Inscription obligatoire avant le 16 janvier au 06.77.78.83.56 ou 06.19.26.18.46
14 h 30 : Reprise animation muisicale à la Salle des Fêtes.
Reportage en direct de "Fance Bleu Provence", avec Jean-Pierre CASSELY, auteur de "Provence Insolite et secréte".
En ce lendemain de Noël, peut-être que comme moi vous trouvez des tracts dans votre boîte aux lettres, des bilans, des projets, des voeux ......et celà me donne beaucoup à réfléchir et me perturbe même. On ne peut oublier que des élections approchent, les sortants (anciennes équipes) sont déjà laissés de côté, les entrants (nouvelles équipes) ne sont pas encore dévoilés, mais ont déjà toute leur importance.
D'un côté tout semble aujourd'hui être politique et d'un autre côté plus personne n'a de vraies convictions. Où sont passés l'idéal et la confiance que les citoyens devraient avoir entre eux pour défendre ensemble un avenir pour notre Patrie, notre terroir, notre commune ????
Il faudrait pouvoir écarter la menace du doute et du découragement ..... mais aujourd'hui comment peut-on y arriver quand chacun doute de l'autre et ne lui fait plus confiance, que plus personne ne considère l'autre. Il faut dire que la droite, la gauche, les verts les écolos .... tout se mélange pour des intérêts personnels. Que ne ferait-on pas pour une poignée d'une centaine d'Euros ????? pour récupérer quelques voix supplémentaires.
C'est flagrant...!
Que veut dire aujourd'hui avoir la Carte d'un parti ???? et à quoi sert-elle ???? quand on voit que certains se disent de droite ou de gauche simplement du fait que le mois précédent ils sont allés prendre une carte, pour se présenter à une élection .... cet état de fait me dérange.....Pour moi faire partie d'un parti, c'est une conviction issue d'une éducation..ce devrait être un engagement.
Mais aujourd'hui tout est magouille, mélange d'intérêts personnels, comment s'y retrouver ??? C'est d'autant plus flagrant quand on connaît les personnes. Pourtant je pense que chacun de nous peut apporter beaucoup à un projet sans avoir de carte, ni de parti mais un respect, un amour pour sa Patrie, son terroir, sa commune ..Les termes "sincérité", "confiance", "respect", "engagement" ... ont-ils disparus de notre langage ???? de notre vie actuelle ??
Aujourd'hui quand je vois la façon dont est menée une campagne, comment peut-on gouverner un Etat, une Région, un département, une commune avec un esprit libre, objectif, quand on est par avance étranglé par tous les arrangements .... les promesses, les combines, qui auront été faits au préalable......
Dure réalité, dure perspective pour demain ....
Cétait un moment de réflexion personnelle....
et j'ai envie aujourd'hui de partager avec vous une phrase relevée sur un magazine " La lettre de la Nation" " :
"La France, c'est tout à la fois, c'est tous les français.
C'est pas la gauche la France !
C'est pas la droite la France !
Prétendre faire la France avec une fraction, c'est une erreur grave, et prétendre représenter la France au nom d'une fraction, cela est une erreur nationale impardonnable.
Vous me dites : à droite, on dit que je fais une politique de gauche au dehors ; à gauche, du reste vous le savez bien, on dit : De Gaulle, il est là pour la droite, pour les monopoles, pour je ne sais pas quoi". Le fait que les partisans de droite et les partisans de gauche déclarent que j'appartiens à l'autre côté, prouve précisément ce que je vous dis, c'est à dire que maintenant comme toujours, je ne suis pas d'un côté, je ne suis pas de l'autre. Je suis pour la France".
Serait ce une utopie aujourd'hui, que de souhaiter qu'il y ait une liste d'hommes libres, qui puissent oeuvrer ensemble uniquement par amour pour défendre les intérêts de leur Patrie, de leur terroir, de leur commune ? Des hommes qui ne se préoccuperaient pas de politique mais qui se respecteraient entre eux et formeraient une vraie équipe où chacun aurait sa place ??
Bonne journée à tous.
Un petit cadeau pour garnir la chambre du petit Mathis 6 mois. Je l'ai juste terminé le 23 au soir. C'est tout mignon et sympas à faire.