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"LA MALLE AUX TRESORS"
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15 mai 2009

FELIBRIGE, qu'es aco ?

Passion/Coup de coeur.PLANNING des prochaines sorties/projets 2010

Je vais reprendre un article, rédigé, il y a quelques temps déjà, par mon "parrain", Daniel GUILLOT, pour vous expliquer succintement le Félibrige, car j'ai annoncé dans ma présentation que j'étais Félibresse, mais beaucoup de personnes ne savent pas de quoi il s'agit....

Etre bien en Provence ...

"Il fait chaud sur la place et l'ombre des platanes protège les danseurs d'une folle farandole accompagnée par la musique aiguë des galoubets et le voum-voum des tambourins. Les touristes applaudissent franchement tandis que les habitants du village paraissent un peu gênés. Nous sommes pourtant en Provence et l'enthousiasme qui devrait porter tout ce qui touche au passé, aux traditions laissées par nos aîeux, n'est pas vraiment délirant. La gaîté et la joie qui animent les groupes folkloriques n'a rien de commun avec cette fausse pudeur qui semble retenir les applaidissements des habitants du cru. Peut-on avoir honte aujourd'hui d'être provençal et d'aimer la Provence ?

Toutes les régions de France sont belles mais au-delà du chauvinisme, la Provence a quelque chose de plus : c'est la nôtre. Notre Provence n'est pas seulement une belle région où le soleil brille un peu plus qu'ailleurs, où le ciel est plus souvent bleu que gris, où les cigales chantent tout l'été et où l'accent authentique est inimitable. C'est aussi la patrie de Frédéric Mistral.

Lou Félibrige, qu'es aco ?

Tous ceux qui vivent en Provence où dans le Midi ont eu l'occasion un jour d'entendre parler du Félibrige, des félibres ou des félibrées. En fait qu'en est-il ?

La tradition veut que le Félibrige ait été fondé le 21 mai 1954 au Château de font-Ségugne (Chateauneuf-de-Cadagne-Vaucluse), sous le patronage de Sainte Estelle, par sept jeunes poètes provençaux désireux de tirer leur langue de l'oubli. A leur tête, Frédéric Mistral dont l'oeuvre littéraire, linguistique, ethnographique mais aussi philosophique sut gagner très tôt l'ensemble des pays de langue d'Oc, au point de faire du Félibrige un grand mouvement de revendication identitaire.

Les membres du Félibrige sont les Félibres. Frédéric Mistral reconnaît avoir emprunté le mot Félibre, dérivé peut-être du bas-latin fellebris (disciple, nourisson, élève) à un vieux texte des troubadours. Le mot Félibrige fut créé pour désigner à la fois l'oeuvre et l'association, celui de Félibree une réunion de félibres. La Santo Estello est le Congrès du Félibrige qui se tient chaque année dans une ville différente du pays d'Oc. C'est à l'occasion du banquet de la Santo-Estello que les félibres boivent solennellement à la "Coupo" offerte par les félibres catalans aux félibres provençaux en 1867 en remerciement de l'accueil réservé au poète catalan  Victor Balaguer, exilé politique. Frédéric Mistral écrivit alors le chant de La Coupo, devenu, depuis, l'hymne du félibrige et de l'ensemble des pays d'Oc.

Naissance du Félibrige :

C'est en 1854, donc, que Théodore Aubanel, Jean Brunet, Paul Giera, Anselme Mathieu, Frédéric Mistral, Joseph Roumanille et Alphonse Tavant fondent une école littéraire dont la qualité exceptionnelle des premièrs oeuvres (Mirèio, La Miougraneo Entre-duberto, la Farandoulo ...) va affermir et inplanter définitivement le Félibrige en Terre d'Oc. En souvenir des sept troubadours qui en 1323 fondèrent l'Académie des Jeux Floraux de Toulouse ainsi que pour se rappler des sept "Primadie" qui créèrent le Félibrige, une étoile à sept rayons rassemble tous les félibres. Le chiffre sept n'est pas sans relation avec les sept provinces d'Oc que sont l'Auvergne, le Béarn-Gascogne, la Catalogne-Roussillon, la Guyenne-Périgord, le Languedoc, le Limousin et la Provence.

Comment devient-on Félibre ?

Tout homme ou femme d'Oc, de naissance ou de coeur, et qui veut parler la langue d'Oc et la promouvoir par l'intermédiaire du Théâtre, de la chanson, de la radio, de la télévision, de la presse ... et sourtout de l'enseignement des jeunes, peut devenir félibre. Tous ceux qui veulent défendre tout ce qui constitue l'histoire et la culture spécifique des pays d'Oc en alliant la Tradition à la Modernité, peuvent aussi devenir félibres. Le parrainage de deux félibres ou d'un Majoral est nécessaire pour entrer dans l'association félibréenne.

Les Félibres ne sont pas séparatistes.

La maintenance des traditions permettra à tous nos descendants de retrouver, à travers elles, notre façon de vivre comme nous y retrouvons celle de nos parents. C'est une richesse que d'avoir un passé culturel auquel se référer dans la vie. C'est avoir droit à la différence en respectant les traditions des autres. Il existe en Italie, toute une vallée où l'on parle le provençal depuis toujours et c'est un plaisir immense de pouvoir communiquer dans la même langue malgré les frontières. Le mouvement félibréen n'est pas le seul à développer la langue et la culture du Pays d'Oc. Tous les mouvements occitans oeuvrent aussi pour la sauvegarde et la promotion de notre patrimoine culturel."

Chez nous, à Château-Arnoux/Saint-Auban, l'association GAVOUTINO participe activement à la maintenance et l'enseignement de la langue et au développement de la culture provençale en pays gavot.

De Berluc Perussis, poète forcalquiéren, disait à peu près ceci "tout provençal a une Patrie, c'est la France,mais aussi une Matrie, c'est la Provence..."

"Senso l'amista de que sarié lou mounde !"

"Sans l'amitié que deviendrait le monde !" (Frédéric Mistral)

PS. si vous voulez en savoir plus sur le Félibrige, vous pouvez cliquer sur le lien direct (colonne de droite)

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13 mai 2009

"MIREIO EN FESTO"

Bonsoir à tous !

Dans le cadre du 150ème anniversaire de la parution de "Mireille" de Frédéric MISTRAL - Prix Nobel de Littérature en 1904 - de nombreuses manifestations ont lieu dans toute la Provence depuis le mois de Février et ce jusqu'à la fin de l'année.

Si vous ne savez trop quoi faire le week-end du 23 et 24 mai prochains je vous invite à vous rendre à GREOUX LES BAINS où se déroulera la 15ème Fête départementale de l'Olivier en partenariat avec les Félibres qui fêteront également les 150 ans de Mireille.

Prendre contact avec l'Office de Tourisme de Greoux pour avoir le programme complet (04 92 78 01 08)

Mais je peux vous donner quelques indications : A la maison de Pauline, rue grande : projection du film "L'Olivier, un don de la Méditerranée" et Expositions d'objets et affiches liés à l'Oléiculture.

Exposition sur l'Universalité de l'oeuvre "de Mireio" de Frédéric Mistral : présentation des oeuvres traduites dans 27 pays du monde entier. Fond de livre en langue provençale. à l'Office de Tourisme - Place de l'Hôtel de Ville.

SAMEDI 23 MAI :

  • 15 h 30 : "Passe Carriero" Défilé et procession de l'Olivier escorté par les Bravadeurs, groupe folklorique, les Oléiculteurs et les Félibres. Départ de la Médiathèque Côté parc Oliva.

  • 16 h 30 : concert de musiques et chants polyphoniques provençaux "Mireio sèmpre !"par le groupe Lei Gabian. à l'Eglise Notre Dame des Ormeaux (entrée libre).

  • 18 h 00 : Ouverture officielle de la Fête et plantation de l'Olivier Place des Aires.

  • 21 h 00 : Pièce de théâtre : la "Seconde vie de Mirèio" Création de Pierre PESSEMESSE, par la compagnie de théâtre du "Cièucle dou pais d'Ale" - Espace Pauline - Entrée Libre.

DIMANCHE 24 MAI :

  • A partir de 9 h 00 : Espace oléicole : démonstrations, dégustations, vente, animations...

  • A partir de 10 h 00 : Musiques et danses par un groupe folklorique dans la fête.

  • 10 H 30 : Démonstration de taille d'Oliviers.

  • 11 h 00 : Concours d'aiöli, ouvert à tous, Place la Mairie.

  • 11 h 00 : Messe traditionnelle à l'église Notre Dame des Ormeaux.

  • 12 h 00 : Apéritif public.

  • 15 h 00 : Démonstration de taille d'oliviers.

  • 16 h 00 : Ouverture du sentier de l'Olivier.

Si le soleil est au rendez-vous ce sera un bon week-end sympathique.

PLANNING des prochaines sorties/projets 2010

30 avril 2009

CIRCUIT ANDALOU du 22 au 29 avril 2009

Circuit_Andalou_031Circuit_Andalou_027Bonjour à toutes les personnes qui sont venues rendre visite à mon Blog pendant mon absence. Depuis une dizaine de jours, plus d'ordinateur, plus de de télé, le dépaysement complet, en effet, mon mari m'a offert un voyage en Andalousie où je rêvais d'aller depuis longtemps. Si vous le voulez bien, je vous  enmène y faire un tour avec mon Blog.

Arènes de RONDA

Premier jour : Départ en avion de Marignanne à 12 h 20. Arrivée à Torremolinos à 14 H 15 où nous sommes attendus par une guide. Transfert en car de l'aéroport à l'hôtel "LOS PATOS" à BENALMADENA. Hôtel de 9 étages, mais trés agréable et grand confort. Après avoir pris possession de notre chambre et nous être rafraîchis, découverte des abords. A proximité de l'hôtel en bordure de plage "El Castillo BIL BIL" rénové en 1930. Mais depuis 1980, c'est le Conseil Municipal qui est devenu propriétaire de ce château et l'a transformé en Centre Culturel. (voir photo dans album à gauche°

Deuxième jour : BENALMADENA/SEVILLE : 190 km.

Départ pour Ronda, la plus symbolique des villes andalouses, qui, par son romantisme, a participé à la renommée de l'Andalousie.  L'arrivée sur Ronda est assez spectaculaire. Dans cette zone trés montagneuse,  à 739 m, la ville d'une aveuglante blancheur couronne un plateau rocheux coupé à vif par un précipice : l'impressionnante gorge du Tajo. Avec un à-pic de plus de 100 m, elle divise la ville en deux parties : d'un côté "la ciutad", la vieille ville aux maisons blanches et de l'autre, "mercadillo" la ville moderne avec église et couvent. Visite des monuments de ce village perché : sa cathédrale, sa Plaza de Toros et ses vieux quartiers. A 50 km de la Costa del Sol, Ronda conserve un centre historique charmant parsemé de palais et de lieux de culte dont l'église Santa-Maria, mélangeant différents styles. Ce sont sans doute, les bandoléros (bandits) qui ont le plus concouru à donner une image légendaire à la la ville et à sa région.

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Circuit_Andalou_028Galerie du Costume aux arènes de RONDA

Nous avons visité les arènes de Ronda, les plus anciennes et les plus élégantes d'Espagne, où naquit, entre le XVIIe et XIX siècles, l'école tauromachique à pied, stricte et classique, de Pedro Romero.

Puis continuation en direction de Séville. En fin d'après-midi, nous arrivons à un hôtel en pleine campagne à 10mn de Séville : l'Hôtel "Torre de Los Gusmanes".

Je dois vous dire que pendant ce circuit nous avons été déçus par plusieurs points :

- la restauration  n'a pas été ce qu'elle aurait dû être et pas du tout en adéquation avec le décor qui lui était souvent somptueux. Nous n'avons pas eu droit aux bonnes recettes espagnoles.

- groupe trop conséquent (nous étions 52 personnes) Pour certaines visites, il fallait partager le groupe en deux avec second guide. Les places dans le car étaient trés sérrées et de ce fait pas trés confortables. C'est vraiment dommage.

-les Hôtels trop exentrés : on est pris en otâge. Pas de distractions le soir à moins de payer un supplément pour un programme proposé au dernier moment. Cela a été le cas ce soir là pour une visite commentée de Séville by night. Mais, ceci dit, c'est une ville magnifique.

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Circuit_Andalou_043Circuit_Andalou_045Place d'Espagne.

Troisième jour : Visite de SEVILLE. "Quien no vio Séville, no vio maravilla" Qui n'a pas vu Séville, n'a pas vu de merveille !. Capitale de l'Andalousie,  Séville est le Siège de la Junte d'Andalousie, Gouvernement autonome depuis 1981. Elle est établie sur le Guadalquivir qui l'a traverse du Nord au Sud.

Le car nous dépose en face la Place d'Espagne.

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Visite du quartier de Santa Cruz, c'est l'ancien quartier juif, c'est le quartier sévillan et le quartier des monuments par excellence. Il regroupe la cathédrale, la Giralda et l'Alcazar qui est représentatif du style andalou. Traversée du parc Maria Luisa, c'est le plus grand espace vert de Séville.

Découverte de la Giralda : Symbole universel de la ville, la Giralda fut en son temps le minaret de la Grande Mosquée de Séville. Elle mesure 97 mètres de haut et elle est couronnée d'une girouette appelée Giraldillo, gigantesque figure de bronze qui représente la Foi victorieuse, et qui donne son nom à la tour. Il est absolument indispensable de monter en haut de la Giralda pour profiter de la meilleure vue panoramique de la ville.

Visite de la cathédrale : Séville possède le plus grand temple gothique du monde, et le troisième de l'ère chrétienne. La Cathédrale de Séville repose sur l'emplacement de l'ancienne Grande Mosquée de la ville au XIIème siècle. De dimensions grandioses, elle abrite en son intérieur des trésors artistiques d'une incalculable valeur. A l'intérieur, les visiteurs peuvent également contempler une urne d'argent dorée qui contient le corps intact du roi chrétien Fernando III Le Saint, patron de la ville et le mausolée où -dit-on- repose la dépouille de Christophe COLOMB. Tout est d'une grande richesse. C'est impressionnant.

A treize heure, repas dans un Restaurant de Séville de l'autre côté du Guadalquivir : "Restaurante San Marco, en una casa del siglo XVIII frente de la Torre del Oro y a orillas del Gadalquivir".

Aprés-midi : temps libre. Nous sommes parties à la découverte de l'Alcazar : L'Alcazar est le premier palais de la ville de Séville et il est formé d'un ensemble de palaces, raison pour laquelle on l'appelle également Reales Alcazares. L'Alcazar fut siège de pouvoir et résidence royale (et aujourd'hui celle des actuels rois d'Espagne). L'intérieur est un mélange d'éléments artistiques de style musulman, gothique, baroque et Renaissance. Non moins magnifiques sont ses jardins, où la muraille de l'eau et les fleurs recréent une ambiance paradisiaque.

19 H 00 Retour à l'hôtel "Torrre de Los Guzmanes."

Quatrième jour :  SEVILLE/CORDOUE : 145 Km

Sur le trajet arrêt et visite de CARMONA sur les collines qui s'étendent à l'Est de Séville. Carmona domine la plaine fertile du Guadalquivir. D'abord Kar-Hammon, à l'époque punique puis Carmo sous l'Empire romain, c'est une ville millénaire dont le coeur bat à l'intérieur des remparts. Une trés belle balade à la découverte de plusieurs monuments et des églises aux formes trés élégantes. Un cadre qui servit au Carmen du réalisateur Francesco ROSI.

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Repas de midi pris dans un petit restaurant en bordure de route.

En début d'après-midi, arrivée à CORDOUE. Ville fascinante, inscrite au patrimoine de l'humanité, pour découvrir l'âme maure de l'Andalousie. Grâce au riche passé de ses civilisations, Cordoue fut à deux reprises élevée au rang de capitale. Visite de cette ville mi-romaine, mi-maure et de ses monuments : la mosquée, monument typique du style califal transformé en cathédrale au XVIème siècle, la Mezquita avec ses 19 nefs, le trés beau quartier juif "La Judéria", ses ruelles et façades blanches aux murs fleuris et les murailles de la ville. Un moment de temps libre pour flâner à notre rythme.Cordoue est une trés jolie ville.

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La cathédrale de Cordoue est un témoin vivant de notre histoire....

En soirée Repas et chambre dans un autel en bordure de route à la sortie de Cordoue.

Cinquième jour : CORDOUE/GRENADE  170 km.

La pluie est au rendez-vous. Arrivée à Grenade en fin de matinée pour le repas à l'hôtel : Hôtel CAMINO (voir dans galerie photos). Le temps se relève en début d'aprés-midi, Mais il fait froid. Nous sommes au  pied de la Sierra Nevada, encore recouverte de neige par endroit. On sort les pulls et le parapluie. Au programme pour l'après-midi, visite de l'époustouflante Alhambra sur son écrin rocheux. Résidence des rois Maures, elle est sertie de palais mauresques et de patios avec la célèbre "cour des lions" (mais qui est en travaux). Nous n'avons pu visiter le palais, mais nous avons pu faire les jardins qui méritent le détour.

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Perchée sur une haute colline, l'Alhambra domine la ville. On y accède par la porte de la Justice après être monté par la cuesta de Gomérez. L'Alhambra est plus qu'un palais. C'est une remarquable cité, entourée de murailles. L'espace comporte des forteresses, des appartements royaux, des casernes, des jardins ... Elle fut construite au IXe siècle comme simple forteresse. Son nom provient de l'arabe "al-hamra", la rouge, en raison de l'argile rouge utilisée pour sa construction. (voir album photo).

Sixième jour : GRENADE/ et Retour sur BENALMADENA par MALAGA - Arrêt à NERJA

Départ pour NERJA, Station aux rues bordées de palmiers, réputée pour son "balcon de l'Europe", belvédère avec vue sur la montagne et la mer. Visite des célèbres grottes préhistoriques "Cueva de Nerja" habitées durant l'âge de bronze. Repas au Restaurant en face de la grotte.

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Aprés-midi retour à l'hôtel "LOS PATOS " à BENALMADENA.

Septième jour : Prévu comme journée libre. Mais la Guide nous propose deux excursions contre un supplément bien sûr.

Soit pour la journée : Excusion à Gibraltar.

Soit la demi-journée : Découverte du Port de MARBELLA et du petit village blanc de MIJAS. Nous avons opté pour la seconde, et n'avons pas été déçus. Bien au contraire. Départ à 8 h 15.

MARBELLA: 116 000 habitants, C'est le centre touristique le plus important de la Costa del Sol Depuis des années, un microclimat privilégié et des kilomètres de plages attirent à Marbella un tourisme international. Accueillant principalement des vacanciers, des magnats du pétrole aux nouveaux milliardaires russes en passant par les stars du chow-biz, Marbella rime avec faste et glamour, tendance mesurable à la quantité de palaces luxueux, de boutiques prestigieuses, de terrains de golf et de yachts amarrés aux pontons du port de plaisance de Puerto Banus. (voir album photo à gauche)

Il existe aussi un Marbella plus tranquille, la ravissante partie "Village blanc" bien entretenue, plus intime voire plus secrète que l'on peut découvrir au travers de minuscules ruelles et petites places.  Nous avons traversé la plaza de los Naranjos parsemée d'orangers et l'esplanade de marbre de l'avenida del Mar ou figure une collection complète de sculptures rendant hommage à Salvador Dali. Bien agréable Marbella !

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Nouveau départ pour MIJAS. Petit village blanc situé au pied de la sierra de Almijara, on monte un peu en hauteur à seulement 15 km de la mer et nous sommes accueillis par des ânes-taxis. Magnifique petit village où nous aurions aimé rester la journée. C'est l'heure de l'apéritif, on nous dirige vers une cave pour la dégustation du vin de Malaga. Un moment de temps libre. Nous nous dirigeons vers le Mirador del Compas et l'ermitage de la Virgen de la Pena. La statue de cette vierge, patronne de Mijas, est vénérée dans cette église creusée dans le rocher, à côté du mirador del Compas. La légende raconte que la statue de la Vierge cachée pendant 5 siècles fut découverte en 1586 par un maçon et ses deux enfants bergers, qui furent guidés jusqu'à cet endroit par une colombe.

Devant la grotte, un  panorama exceptionnel, un jardin trés fleuri qui sert de belvédère. On aperçoit toute la côte, la mer et au loin le rocher de Gibraltar.

C'est déjà 13 h 00. Retour vers l'hôtel de Medalmalbena pour le déjeuner.

Aprés-midi libre : il fait un temps splendide, on longe la plage de sable gris sur 3 km jusqu'au port de plaisance. C'est déjà la fin de notre séjour.

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Huitième jour :  C'est le retour. Déjeuner à 7 h 00. Transfert à l'aéroport Départ Malaga 9 h 35 avec LUXAIR. Arrivée Marseille 11 h 30.

Si je peux faire une synthèse : La Costa del Sol, ce n'est pas vraiment l'Andalousie, pour découvrir l'andalousie authentique, il faut aller faire un tour dans les terres. Par exemple à Mijas. IL s'agit d'un village blanc comme on peut les admirer sur les cartes postales. Ses balcons fleuris, ses rues qui serpentent nous font découvrir les richesses naturelles de l'Andalousie.

Des oliviers, des vignes à perte de vue, des cultures de céréales de partout. Il n'y a pas une seule parcelle de terrain en friche. Tout est cultivé et entretenu. Des propriétés immenses. .......et tout est trés propre. Je n'ai pas vu un seul papier sur le sol.

Je suis revenue enchantée et j'ai encore toutes ces images colorées dans la tête. Le paysage est magnifique. Je vous encourage à y aller, le meilleur moment est le mois de Mai, car tout est en fleur et il ne fait pas encore trop chaud. Mais je suis revenue exténuée. Je vous dis "bonne soirée" ! J'attends vos commentaires.

9 avril 2009

Mon initiation à la culture provençale

Enfant déjà, lors de la fête de l'école, j'étais heureuse de m'habiller en provençale pour chanter les "marchés de Provence". C'était en Juillet 1958 : Le marché de Babenville à l'école Paul-Lapie de Saint-Auban.

 

 

 

C'est tout naturellement, qu'en 1997, avec mon mari, lui aussi provençal de naissance et de coeur, nous avons adhéré au groupe folklorique des "Dansaire de Sant-Dounat", association qui a vu le jour en 1996, oeuvrant pour le maintien de la culture et des traditions provençales.

Depuis ce jour là, j'ai été membre du bureau et du CA de cette association dont j'ai assuré le poste de secrétaire pendant une dizaine d'années. En plus de la danse, que nous répétions tous les vendredis, j'ai suivi les séances de langue provençale tous les 15 jours, le lundi, et j'ai été co-responsable du costume. J'ai participé, chaque année au mois de mars, à la manifestation organisée par "L'Unioun prouvençalo", justement pour sensibiliser la conscience identitaire des provençaux. Je me suis investie dans de nombreuses expositions temporaires d'une semaine : "7 jour per pouvenço" suivant le thème imposé. Aujourd'hui, cette manifestation s'intitule "Lou Printèms prouvençau". (voir diaporama dans album photo)

PLANNING des prochaines sorties/projets 2010

En 2004, j'ai passé et obtenu mon premier niveau à la Fédération Folklorique Méditéranéenne. Ma marraine, une personne trés engagée dans le Folklore local, est une personne exigeante, qui a de la rigueur et une grande connaissance de nos traditions.

Depuis, ce jour, j'ai rédigé plusieurs dossiers pour la "Revue Folklore de France" : (que l'on peut retrouver sur Internet)

- N° 283 en 2005 : "Une marche des Rois aujourd'hui"

- N° 285 en 2005 : "Prouvenço, Terro dis Art" : L'art du conte - l'art visuel - la broderie ancienne et moderne - la dentelle - L'art de la Coiffure - l'art de savoir faire la dentelle avec des planchettes et du contreplaqué...

- N° 288 en 2006 : "Sports et Jeux en Provence" Historique des jeux et du jouet "vieux comme l'humanité" - classification des jouts (une poupée de 1830) - les boules - la Fanny - les tarraïettes provençales - le jeu de billes (Suétone)

- N° 290 en 2006 : "Roumavage à Sant Dounat" Patroun de Mountfort - Donat d'hier et d'aujourd'hui : une solide humilité.

- N° 292 en 2007 : "Quouro li rode parlon prouvençau: Lou Lavadou - La bugado".

- N° 296 en 2008 : "Cuisinons les produits de Provence"

et en "lengo nostro" dans "Li Nouvello di Prouvenço" : une présentation de l'association :

- N° 143 du 25 février 2008

Après douze années de présence très active, une page est tournée : depuis la dernière A.G. de février 2009 pour x raisons, j'ai donné ma démission du secrétariat et nous avons également démissioné du CA.

Ci-dessous, une photo du groupe qui animait, sur demande, les fêtes de village, les repas de famille : mariages ou anniversaires, clubs du troisième âge, les feux de la St jean, fêtes des vieux métiers, de l'olivier ...C'est une des dernières photos du groupe sur laquelle j'apparais.

groupe 

Petite mise à jour : Suite à l'A.G. de 2011 : grands changements dans ce groupe. Nouveau Président, nouvelle secrétaire et nouvelle activité : dessin - peinture ....!!

Aujourd'hui, je suis des séances de provençal auprès de l'Association "Gavoutino" de Château-Arnoux, et continue à oeuvrer pour la maintenance mais de  façon beaucoup plus ouverte et plus large.

Félibresse c'est tout naturellement que j'adhére à la création du "Comitat dei Felibre bas aupen" en 2010 : Première A.G. le 5 mars 2011. j'en suis la secrétaire adjointe.

Janvier 2011 :  à l'invitation de la Cabiscole, Janino MOLLET, Présidente de "l'Escolo félibrenco OSCO MANOSCO", et de ses membres, avec mon mari nous prenons l'adhésion au sein de ce groupe et reprenons les répétitions de danses provençales.

 

 

Num_riser0005Num_riser0004Juillet 1958

9 avril 2009

Bonjour à tous les amoureux de notre beau Pays !

Bienvenue sur mon blog à toutes les personnes

qui oeuvrent pour le maintien de notre culture et de nos traditions provençales.

 

Je suis née à CHATEAU-ARNOUX/SAINT-AUBAN, sur les bords de la Durance, je suis Jarlandine/Saint-Aubanaise et Gavote.

Mon pays, c'est ici, en Haute-Provence.

J'aime ses couleurs, sa lumière, son ciel bleu, son soleil, ses oliviers, sa lavande et toutes ses essences... le thym, la sauge, le romarin, toutes ces plantes qui sont à l'origine de subtiles fragances.

Le chant des cigales, le son des galoubets et tambourins qui rythment nos danses.

Toute cette chaude ambiance, ne se trouve que sur les terres de Haute-Provence.

Je suis née en 1953, fille d'ouvrier, petite-fille de paysans du Pays Gavot :  UPAIX, du côté maternel et CHATEAUVIEUX du côté paternel et de ce fait suis trés attachée à notre terroir.

Mais une ombre au tableau : ne ressentez-vous pas une grande tristesse quand on sait que nos petits enfants ne sauront plus ce que sont "les sonnailles de la transhumance", ni "les tardons" ... ; qui gambadaint allègrement aux côtés des brebis et des béliers.

Sachons être les "cadets" ... !!! et les "mainteneurs" !

Le 23 mai 1886, Frédéric Mistral était à GAP, pour présider la Santo Estello, le congrés annuel du Félibrige. Dans son discours, il évoquait déjà l'éxode rurale, "la despoupulacioun di campagno", et en tire argument pour faire valoir l'attachement au pays et à la langue.

Pour l'ouverture de mon blog, je citerai deux phrases :

"Ah ! se sabien lou mau que se fai à la patrio, que se fai à la raço, en derrabant au pople, à l'ome de la terro, lou liame que l'estaco à sa vièio famiho, à si boni coustumo, au païs ounte es na !"

"Ah ! si on savait le mal que l'on fait à la patrie, que l'ont fait à la race, en arrachant au peuble, à l'homme de la terre, le lien qui l'attache à sa vieille famille, à ses bonnes coutumes, au pays où il est né !"

"Pour savoir où l'on va, il faut savoir d'où l'on vient !"

 

 

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"LA MALLE AUX TRESORS"
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