Découverte de la route de l'Art contemporain .... .
Connaissez vous "VIAPAC» ? : "via per l’arte contemporanea" ou la route de l’art contemporain ?
Fruit d'une coopération transfrontalière franco-italienne, la route de l’art contemporain se matérialise par l'installation pérenne de 24 oeuvres en pleine nature, le long d’un itinéraire de 235 km. En empruntant la route départementale D900A reliant Digne à Caraglio par le Col de Larche, on peut admirer les créations de 12 artistes internationaux parmi lesquels Jean-Luc Vilmouth, Mark Dion, David Renaud, Joan Fontcuberta ou Richard Nonas, qui forment un véritable musée à ciel ouvert.
J'avais déjà emprunté cette route, mais c'était avant ces aménagements. Ce week-end, j'ai eu le plaisir de l'emprunter à nouveau. Il faut savoir que ces oeuvres ne sont pas toutes situées le long de la route, certaines se trouvent dans des villages environnants qu'il faut découvrir ou en pleine nature.
En fait je n'en ai vu que deux : je vous donne ci-dessous leur description telle qu'elle est faite la brochure distribuée au public.
1) celle située au Col de Larche, Oeuvre de David Renaud né en 1965 à Grenoble qui vit et travaille à Paris. Elle est installée sur ce lieu de passage entre les montagnes qui relie Digne et Caraglio et frontière entre deux pays, deux cultures. L'artiste propose une oeuvre en acier cortin, à la fois table d'orientation dans sa forme classique et plan relief, qui vient représenter ce lieu singulier.
2) la seconde à Vinadio :
Deux sentinelles qui ne passent pas inaperçus de chaque côtés de la route, aux couleurs "Flash".
Une oeuvre de David Mach :
L'artiste s'est inspiré des deux géants de Vinadio, les frères UGO, nés à la fin des dix-neuvième siècle et devnus célèbres sous le nom des "Géants des Alpes".
La structure de ces grandes sculptures est constituée d'un tube en acier qui en trace la forme des corps, pour former une gigantesque volute qui, depuis le sol monte vers le haut, enveloppant les membres inférieurs, le torse, les bras et la tête. Les corps à l'origine modelés en argile, se transforment ainsi en imposantes sculptures scénographiques aux couleur pop. Les nouveaux gardiens du Fort Albertino, protecteurs du lieu, ces sentinelles évoquent l'histoire mais tracent à la fois le présent, pour l'artiste, une sorte de nouvelle porte pour la pensée. Installées aux portes de la forteresse, sur le bord de la route qui relie l'Italie et la France, ces deux figures semblent simuler le changement de la garde et rappellent à la fois l'émigration des frères UGO : Le jeune Paolo (vert) regarde son frère Battista prêt à partir et aller au delà des Alpes.
Pour voir les autres, et bien, je vous invite à vous procurer la brochure gratuite dans un office de tourisme qui vous décrit ce parcours transalpin et à partir à leur découverte. Je vais programmer cette sortie prochainement.
Ou cliquez sur le lien ci-dessous :
www.cg04.fr/uploads/tx_egestiondoc/DP_VIAPAC_optimisé.pdf